Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker]

John Shepard
John Shepard

[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] 8oue
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 04/11/1983
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 40
▌AVENTURES VÉCUES : 340
▌ARRIVÉ(E) LE : 18/01/2018
▌CRÉDITS : Iorbix - Tumblr - Google - Bazzart

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] EmptyJeu 6 Juin 2019 - 22:54


Le Prix du Passé John Shepard & Zoé Baker

La respiration accélérait, le poids mon armure se faisait de plus en plus sentir, à mesure que je courrais dans un dédale aux murs organiques et aux formes indéfinissables. On se croirait dans une fourmilière ou une ruche. Mais ici, il n’y avait aucun doux et délicieux miel ravivant les papilles et caressant la langue et la gorge. Cette tanière flottante dans l’espace n’offrait rien de délicat, si ce n’était la mort. Depuis toujours, on décrivait ces endroits comme l’antre de l’horreur, l’enfer dans la galaxie, un mythe pour faire peur. Et malheureusement, je me retrouvais contrains de courir, courir pour sauver ma vie, pour sauver celle des autres, alors que la colonie volante bourdonnait au-dessus de nos têtes, et que les insectes grouillants, nous pourchassaient également.

J’ignorais si cela pouvait servir d’argument de soulagement, mais je n’étais pas seul. A mes côtés se trouvait un de mes compagnons, un nouvel arrivant dans l’équipage, que j’eus appris à connaître et apprécier. Durant cet instant normalement, alors que la mort nous collait aux fesses, j’osais croire que nous réussirions à nous en sortir. Que nous rejoignions notre vaisseau et que se serait fini. Pourtant, je savais déjà au fond de moi ce qu’il allait se passer, qu’elle en serait la conclusion. Et malgré cet « avantage », je ne pus rien faire pour changer ce funeste destin.

"NON !!!" Hurlais-je alors que je voyais mon compagnon se faire enlever par l’essaim d’insectes, le faisant disparaitre à ma vue.

Hélas, pas le temps de le pleurer ou faire quoi que ce soit. Une seconde d’hésitation, et je connaîtrais le même sort. Alors, je continuais à courir, plus de souffle, plus d’endurance et de force, je poursuivais ma course à la vie. Jusqu’à ce qu’enfin, je le voyais. La navette, celle du Normandy II. Elle était là, comme prévue, la porte ouverte d’où je voyais Joker me faire le signe de venir en me criant "Grouillez-vous Commandant !" Alors, je redoublais d’efforts, sprintant comme jamais je ne l’avais fait. Et… Au moment où j’arrivais au bord, je sautais. Le temps semblait se ralentir tout autour de moi, la fatigue, la peur… Tout ce que l’on pouvait ressentir venait de disparaître. J’étais léger entre les deux vaisseaux jusqu’à… Jusqu’à ce que je finisse par tomber dans le vide.

Ce fut littéralement la chute libre. Je voyais les deux machines flottaient, s’éloignaient de moi rapidement… Joker qui me tendait vainement le bras pour me rattraper. Tout semblait donc disparaitre à vue d’œil, comme quand on était dans un train, et qu’on apercevait le paysage filer pour disparaitre aussi… Sauf que ce voyage ci, semblait me mener à un véritable terminus…


*****

Poussant un hurlement, je fis évacuer toute la frayeur, le stress et la pression ressentis. Mains portées à mon visage, je tâchais de me calmer avant de regarder la pièce, plongée dans les ténèbres. Rapidement, un raisonnement m’aida à me rassurer, tout ceci n’était qu’un rêve, un souvenir déformer pour me tourmenter, mais j’étais en sécurité, ici, dans mon lit, dans mon nouveau chez moi… Toutefois, le rythme cardiaque ne semblait plus convaincu et continua à faire tambouriner mon cœur comme dans un carnaval. La respiration était forte, je crus même que j’allais mourir étouffer. N’arrivant donc pas à arranger tout cela, je me levais du lit pour prendre la direction de la salle de bain. Il fallait que je prenne un peu d’eau fraîche pour m’asperger le visage. Faisant donc baisser la température du corps, je devrais me sentir mieux. Et puis, psychologiquement, c’était comme si l’eau permettait de purifier l’esprit de ces… Souvenirs.

© Justayne
Zoe Baker
Zoe Baker

*
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 01/11/1985
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 38
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 02/10/2017
▌CRÉDITS : bazzart.
Ton âge : 26ans.
localisation : Certainement à la pharmacie.
emploi : Propriétaire de la Pharmacie du Mideel.
humeur : amoureuse.

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] EmptyJeu 13 Juin 2019 - 13:59

John & Zoe

le prix du passé


Eveline est partie. Cela fait quelques semaines maintenant que son rire diabolique s'est évaporé, que sa silhouette fluette ne longe plus les murs. Le silence a prit sa place, parfois brisé par la voix grave de John. Les jours ont filés, les semaines et mois aussi, et plus le temps passe, et plus les choses se concrétisent, les projets se réalisent. Entre nous, jamais je n'aurais crû être capable un jour de quitter ma demeure pour vivre aux côtés d'un homme. Dans ce monde, ou j'ai appris à faire confiance qu'en moi même, il m'a été difficile de me laisser toucher, apprivoiser, que quelqu'un d'autre que moi ne connaisse mes failles, mes souvenirs douloureux, ceux qui encore aujourd'hui seraient capable de réduire mon cœur en état de poussière. Vivre, ou survivre, n'est pas évident mais il faut parfois s'attacher à quelque chose, à quelqu'un qui croit en nôtre bonheur, en la personne que nous sommes. John l'a fait, bien plus d'une fois. Il n'a jamais cessé de croire en moi, en nous, alors que tout semblait pourtant si compliqué. Si les hommes ont du mal parfois à comprendre les femmes, il en est de même dans le cas inverse. Un coup de "Je t'aime. Moi non plus". Et puis, finalement, le temps à filé, et nous nous sommes rendus compte mutuellement que nous étions plus forts, ensemble. Je sais pertinemment que si Eveline ne paraît plus être une menace pour moi, il y a quelqu'un, à Game City, caché quelque part qui me veut du mal, qui attend le moment opportun pour attaquer de nouveau, pour m'anéantir, me détruire complètement. John a mit sa vie en danger pour moi, et je refuse qu'il le fasse à nouveau. Alors, si cohabiter ensemble peut nous permettre de veiller l'un sur l'autre mutuellement,alors je penses avoir fait le bon choix en quittant mon ancienne maison.

Un nouveau chez-moi. Un nouveau départ pour une toute nouvelle vie. Bien sûr j'ai souris en essayant au maximum de prendre sur moi et d'oublier tout le mal que mon ancienne vie à pût me faire. Ce vieux téléphone noir poussiéreux m'a suivi lui aussi durant ce déménagement, mais il est resté dans son carton, avec quelques papiers au fin fond du grenier dans nôtre nouvelle maison. Je refuse que Eveline, Ethan ou encore les Baker ne viennent troubler le calme qui s'est installé chez nous. J'aime ma nouvelle vie, mon nouveau moi, et pour rien au monde je ne l'échangerais et si il faut réécrire un nouveau livre de ma vie, reprendre tout à zéro et enterrer l'ancien, je le ferais avec grand plaisir. Je n'ais jamais autant bien dormi que depuis que nous nous sommes installés dans la nouvelle maison. J'y passe des nuits calmes, paisibles et je ne me réveille, bien souvent, qu'au petit matin. Voilà quelque chose qui m'avait terriblement manqué. Les poches de cernes sous mes yeux ont presque disparues, je crois que c'est bon signe. Je m'apprêtais à passer une énième bonne nuit de sommeil aux côtés de John quand en plein milieu de cette dernière, un cri m'avait réveillé. Ce n'était pas celui de Eveline, ni celui de ma pauvre mère, Marguerite, ni même encore le mien, mais celui d'un homme. L'homme dont le corps était censé être allongé au côté du mien. L'espace qu'il était censé occupé était vide de sa présence, et pourtant, les draps étaient encore chauds, trop chauds. John avait disparu et je ne le constatais que lorsque j'allumais la lampe de chevet à mes côtés. Je fus prise de peur à l'idée que comme Léon, plus tôt, il ne se soit décidé à m'abandonner, mais je pouvais encore sentir sa présence non loin, son odeur était encore bien présente, elle ne s'était pas évaporée comme Eveline, elle.

Silencieusement, je repoussais d'une main les draps disposés sur mon corps, posa pieds au sol. Mes yeux à peine ouverts eurent du mal à accepter l'halo de lumière diffusé par la lampe de chevet mais il fallait bien s'y habituer, je n'étais plus en phase de sommeil désormais. Mon but était de retrouver John, le plus vite possible et de comprendre ce qui avait pût, en plein milieu de la nuit, le pousser à se lever lui aussi. C'est dans la salle de bain que je le retrouvais, silencieux, près de l'évier ou de l'eau froide fut coulée. Avait-il, lui aussi, était frappé par de terribles songes? D'abord silencieuse, je finis par me rapprocher, lentement pour ne pas le brusquer, l'effrayer et bientôt, il aurait le droit à une étreinte lorsque mes deux bras tentèrent de se retrouver autour de sa taille. J'avais besoin de le sentir pour me rassurer et me dire qu'il était toujours la, que ce n'était pas un nouveau rêve de ma part et que John m'avait bel et bien quittée. La tête contre son dos, ses mouvements vifs respiratoires, à défaut de me rassurer m'avait au contraire, inquiétée. Il semblait presque angoissé, anxieux. «Depuis quand tu prends des bains de minuit?» Je tentais l'humour, même si j'ignorais si il serait approprié dans cette situation la. C'était une manière pour moi de rompre le silence et une manière pour lui de s'exprimer, de parler, de savoir qu'il n'était plus seul et que j'étais la pour lui désormais comme il l'avait fait avec moi par le passé. «Quelque chose te tracasses?» Deuxième question, plus sérieuse cette fois. Je le sens que quelque chose ne va pas, ce n'est pas dans ses habitudes de se lever en plein milieu de la nuit pour aller se "rafraîchir" dans la salle de bain, au pire des cas, il le fait au petit matin. John n'avait pas l'esprit tranquille ce soir et je le sentais, sauf que j'étais à mille lieux de savoir exactement ce qui se tramait dans sa petite tête.



AVENGEDINCHAINS
John Shepard
John Shepard

[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] 8oue
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 04/11/1983
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 40
▌AVENTURES VÉCUES : 340
▌ARRIVÉ(E) LE : 18/01/2018
▌CRÉDITS : Iorbix - Tumblr - Google - Bazzart

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] EmptyVen 14 Juin 2019 - 14:21


Le Prix du Passé John Shepard & Zoé Baker

Le visage mouillé devant la vitre, je me demandais bien si un jour, naïvement, ces souvenirs finiraient par s’estomper. Déjà qu’un simple soldat ici, ne connaissait que pour seule horreur l’homme, voir des mondes détruits et des êtres venus d’ailleurs, aussi imposants que des montagnes pour certains, des planètes pour d’autres anéantir la galaxie… J’entendais encore la voix en écho de tous ces gens. Supérieurs, Conseils, amis, collègues, simples connaissances ou civils me dirent « Vous êtes un vrai héros ! » Mais, qu’est-ce qu’était un vrai héros ? Ceux dans les programmes de l’Alliance, de par chez-nous montraient des hommes et des femmes inébranlables, courageux, surmontant toutes les difficultés… Moi, moi je n’étais qu’un homme. Brisé, littéralement ! Malgré tous mes efforts, je fus mort une fois, ramener à la vie, vue dans mes deux vies des proches mourir… En gros, c’était comme si j’étais puni des dieux à devoir voir mes échecs se répétaient sans fin, jusqu’à ce que je meure une dernière fois…

Alors que je combattais tous ces ressentiments, des bras m’entourèrent. A leur contact, j’eus un sursaut, comme si je revoyais un Geth m’attaquait. Mais très vite, mon esprit me rassura quant à l’identité de la personne. Ces longs membres bien chauds réchauffaient mon torse et me procura une douceur si agréable, dont comme un enfant, je voulais m’y blottir pour ne plus jamais en sortir. Délicatement, j’attrapais l’une de ses mains pour venir la baisé. Le contact de sa peau contre mes lèvres, était si exquis. Bien mieux qu’une glace ou quoi que ce soit de sucré. J’en dévorerais.

"Ce serait déjà une première si j’en prenais un ?"

Ayant comprit qu’il s’agissait d’une plaisanterie, je voulu en faire autant, jouant sur les clichés de l’homme viril ne se lavant qu’une fois par mois. Alors qu’en réalité, j’étais très porter niveau hygiène. Bref, cela ne suffisait qu’à me faire sortir un léger gloussement, car la tête encore trop prise par ces flashs d’un autre temps, j’eus du mal à retrouver une grande joie. Jusqu’à ce que je vienne me retourner, faisant face à Zoé. Rien que sa vue me rassurait et me redonnait le sourire. Sérieusement, jamais de ma vie je n’aurais cru que nous aurions finis ainsi. Au départ, n’étant qu’une protégée, puis une amie, notre relation si compliquée avait donner quelque chose de tellement beau. Là, sans retenue, je pouvais la tenir contre moi, sentir à volonté son parfum et son corps. Ne plus douté de mes sentiments et me sentir si.. Moi-même.

Mes yeux plongeant littéralement dans les siens, je ne pouvais me défaire de son envoutement. Enfin, je ne pouvais pas vraiment être moi-même, car je me fis obliger de lui cacher encore des choses, mais disons que j’eus moins de retenu, n’ayant plus à craindre sur le plan affectif. J’avais trouvé la perle rare, et je veillais donc sur elle. C’était un peu pour tout cela aussi, que je ne voulais pas trop me confier sur ce que j’avais.

"Oui tout va bien ne t’inquiète pas. Juste un cauchemar. Désolé si je t’es réveiller."

Ma main vint caresser son visage. Les doigts partant des cheveux, ils suivaient une mèche doucement, avant de se laisser glisser le long de sa joue lisse et délicate. Déjà que Zoé avait vécu bien un enfer avant, je voulais encore et toujours la préserver de ce monde cruel. Loin de ces monstres, loin de ses propres démons, je ne voulais voir ni son corps, ni son âme écorchée par eux. Elle était à la fois fragile et forte, délicate et guerrière. Elle incarnait la femme dont je pouvais vraiment tomber amoureux. Rien à voir avec les petites minettes, que Liam et moi, avions pour habitude de séduire dans une soirée et dont, l’alcool et le temps faisait oublier. Là, je ne voulais plus de cette vie. De même, j’aurais aimé abandonner le SPECTRE. Cette existence de pseudo justicier avait de bon côté, mais j’avais bien trop peur de l’attirer vers d’autres ennuis à cause de ça. Hors de question de lui ajouter sur le dos, mes propres monstres, ce serait trop lourd pour elle.

Et donc, j’étais bel et bien disposé à faire de nombreux sacrifices pour elle. La fille Baker en valait le coup, tout laisser tomber pour une vie tranquille. Toutefois, je disais cela maintenant, mais serait-ce tout aussi facile ? Je pouvais dire au revoir à mes contrats, mais certains ne lâcheraient pas l’affaire si facilement.

© Justayne
Zoe Baker
Zoe Baker

*
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 01/11/1985
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 38
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 02/10/2017
▌CRÉDITS : bazzart.
Ton âge : 26ans.
localisation : Certainement à la pharmacie.
emploi : Propriétaire de la Pharmacie du Mideel.
humeur : amoureuse.

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] EmptySam 27 Juil 2019 - 14:18

John & Zoe

le prix du passé


Ce n'est jamais facile de vivre avec des cauchemars qui viennent empiéter sur nôtre réalité, sur nôtre quotidien. L'être humain vit constamment dans la peur des choses, la peur qu'un bonheur se retrouve détruit en un claquement de doigts, en quelques gestes, en quelques mots et ses craintes, parfois infondées, suffisent pour chambouler toute une vie.  On ne peut pas dire que la vie lui a sourit à elle, elle aurait pût pourtant mais il y a malheureusement des gens qui souffrent bien plus que d'autres dans ce monde, ce n'est qu'une triste réalité, un mauvais sort du maître "Destin". Les êtres humains ne sont que des pions dans ce monde, ils peuvent, bien évidemment faire des choix, prendre des décisions qui peuvent influencer en bien comme en mal sur leur vie, mais ce qui doit arriver, arrivera tôt ou tard, qu'ils soient prêts ou non. Il faut simplement savoir vivre avec, et c'est ce que Zoé avait finit par comprendre au fil du temps. Un retour de Eveline, ou même de Lucas, son frère, peu importe ce qui arrivera à Game City, elle n'aura pas le choix que de l'accepter et de faire avec, et bien qu'elle n'est pas totalement prête à le faire, il faudra dans tout les cas qu'elle s'arme de courage pour affronter ses épreuves qui se dresseront sur sa route.

En attendant, il ne s'agissait pas d'elle ce soir. Ce n'est pas elle qui s'était réveillé en plein milieu de la nuit pour interrompre ses sombres songes mais bien John, venu s'isoler dans la salle de bain pour retrouver ses esprits. Son absence au sein de leurs draps n'était pas passée inaperçue auprès de la brune, qui, inquiète pour son esprit et son âme tourmentée vint aussitôt le rejoindre et tenter, qui sait, d'apaiser ses tourments. Ses deux mains et bras chauds vinrent l'étreindre aussi fort que possible et à sa grande surprise, le propriétaire du Normandy s'était permit de saisir une de ses mains pour l'embrasser, certainement rassuré de ne pas être seul dans l'obscurité de cette nuit cauchemardesque. Ce contact entre eux, elle l'avait rêvé bien des fois, et si cela lui permettait d'être plus serein, d'être plus apaisé, à elle aussi cela lui fit beaucoup de bien, énormément même et elle n'attendait plus qu'une chose désormais, qu'il se retourne et lui fasse face. Elle avait ce besoin de retrouver son regard et peut-être même un semblant de sourire pour être d'avantage rassurée sur son état.

L'homme s'exécuta, elle l'observa dans un premier temps silencieusement, lui donnant l'occasion de s'exprimer, de lui avouer la cause de ce réveil brutal au beau milieu de la nuit et la cause ne tarda pas à se faire entendre. Un cauchemars. Semblable aux siens, à l'époque ou Eveline lui pourrissait l'existence. Elle ne pouvait que comprendre à quel point ce genre de rêve pouvait être douloureux, insupportable, encore pire qu'une nuit de canicule ou la chaleur vous empêche même de respirer. Les cauchemars font peur, ils ne sont jamais la pour vous faire du bien, vous détendre, bien au contraire et même si John paraît plus "posé", la cadette Baker se doute bien que quelque chose le tracasse, quelque chose niché au plus profond de sa poitrine, quelque chose capable de faire bondir son cœur, de lui faire peur. «Ne t'excuses pas..Et dis moi plutôt ce qui t'as autant fait peur au point de te lever du lit pour venir t'isoler ici..» Elle n'allait pas par quatre chemins et ça pouvait peut-être d'ailleurs être mal venu de sa part. Peut-être tout simplement que John ne souhaitait pas en parler, bien qu'une irrésistible curiosité poussait la demoiselle à vouloir toujours en savoir plus.

John était devenu bien plus qu'un simple ami au fil du temps. Il avait été la pour elle, à n'importe quel moment jour comme de nuit et encore aujourd'hui, la fille Baker savait pertinemment qu'il serait la si elle avait besoin de lui pour se sentir apaisée ou rassurée, alors, la moindre des choses était de lui rendre l'appareil, de lui faire comprendre qu'il pouvait compter sur elle exactement comme elle avait pût le faire avec lui. «A moins que tu ne souhaites pas en parler..» souffla t-elle doucement en venant chercher sa main avec la sienne pour entremêler ses doigts aux siens. Des gestes tendre, une voix douce, sa présence, son esprit et même son coeur, c'était une immense partie d'elle qu'elle lui offrait aujourd'hui et John serait bien bête de ne pas en profiter. Si les femmes ont des failles, bien que les hommes paraissent robustes, ils en ont tout autant et il est fort à parier que John n'échappe pas à la règle. Ce soir, elle avait envie d'être son oreille attentive, de l'écouter, d'essayer de le consoler, de lui parler, de le rassurer et sa mission commençait dès à présent. «Tu veux que je te prépares quelque chose à boire? Un café, un whisky bien corsé?» Et elle souriait doucement en gardant ses yeux dans les siens, son pouce caressant le dos de la main de cet homme qui avait sût conquérir son cœur douloureux et noirci par les événements du passé. Qu'il soit sans crainte, Zoé était la pour lui ce soir, et elle le resterait, et ce même si il venait à lui demander de partir du jour au lendemain, elle l'avait fait avec lui, et cela ne l'avait pas empêché de rester, parce qu'il savait qu'elle avait besoin de lui, et aujourd'hui la situation s'inversait, c'était lui qu avait besoin d'elle.


AVENGEDINCHAINS
John Shepard
John Shepard

[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] 8oue
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 04/11/1983
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 40
▌AVENTURES VÉCUES : 340
▌ARRIVÉ(E) LE : 18/01/2018
▌CRÉDITS : Iorbix - Tumblr - Google - Bazzart

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] EmptyMar 30 Juil 2019 - 9:27


Le Prix du Passé John Shepard & Zoé Baker

Raconter ce qui m’était arrivé. Elle se doutait déjà de la raison m’ayant poussé à fuir notre couche, mais les détails… Si dure d’en parler. Même si cela datait un peu depuis ces souvenirs étaient toujours présents, aussi douloureux et dure à porter. On pouvait fuir le monde par lequel nous étions venus, ces souvenirs eux nous accompagnaient toujours. Arriverais-je seulement à m’en défaire ? En même temps, la vie que je menais ne m’aidait pas à tourner la page. Déjà, je gardais un peu l’espoir d’y retourner et retrouver mes amis. Et ensuite, le fait de jouer le mercenaire justicier m’enfonçait constamment dans la nostalgie de cette époque qui était justement, douloureuse. En gros, j’eus créé un cercle vicieux.

Zoé me proposa à boire. Un whisky ou une bière me serait plus intéressante, mais en réalité, je n’eus le cœur à boire. Me retournant pour lui faire face, je l’attrapais au niveau des épaules pour lui caressait sa peau nue, descendant lentement vers les bras. Examinant les détails de son corps à la faible lueur de la salle d’eau.

"Non, je te remercie, ça ira."

Remontant doucement mes mains jusqu’à sa tête, ce furent son cou et ses joues qui bénéficièrent de mes signes de tendresse. Zoé Baker, la fille impossible. J’eus du mal encore à croire que nous en étions arrivés là. Simple protégée que j’eus sauvé de mon propre bar, parcours chaotique durant notre amitié, voilà qu’à présent, nous étions l’un pour l’autre. Étions-nous vraiment un couple ? Pour moi oui. Peut-être pas dans le sens traditionnel du terme, enfin… Disons que contrairement à mes autres relations, ce que j’éprouvais pour la jeune femme était bien plus différend et puissante. Je n’arriverais pas à l’expliquer.

J’aimais sentir sa peau douce et délicate sous mes doigts. Non seulement ce fut agréable, mais en plus ce fut rassurant. Car je me disais qu’elle était bien là, vivante, indemne et surtout présente. Et comme envouté, je vins déposer un baiser sur le coin de ses lèvres pour goûter à son parfum si sucré qui m’eut ensorcelé il y a peu. Tout me plaisait dans la jeune femme et je voulais rester à ses côtés pour de bons. D’ailleurs, j’eus fini mes jeux de dragues auprès des femmes, ayant sécher les soirées de chasses avec Liam. D’ailleurs la preuve, j’eus le sentiment de l’avoir un peu dénigré. Il faudrait que je prenne de ses nouvelles. Je m’inquiétais un peu pour lui en fait.

Revenant à Zoé, sa dégustation eut l’effet de me mettre plus en confiance et trouver la force de me confier. Mon ego de mal me dictait de la bouclée, et jouer le gros dur qui refoulait tout. Mais j’avais peur quand jouant cette image impassible et froide, cela venait à faire fuir la fille Baker. Voudrait-elle d’un homme se montrant fort en ne se confiant jamais ? Ou bien de quelqu’un de sincère qui partageait ? Ma décision fut donc prise, avec la conscience des risques.

Baissant une dernière fois ses mains qui m’avaient enchainée à elle, je m’ouvris :

"Tu sais… J’ai un passé militaire très lourd. Non seulement j’avais fait des choses difficile à parler, mais surtout vue des choses, qui sont bien plus dure à encaisser."

Et parmi ces choses nous pouvions mentionner les milliers de morts d’innocents, d’amis tuer, de monde rasé en un claquement de doigt. Chaque épisode durant ma carrière dans l’Alliance et en tant que Spectre, restaient figés à jamais dans ma mémoire, tournant en boucle tels une série en rediffusion sur une chaine publique. N’en rajoutant pas plus pour le moment, j’eus peur qu’en disant plus, je venais à effrayais Zoé. Je savais qu’elle était une femme forte, mais elle avait aussi ses propres démons à affronter, et racontant mon histoire ou cauchemar, cela vienne à faire revenir les siens, alors que ces derniers il me semblait, s’étaient tenus tranquille depuis bien longtemps.

Quelle complication. Entre la sincérité et le désir de protégé ceux qu’on aimait, il fallait prendre de nombreux détours. Enfin, si la belle Zoé venait à me questionner, j’éviterais de trop me défiler, essayant de me montrer le plus honnête possible. Mais cela risquait d’être une expérience aussi éprouvante l’un pour l’autre.

© Justayne
Zoe Baker
Zoe Baker

*
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 01/11/1985
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 38
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 02/10/2017
▌CRÉDITS : bazzart.
Ton âge : 26ans.
localisation : Certainement à la pharmacie.
emploi : Propriétaire de la Pharmacie du Mideel.
humeur : amoureuse.

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] EmptyJeu 26 Sep 2019 - 10:21

John & Zoe

le prix du passé


Oui elle avait longtemps souffert par le passé et cela avait commencé à Dulvey, en Louisianne lorsqu'elle vivait dans cette minuscule caravane au fin fond du jardin de la ferme familiale. Elle y avait trouvé refuge pour ne pas se confronter avec le reste de la famille, pour ne pas leur ressembler, pour éviter de les voir torturer de pauvres gens innocents. Cela ne l'empêchait pas d'entendre ses victimes hurler au beau milieu de la nuit et elle avait beau se boucher les oreilles autant de fois que possible que les cris parvenaient jusqu'à elle, lui brisant les tympans agressivement. Eveline avait détruit les siens, sa pauvre famille paysanne, mais elle n'était pas parvenue à détruire Zoé qui luttait tant bien que mal contre son contrôle jusqu'à s'en taper la tête contre les murs pour ne pas entendre ses murmures glissés au creux de son oreille. Elle voulait faire d'elle une marionnette, un pantin comme elle avait pût le faire avec le reste de sa famille. Utiliser Zoé pour ramener d'autres victimes, pour les torturer, les détruire, "former une famille" comme elle avait l'habitude de dire. Eveline était totalement folle à lier, et à défaut d'être un être humain comme n'importe qui, elle n'était en réalité qu'une créature créée de toutes pièces par des scientifiques, des hommes et des femmes sans aucun scrupules, inconscients. Ils étaient parvenus à créer un monstre, qui lui était parvenu à demeurer dans un coin de la tête de Zoé jusqu'à Game City.

Il lui fallait un bouclier, quelqu'un pour la préserver d'elle sans pour autant la croire totalement folle, et ce quelqu'un, c'était John. Il avait crût en Zoé, il savait qu'elle finirait par s'en sortir quoi qu'il arrive. Il voulait croire en elle aussi fort que possible, quitte à se mettre en danger pour qu'elle parvient à réaliser qu'elle n'était désormais plus seule. Non, elle n'était plus seule. John était la désormais, bien présent pour elle, pour l'aider à surmonter les durs obstacles de la vie. Les cauchemars disparaissaient doucement mais sûrement, et cette nuit la, ce n'était pas elle qui s'était réveillée en sursaut, mais bien le propriétaire du Normandy. Il avait trouvé refuge dans la salle de bain, lieu ou elle l'avait rejoint pour tenter de lui apporter son soutien. C'était à son tour d'écouter, de tenter de l'aider malgré sa faiblesse d'esprit. Elle se voulait être la pour lui comme il avait pût l'être pour elle. Après tout, elle lui devait bien ça. Son sourire se voulait rassurant même si intérieurement elle ne l'était pas. Elle mourrait d'envie de connaître ce qui pouvait autant tracasser le garçon et elle espérait au plus profond d'elle ne pas être la cause de ses tourments.

John refusa sa proposition de collation, il se montra extrêmement doux à son tour comme pour faire taire les inquiétudes de la brunette face à lui. Malgré tout, elle restait la, inquiétée par ses tourments, ses songes et n'attendait qu'une seule chose: Qu'il s'ouvre à elle, qu'il parle de tout et de rien mais que cela soulage un peu son âme meurtrie. Du regard elle le questionnait, le gardant dans le sien autant qu'elle le pouvait sans le détourner. On dit souvent que les yeux sont le reflet du cœur, et qu'il suffit parfois, de connaître le mal être des gens juste en un regard. Cette fois, c'était bien plus compliqué, mais John ne comptait pas la laisser la, assoiffée par ce manque de connaissances. Il commença à parler, de son passé, de ce qu'il avait pût être et c'est d'une oreille attentive qu'elle l'écoutait, acquiesçant à ses dires. «On a pas vraiment eu le temps d'en discuter sérieusement toi et moi mais si tu m'en parles aujourd'hui, c'est qu'il s'est passé quelque chose que tu ne parviens pas à oublier et qui aujourd'hui encore te hantes .» commença t-elle sérieusement. Elle sentait qu'il avait ce besoin de se confier, peut-être pour soulager un peu son âme et se sentir plus "léger", n'importe qui, même le plus coriace et robuste des hommes éprouve ce besoin dans son existence. Celui de se livrer corps et âme à quelqu'un, une âme charitable qui est la à ses côtés, à l'écouter, à le conseiller sans jamais le juger. Zoé serait la dernière à le juger, elle même n'avait pas eu une vie très très saine, et encore aujourd'hui certains la prenaient pour folle. Enfin, folle n'était pas le mot juste. Certains pensaient qu'elle était dépendante à diverses drogues ou alcool, de part cet accident qui était survenue à son arrivée à Game City. Elle avait percuté une pauvre femme, et tout le monde avait pensé à l'ivresse. Elle n'était pas ivre, c'était à cause de Eveline qu'elle avait fait ça.

Doucement, elle l'attirait par la main, l'invitait à la suivre jusqu'à la salle à manger, à l'étage du dessous ou ils pourraient tout deux s'installer sur une chaise tranquillement pour discuter. Non pas que la salle de bain n'est pas un lieu propice à cela, juste que le reflet du miroir et l'idée qu'une Eveline pourrait apparaître brusquement derrière John l'effrayait encore à l'heure d'aujourd'hui. A l'étage du dessous, elle laissa John se poser pour filer en cuisine rapidement en soufflant un "Je reviens". Elle reviendra quelques secondes plus tard avec deux verres et une bouteille d'eau. Si il ne voulait ni café, ni whisky, alors peut-être qu'un grand verre d'eau pourrait lui être salvateur. Elle servit l'eau dans les verres et en tendit un au garçon avant de s'installer face à lui. «Il est peut-être temps que tu me racontes ce qui te tracasses John. Tu ne peux pas continuer de jouer aux super héros si toi même tu as des démons à tes trousses qui hantent ton esprit. » lui souffla t-elle calmement les yeux dans les yeux. Il était peut-être tard, mais qu'importe, si lui parler pouvait l'aider à retrouver le sommeil par la suite, alors soit, elle l'écouterait, jusqu'au bout de la nuit, jusqu'au petit matin et plus encore si il le fallait. Lui aussi avait besoin de quelqu'un à ses côtés, il avait besoin de se sentir soutenu et comprit, et peu importe les atrocités qu'il pourrait lui révéler, elle était prête à tout entendre pourvu qu'il n'y ait pas une deuxième Eveline dans les parages qu'ils devraient combattre tout les deux.


AVENGEDINCHAINS
John Shepard
John Shepard

[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] 8oue
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 04/11/1983
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 40
▌AVENTURES VÉCUES : 340
▌ARRIVÉ(E) LE : 18/01/2018
▌CRÉDITS : Iorbix - Tumblr - Google - Bazzart

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] EmptyDim 29 Sep 2019 - 14:47


Le Prix du Passé John Shepard & Zoé Baker

Même si cela remontait à une autre époque, une autre vie plutôt, je ressentais cette expérience encore. Elle était là, sous ma peau, me picotant comme des insectes qui grouillaient, me donnant ainsi l’envie de me frapper et me découpé l’épiderme pour m’en libérer. Je me punissais, mais pourquoi ? Pour quelle raison devrais-je me tailladais ? Quel pêché avais-je donc commis ? On m’avait répété plus d’une fois que j’étais un héros. Que j’avais sauvé la Galaxie trois fois, mais regardez donc… J’avais tué, j’avais pris de lourdes décisions ayant conduit plus d’une fois à un génocide. Vue de nombreuses vies détruite sans pouvoir rien y faire. Et à Game City, la vie devenue plus simple, était-elle pour autant plus facile ?

Non, il fallait croire qu’une part de moi croyait aussi que j’étais un exemple, un héros. Je m’étais jeté dans les bras des ténèbres de ce monde. Plus de vaisseaux, ni d’équipages, aucune mission, je me battais seul face à ces nouveaux pirates. Et une fois de plus, je commettais des actes qui firent trembler chaque muscle de mon corps. Et quand une sorte de crise me prenait, quand ces fantômes me revenaient, je me posais certaines questions en boucle. Suis-je maudit à les supporter tous les jours ? Suis-je quelqu’un de bien ?

Les mains encore quelque peu tremblantes, Zoé me guida donc vers la cuisine. Quittant la chambre, l’air semblait se rafraîchir d’un seul coup. La fraîcheur de la nuit mordillait ma peau torse-nu, et mes pieds affrontaient le froid mordant du sol. Prenant place, la fille Baker m’apporta donc à boire. Il était clair que nous n’allions pas en rester là, et que nous allions rejoindre notre lit comme si de rien était. Pour preuve, la jeune femme venait par deux fois, soumettre le souhait d’obtenir des confidences. Normal après tout. Me voyant se réveillais en sursaut, transpirant, l’air perdu, il y avait de quoi se poser des questions. Je pourrais dire qu’il n’y avait rien, juste un mauvais rêve rien de plus. Mais ce serait la prendre pour une idiote.

J’aimerais bien lui confier mes secrets, tout lui révélé. Mais pour quel résultat ? Elle allait me prendre pour un fou si je parlais de vaisseaux spatiaux et machines aliens venus détruire l’univers. Et même tout cours, lui avuer que je venais d’un autre monde ne serait pas mieux. Une seule femme pouvait me comprendre, Belli. Elle aussi était issue d’une autre dimension. J’aurais pus en faire ma confidente, mais hélas, depuis notre dernière tête à tête, je n’eus plus vraiment nouvelle d’elle. Si seulement il existait une chance pour que la fille Baker comprenne. Qu’elle n’aille pas s’imaginait des choses bizarres avec tout cela.

Méditant sur la question, mon regard se perdit dans le liquide transparent qui remplissait le verre. Il va falloir encore que je cache des choses, que je choisisse les bons mots une fois de plus. Vraiment, ce n’était en rien évident. Car ceci me fit envisageait qu’à un moment, cette situation aurait raison de notre relation, que nous viendrions par nous séparer. Et moi, je n’envisageais pas d’abandonner Zoé, elle était devenue un phare dans ma vie bien sombre, celle qui me redonnait sourire et foi. Donc, je préférais faire durer cette histoire aussi longtemps qu’il sera possible.

"La vérité est qu’il y a trop de chose à raconter. Depuis ma jeunesse la vie était si peu clémente. Je ne te l’ai peut-être pas raconté mais… Je suis orphelin. J’ai donc grandi au début dans un orphelina mal réputé, avant de finir dans la rue. Puis vint mon service dans l’armée. J’ai gravi les échelons et eut droit à quelques médailles. Une bien belle histoire vue comme ça, mais qui dans le fond… Était remplit de bien sombres épisodes."

Mon regard se tourna donc vers Zoé, le regard devenant grave. Même en n’ayant que fait un rapide résumé, chaque étape mentionnée ramenait son lot de malheur connus. Tout se bousculait dans ma tête, des bêtes difformes qui désiraient hurlés à travers ma bouche et se dévoilé au reste du monde. Cependant je restais stoïque, demeurant maître de moi-même, étouffant mes sentiments.

"J’ai vue des vies anéanties. Un nombre incalculable de morts. Des amis qui se sont sacrifiés, des nations se brisées… Des choix douloureux que j’ai dû prendre et assumer par la suite..."

© Justayne
Zoe Baker
Zoe Baker

*
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 01/11/1985
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 38
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 02/10/2017
▌CRÉDITS : bazzart.
Ton âge : 26ans.
localisation : Certainement à la pharmacie.
emploi : Propriétaire de la Pharmacie du Mideel.
humeur : amoureuse.

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] EmptyJeu 10 Oct 2019 - 10:03

John & Zoe

le prix du passé


Son but était d'apporter une oreille attentive aux problèmes de John comme il avait pût le faire par le passé avec elle. Elle se doutait bien que ce qu'il viendrait à lui révéler pouvait être dur, difficile, douloureux, mais elle était prête à tout entendre, sans sourciller, sans montrer ni peur ni douleur. Il fallait qu'elle apprenne à mieux connaître l'homme avec lequel elle partageait sa vie désormais. Doucement, elle s'installait face à lui, attendant qu'il daigne ouvrir la bouche pour commencer son récit. Les mains jointes, son regard cherchant le sien, elle trépignait d'impatience d'apprendre tout, de pouvoir être la pour lui, une main sur son épaule, compatissante. Le garçon n'osa l'affronter pour l'instant, préférant se perdre dans la transparence du liquide contenu dans son verre, comme ci il y cherchait la réponse à l'intérieur. La réponse à toutes ses questions, à la manière dont il pouvait vaincre ses plus grandes peurs, enfouies au plus profond de son être. Finalement, et après quelques minutes, il prit la parole, commença par lui raconter son dur passé d'orphelin. Imaginer cet enfant seul, désemparé, dépourvu de famille, lui brisa le cœur. L'enfant est un être précieux qu'il faut préserver à tout prix, et rien n'est plus important pour ce même enfant qu'être entouré, de préférences de bonnes personnes, de repères qui l'aideront à le guider dans le droit chemin tout au long de sa vie.  John n'avait pas eu cette chance malheureusement. Il s'était retrouvé à la rue malgré lui, avant de s'engager dans l'armée. Elle se doute bien qu'il n'a pas du voir que de belles choses durant cette période, elle même, entourée d'une famille semblant unie et soudée n'avait pas eu la chance de vivre une vie sereine et pleine de beaux moments inoubliables.

Elle s'attendait à ce qu'il lui parle de ses dommages collatéraux qu'il avait eu, de toutes ses souffrances, de tous ce qu'il avait pût voir durant sa vie, et c'est lorsqu'il leva un oeil dur et à la fois peiné vers elle qu'elle comprit que sa vie était loin d'être la plus belle de toutes. Des morts par centaines, inconnus comme amis, des choix à faire, à prendre pour certainement le bien de tous, pour ceux de sa patrie comme pour ses proches. A connaître le personnage, Zoé ne doutait pas un seul instant que ses choix, bien que durs avaient dû être les bons. John était quelqu'un de bien. «Ta vie n'as pas été simple.. et même si ses choix la n'ont pas dû l'être non plus, je suis persuadée que tu les as fait en écoutant d'abord ton cœur.» En était-elle sûre? Pas du tout et intérieurement, elle priait que John n'ait pas été quelqu'un de mauvais durant son passé et même si c'était le cas, que pouvait-elle faire ou dire? Elle même n'a pas été un enfant de coeur à l'époque ou ses parents sont devenus deux monstres sanguinaires. Elle les as abandonnés, sans aucun scrupule, sans aucun regrets ni remords, pensant prioritairement à sa vie, à sa sécurité. Pas qu'eux, les victimes de ses parents aussi elle les avaient abandonnées, alors qu'ils périssaient dans d'atroces souffrances et qu'elle, s'était enfermée à double tour dans sa caravane situé dans le jardin de la ferme familiale.

Il arrive parfois que la vie nous joue des tours, et l'ont peut-être l'être humain le plus bienveillant, le plus gentil au monde que les choix qui s'offrent à nous ne ressemblent en rien à des actes bienveillants, bien au contraire. Il faut y faire face, douloureusement mais y faire face quand même, tenter de les affronter, sans les contourner, accepter simplement ce qui doit être fait, ne jamais se retourner et avancer, tête haute ou basse, revenir sur le passé n'est jamais très bon. «Et même si ce n'est pas le cas, je sais que ça a dû être dur pour toi, la preuve, aujourd'hui ses choix, mais pas que, ton histoire aussi te rappelle à l'ordre. Tu n'as rien oublié de qui tu étais, parce que ton âme s'est retrouvée blessée à un moment donner dans ta vie, mais tu n'es plus seul John aujourd'hui. Je suis la, prête à t'écouter, prête à t'aider à affronter ce qui te ronges les entrailles.» Ajouta t-elle simplement en dirigeant ses deux mains en direction de ceux du garçon comme pour lui montrer que ce qu'elle disait n'était pas faux, et qu'elle serait bien la, dans toutes les épreuves de sa vie, en espérant qu'il l'accepte, comme elle avait pût le faire lorsqu'il lui était impossible de parler de Eveline et du monstre qu'elle avait du affronter par le passé. Tout le monde à un fardeau dans la vie, ou des secrets inavouables, parce que la honte ou la peur est la pour les retenir en nous, elle les scelles au plus profond de nôtre être dans l'espoir que rien ni personne ne les éveilles un jour ou l'autre, mais quand ils doivent être libérés, alors autant qu'ils le soient jusqu'au bout, si cela peut permettre à nôtre âme blessée d'être guérie une bonne fois pour toutes.


AVENGEDINCHAINS
John Shepard
John Shepard

[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] 8oue
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 04/11/1983
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 40
▌AVENTURES VÉCUES : 340
▌ARRIVÉ(E) LE : 18/01/2018
▌CRÉDITS : Iorbix - Tumblr - Google - Bazzart

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] EmptyMar 15 Oct 2019 - 8:42


Le Prix du Passé John Shepard & Zoé Baker

Pas simple, voilà qui était le mot. Quelle existence coulait comme un long fleuve tranquille de toute façon ? De tous ceux que j’eus connus, dans mon monde ou celui-là, les clients par exemple qui narraient leur sale journée… Nous traînions tous derrière nous, pas seulement des casseroles, mais aussi un passif très pesant. Et, avais-je seulement pris mes décisions selon mon cœur comme elle sous-entendait ? Oui, j’avais souvenir d’écouter mon instinct, choisir ce qui me paraissait plus le plus juste. Aider autrui, sauver les innocents. Mais avec le temps, la grande guerre qui était en approche, je doutais. Ces décisions, paraissaient de plus en plus stratégique. Jugeant quel groupe serait plus utile qu’un autre dans notre lutte, sacrifiant tel peuple à un autre. Ou bien laissant tel individu mourir à la place d’un autre également. Et donc, avec du recul, on pouvait se poser la question, étais-je réellement quelqu’un de bien ?

Zoé se voulait réconfortante, désireuse de me convaincre que oui. Mais, le croyait-elle vraiment ? Déjà, elle ne me connaissait pas aussi bien que cela. Mon passé lui fut grandement cacher. Et vue comment elle me considérait, sans doute se créait-elle une image fantasmée de moi. Se voiler la face en quelque sorte. Après, j’avouais bien que sa présence m’aidait énormément. Comme dit et redit, elle était devenue un phare dans les ténèbres, celle qui me redonnait espoir. Pourtant, les démons de mon passé revenaient sans cesse, tout comme pour elle. Tel un juge cosmique, on venait me crier les crimes commis, les conséquences de mes décisions, me faire hanter par ceux tomber sous mes yeux. Je pouvais encore entendre leurs voix, raisonnant dans ma tête, aussi bien des souvenirs, que de l’imaginaire en m’accusant de quoi que ce soit.

"Je sais Zoé, tu es mon principal appuis dans ce monde de dingue. Mais… Parler de ça n’est pas évident. Certains hommes ne connurent qu’une seule guerre dans leur vie. Moi, j’en ai affronté des dizaines. Toutes de plus en plus violentes que la précédente. Et ceux que nous croyons mort, reviennent toujours nous voir."

Pouvait-elle comprendre ? Soit, elle avait connu aussi un terrible traumatisme avec sa famille et ce virus. Mais la fille Baker ne pouvait pas connaître la guerre, sauf celle à la télé où on pouvait censurer ce qu’on voulait. Ce n’était pas une famille qui mourrait dans mon histoire, mais des centaines, des milliers dans toute une Galaxie. Pourtant, j’aimerais me confier à Zoé, lui racontait, ne serait-ce que pour soulager ce fardeau sur mes épaules. Malgré cela, la tâche demeura impossible. Comment se confier, sans se faire passer pour un dingue ? On ne pouvait pas lui dire « En réalité Zoé, je viens d’un autre monde où on côtoie des aliens comme nos voisins. Et j’ai affronté une armada de vaisseaux crevettes de l’espace génocidaire. » Elle avait peur qu’on la prenne pour une folle avec son histoire, que ce serait avec la mienne ?

Je sentais comme de la sueur coulant le long de mon dos et de mes bras. La pièce était à la fois chaude et froide, me provoquant un certain malaise. On croirait qu’un orage allait éclater dans l’air, on sentait bien la moiteur sur soi. La pénombre qui régnait ici, semblait peu à peu s’amenuiser. Mes yeux s’habituèrent à l’obscurité, me faisant bien voir les contours de ces meubles à présent familier et de quoi rassurer. Le contact de Zoé eut par contre un effet électrique. On ressentait quelque chose qui surprenait mes membres, et pourtant impossible de s’en défaire, mes mains retenaient toujours les siennes, coller à elles ne pouvant plus s’en séparer. Soufflant un bon coup, je laissais ma tête retomber devant moi, déposant les armes devant cette magnifique femme.

"Ecoutes… Je ne sais pas si les choix que j’ai pris furent les bonnes. On parlera de contexte, de code à respecter etc. Mais les faits sont là. Je ne te cacherais pas que quel que soit mes décisions dans les choix, à chaque fois j’ai dû tuer. Des vies ont été jouer, on me laissa à chaque fois décider de leur sort comme dans un jeu sadique. Alors oui, j’ai tenté de respecter ma morale, mais… A chaque fois je me remettais en cause, étant au final responsable de bien des choses."

Oubliez l’image de bon soldat héros qu’on voyait dans les films. Celui qui sauvait tout le monde, ne tuait que le gros méchant et vivait heureux. Un soldat n’était rien d’autre qu’un pion, qu’on jetait en plein cœur de l’enfer pour le bon plaisir de certains. Et beaucoup d’entre nous, trouvèrent une astuce pour soulager leur conscience. Quant à moi, je devais à chaque fois encaisser et tout garder au fond de moi, car j’avais des responsabilités…

© Justayne
Zoe Baker
Zoe Baker

*
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 01/11/1985
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 38
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 02/10/2017
▌CRÉDITS : bazzart.
Ton âge : 26ans.
localisation : Certainement à la pharmacie.
emploi : Propriétaire de la Pharmacie du Mideel.
humeur : amoureuse.

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] EmptyJeu 28 Nov 2019 - 14:58

John & Zoe

le prix du passé


Parler de ça n’est pas évident. Certains hommes ne connurent qu’une seule guerre dans leur vie. Moi, j’en ai affronté des dizaines. Nous n'avons pas besoin d'être de valeureux mercenaires ou des soldats pour connaître des guerres, parfois un mal être intérieur, des conflits auprès de gens qui nous sont chers est suffisant pour que cela devienne une véritable guerre infernale. Dans le cas de Zoé, son plus grand combat avait été mené face à une Eveline qui avait totalement anéantie sa vie, sa famille. On ne peut pas dire qu'elle se soit toujours bien entendu avec son frère, Lucas, mais elle aimait terriblement ses parents. Elle a toujours eu du mal à comprendre le comment du pourquoi, pourquoi Eveline s'en était-elle prit à des gens ordinaires comme eux, qui n'ont ni les capacités, ni le potentiel à devenir de véritables tueurs. De simples paysans, des croyants qui ont toujours ouvrés pour le bien de l'humanité et c'est peut-être ça au final qui l'avait intéressée. Le bien attire le mal, les gens cupides, naïfs et saints d'esprit attire le diable et Eveline l'était : Le diable en personne. «Je te l'ais dis, je suis prête à tout entendre, à t'écouter John. Je n'ais pas non plus eu la plus saine des vies. Je ne suis pas la mieux placée pour te juger tu sais..» qu'elle continuait à lui dire en se voulant toujours aussi rassurante alors que ses yeux cherchaient à capturer les siens, à ce qu'il comprenne réellement qu'elle était bien la pour lui et qu'elle ne fuirait pas.

Ses mains froides cherchaient un contact, celles des siennes, parfois une simple main tendue suffit pour ouvrir les cœurs et libérer les esprits. Elle espérait que les maux de John s'apaisent grâce à elle, son réconfort et ses paroles, même si elle ne parviendrait pas à tout lui faire oublier en un claquement de doigt. Sa vie n'avait pas été simple et elle sentait, en l'observant attentivement qu'il continuait de souffrir autant qu'elle avait pût souffrir à cause de Eveline. C'était tellement affligeant et désolant de ne pas pouvoir user d'un quelconque pouvoir pour tout lui faire oublier. Malheureusement, la vie n'est pas ainsi, il faut savoir combattre ses démons pour pouvoir avancer et voir l'avenir radieux et ensoleillé. Le soleil est toujours la récompense après des journées de pluie et d'orage, qui sait, peut-être que demain sera un autre jour et que John finirait par se pardonner tout le mal qu'il a pût causer à autrui. Il parlait de centaines de vies brisées, des familles même, peut-être du même genre que la sienne, mais il n'avait pas eu le choix que de briser ses familles, il avait été obligé de le faire, contraint à le faire et ce même si il savait qu'il regretterait plus tard ses choix qu'il pensait ne pas être les bons finalement. «On ne peut pas toujours respecter nôtre morale John. L'être humain n'est pas un saint, nous n'avons aucun pouvoir, nous ne sommes faits que de chair et d'os, parfois même il faut savoir faire taire nôtre cœur pour agir, n'écoutant que ce que nôtre tête nous ordonne de faire. L'être humain est un pion dans l'immense échiquier qu'est la vie et il faut parfois faire des erreurs, de petites comme des grosses pour pouvoir simplement avancer. Je ne connais aucun humain qui n'a pas un jour regretté des gestes ou des paroles. On a tous un fardeau, une épée de Damoclès au dessus de nôtre tête, à nous de choisir si il faut la laisser nous guider dans nôtre avenir ou bien simplement s'armer d'elle pour combattre nos démons passés et envisager un futur plus serein. » Doucement elle serrait ses mains dans les siennes, se montrait tendre avec lui parce que c'était de cela dont il avait le plus besoin, de gestes tendres pour oublier la guerre et la souffrance.

Au bout de quelques minutes elle finit même par se lever de sa chaise pour se rapprocher de lui, son but était de l'inciter à lui aussi se lever histoire de l'étreindre chaudement, le serrer contre son corps, contre son cœur. «Je refuse que tu me caches des choses John. Je veux que tu me dises tout, du début jusqu'à la fin. Je ne veux pas que tu prennes peur de moi, de mon jugement parce que je n'en aurais aucun. Je sais que tu dois souffrir à l'heure actuelle et ça me tue le cœur de sentir ce mal être qui te ronge jusqu'aux entrailles. J'ai l'impression.. de me revoir, du temps ou l'obscurité était ma pire ennemie, ou les ombres étaient devenues ma phobie principale au point même que mon propre reflet ne s'amuse à m'effrayer.. Et je refuse qu'il t'arrive la même chose.»  John avait été un véritable pillier pour elle jusqu'à maintenant et voilà qu'aujourd'hui, c'était lui qui flanchait, qui perdait tout son courage, sa force, sa combativité. Le voir ainsi lui faisait vraiment mal, parce qu'elle refusait que sa lumière ne soit absorbée par les ténèbres et que du John courageux et vaillant, il ne reste au final qu'un peureux craintif du passé. Non, Zoé ne le laisserait jamais sombrer, elle lui en avait fait la promesse désormais, tout comme lui lui avait promit d'être toujours la pour elle, pour la protéger, la préserver du mal, de Eveline, de son histoire.


AVENGEDINCHAINS
Contenu sponsorisé

Profil Académie Waverly
[Terminé] Le Prix du Passé [pv Zoé Baker] Empty