[Terminé] Protect Boy [pv Yuuri Kozukata]

La journaliste avait passé sa journée à travailler d'arrache-pied au bureau afin d'alimenter la presse écrite, mais aussi le site du journal avec diverses actualités. Un travail qu'elle affectionnait tant, et elle s'investissait personnellement dans chaque enquête, malheureusement parfois, il vaut mieux fermer les yeux sur certains faits et modifier un article afin de le rendre beaucoup plus aguicheur. La demoiselle était une journaliste estimée qui avait des amis très haut placé, mais aussi beaucoup d'ennemis. Si elle venait à disparaître ça voudrait dire que beaucoup de secrets seraient emportés avec elle, cependant Yuuri avait toujours un coup d'avance sur ses détracteurs. Peu de personne pouvait égaler sa patience et son côté machiavélique.

Sa dernière investigation l'avait emmenait au-delà de ses attentes, cependant, elle fut piégée. Elle avait les preuves, mais elle ne pouvait en aucun les utiliser et pour couronner le tout elle était suspecte dans le meurtre d'un mafieux, bien qu'elle ne s'était pas caché au vu de ses déclarations qu'elle l'aurait étripé plus d'une fois, jamais elle ne l'aurait fait de ses propres mains. Pour assurer leur arrière, les responsables avaient placé la demoiselle sous surveillance, et ça elle ne le supportait pas vraiment. . . Perdue une fois de plus dans ses songes, elle en fut brutalement tirée lorsqu'un accident se déroulait au pied des locaux, elle profita du mouvement de foule pour semer ses détracteurs.

Après avoir parcouru la ville pendant près d'une dizaine de minutes, la demoiselle s'arrêta au Normandy, lieu de beuverie ou elle avait l'habitude de retrouver ses indics. Un lieu peu plus fréquentable, elle le savait, mais elle était encore assez grande pour savoir se défendre. À peine mettait-elle les pieds dans le bar, elle observa le lieu désert, pour elle s'était inhabituel vu l'heure, mais elle haussa les épaules avant d'entendre une personne l'informant de la fermeture du bar. Elle fut dans un premier temps étonnée de ce fait, mais elle chercha rapidement une réponse. Tout en reprenant son souffle elle arbora son plus jolie sourire tout en ajoutant avec son air bienveillant : " Je ne compte pas rester très longtemps, mais juste cinq minutes, le temps d'appeler un taxi et de l'attendre. "

Bien qu'elle resta très vague, elle savait qu'elle était suivie et que ses détracteurs ne tarderaient pas à retrouver sa piste. Yuuri s'avança jusqu'au comptoir, elle sortie son téléphone afin d'envoyer un message à une connaissance afin d'en savoir plus sur la situation, même étant poursuivie, elle était à l'affût du moindre petit scoop. La journaliste regarda régulièrement en direction de la porte, puis elle prétexta afin de briser le silence qui habitait les lieux : " Vous fermez tôt, aujourd'hui. D'habitude, le bar est ouvert une bonne partie de la nuit, non ? " . Elle n'en dit pas davantage, elle cherchait juste à gagner du temps, elle montra quelques signes de nervosité tels qu'elle regardait régulièrement son téléphone, elle tapait son pied contre le comptoir, les signes étaient bien présent, mais elle tentait toujours de sauver les apparences avec un large sourire.

La demoiselle restait silencieuse quelques secondes tout en guettant du coin de l'œil la porte d'entrée du bar. Elle pensait que le bar serait une bonne cachette, du moins s'il n'avait pas fermé plus tôt. Il ne devait pas être si tard que ça, en voyant l'heure, elle comprit qu'elle avait une fois de plus abusée sur les heures supplémentaires. Elle se trouvait à quelques rues de chez elle, mais vue la météo capricieuse, elle n'avait pas eu le choix de se stopper ici. Son interlocuteur lui semblait que très peu loquace, ce qu'elle pouvait comprendre, il avait eu au moins la gentillesse de l'abriter quelques minutes. Lorsqu'il lui demanda si elle allait bien, la journaliste hésita à lui répondre. Pourtant, elle afficha un léger sourire et avoua : " Je l'espère. " Yuuri ne pouvait pas déballer toutes ses mésaventures, surtout en connaissant la réputation des personnes qui fréquentent l'enseigne.

Son expression neutre était assez inhabituelle, en temps normal, la demoiselle jouerait subtilement à ce jeu de chasse, mais elle était épuiser de devoir fuir et de devoir mentir en permanence pour sa propre sécurité. Elle rangea son téléphone dans son sac, cependant elle entendit la porte du bar qui se referma, sans doute que les ennuis l'avaient rattrapais plus vite que prévu. Elle soupira lentement puis tout en se retournant, Yuuri avait reconnu les personnes qu'elles avaient tourner en bourrique quelques minutes plus tôt. Elle se retourna vers le barman et en affichant un large sourire elle lui demanda : " Des amis à vous, je présume ? " La journaliste faisait comme si rien ne s'était passé, elle observa rapidement les alentours pour chercher une issue de secours, mais c'était perdu d'avance.

Au vu de la situation cocasse, la demoiselle aurait bien commandé un verre d'alcool, histoire d'oublier cette mauvaise soirée. Cependant, elle tenait fermement son sac et décida de partir, elle avait assez joué et cela ne l'amusait plus vraiment. Elle fut repoussée plusieurs fois, elle soupira avant d'avertir d'une voix un peu agacée : " Vous savez que s'il venait à m'arriver quelque chose, votre boss ne sera pas ravie et vous en subirez les conséquences. Si j'étais à votre place, je réfléchirais une seconde fois. " Elle resta là, planté devant les deux gardes sans avoir une once de peur. Elle savait perfidement que les chiens qui aboyaient ne mordaient pas systématiquement, c'était une chose prouvée, du moins c'est ce qu'elle avait en tête.

La demoiselle n'était pas du genre à se laisser faire, elle avait déjà eu à faire avec des types bien plus perchés que ces deux gorilles. Ce qui lui avait donné un peu plus de temps pour vivre étaient le fait que la journaliste était un puits d'information sans fond, donc forcement la demoiselle pouvait interesser beaucoup de monde soit pour faire tomber un rival dans les affaires ou alors pour savoir les bons investissements. Cependant, sa dernière cliente n'était pas vraiment du genre à comprendre sa manière de faire. Le fait de faire pression sur la demoiselle et de la surveiller était deux choses qu'elle n'appréciait pas vraiment et pour cela, il lui fallait une combine pour s'éclipser rapidement.

Cependant, cette fois-là, la petite mutinerie n'avait pas marché, comme à son habitude Yuuri devait improviser. Le fait d'attendre dans un bar n'était pas forcement la meilleure idée du siècle, mais cela pouvait marcher. Elle savait que les gens qui traînaient au Normandy n'étaient pas que de la petite racaille et elle trouverait sûrement une connaissance pour l'aider, mais elle n'avait pas prévue que le bar serait fermer à cette heure-ci. Elle manquait de temps, elle en était consciente. Son but était tout bonnement de gagner du temps afin de pouvoir s'éclipser à nouveau, c'est pour cette raison qu'elle attira l'attention sur elle.

Une idée assez stupide, mais qui semblait marché jusqu'au moment ou elle entendit le déclic d'une arme. Elle ferma les yeux un court instant, sans doute pour prier le karma, en prêtant son oreille aux paroles du barman qui tenait un fusil. Elle resta silencieuse et s'écarta des deux hommes de mains par prudence tout n gardant une distance de sécurité au cas les choses venaient à mal tourner. Elle observa les lieux pour essayer de trouver un plan afin de limiter la casse, son silence était inhabituel, elle qui d'ordinaire avait la langue bien pendue. Tout le monde pensait qu'en ville, s'il y avait une prise d'otages, les ravisseurs rendrait la demoiselle avec le butin en moins d'une heure.

Pourtant, Yuuri restait là sans rien dire, assistant au spectacle. Le silence la mettait mal à l'aise, mais elle fut un peu plus sereine lorsqu'elle entendit que leur de la retraite avait sonnée. Au moins pour ce soir, la demoiselle pouvait dormir sur ces deux oreilles, sans  avoir à se soucier du fait d'être surveillé. Après le départ des hommes de mains, la journaliste se précipita vers son sauveur afin de le remercier. Son visage semblait beaucoup rassurer et elle semblait moins nerveuse : " Merci beaucoup. C'était courageux de votre part. " La journaliste savait qu'elle allait passer un interrogatoire pour se justifier, même si ce genre de scène était banal dans le bar.

La demoiselle fut dans un premier temps soulagée d'être débarrassée temporairement de ses personnes malveillantes. Un peu de répits lui ferait sans doute le plus grand bien, même s'il n'est que de courte durée, chaque instant de calme était à prendre surtout avec les récents événements qui entouraient la journaliste. Elle était peut-être connue pour sa neutralité et ses piques cinglantes sur l'élite de la ville, mais en aucun cas elle pouvait assumer les conséquences, comme par exemple le fait d'être surveillée en permanence. Yuuri était journaliste, et les risques faisaient partis de son métier, la liste des personnes qui aimeraient la réduire au silence était assez longue, elle ne savait pas vraiment qui lui courait après, même si elle avait certains doutes.

La demoiselle avançait prudemment près du comptoir, elle ignorait qu'un fusil se trouvait dans le bar, habituellement, c'était le voyou qui ramenait ce genre d'arme ici, mais cela ne la choqua pas plus que cela. Elle-même se balader avec une lacrymo dans son sac et elle était prête à gazer le premier abrutis qui lui prendrait la tête. Tout en haussant les épaules, elle avoua : " Je serais prudente, c'est juste qu'ils me sont tombé dessus comme ça. Cela dit, si vous ne voyez aucun inconvénient, je pourrais emprunter la porte de derrière ? " Yuuri fut soulagée dans un premier temps, mais elle devait déjà penser à la suite, elle avait tenté de joindre une amie qui pourrait venir la chercher, mais elle n'avait aucune réponse de sa part, sans doute que son amie faisait encore des heures. Elle fit les cent pas devant le comptoir, toujours aux aguets du moindre mouvement à l'extérieur du bar, c'était inhabituel de voir le quartier si calme en cette fin de soirée. La jeune femme devrait sortir un peu plus souvent de son bureau, le quartier n'était plus le même depuis quelque temps, elle ignorait la sombre raison.

La journaliste fut interpellée par la question du barman alors que son attention ne portait pas sur l'extérieur. Elle ne mâcha pas ses mots pour lui répondre, Yuuri était plus connu pour son franc-parler que pour ses bonnes manières, sa voix était indécise, elle-même commençait par se poser beaucoup de question : " Si je le savais, croyez-moi que ces abrutis seraient en train d'agoniser si je les connaissais, ce n'est pas comme si j'avais des problèmes avec beaucoup dans cette ville. " Un léger sourire vint se dessiner sur ses lèvres, sans doute, venait-elle d'avoir une idée maléfique en tête pour trouver le commanditaire de ce kidnapping plutôt raté. Quant à la seconde question, Yuuri haussa les épaules puis avoua sur un air neutre : " Si je savais pour qui ils travaillent, je pourrais sans doute vous énumérez la liste des choses que j'ai faites pour contrarier leur plan. Néanmoins, je pense avoir décroché le gros lot s'ils m'ont coursé des locaux de la presse jusqu'ici. J'appelle pas ça de la détermination, mais de l'obsession." Cela pouvait aider la demoiselle à diviser la liste des potentiels suspect de moitié, peu de gens se donnerait autant de mal pour faire taire quelqu'un, surtout une journaliste honnête.

Continuant de scruter l'extérieur, la demoiselle n'hésita pas à poser elle-même des questions. Sans doute, pour mieux comprendre certaines choses, il était difficile pour elle de se remémorait toutes les affaires qu'elle avait traité jusqu'à présent. Ce qui l'intrigua le plus étant le fait que ces personnes avaient la détermination de venir la courser jusqu'ici, ces personnes devaient être bien renseigner. Elle continua de penser, silencieusement jusqu'à ce qu'elle posa sa question sans pour autant avoir de réponse : " Vous ne seriez pas par hasard, quelle grosse tête aurait perdu des millions ? Ou qui aurait eu des problèmes récemment ? Je ne parle pas des petits gangs, ils n'auraient pas les moyens pour se payer des hommes de main comme ceux qu'on a vu. . . J'ai sans doute, et sans le vouloir, touché l'ego d'une personne. " Cela était tout à fait le style de la demoiselle. Elle avait le flair pour se mettre dans les embrouilles et une fois de plus, tout porte à croire qu'elle ait sauté a pied joint dans une sale affaire.

La demoiselle était maline, et elle avait toujours un petit pas d'avance sur ses individus qui l'a pourchassée depuis quelques jours. Yuuri prit le haussement des épaules du barman pour une affirmation, avec ou sans son accord elle aurait finie par avoir gain de cause. Sans doute, était-il bien veillant à son égard pour la prévenir de ne pas sortir immédiatement, car selon lui, le quartier n'était plus sûr en ce moment. Elle se posa silencieusement au comptoir pour réfléchir quelques minutes. Il est vrai que le quartier n'avait jamais eu une bonne réputation, mais de là ne plus être sûr, c'était un problème. Après un temps de réflexion, la demoiselle demanda d'un air inquiet : " Super. Le quartier n'est plus ce qu'il était, c'est vrai il y a encore quelques mois, on pouvait se balader à n'importe quelle heure sans se soucier du danger, et maintenant .... Cette ville n'est plus que l'ombre d'elle-même. " Que pouvait-elle dire de plus. Elle gardait un bon souvenir du quartier ou elle venait passer du temps avec ses amis après une longue journée de travail, mais le quartier avait changer en si peu de temps . . . Elle-même ne serait dire à quand remontait sa dernière escapade dans le bar avec ses amis.

Ce simple constat la laissa perplexe, à son arrivée, la ville était joyeuse et peu à peu le tableau de la ville idéale et devenue terne, décoloré, maussade. Il y avait de la corruption à chaque coin de rue. Yuuri s'était juré de dénoncer tout cela, et de rendre justice aux citoyens de la ville, même après plusieurs mois à travailler d'arrache pieds, il n'y avait rien qui changé. Son travail n'était pas seulement fait d'article racoleur, non elle s'était bel et bien spécialisé dans les affaires de l'élite en ville. C'est sans doute à cause de cela que la demoiselle se fait poursuivre, rien n'était sûr. Dernièrement, elle avait interviewé un mafieux repenti, un parrain comme on lui avait présenté. Quelques jours, après avoir diffusé son interview, cette personne fut retrouvée assassiné et la liste des suspects était longue, tellement longue que la journaliste figurée dans les cinq premiers suspects. Peu de temps après elle avait entendu qu'une tête de serpent avait perdu près d'un million de dollars, en faisant le lien avec ses anciens la journaliste trouva cette fameuse tête de serpent qui touché un peu à tout en ville comme : la drogue, l'escroquerie, trafic d'organe, trafic de drogue .... Le starter de base du petit caïd de Game City. Perdue dans ses songes, elle se laissa quelques minutes pour faire le tri dans sa tête.

Elle en tiré brutalement suite à l'humour du barman. Elle se regarda puis le fixa avec un air amusé pour lui lancer : " Évidemment. Les millionnaires ne sont plus ce qu'ils sont de nos jours." Elle s'amusa de la situation, si elle était millionnaire, il y aurait bien longtemps que cela aurait été investit dans la ville, ou alors elle aurait tout plaqué pour vivre dans un autre endroit, beaucoup plus calme. La journaliste s'en amusa quelques secondes de plus avant d'écouter attentivement les rumeurs qui circulaient en ville, cela ne la rassurait guère, dans l'immédiat elle s'était dit qu'elle devait revenir ici le plus souvent possible pour en savoir plus sur cette affaire, mais avant de penser à une idée maléfique la demoiselle rétorqua : " Si une tête de serpent perd une grosse somme, on peut dire que la ville ne sera pas en sécurité. Néanmoins, ce qui m’intéresse n'est pas qui est le sot à avoir pris l'argent, ça c'est de la bêtise humaine, mais plutôt à quoi la somme devait servir. Une transaction de ce genre ne se perd pas comme ça .... " La demoiselle tenta de se remémorer un article qu'elle avait écrit à propos d'une affaire similaire, et quel lien la liait-elle à cela, elle supposa que les hommes de mains qui lui courait après n'était pas des petits caïds. Une fois de plus, elle s'était mise dans une sale affaire.

Yuuri se souvenait du temps ou elle venait dans le bar, ou même lorsqu'elle visita le quartier pour y croiser ses indics ou même pour enquêter avec des collègues. La ville semblait animée, mais il était sûr que tout cela avait changé. La ville était dirigée par des personnes corrompues, la plupart des citoyens vivaient soit dans la peur où ils fermaient les yeux sur ce qui se passait réellement. La gangrène se propageait rapidement dans la ville et peu de personnes osaient s'opposer à cela, triste réalité pour la demoiselle. Un constat alarmant qui l'avait poussé à ne pas rentrer les cases prédéfinis de l'élite, même après avoir reçu des pot-de-vin et des intimidations, pour la demoiselle il n'y avait rien de plus triste de voir la ville sombrer pu à peu dans son monde.

Heureusement pour elle, il existait encore des citoyens honnêtes s'opposant à la dictature prononçait qui régné sur la ville. Sa petite enquête avait déjà commencé, prenant le soin de noter chaque détail dans un coin de sa tête afin de pouvoir prendre du recul sur la situation une fois qu'elle serait à son domicile. Elle continua d'écouter attentivement le barman qui semblait bien informé sur la situation du quartier, ainsi que sur les rumeurs. Elle s'était mise en tête d'en savoir plus afin d'élucider ce mystère, Yuuri repris avec son air peu intéresser : " Je n'en doute pas, à vrai dire tout le monde fait du trafic, mais ce qui m'intéresse par-dessus tout, c'est plutôt, qui sont les personnes influentes dans le quartier. D'ailleurs, je pense que nous aurons bientôt la réponse en ce qui concerne l'argent, car connaissant le genre de crapule, l'argent va vite être investi. . ."

Néanmoins, c'était une bonne nouvelle pour la journaliste, Yuuri pouvait enfin avoir de quoi faire pour avancer dans son enquête. Elle ne possédait pas beaucoup d'info, mais elle ne tarderait pas à trouver une piste sérieuse afin d'avancer prudemment dans l'ombre. La demoiselle était à deux doigts de se faire enlever, peut-être que si cela ne s'était pas passé correctement elle aurait pu mettre un nom, et même un visage sur la personne qui la traquer pour une raison plus ou moins obscure, mais la journaliste pensait simplement que sa dernière investigation en était la cause. Difficile de démêler le pour et le contre. Elle soupira longuement puis tenter d'apaiser son esprit afin de mettre à plat ses pensées.

Étant tirée de sa réflexion par son interlocuteur, elle hésita à répondre. Yuuri ignorait elle-même ce qu'elle devait faire à présent soit rentrer chez elle et tout oublier ou alors partir à l'aventure avec en bonus de se retrouver une nouvelle fois à une affaire qui la dépasse. Après quelques minutes à garder le silence, elle répondit avec son air habitue : " Je ne sais pas. Je pense rentrer chez moi et continuer à méditer sur ce qui vient de m'arriver à tête reposée. J'ai déjà appelé quelqu'un, mais il semblerait que personne ne veuille s'aventurer dans le quartier à cette heure. Vous avez un numéro pour les contacter ? " La demoiselle semblait légèrement perdue, sans doute dût au contre-coup de son début de soirée très mouvementé. Yuuri n'était plus sûre de rien, une nuit de sommeil l'aiderait sans doute à relativiser sa mésaventure. Elle devait traiter beaucoup d'information, mais à l'heure actuelle, elle n'avait que des suppositions et des théories à exploiter pour démêler le vrai du faux, son travail en quelques sortes.  

Etant fidèle à elle même, mais aussi à sa réputation qu'elle entretenait très bien bien, la journaliste journaliste avait toujours un plan de secours, le soucis étant qu'avec les derniers événements survenus elle en était déjà au plan Y. Il n'y avait plus beaucoup de solution, mais un tas de problèmes à l'horizon. Un fait qui pouvait coïncider avec une des rumeurs qu'elle avait entendu parler lors d'une de ses escapades nocturnes, mais les rumeurs ne sont qu'un ramassis de ragots sans importance et sans intérêt. Yuuri comptait bien continuer son enquête comme une grande fille, après tout, elle avait vécu pire comme situation. Ce n'était pas deux homme de mains qui pouvaient l'effrayer. Elle n'a pas vraiment peur, certes un sentiment d'insécurité dans une situation inconnue, mais ce qui l'effrayait le plus c'était le fait de ne jamais voir la lumière. Dans cette affaire, il n'y avait aucune chance pour que cela arrive, et dans le cas contraire, elle trouverait toujours une solution, parce que la journaliste est une grande fille avec beaucoup de ressource malgré les apparences. Tandis que son sauveur s'en allait appeler un taxi, la demoiselle examina son téléphone et remarqua qu'elle n'avait pas de réseau. Une chose qui ne la choquait pas vraiment vu l'endroit ou elle se trouvait, mais c'était tout de même suspect. Quand il annonçait que la ligne était coupée, la demoiselle soupira profondément et ajouta : " Laissez moi deviner, vous n'avez pas payé le téléphone .... Et vos charges ? " Un large sourire s'afficha sur son visage, jusqu'à ce que le bar soit plongé dans le noir complet.

Elle détestait l'obscurité, cela lui fit remonter de mauvais souvenir. Néanmoins, dans la pénombre, elle savait se diriger lentement tout en évitant de se faire mal, mais de mauvais souvenir lui vint en tête, Yuuri tenta de trouver refuge derrière le comptoir. Elle jeta un œil autour d'elle dans la pénombre peu à peu un sentiment d'insécurité s'était installé en elle au vu de la situation pesante. Puis après quelques secondes, elle se fit silencieuse, priant intérieurement que cela n'était pas réel. Elle jeta un œil autour d'elle dans la pénombre peu à peu un sentiment d'insécurité s'était installé en elle au vu de la situation pesante. Habituellement, elle ne se retrouvait jamais dans ce genre de situation, elle était plutôt la personne qui donnait des ordres, pas celle qui les exécutés. La journaliste sursauta lorsqu'elle entendit la porte principale s'ouvrir violemment, puis s'ensuivit des échanges de coup de feu. Une scène déplorable qu'elle aurait pu épargner si elle avait gentiment suivi la personne qui était chargée de l'amener à leur supposer boss. Néanmoins, dans la pénombre, elle ne voyait rien, elle ne pouvait qu'entendre les bruits de pas et les coups de feu, de là ou elle se trouvait elle pouvait apercevoir la porte arrière ouverte, sans doute une porte de sortie bien trop évidente, qui sait ce qui pouvait lui arriver une fois qu'elle aurait mis les pieds dehors. Elle se ravisa, puis elle vint de cacher derrière le bar à quelques mètres de John, lorsqu'il vint se mettre à couvert, sans doute pour recharger, elle lui suggéra simplement : " Je suppose que vous avez un plan pour nous sortir de là ? " De son point de vue, la demoiselle ne voyait strictement rien, tout se passait si vite qu'elle n'avait pas vraiment le temps d'enregistrer toutes les informations. Néanmoins, sa préoccupation principale était de rester en vie, et ensuite elle traquerait elle-même la personne responsable de la fusillade, du moins si elle s'en sortait avec pas trop de dégâts.

Beaucoup de choses lui traversèrent l'esprit, des questions, des réponses, des suggestions. En moins d'une heure, elle avait réussi à déclencher une fusillade pour un motif encore inconnu. Bien que son but était de survivre à fusillade, la demoiselle était prise à court d'idée. Il fallait le reconnaître, Yuuri était bien plus douée pour manier les mots que pour manier une arme à feu, contrairement à cela personne qui s'apparentait comme un sauveur dans cette situation désastreuse. Néanmoins, la journaliste ne perdait pas espoir, elle jurait intérieurement de retrouver leur employeur afin de lui faire regretter cette décision, et cette fois, elle ne serait pas la personne à être traqué. Perdue dans ses songes, elle fut brutalement tirée par le bras pour se retrouver dans une autre pièce. Le cauchemar ne faisait que continuer, se retrouvant dans la réserve, l'espace manquait cruellement sans compter que ce qui leur servait de barricade ne tenait que sur une chaise. Cela était toujours mieux que rien, au moins ils pouvaient gagner du temps afin de trouver une solution pour sortir vivants du bar.

La demoiselle soupira lentement tout en écoutant les dire de John, au moins il savait ce qu'il devait faire comparer à la demoiselle complètement perdue, elle acquiesça d'un simple signe de la tête. La survie faisait parti de ses talents cachés, même si jusqu'à présent sa survie ne reposez que sur une simple chaise. Elle haussa les épaules tout en suivant John qui lui fouillait dans des tiroirs au fond de la réserve, mais elle fut surprise lorsqu'il lança un pistolet, elle savait s'en servir, bien qu'elle avait toujours refusé d'avoir recours à ce genre d'arme. . . " Je sais très bien m'en servir quand la situation l'exige. Il suffit juste de viser et de tirer." Bien plus facile, qu'à faire, la journaliste appréciait bien plus la guerre des mots : tranchante et silencieuse contrairement à la guerre des armes qui ne se résumait qu'à de la pure violence et bruyante. Un procédé ennuyant, mais comme les envahisseurs ne comprenaient pas les mots, il fallait user un moyen peu conventionnel afin de leur rentrer dans le crâne.

En pleine réflexion, Yuuri fut surprise du raffut qui pouvait avoir dans l'autre pièce. Ils ne leur fallait moins de cinq minutes pour entrer de force dans la réserve. Chaque minute était précieuse, bien qu'elle ne le montrait pas, la journaliste était inquiète au vu de la tournure des événements. Elle se sentit coupable de ce qui était en train d'arriver, elle savait particulièrement que tout cela était de sa faute et en plus de cela, elle fut l'erreur d'embarquer un innocent dans cette histoire. Peut-être aurait-elle exécuté leur ordres avant de provoquer un chaos dans le bar. Bien qu'inquiète, elle ne se découragea pas, la demoiselle devait se montrer forte afin de régler cette histoire une bonne fois pour toute. Elle avait survécu à beaucoup de choses, bien plus stressante que cette fusillade, la journaliste devait être bien plus la maline qu'eux. Pourtant entre deux secousses contre la porte elle proposa d'une voix plutôt calme : " Je suis désolée de vous avoir entraîné la dedans. Vous savez, vous pouvez encore partir, il suffit juste que je fasse diversion et vous n'aurez qu'à profiter de cette diversion pour partir. "

En temps normal, cela ne la dérangeait pas de sacrifier un innocent pour sa cause, après tout, c'est un peu normal de manipuler les choses et de les jeter au moment opportun. Pourtant, elle avait une dette envers cette personne, et lui sauver la vie semblait être le seul moyen de lui rembourser. Quelque part, elle savait que les hommes de main avaient besoin de la journaliste vivante, mais elle ne voulait pas que John soit un dommage collatéral dans une affaire qui lui était encore inconnue.

Ce fut la première mauvaise expérience qu'elle avait vécue depuis bien longtemps, autant dire qu'habituellement la journaliste avait toujours plusieurs tours d'avance sur ses adversaires, mais cette fois-ci elle fut prise à son propre jeu. Bien qu'elle tentait de cacher son sentiment de culpabilité, car elle se sentait responsable de ces événements, si elle avait suivi son instinct cela ne se serait pas passé de cette façon. Dans un premier temps, elle voulait se rendre afin de minimiser les dommages collatéraux, mais sa décision n'était pas au goût de tous. Habituellement, lorsqu'il y avait un danger, elle ne pouvait que compter sur l'infiltration pour sortir indemne de la situation, mais dans le cas actuel, il était facile d'oublier cette solution-là. Sa patience fut mise à rude épreuve. Elle écouta attentivement les conseils que son garde du corps lui prodiguer, sans doute pouvait-elle imaginer de pouvoir sortir d'ici encore en vie. Yuuri lui répondit d'un simple signe de la tête, viser e tirer ce sont des choses qu'elle était encore capable de faire, surtout si le danger était à quelques mètres d'elle.  

Retranchée entre deux étagères dans l'ombre, la journaliste tenta de garder son calme afin de ne pas céder à la panique à chaque bruit assourdissant. Elle peinait à distinguer des ombres de personnes et des meubles aux alentours, pourtant aux moindres signes suspect, elle n'hésiterait pas à tirer. En quelques minutes, elle entendit un échange de coup de feu s'ensuivit des bruit de chute à quelques mètres devant elle, Yuuri tenta tant de bien que de mal de reculer discrètement afin de s'éloigner de la porte et des bruits assourdissants. Profitant d'un court instant de calme elle détala rapidement vers le fond de la réserve tout en visant la porte du bar. Bizarrement, elle ne fut guère surprise d'entendre un bruit métallique rouler sur le sol, cela ne lui disait rien de bon. Elle l'avait admis, ils avaient l'avantage et ils étaient en supériorité numérique, mais sans doute, n'étaient-ils pas aussi malins qu'eux. Elle fut rapidement tirée de ses songes lorsqu'elle entendit le bruit d'un gaz qui s'échappait et qui commençait à la démanger, elle fut prise d'une légère quinte. Tout en faisant de son mieux pour se diriger, elle se traîna au fond de la réserve, laissant échapper son mécontentement entre deux quintes, la demoiselle constata que son sauveur avait un plan de secours.

Elle s'exécuta et se glissa dans la trappe, arrive en bas, elle remarqua le changement de température et cet endroit semblait moins sûr que le bar qui ne semblait pas lui manquer à cause des échanges de tire. Cela lui rappela sans doute la traverser dans les sous-terrains de Kichijôji, qui étaient connu pour être hanté. Lors de sa mésaventure, elle dut faire face à un fantôme du passé pour découvrir ce qui lui était arrivée des années plus tôt. Un sentiment d'insécurité se faisait ressentir en elle, pourtant elle garda son arme dans la main en attendant le retour de son acolyte, elle avait un peu avançait, puis elle fut rattraper quelques mètres plus loin, elle demanda d'un air assez inquiet : " Ou cela va nous mener ? " . Le chemin semblait effrayant, sans vie, rien qui ne pouvait lui donner envie d'avancer. . .

La jeune femme trouva la situation horrible, elle n'avait pas l'habitude de fuir les soucis, mais plutôt de les affronter. . . Cependant, cette fois, les mots ne servaient à rien. L'endroit n'était guère approprié pour une jeune femme pleine de ressource comme elle, mais parfois, elle n'avait pas le choix et elle devait se résigner à s'engouffrer un l'endroit horrible, sombre, imparfait sans parler de l'odeur nauséabonde qui se dégageait. Dans un premier temps, Yuuri traîna les pieds derrière John qui ouvrait la marche. Yuuri resta sur ses gardes, un endroit pareil n'était jamais rassurant. Par le passé, la demoiselle avait l'habitude d'arpenter les sentiers abandonnés, les manoir hantés, ce n'était pas vraiment une sensation inconnue à la différence qu'elle était autrefois armé d'un appareil photo et non d'une arme à feu.

Une situation peu habituelle pour celle qui aimé prendre des risques, elle tenta de se rassurer intérieurement tout en affichant une mine rassurée malgré qu'à l'intérieur s'était tout le contraire. En se remémorant sa soirée qui devait être calme, elle avait elle-même provoquer un gros problème en embarquant, en plus de cela, une personne étrangère à son affaire. Elle avait de quoi se morfondre, mais elle savait que tôt ou tard elle ferait payer cette erreur au responsable. Perdue dans ses pensées, elle fut tirée brutalement de ses songes par les dires de son guide. Elle acquiesça d'un air un peu plus rassurée : " Espérons-le, car nous allons devoir faire vite si on veut garder une légère avance."

Yuuri n'était pas d'une grande aide, elle avait l'impression d'être le boulet à traîner, une sensation qui l'insupporter au plus haut point. N'ayant aucun repère, ni même la connaissance des lieux la demoiselle ne pouvait que suivre sans rien dire, même si elle réfléchissait à un plan, mais rien de très concret jusqu'à présent. Il fallait l'avouer, les événements récents avaient déstabilisé la journaliste qui était bien plus occupée à savoir qui se cacher derrière cette affaire, que par sa propre survie. En continuant de marcher dans la pénombre, elle se cacha une partie de son visage dû à la forte odeur dégoûtante, elle se doutait qu'ils se trouvèrent près des égouts. Le bon côté des choses étant qu'ils allaient bientôt sortir de ce tunnel interminable.

À présent, la journaliste ne désirait qu'une seule et unique chose, celle de sortir de ce tunnel afin de rentrer chez elle pour oublier cette mauvaise escapade dans les égouts de la ville. Tout en restant silencieuse elle continua son chemin, elle ignorant la manière dont elle pouvait qualifier son silence, soit par le fait qu'elle se sentait coupable d'avoir embarquée John avec elle et qu'elle ait mise sa vie en danger inutilement, ou tout simplement parce qu'elle cherchait un plan de secours afin d'éviter d'être rongé par la culpabilité.

Après de longues minutes de marche dans le silence, elle vit enfin une porte de sortie cependant, cette sortie possédait encore un obstacle : un portail mécanique. Visiblement, son guide n'avait pas la clé et pourtant cette supposition se confirma avec ses paroles, la demoiselle ne pouvait pas lui en vouloir, car tous les deux étaient partis dans la précipitation, Yuuri ne se laissa pas dépitée, elle affirma simplement : " Voyons le bon côté des choses, une serrure peut se crocheter. . . " Elle n'eut pas le temps de sortir son épingle à cheveux de sa besace, que John la fit reculer de quelques mètres afin de tirer sur le cadenas afin de l'exploser. Une solution efficace et radicale, mais pas sans conséquence.

Tout n'était qu'une question de temps, elle en profita pour sortir rapidement de ce tunnel infernal pour aspira une bouffée d'air frais. Yuuri savait pertinemment que les personnes indésirables savaient ou les chercher, elle se retourna vers John en lui demandant simplement : " Et maintenant, on fait quoi ? " Bien que fuir était une bonne idée, mais ils ne pourraient pas fuir indéfiniment. Elle observa l'endroit autour d'elle, une zone de la ville peu rassurante, mais il fallait faire avec, elle proposa naturellement : " L'endroit est grand, on peut facilement se cacher pour avoir une chance d'identifier ces types. Ou on peut continuer de fuir, mais ou irons nous ? " Elle était de nature franche et directe, mais parfois, il fallait être réaliste, selon elle la fuite n'est pas toujours la seule issue.

L'endroit lui était inconnu, elle ne s'était jamais réellement aventurée loin du centre-ville. Cependant, elle n'eut pas vraiment le temps de regarder autour d'elle, que la demoiselle préférait pensait à la suite de son escapade nocturne. Le bon côté des choses selon elle était qu'ils avaient enfin quitté les égouts, mais le point négatif était qu'ils revenaient à la même situation de départ. La fuite était certes, la chose la plus facile à faire, mais le plus difficile était de garder un pas d'avance, chose qui était assez difficile en ce moment même.
 
Le temps jouait contre eux, et tout n'était qu'une question de temps, elle se garda de répliquer ce genre de commentaire inutile pourrait mettre à mal sa sécurité. Yuuri tentait de penser à un plan qui pourrait leur faire gagner du temps, mais elle fut prise de cours et interrompue dans ses pensées. Elle hocha d'un air positif la tête lorsqu'elle entendit la proposition de John. Ils pourraient sans doute patienter et peut-être que leurs détracteurs décideront de renoncer, pourtant, elle ajouta : " Si cela peut nous faire gagner du temps ! "

Le genre de lieu qui ne la rassurait pas réellement, elle avait de mauvais souvenir avec ce genre d'endroit. Pourtant, sur le trajet, elle garda le silence. Peut-être pour garder son inquiétude et ses craintes pour elle-même. En temps normal, la demoiselle aurait partageait avec envie sa malchance et aurait trouvé une dizaine de défauts à la planque, mais vu la situation actuelle, il valait mieux pour la journaliste de garder le silence. Une partie d'elle se sentait coupable de la tournure des événements, pourtant ce n'était pas dans ses habitudes d'avoir un soupçon de remords, il y avait sans doute autre chose.

Derrière son petit air attendrissant, la demoiselle n'était pas quelqu'un de très amicale. Elle préférait avoir plus d'ennemis que d'amis, c'est sans doute cela qui a fait sa petite réputation de journaliste. Elle était contre la corruption et l'injustice malgré ses manières peu orthodoxe, elle avait un bon fond, du moins c'est ce qu'elle pensait au fond d'elle. Ces heures d'investigations venaient de partir en fumée, le plus simple aurait été d'avoir un simple nom pour lui rendre la monnaie de sa pièce, mais même là elle avait réussie à foiré le coup et en plus, elle avait sans doute un innocent mêlé dans cette sombre affaire.

Au fond elle, Yuuri pensait déjà à sa vengeance personnelle, si par le passé elle était une gentille adolescente dotée d'un sixième sens qui lui permettait de voir ce que les gens "normaux" ne pouvaient pas voir. À force d'utiliser son sixième sens et aussi delà manière dont elle a vécue, elle s'était mise à douté de son humanité, une humanité absente ou alors qui ne se manifester que sous forme de pulsion meurtrière, un sentiment normal de nos jours. Elle avait de bonne intention, le seul problème était la méthode qu'elle utilisait pour parvenir à ses fins.

Enfin de compte, elle continua son petit bonhomme de chemin, le silence l'a mettait mal à l'aise, il était inutile selon elle de s'excuser une fois de plus. Pourtant, elle demanda innocemment : " Vous étiez au courant de ce qui ce passer dans le quartier ? " Une simple question qui pouvait avoir l'air d'un interrogatoire. Cependant, même poursuivit, elle tenta de comprendre ou tout simplement de continuer à mener l'enquête.