[Terminé] Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous ? [Nathan& Liam]

20/07/1992

Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous ?

C’était une journée comme les autres. Une vie que beaucoup diraient simple, routinière. Le lever au matin, la douche, le petit-déjeuner, le mot gentil à sa famille et le boulot. Comme pour beaucoup, je respectais un rituel. Est-ce que j’aimais ça ou non, je n’y avais pas vraiment réfléchi. Disons juste que je le vivais sans trop me poser de question. Sauf que depuis peu, les choses avaient quelque peu changé. Jadis, je restais beaucoup concentré sur mes études. Gros bosseur, je profitais de chaque heure de cours et seul pour approfondir mes connaissances et rivalisé avec Nathan Drake, afin qu’il soit fier de moi. Malheureusement, mon esprit était bien trop préoccupé par autre chose pour que je m’inquiète au sujet de mes études.

Depuis quelque temps déjà, je me sentais mal. Surtout depuis Noël dernier. Cela avait commencé avec cette tête de nœud de Liam. Ce gaillard n’allait pas bien du tout à nos départs des fêtes. Et j’eus beau chercher à savoir ce qu’il se passait, à trouver un moyen pour lui redonner le sourire, cela ne semblait pas avoir marcher comme je l’aurais espéré. Et tout ce qui peinait les miens, me faisait autant de mal. Au moins, Nathan et Thara semblèrent allés bien. Normal, ils allaient se mariés. Et l'annonce de cette nouvelle avait remplit de joie tout le foyer. C'était au moins ça comme bonne nouvelle, j'étais si heureux pour eux. Et curieusement, je sentais mon amour pour eux si fort que j'aurais pus les embrasser toute la journée. Pendant un moment, j'eus oublié mes tracas et fêter comment cela se devait, l'unification officielle de notre famille. Ma chère sœur allait aussi en profiter, même si elle était bien trop jeune encore pour comprendre ce qu'il se passait. Toutefois, l'inquiétude concernant Liam me reprenait quelque temps après. Même si j'étais heureux pour Thara et Nathan, je ne pouvais pas oublié mon ainé qui lui, allait mal. Peut-être que je pourrais demander conseil auprès de Nathan et Thara justement. Ils avaient la sagesse sur beaucoup de choses, une bien meilleure expérience. En plus, cela changera un peu de nos discussions intellectuelles. En gros, je ferais ce que tout enfant faisait déjà avec ses propres parents, demander de l’aide. Si seulement j’eus connu ça quelques années plutôt. Cependant, je me sentais gêner car j'avais peur de gâcher leur bonheur. J'aimerais les protégé du danger, des inquiétudes et qu'ils ne vivaient que d'amour et d'eau fraiche. Un peu guimauve certes, mais quand on tenait à quelqu'un, on désirait affronter l'univers pour les préserver. Surtout quand vous n'étiez pas habitué à être entourer de gens qui vous aimaient. Alors, je me taisais, pensant résoudre ce problème seul, du moins essayer pour le moment, après on verra bien.

Mise à part cela, les choses paraissaient toujours les mêmes. La routine subsistait. A la fin des cours, je sortais de l’Amphithéâtre, traversais la faculté. Arrivé en haut des marches qui menait au reste de la ville, je regardais la vie s’activait dans la cité. Les gens qui allaient et venaient. Que ce soit les piétons ou les automobilistes. Toujours les mêmes passants. Alors, ne voulant nuire à ce fameux rituel, je retrouvais le même arrêt de bus, celui qui me ramènera dans mon quartier, avec ces deux ou trois futurs passagers qui attendaient eux aussi. Avec le gros van noir qui s’arrêta brusquement devant moi, la portière s’ouvrant et des hommes masqués qui surgirent pour m’attraper et me tirer dedans… Euh quoi ?!

Non mais là, je n’étais pas sûr de comprendre, car je marchais dans la rue, et puis soudain, j’étais à l’arrière d’un gros van ou quelque chose comme ça, avec des hommes qui me secouaient.

"Vite ! La cagoule sur la tête ! Et attacher lui les mains bon sang !"

Sans vouloir leur facilité la tâche, je me défendais en refilant quelques coups de pieds devant moi. Mes chances de sortir d’ici étaient réduite, mais si je pouvais bien leur causer quelques désagréments, je ne demanderais pas plus. Et grâce aux cours donnaient par mes deux responsables, j’arrivais à les toucher. Les entendre râler me fit bien rire.

"Damn ! C'est bien le fils à son père ! Assommez le !"

Cette fois-ci, j’usais de mes bras pour les repousser. On pouvait entendre leur corps se percuter contre la paroi du véhicule lourdement. Ils s’attendaient à quoi ? Que je sois une cible facile qui se laisserait faire ? En plus, j’étais de mauvaise humeur, alors il ne fallait pas venir me chercher. Car là, je n’avais aucune intention d’être gentil.

"Je vous préviens ! Suis pas d'humeur ! Alors vous avez intérêt à me relacher de suite sinon je vous laisse agonisant dans la ruelle !"

Bien entendu, je n’eus doit à aucune réponse ou obéissance de leur part. Il ne fallait pas rêver. Non, ils ont juste réussi à me frapper à l’arrière de la tête, me faisant plonger dans l’inconscience. Tout devenait flou puis noir devant moi. On aurait dit un sommeil, mais un sommeil douloureux où le coup faisait brûler votre tête. Toutefois, j’arrivais encore à les entendres.

"Il bouge encore recommence !"

Et là, c’était l’extinction des feux. D’ailleurs, c’était bien curieux car le premier coup m’avait fait un mal de chien, mais second, je n’avais rien ressentis. Comme un ordinateur, on m’avait littéralement éteint. Plus aucune pensée, plus aucune vision, mes programmes furent tous coupés. Et le temps semblait s’être arrêter, je n’avais plus conscience de rien. Est-ce que la mort ressemblait à ça ?

Codage par Libella sur Graphiorum

13/08/1987

nathan&peter

Ou suis-je?Qui suis-je?Qui êtes-vous?

Le loup est enfin sorti de sa tanière après plusieurs longues semaines d'hibernation. Remonter la pente, il avait toujours sût faire, mais voilà qu'il y a quelques mois de cela, il avait retrouvé enfin celle qu'il peinait à trouver jusqu'à présent. Sa petite fille, sa chair, son sang, sa vie entière, elle s'était trouvée la, juste sous ses yeux. Et alors qu'il espérait qu'elle lui saute au cou pour l'enlacer comme le font toutes les petites filles auprès de leurs pères, cette dernière l'avait presque mis à la rue, lui hurlant des mots qu'aucun père ne souhaite entendre de la bouche de son enfant. Il n'était pas un père idéal, il le savait, comme beaucoup d'hommes, il avait fait des erreurs par le passé, comme renier sa propre fille présente dans le ventre de celle qu'il avait aimé démesurément et aujourd'hui, il se devait d'en payer le prix. Il fallait qu'il s'arme de patience pour que sa douce Evie revient jusqu'à lui, qu'elle accepte de nouveau sa présence dans son existence, mais il était prêt à attendre des mois, des années pour cela, tout ce qui l'importait c'était son bonheur, et peut-être le fait qu'il pouvait la voir de temps à autre en se rendant chez Kara ou elle résidait en attendant. Les cris de Eve-Leen continuaient inlassablement à se faire entendre dans un coin de sa cervelle et c'était tellement douloureux, jamais personne n'avait sût jusqu'à présent lui faire autant de mal, lui qui en temps normal, à tendance à se foutre complètement de l'avis des autres. Des ennemis, il en avait pas mal, alors que ses amis se comptaient, eux, sur les doigts d'une seule main. Si il lui arrivait de rire au nez de ses ennemis, jamais il n'aurait crû que ce serait sa propre enfant qui lui ferait si mal, broyant son cœur inconsciemment. Tout homme à une faille dans la vie, pour Liam, c'est sans aucun doute Eve-Leen sa plus grande faille et à la fois son plus grand bonheur.

Alors voilà, il avait décidé de sortir, de cesser de se morfondre dans son appartement en piteux état entre les restes de nourriture et les bouteilles d'alcool presque vides. Il s'était prit une bonne douche, s'était vêtu convenablement et prit la route silencieusement. Aujourd'hui, il se rendait à l'université de la ville ou un de ses grands amis, qu'il considérait comme un membre à part entière de sa famille se trouvait. Peter Fisher, un jeune garçon qu'il aimait particulièrement taquiner en temps normal et avec lequel il avait eu quelques disputes. Aujourd'hui, il voulait faire plaisir à Peter, lui prouver qu'il était encore bel et bien en vie et qu'il remonterait la pente tout doucement, mais voilà qu'en arrivant à l'établissement scolaire, son "petit frère" resta introuvable. Peter devait être parti plus tôt aujourd'hui, mais qu'en était-il des seconds jours. Deux jours. Trois jours. Quatre jours sans qu'il ne l'aperçoit et ce même en se rendant à l'université bien avant que les dernières heures de cours ne se termine. Aucune trace de Peter. Le lieutenant commença à perdre patience voir même à s'inquiéter sur le sort de son ami, et en ce cinquième jour, s'était même permit d'apporter une photo du garçon en question pour la montrer aux quelques personnes présentes dans l'enceinte de l'établissement, mais rien. Personne ne semblait avoir vu Peter ses derniers temps. Voilà qu'en plus de perdre la garde de sa fille, il perdait une de ses amitié. Bien joué Liam.

Abattu, il soupira longuement, sa photo volante entre ses doigts. Il prit place sur un banc, à l'arrêt de bus ou la plupart des étudiants avaient tendance à attendre leur moyen de transport sauf que cette fois, il y avait juste une vieille dame, avec son sac à main et un autre sac certainement de provisions.Si au départ, cette dame semblait bien silencieuse, rapidement elle prit la parole, pour rompre le silence qui s'était imposé entre eux. Excusez-moi jeune homme. Vous cherchez quelqu'un? Il leva la tête, les yeux sur cette femme à la voix presque familière. Il avait presque l'impression d'entendre sa défunte grand-mère. «Oui. Ce garçon..mais je doute que son visage vous parles.» répondit-il poliment en dévoilant un peu plus la photo à l'inconnue assise à ses côtés. Cette dernière plissa les yeux, réajusta les larges lunettes présentes sur le bout de son nez et reprit aussitôt la parole. Il m'est familier. Il me semble avoir vu un jeune homme du même gabarit il y a quelque jours, à ce même arrêt de bus. Oh mais vous ne devriez pas vous en faire, une petite fourgonnette est venue le récupérer. Une fourgonnette? Et depuis quand Peter rentre dans des fourgonnettes après les cours? Serait-ce des nouveaux amis à lui? Le regard du lieutenant s'assombrit un peu plus, perdu entre l'incompréhension et l'envie d'en savoir d'avantage sur ce qui s'était réellement passé à ce même endroit. «Une fourgonnette vous dîtes? Est-ce que vous avez pût, à tout hasard voir les personnes qui en étaient à bord?» Demanda t-il. Son côté policier-enquêteur resurgissait soudainement, mais cette fois non pas pour une simple et banale affaire, il s'agissait tout de même du bien être de son ami. Cela ne lui ressemble pas de s'absenter des cours, lui qui semble bien trop préoccuper par son avenir et sa connaissance de l'histoire que sur le monde qui l'entoure. C'était d'ailleurs cela qui les différenciaient tout les deux, Liam est un bon vivant qui aime profiter de la vie, tandis que Peter est un peu plus sérieux, réservé. Je n'en ais pas souvenir, pardonnez-moi.. Tout était beaucoup trop sombre pour que je puisses voir le conducteur et ses passagers. Le véhicule lui même était d'un noir corbeau. Une fourgonnette noire? De nouveau un trou noir et toujours la même incompréhension. Pourquoi Peter rentrerait dans une fourgonnette noire après les cours pour ensuite ne plus donner signe de vie? Ce garçon n'est pas fou, il est même plutôt intelligent, ce n'est pas le genre à se faire manipuler par une bande de copains débiles. Il aurait certainement prit soin de lui envoyer un message si vraiment il avait fait une connerie, et la, aucune nouvelle, son portable restait sur répondeur sans arrêt. «Merci..» répondit poliment le lieutenant avant de se lever de l'arrêt de bus. Il aurait pût partir à l'aide de son véhicule à la recherche de cette fameuse fourgonnette noire, mais quelque chose ou du moins quelqu'un l'en dissuaderait de le faire de suite, cette personne, cet inconnu, même si ils ne se connaissaient ni d'Adam ni d'Eve, il y avait bien un lien qui les liait l'un à l'autre et ce lien, s'appelait Peter.

AVENGEDINCHAINS

07/04/1988

Peter n'est pas le fils de Nathan, ni même celui de Thara. Disons que c'est un garçon qui a réussi à toucher les deux et qui a fini par s'installer naturellement au cœur de la petite famille. Il est à la fois un ami mais aussi un peu un fils. En fait, ce gosse, Nate l'a pris sous son aile comme l'a fait Sully avec lui par le passé. Naturellement, il est devenu le mentor de ce garçon et ça ne lui déplait pas. Il ne pensait pas que ça arriverait un jour, mais pourquoi pas. En plus de ça, il lui ressemble beaucoup, il n'a pas de famille, il a les mêmes passions, alors il n'a aucune raison de le rejeter. Il vit dans la maison de Drake et n'a pas forcément besoin de se justifier s'il sort ou rentre tard. C'est un adulte après tout. Toutefois, le fait qu'il n'ait pas donné signe de vie depuis plusieurs jours, qu'il ne soit pas rentré ou qu'il n'ait pas téléphoné à quelque chose d'inquiétant. Il a parfaitement le droit de partir en vacances ou de dormir chez des amis... ou chez une amie... mais plusieurs jours d'affilé, ça mériterait un petit message pour ne pas s'inquiéter. Au cas où, il avait même téléphone aux différents hôpitaux de la région pour savoir s'il n'avait pas reçu un jeune homme. Un accident de voiture ou une agression c'est vite arrivé. Mais non, on lui indiqua qu'aucune personne correspondant à la description n'avait été hospitalisée dernièrement. Voilà une chose à la fois rassurante, mais inquiétante.

Pour éclaircir ça, Nathan alla à l'université pour renvoie le doyen et les professeurs du jeune homme. Peut-être qu'il a beaucoup de travail et qu'il n'a pas le temps de rentrer, ça pourrait être une possibilité, mais non. Là encore personne ne l'avait vu, il avait même réussi à trouver des gens qui partagent les mêmes cours que Peter, mais aucun d'eux ne l'avait vu depuis plusieurs jours. Naturellement, ce n'est pas son genre de sécher les cours, c'était d'autant plus alarmant. Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé. Sur son téléphone, il avait une photo avec lui, il la montra à plusieurs personnes dans l'espoir que quelqu'un puisse lui dire ou le trouver. Rien ! C'était comme s'il venait de s'évaporer.

Nathan arriva du côté de l'arrêt de bus, il n'y avait qu'un homme qui attendait pour le moment. Autant lui demander, sur un malentendu il pourrait peut-être le connaitre ou l'avoir vu. "Excusez-moi, désolé de vous déranger. Auriez-vous vu ce jeune homme, ça fait plusieurs jours qu'il a disparu. La moindre information pourraient mettre utilise." En même temps, il montra sa photo. Drake était en compagnie de Peter, assit sur un rocher, grand sourire avec une vue magnifique d'une vallée boisée derrière eux. C'était lors d'une de leur aventure en montagne, une promenade sympathique ou il initiait son disciple à l'escalade, d'ailleurs, ils avaient tous les deux leurs baudriers sur la photo. A présent, il ne pouvait que croiser les doigts pour que cet homme ait des informations. Après avoir fait la moitié du campus, il commence à perdre espoir.

20/07/1992

Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous ?

Ce qui suivit fut difficilement descriptible. Je m’étais déjà retrouver dans des situations délicates par le passé. Mais ce fut à chaque fois en compagnie de mon père de cœur Nathan Drake. Et à chaque fois je me sentais fort et en sécurité. Nous pouvions faire face à une armée de mercenaire ou réveillé des momies, je n’avais jamais peur, enfin pas trop. Car je savais que l’archéologue était toujours là pour me protéger et nous sortir du danger de manière toujours incroyable. Hélas, Drake n’était pas là. Je fus kidnappé seul, me faisant sentir comme abandonné sur le moment. Mais non, je savais que ma famille me retrouverait, elle ne m’abandonnerait jamais. Même si j’ignorais où je me trouvais, je gardais la foi.

Me réveillant douloureusement, je fus surpris de découvrir que je n’étais pas ligoté. Mes pieds et mes mains furent libre. Et loin d’être lié à une chaise, c’était un petit salon plutôt spacieux avec canapé, table, télé et… Une bibliothèque faisant office de tapisserie au fond. Rien qu’à voir ses étagères pleines à craquer, j’en oubliais presque la situation. Me massant le crane encore douloureux, je cherchais à comprendre ce qu’il se passait. Est-ce que je paniquais ? Pas du tout en fait. Me levant, je fis un rapide tour de la salle, étudiant les moyens pour sortir et obtenir des informations sur mes ravisseurs. Mais rien ne me venait. Jusqu’à ce que la seule et unique porte, venait à s’ouvrir. Et là, je crus reconnaitre un des gaillards qui entrait avec un plateau dans les mains. Le défiant du regard, j’osais le questionner tout en gardant mon sang froid. Je n’allais tout de même pas leur accorder le plaisir de me voir pleurer, surtout pas à une bande de sbire semblant décérébré.

"J’aimerais savoir pour quelle raison vous m’avez kidnapper. Si c’est pour l’argent, je suis fauché donc tuez-moi directement. Si c’est pour mon père Drake, sachez que vous commettez une belle erreur."

L’homme posa le plateau sur la table et me regarda à son tour d’un air froid, des yeux pouvant projetés des éclairs.

"Tu le sauras quand il viendra. En attendant, mange."

Bras sur le torse, je m’approchais doucement de lui et de la nourriture qu’il servait. M’attendant à du pain sec, une soupe et de l’eau, je fus agréablement surpris de découvrir de la collette, des haricots bien cuits, du thé, de l’eau fraiche et une part de tarte au chocolat. Décidément, j’étais bien gâté par mes ravisseurs et voir toutes ces petites intentions, me mirent mal à l’aise. Toutefois, ceci apportait quelques éléments à étudier et pouvant m’aider à résoudre tout ce mystère.

"Tant d’attention, je vais rougir. Serais-je l’héritier d’un royaume en perdition ?"
"Si tu savais. Maintenant mange !"

Et ainsi, je me retrouvais seul. Sans me priver, je m’attaquais au plat, prenant le temps pour le dévorer et me laisser méditer. A quoi tout ceci pouvait bien rimer ? D’ennemis pouvant me mener dans ce mini palace, je n’en connaissais aucun. Et d’adversaire à mon père, ils auraient été moins sympathique. Une heure après, mon repas fut terminé, et une nouvelle personne entra pour me débarrasser le plateau et répartir. J’avais tenté de lui parler, mais je n’eus plus de résultat.

Pour passer le temps, je profitais de la bibliothèque offerte. Et c’était incroyable, on y retrouvait de la littérature française, italienne et anglaise. Des romans fantastiques, policier, science-fiction, des encyclopédies et des livres d’Histoires ! J’avais mes yeux qui brillaient en les examinant, sortant de leurs étagères et les feuilletant avec l’avidité de la connaissance. La personne m’ayant trainé ici, devait bien me connaître pour me laisser là, avec un trésor pareil.

Les heures passées, puis les jours. Pour dormir, le canapé se transformait en lit. Et matin, midi et soir, quelqu’un venait m’apportait à manger. Pour me doucher ou mes besoins, une petite salle de bain se trouvait juste à côté. Sérieusement, j’étais à l’hôtel. Et plus le temps passait, plus j’étais pressé de rencontrer mon mystérieux hôte. Cependant, je devais trouver de plus en plus de force pour ne pas perdre espoir. Car les jours qui passaient, aucun signe de Nathan. Il ne pouvait pas m’oublier et m’abandonner, je gardais confiance qu’en lui, je trouverais mon salut. Il ne m’avait jamais lâché, non il ne le ferait jamais ! Et pour Liam ? Et bien… j’adorais mon frère, je lui faisais confiance aussi mais… Vue son état ces derniers temps, et comment il m’avait traité la dernière fois… Il devait encore se morfondre dans son appartement et ne plus faire attention à moi…

En même temps que j’étudiais la bibliothèque, je mise au point un plan pour pouvoir m’échapper. Quand les sbires passaient, je continué à chercher à établir le contact. Sauf que cette fois-ci, je ne cherchais plus à obtenir plus d’informations, mais à les amadouer, afin qu’ils baissent leur garde et qu’au moment où ils ne s’y attendaient pas, je piquais une de leur clef. Discrètement, alors que je faisais mine d’aller me chercher un autre livre, je volais l’une d’elle à celui venait déposer mon nouveau repas. Attendant quelques minutes pour être sur qu’il soit assez loin, je tentais d’ouvrir la porte me coupant du reste du monde.

Faisant très attention, le mécanisme s’enclencha dans un clic et enfin, c’était le début de la liberté. Sortant, je me retrouvais dans un couloir ressemblant à celui d’une usine ou quelque chose comme ça. Fermant derrière moi, je remontais sur la pointe des pieds, me cachant quand c’était nécessaire, le chemin. A un moment, je croyais que j’allais me faire prendre, alors je me cachais dans ce qui ressemblait à un placard, mais cela n’en était pas un. On aurait dit un petit bureau, et dessus était poser un téléphone fixe. J’eus une sacrée chance et j’en remerciais le ciel. Me précipitant sur l’appareil, je tentais de contacter le premier numéro qui me venait à l’esprit. Et quand la tonalité se taisait, je me mis à parler, calmement et doucement, ne voulant me faire repérer.

"Thara, Naathan ? Je ne sais pas le quel de vos numéros j’ai composé. Mais je ne sais pas où je suis, on vient de me kidnapper. D’après mes observations, il doit s’agir d’une usine désinfectée, à l’extérieur de la ville. Vue son aspect, elle parait encore neuve, de quelques mois seulement. Et attendez… Je crois voir quelque chose… Je crois voir le logo de la Natla Compagnie. Si cela peut aider. Et aussi je crois que…"

Mais je n’eus le temps de terminer. Comme par magie, je venais de quitter le sol, soulever dans les airs, avec quelque chose qui me tirait en arrière, me posant une grosse main sur la bouche. Je ne les avais pas entendus, mais ils étaient parvenus à déjà me retrouver…

Codage par Libella sur Graphiorum

13/08/1987

nathan&peter

Ou suis-je?Qui suis-je?Qui êtes-vous?

La maigre information donnée par cette vieille femme était la seule chose qui pouvait lui mettre la puce à l'oreille sur l'endroit ou Peter pouvait se cacher. Il y avait apprit que quelqu'un était venu récupérer le jeune garçon à bord d'une fourgonnette noire sauf que cela ne ressemble pas à Peter d'entrer dans n'importe quel véhicule. De suite, il s'était imaginé le pire, que le garçon, qu'il considérait comme son cadet, avait de nouvelles fréquentations, à espérer qu'elles ne soient pas mauvaises. Elles étaient mauvaises, parce que si ça n'avait pas été le cas, peut-être que ce dernier aurait prit le temps de lui envoyer un message sur son téléphone portable, et ça n'avait pas été le cas. Peter s'amusait au sourd et au muet, un silence radio d'avantage inquiétant qui avait poussé le lieutenant de police à quitter sa tanière pour partir à sa recherche. Malheureusement, personne ne pourrait d'avantage l'aider dans sa démarche, il allait devoir se débrouiller seul, ou presque. Un homme finit par l'interpeller, inconnu au bataillon. Liam était persuadé de ne jamais avoir croisé sa route durant sa vie, en revanche, lui avait déjà croisé celle de Peter. Le regard du lieutenant, d'abord posé sur celui de cet homme, finit par se poser sur la photo que ce dernier lui présenta. Stupeur, il s'agissait de Peter, le même garçon qu'il recherchait déjà de son côté. La surprise se vit aussitôt sur son faciès, et rapidement, il assaillit le pauvre homme de multiples questions. « Peter! Vous aussi vous le connaissez? Vous êtes un membre de sa famille? Un ami?» Difficile de croire que cet homme pourrait être un membre de sa famille, il semble encore entendre le jeune garçon lui dire qu'il n'avait pas de famille, à proprement parler. A moins que cet homme face à lui pourrait être le père disparu de son "cadet", le père biologique? Non. Il n'a pas l'air si âgé que ça et les ressemblances avec Peter ne sont pas si flagrantes que ça, mais alors qui est-cet homme?

Il ne lui laissa qu'un maigre temps de répit et de réponses avant d'enchaîner. Il lui fit également montrer une photo du garçon pour que ce dernier comprenne qu'ils recherchaient bel et bien la même personne.«Je le recherches moi aussi. Ça fait plusieurs jours qu'il ne répond pas à son téléphone, et je commence sérieusement à m'inquiéter pour son cas. Ce gamin à le don pour se foutre dans des emmerdes monstrueuses.» Il n'est pas mieux que lui, mais il tente tout de même de se valoriser en jouant les "grands frères" modèles, le genre de grand frère que Peter aimerait avoir réellement dans sa vie. On ne peut pas dire que Liam le soit, et surtout depuis qu'il avait enfin retrouvé son bien le plus précieux sur cette terre: Sa petite fille disparue. Désemparé, déprimé, il avait de lui même décidé de couper son lien avec le monde qui l'entoure. Fini les soirées ou l'alcool coulait à flot, fini les sourires cons, les histoires d'un soir, les sales coups. Il s'était renfermé dans son appartement, appréciant d'avantage la compagnie d'une bonne bouteille d'alcool que celui d'une femme à ses côtés. Sa fille refusait de le voir, parce qu'elle lui en voulait encore, elle qui semblait persuadé qu'il était dépourvu d'amour et qu'il lui avait menti durant tous ses mois ou ils avaient pût vivre ensemble. Si il y a bien une chose sur laquelle elle se trompe, c'était bien sur ça. Liam n'a jamais cessé de l'aimer, bien au contraire, elle est ce qu'il a de plus précieux sur cette planète et pour elle, il serait capable de bien des choses, mourir en faisait parti. Mais la n'était pas le sujet, c'était de Peter dont il était question et notamment sa curieuse disparition. Les yeux rivés sur ceux de l'homme face à lui, le lieutenant finit par lever sa main pour se présenter, parce que aussi con pouvait-il être, il avait reçu de sa famille une bonne éducation, et quelque chose lui disait surtout qu'il allait devoir collaborer avec cet inconnu pour retrouver son petit frère disparu, alors autant le faire dans les règles, en commençant par les banalités, telles que les présentations.«Liam Warren. Je suis lieutenant de police et aussi un très bon ami de Peter. Je pense qu'ont a pas mal de choses à se raconter vous et moi.» finit-il par dire en gardant un oeil sur l'homme face à lui. Une fois les présentations faîtes il lui dirait ce qu'il veut savoir, et notamment l'indice que cette vieille femme lui avait offert généreusement. Peut-être qu'il serait au courant des détenteurs de fourgonnette noires en ville, des fréquentations de Peter ou autre? Peut-être même qu'involontairement il était l'indice primordiale qui pourrait aider le lieutenant à mener son enquête. Peu importe qui était cet homme, son destin finirait lié au sien, de ça il en était persuadé.

AVENGEDINCHAINS

07/04/1988

Nathan ne devrait pas s'inquiéter, Peter est un adulte, comme le dit si bien, il est majeur et vacciné. Mais il vit sous son toit et mine de rien, il tient à ce jeune homme qui fait désormais parti de sa famille. Sa disparition soudaine est donc assez importante et inquiétante. Depuis qu'il le connait, il n'a jamais vu le jeune homme disparaitre comme ça, ce n'est pas son genre. Il n'est pas comme tous les jeunes de sont âges à sortir faire la fête tous les soirs et se bourrer la gueule pour se mettre la tête à l'envers. Le fait qu'il se soit absenté un ou deux jours n'est pas si inquiétant, il peut avoir une vie privée et peut être qu'il a rencontré une fille et qu'il veut passer du temps avec elle, ceci serait légitime. Sauf qu'il ne l'imagine pas faire ça sans au moins prévenir Thara qu'il ne rentrera. L'affaire devenait donc plus sérieuse que prévu et donnait la peine de s'en inquiéter sérieusement.

Sur le campus, il était allé jusqu'à rencontré le doyen en espérant que ce dernier aurait peut être une meilleure information. Mais non, rien. Que ce soit les profs, les élèves ou les autres membres du personnel, personne n'avait vu le jeune homme depuis plusieurs jours. C'est un peu comme s'il venait de disparaitre sans la moindre raison, il s'est envolé. Au point ou il en est, il pourrait presque se dire que les petits hommes verts sont venu sur terre et qu'ils ont emmené Peter avec eux ! Non ! C'est impossible... quoi que... lui même n'était pas ici avant, alors tout est possible finalement.

Perdre espoir n'était pas permis, alors Nathan décida de se reprendre et c'est en interrogeant un jeune homme dehors qu'il tomba sur la plus grosse chance de retrouver Peter. Ce gars lui sauta presque littéralement dessus, en lui demandant s'il le connaissait et s'il était de sa famille. Nate aurait voulu en placer une, mais le gars n'arrêtait pas. A son tour, il montra la photo du jeune homme en expliquant qu'il était à sa recherche. Bon, on dirait bien qu'il n'est pas le seul à s'inquiéter de ce silence radio. L'inconnu se présenta également, il était de la police. Drake aurait pu s'inquiéter et penser que Peter avait fait une bêtise qui l'aurait poussé à quitter la ville ou se cacher. Sauf que Liam n'avait pas l'air d'être un type qui le cherchait pour le mettre derrière les barreaux. Au contraire, il avait l'air inquiet, voulant vraiment savoir ou était le jeune homme. "Oui, je connais Peter. Il vit chez moi, c'est en quelque sorte mon disciple, je le considère comme mon fils," explique t-il a son interlocuteur. "Je m'appelle Nathan Drake. Il a disparu depuis plusieurs jours et je n'ai aucune nouvelle. Est-ce que vous en savez plus ? C'est pas son genre de disparaitre comme ça et encore moins sans prévenir." ajoute t-il histoire d'être sûr d'avoir a peu près tout dit.

Son téléphone se mit à sonner, ni une, ni deux, il le prit en espérant voir le nom de Peter sur l'écran, mais non, c'était Thara. Il s'excusa et décrocha. Au bout du fil, sa fiancée avait l'air totalement paniqué, elle parlait vite, très vite. D'après ce qu'elle disait, Peter avait appelé sur son téléphone et laissé un message inquiétant. "Quoi ! Quand est-ce qu'il a téléphoné ?" Thara reprit et indiqua que c'était quelques heures plus tôt, mais étant occupé avec Léonie, elle n'avait pas entendu sonner. Le disparu aurait indiqué avoir été kidnappé et qu'il se trouverait dans ce qui ressemblerait à une usine, assez récente, il aurait même parlé de la Natla Compagnie. Terrifié, elle indiqua qu'il n'avait pas pu finir le message. "Je vais le retrouver ! Je te le jure !" indique t-il avant de raccrocher et de regarder avec un air grave le policier. "J'ai du nouveau. Il a appelé ma femme. C'est un kidnapping, il ne sait pas ou il est, mais il a parlé d'une usine désaffecté et de la Natla Compagnie."

20/07/1992

Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous ?

Au départ surpris, je tentais par la suite de me débattre. Ces hommes étaient à peine plus grands que moi, mais ils arrivaient à me soulever comme si je n’étais rien d’autre qu’un gros sac. Me reconduisant dans ma « cellule », je m’agitais dans tous les sens, tentant de les frapper, mordre, écraser… Tout ceci n’eut pour effet que d’exaspérer celui qui me transportait et tenter de riposter, en m’assenant un coup au niveau de la tête. Il avait vraiment beaucoup de force, car je crus qu’on avait voulu m’assommer avec un fer à repasser. Quelque peu sonner, j’arrivais à entendre ses petits amis lui reprocher son acte, qu’il était important de me garder intact s’il ne voulait pas se retrouver empaler, les yeux arrachés de son vivant. Mais qu’est-ce qu’il se passait ici ?

Comme je m’y attendais, je retrouvais mon petit-chez moi. Sauf qu’à présent, cet appartement me paraissait bien moins accueillant que d’habitude. Toutefois, je gardais espoir que mon appel aurait pu servir à quelque chose. Que Nathan ou Thara ont put recevoir mon message et prévenir les autorités, qui viendraient à bords d’hélicoptères, d’avions de chasse, de tanks et qu’ils ravageraient cet endroit. Oui, j’exagérais, mais ces individus m’avaient tellement énervé, que je rêvais à présent de les voir souffrir, brûler vif, hurlant dans leur agonie. Après, je connaissais un peu l’efficacité de la police grâce à Liam. Cela devrait être rapide non ? En fait, il y a avait de nombreux facteurs, rendant possible mon sauvetage très long. Et si Liam se rendait compte de ce dont il m’arrivait ? Aucun risque. Il devait être encore avachi dans son canapé, à se lamenter, m’ayant déjà rejeté et ne voulant sans doute plus avoir à faire avec moi… Au moins, je sais que je pouvais compter sur mes parents de cœur.

Les minutes semblaient devenir des heures, et les heures des demi-journées. Je tournais en rond, cherchant à trouver une autre issue, un autre plan. Mais les gardes semblèrent bien plus méfiant qu’avant. J’eus beau tenter de leur parler, de recommencer l’expérience, ces gars étaient moins idiots que je le pensais, ils apprenaient de leurs erreurs. C’était un bon point pour eux, mais moi, je comptais bien fuir cet endroit au plus vite, car enfermer ici, il y avait de quoi devenir fou à force de tourner en rond. C’est alors qu’à un moment, j’ignorais quand précisément, un homme entra. Contrairement à ces gangsters, ressemblant plus à des mercenaires, cet homme était très bien habillé. Costume, chemise, montre en or, chaussure de ville, il transcendait énormément pour cet endroit ou les autres sbires qui travaillaient ici.

Léger sourire, il s’approcha de mois, de quelques pas, tenant quelque chose dans la main. Honnêtement, il me faisait peur, je reculais en même temps qu’il avançait. Ses traits avaient quelque chose de dure, on aurait dit un ancien joueur de football, d’ailleurs, sous son costume, on pouvait deviner une imposante silhouette, lui donnant l’allure d’un géant. Voyant que je ne me laissais pas facilement appâter, il ne bougea plus.

"J'ai vu ce que tu as fait pour t'échapper et comment tu es arrivé à assoupir la méfiance de ces abrutis de première. Je suis très impressionner."
"Vous parlez d’un exploit." Lançant cette petite pique, je voulais l’énerver un peu. Insulter ses hommes, sous-entendre qu’il ne savait pas embaucher du personnel de qualité. Malencontreusement, cela eut l’effet inverse. L’inconnu, qu’on pouvait reconnaître comme étant le chef ria.

"Je te l’accorde. Mais les gens intelligent ne veulent travailler comme larbin, ce qui se comprend, alors on fait avec. Tiens, je t’ai apporté mon livre préférer. J’imagine que tu as déjà étudier Hérodote, mais pas dans cette édition-ci."

Il dévoila l’objet qu’il avait amené avec lui, et effectivement, il s’agissait d’un livre très épais. Il avait bien fait ses devoirs, il connaissait une de mes plus grandes passions. Mais s’il pensait m’amadouer avec ce genre de stratagème, il se mettait le doigt dans… Ok quel imbécile, je venais quand même de récupérer le précieux ouvrages et je le consultais. Bon ok, niveau crédibilité, je venais de prendre un coup. Mais attendez, ce livre était incroyablement fournis. Une copie du texte original, avec une seconde partie traduite, et une troisième servant d’analyse. C’était un livre parfait pour étudier l’Histoire et pourquoi pas, l’archéologie en même temps. Jamais de ma vie, je n’avais vue pareil chose, je n’arrivais même pas à dissimuler ma surprise face à mon principal ravisseur.

"Mais… Mais je n’avais jamais vue un livre de la sorte. Son édition est déjà inconnue, mais le travail fournis à l’intérieur et tout bonnement incroyable ! Il doit en exister que très peu d’exemplaire."
"Effectivement, c’est moi qui l’ait fait. Tu découvriras mes propres recherches. Et pour la reliure, c’est une commande personnel."

J’avais du mal à croire, qu’un voyou puisse s’intéresser à l’Histoire, ou même à une science précise. D’ordinaire, on nous les montrait toujours drogué à l’alcool, la musique violente et dégénérative, alcool, vie facile etc. Oui le bon vieux cliché qui croyez le bien, avait ses fondements. Toutefois, je n’allais pas fondre en larme et me jeter dans ses bras, tant c’était incroyable, même si ce fut tentant. Il était de préférence de rester vigilent. Et le défiant malgré tout du regard, je le questionnais :

"Que cherchez-vous en faisant cela ? Y’a-t-il un lien avec mon père ? Si c’est à Nathan que vous en voulez, faites attention, car je pourrais..."
"Oui cela a un lien avec ton père. Pour Drake, il n’y a aucune raison de s’inquiéter, pour le moment. Mais le plus important pour le moment, c’est toi Peter."

Codage par Libella sur Graphiorum

13/08/1987

nathan&peter

Ou suis-je?Qui suis-je?Qui êtes-vous?

Les premiers mots qu'il retint de cette nouvelle rencontre fût "Disciple" et "Mon fils".Cet homme, ce Nathan Drake, semblait important dans l'existence de Peter au point que ce dernier l'ait prit comme figure paternel, et en même temps, il avait l'air d'être le genre d'homme complètement différent du lieutenant de police. Une figure plus rassurante, un modèle pour ce jeune homme dépourvu d'une véritable famille. A défaut d'en avoir une, Peter s'en était créée une nouvelle, à son image. Entre eux, il y avait certainement une différence d'âge pour commencer, puis certainement une différence de mentalité, l'homme paraissait être quelqu'un de bien plus posé que ce que Liam était, quelqu'un de stable, quelqu'un de rassurant, un père modèle, ce que lui n'avait pas sût être avec sa propre fille. Ce n'était pas étonnant que Peter avait décidé de le prendre comme exemple dans sa vie, avec un homme de ce type la, impossible de faire fausse route et d'emprunter les mauvais chemins, enfin, c'est ce que l'apparence laisse à penser.

Ainsi il se présenta à ce Nathan en tant que officier de police, le but n'était pas d'en rajouter une couche en disant que lui et Peter entretenaient plus une relation fraternelle qu'autre chose, il se refusait de jouer sur la corde sensible et les choses étaient tellement plus complexes depuis un certain temps qu'il se demandait même si il avait encore sa place dans l'existence de l'étudiant. Une présentation sobre venait d'être faîtes, et à vrai dire, il se fichait de savoir les bons moments que Peter avait pût partager avec Nathan, le principal était de le retrouver le plus rapidement possible, de le ramener chez lui, chez les Drake pour qu'il soit en sécurité. Peu importe ce que Peter pouvait penser de lui, Liam était prêt à tout pour le ramener, quitte même à user de la force pour se faire, et peut-être qui sait, d'abuser de son statut de policier pour le contraindre à rentrer si cela s'avérait nécessaire. L'homme demanda à son tour des nouvelles au lieutenant, ce dernier jeta un oeil rapide à l'arrêt de bus ou une vieille femme avait pût apercevoir l'étudiant grimper à bord d'une fourgonnette noire et s'empressa de faire part de la nouvelle à sa nouvelle connaissance. «Une vieille dame pense l'avoir vu il ya de cela quelques temps, grimper à bord d'une espèce de fourgonnette noire. Elle n'a pas sût m'en dire plus et ce sont les seules informations que je possèdes.» Il n'eut de toute façon pas le temps d'en dire plus que le téléphone portable du dit Nathan vint à sonner. L'homme s'excusa, s'éclipsa le temps de répondre avant de revenir vers lui avec de nouvelles informations peu réjouissantes et un air grave sur le visage. Il semble que Peter a tenté de joindre l'épouse de l'homme face à lui et lui aurait fait part d'un kidnapping.

Un kidnapping. Serait-ce une mauvaise blague? Depuis quand Peter appelle pour dire "Au secours venez me chercher on vient de me kidnapper!" Cela semble sortir tout droit d'un mauvais film d'action ou des ravisseurs s'en prennent à un membre d'une famille pour faire chanter une personne en question, et cette personne, s'agirait-il de ce fameux Nathan Drake? Il a pas l'air si parfait que ça finalement le bougre. Un sourire inquiet et nerveux aux lèvres, le lieutenant leva la tête au ciel quelques secondes, se pinçant aussi fort que possible l'intérieur des joues avec ses dents pour éviter de craquer. Voila la goutte d'eau qui fit déborder le vase, comme ci il n'avait pas suffisamment de soucis en ce moment, voilà que l'un de ses seuls vrais amis venait de se faire kidnapper par un inconnu. Ce n'est pas avec ses maigres informations qu'ils en sauront plus, même si l'idée de l'usine désaffectée poussa Liam à croire que le lieu du kidnapping se situait hors de Game City, certainement dans un endroit discret, et inaccessible pour les forces de l'ordre. «Ok. Donc Peter se serait fait kidnapper à bord d'une fourgonnette noire qui l'aurait conduit dans une usine désaffectée appartenant certainement à la Natla compagnie. Et bien je crois qu'ils ne nous restent plus qu'à chercher un peu partout grâce à ses maigres indices.» Par ou commencer. Demander à une patrouille de l'accompagner durant cette nouvelle mission? Mauvaise idée. Emporter avec lui ce Nathan Drake? Encore une mauvaise idée. Cet homme était un citoyen, il ne pouvait pas se permettre de mettre sa vie en danger, bien qu'à tout les coups, en lui demandant de rester en dehors de cela, l'homme refuserait probablement. Il ne s'agissait pas de n'importe qui, il s'agissait de Peter et il fallait prendre toutes les précautions possibles. Il demanderait certainement à son plus fidèle collègue de l'accompagner durant cette mission périlleuse, après avoir trouvé le lieu du kidnapping.«Bon, ce que je proposes c'est que vous rentrez sagement chez vous, auprès de vôtre femme pendant que je pars patrouiller à sa recherche. Vous me laissez vos coordonnées, et je vous contacterais dès que j'en saurais plus.» Ca sonne faux, parce qu'au fond de lui, il avait beau jouer les flics responsables qui protège le peuple, il savait pertinemment que l'homme n'acquiescerait pas à ses dires, pire, qu'il se ferait probablement insulter avant que le Nathan ne lui dit clairement vouloir l'accompagner dans cette mission. C'est pour cela qu'après avoir suggérer la première idée, il s'empressa de formuler sa seconde, un peu plus sérieusement cette fois.«Et je supposes que vous n'allait pas le faire. Si Peter a autant d'importance pour vous que pour moi, vous serez alors capable de désobéir aux ordres d'un flic et de partir régler cette affaire par vos propres moyens sauf que pour le flic que je suis, je peux pas laisser un citoyen partir au casse-pipe sans rien faire. Donc la deuxième solution, c'est que vous venez avec moi et qu'ont part ensemble le chercher.. bien qu'avant cela, il va falloir que je passe par la case commissariat pour chercher deux trois trucs.» Une arme notamment. Dans ce genre de situation il faut penser à toutes les éventualités et ce encore plus quand il s'agit d'un kidnapping, les ravisseurs sont certainement armés et il va certainement falloir se défendre face à eux, alors autant être prêts pour le moment M. Ce n'est pas la première fois que Liam utilise une arme à feu et ce ne sera certainement pas la dernière fois. «Alors, vous m'suivez Drake?» finit-il par dire en entreprenant un premier pas vers son véhicule. Il aura tout le temps de penser à ce qu'il compte faire une fois qu'ils auront retrouvés la trace de Peter, appeler du renfort était sa priorité, car deux hommes face à un groupe armés ça n'était pas la meilleure idée du siècle mais avant de penser à libérer leur ami commun, il fallait dans un premier temps qu'il le retrouve et cela ne serait pas une mince affaire.

AVENGEDINCHAINS

07/04/1988

Sans vraiment l'avoir prévu, voilà que Nathan avait des informations sur Peter. Ce dernier étant enfermé par quelqu'un, suite à un kidnapping. Mais qui peut bien en vouloir à ce gosse ? Peter est du genre inoffensif. Ce n'est pas non plus le type le plus social du monde et il ne le voit pas avoir des ennemis, sauf peut être un intello à qui il aurait volé la place de premier de la classe. Tout ça pour dire, qu'il serait plus probable que Nate se fasse kidnapper ou tuer en pleine rue, que ce pauvre Peter. Mais il se trouve que le disparu n'est pas lui mais son fiston adoptif. Eh bien entendu, il va aller le sauver, car l'explorateur n'est pas du genre à laisser tomber ses amis et sa famille.

Il pourra certainement compter sur la présence de ce flic qui semble aussi être un ami de son petit protégé. Le kidnapping était confirmé par les dires d'une vieille dame que Liam avait vu auparavant. Pour l'heure c'est étrange de ne pas avoir eu de demande de rançon où autre. En général, quand quelqu'un se fait enlever, c'est pour en retirer quelque chose, mais quoi ? Qu'est-ce que les ravisseurs veulent obtenir ?

Les informations qu'ils ont sont peut être maigre, mais il ne doit pas avoir des tonnes d'usines désaffectés à Game City et encore moins appartenant à la Natla compagnie ? Vous savez quoi, quelque chose lui dit que la Natla compagnie est loin d'être aussi blanche qu'elle ne veut le faire croire. "C'est déjà pas mal. On sait au moins qu'il est enfermé dans une usine et surement l'une de la Natla Compagnie. Il suffit de trouver les usines et les entrepôts qu'elle possède pour aller voir. Ça va réduire le champ de recherche." Peut-être que c'est sa logique d'archéologue qui parle. Ça fait des années qu'il chasse de trésor avec bien moins d'informations que ça. Du coup, pour lui, c'est comme avoir une carte avec plein de croix dessus qui peuvent cacher le trésor. Il suffit de vérifier les caches pour trouver où se trouve le garçon.

Liam pensait sérieusement que Nathan aller rester derrière et attendre sagement les bras croisés. Il le regardait avec un air étonné. Merde, il n'a pas fait tout ça pour arrêter. Et puis, même s'il ne veut pas de lui, il cherchera de son côté. Ce ne sont pas des kidnappeur qui risque d'effrayer un Drake, oh que non ! Après avoir eu affaire à Lazarevitch autant dire que plus personne ne peut lui faire peur. Ce type était une brute espèce et un sacrè connard qui a failli le tuer plus d'une fois. Avant qu'il ne défende sa position, Liam supposa -très bien- que Nathan n'allait pas rester à attendre comme un bon petit citoyen. "Heureusement que vous pensez bien. Je ne compte pas attendre de vos nouvelles pour continuer à chercher Peter. J'irais le secourir et ne m'imaginais pas comme un simple citoyen fragile et sans défense. Vous pourriez être surprit !" Ben quoi ? C'est pas un jeunot qui va lui dicter la loi, flic ou pas flic. C'est Nathan Drake putain de merde. S'il aurait vécu l'une de ses aventures, il n'en serait peut être pas sortit vivant ou il n'aurait peut être pas réussi à suivre. "Je dois prendre mes affaires dans ma voiture et je vous suis !" indique t-il en montrant le parking plus loin ou il était garé. Drake voulait récupérer le sac qu'il laissait toujours dedans, ou se trouvait des cordes, d'autres types de matériels pour grimper, mais également des armes. Car Drake ne part jamais à l'aventure sans avoir de quoi se défendre. Une fois le sac récupéré, il suivit Liam jusqu'à son véhicule pour qu'il aille lui aussi récupérer ce dont il avait besoin. Nathan avait prit le soin de ne rien dire au sujet de l'arme, il n'a pas envie que le flic s'énerve ou pose trop de question. C'est son droit d'en avoir une, non ? "On peut y aller !"

20/07/1992

Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous ?

J’ eus noter qu’il avait nettement fait la différence entre « Mon père » et « Drake » dans sa phrase. Et bien que je ne bronchais pas, cette déclaration me perturbait beaucoup. Il ne fallait pourtant pas creuser longtemps pour comprendre qu’il parlait de mon père biologique. Pourtant, je trouvais cela absurde malgré la logique du raisonnement. Pourquoi ? Car je n’eus jamais connu mon véritable père, et encore moins ma mère. Que faisaient-ils dans la vie ? Étaient-ils encore en vie ? Je crus que malgré ma majorité, j’aurais droit à des informations à ce sujet. Mais à chaque fois, on trouva la parade pour tout me dissimuler, comme si c’était un « secret-défense » de la nation. À force, je crus être le fils d’un président ou quelque chose dans le genre. De toute façon, je préférais ne rien dire sur le sujet et attendre que cet homme me dévoilât tout son jeu.

Retrouvant mon calme, j’eus comme une confiance dans l’avenir et le sentiment que je pouvais maîtriser la situation. Prenant place sur un siège en face de mon interlocuteur, je le scrutais pour continuer mon analyse. Je n’arrivais à rien, aucune infirmation supplémentaire. Alors je le questionnais sur un calme olympien, oubliant presque le kidnapping et le fait que j’ignorais précisément où j’étais.

"Et si vous me disiez alors ce que vous attendez de moi ? Nous gagnerons bien plus de temps et avancerons dans cette histoire vous ne pensez pas."

À croire que la moindre de mes réactions, de mes mots, et de mes actions plaisait à cet homme. Jusqu’ici, je n’arrivais pas à l’exaspérer, alors que c’était mon principal don.

"J’aime ça. Intelligent, direct, malin… Je ne cherche pas à te flatter, juste que je constate des faits qui me rassurent. Tu cherches à retourner la situation à ton avantage, me dominer à la fin mentalement. Ce sera inutile. Comme dit, tu n’as rien à craindre. Par contre, avant de tout te révélé, j’aimerais te préparer avant, et surtout, apprendre à te connaitre personnellement."
"Vous auriez pus demander pour un rendez-vous, cela vous économiserez beaucoup question énergie et argent."
"Certes, mais il y a beaucoup trop en jeu."

Effectivement, je tentais quelques ruses pour avoir le dessus sur lui, comme avec ses gardes. Mais cet homme semblait bien plus avisé, on aurait dit qu’il lisait en moi, comme si je ne pouvais lui cacher le moindre secret. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot. Si je ne pouvais avoir directement des informations de lui, je pourrais faire gagner du temps à mes proches. J’étais persuader que Nathan fut déjà en chemin et qu’il massacrait en ce moment même, les sbires comme des insectes. Une fois de plus, l’inconnu se mit à sourire et à la longue, cela devenait exaspérant, mais pour moi. Je lui demandais alors ce qu’il y avait, que me voulait-il enfin.

"Je connais ce visage. Il y a tant de choses dont j’aimerais te parler, mais déjà celle-ci. Pas facile de se voir différend n’est-ce pas ? On comprend mieux les choses que les autres, on voit plus loin, on est plus prudent… Et nous sommes rejeter. Car on leur fait peur. Et alors en nous, nait quelque chose d’autre de paradoxal. Dis-moi, as-tu seulement éprouver un désir de violence ? Un goût pour la vengeance ? Comme rêver de voir toute ma bande partir en fumée et déchiqueté ? Tu n’as pas à avoir honte, c’est normal. Certains parleraient de traits génétiques."

L’ébranlement intérieur devenait encore plus fort. Non seulement il reparlait de lien parental, mais en plus, il mentionnait quelque chose qui m’était bien familier. Oui, j’avouais que souvent, les sirènes de la brutalité m’enchantée. Pas que je venais à frapper comme un Héraclès décérébré, mais usant de mes connaissances pour nuire. Frapper là où ça faisait mal, jouant le serpent vicieux qui attaquait sans prévenir. Et des fois, j’en avais honte effectivement. Après coup, je me considérais comme un monstre, n’en parlais à presque personne. Sauf à mes parents et Liam, mais seulement quand j’étais pris sur le fait. Sinon, que ce soit à la fac ou dans la rue, quand une personne me causait du tort, elle le regrettait bien plus tard…

Codage par Libella sur Graphiorum

13/08/1987

nathan&peter

Ou suis-je?Qui suis-je?Qui êtes-vous?

Qui l'eus-crû qu'un jour, un jeune homme comme Peter se ferait kidnapper? Personne. Et encore moins Liam pour tout vous dire. Peter, il n'est pas le genre de garçon à avoir des ennuis. Jeune homme plutôt calme et sérieux dans la vie de tout les jours, il est le stéréotype propre du bon petit étudiant qui réussit brillamment sa vie. Liam a toujours pensé que les seules personnes capable d'en vouloir à Peter étaient les brutes de l'université, l'inverse même de ce qu'était le jeune garçon. Des écervelés qui ne pensent pas aux études mais plutôt aux filles, aux soirées, aux fêtes. Et même si ses garçons en voudraient à Peter pour sa réussite, ils n'iraient certainement pas jusqu'à le kidnapper pour continuer leur bizutage, à moins d'être malsains et plus intelligents que ce qui ne sont aux premiers abords. Non, les hommes qui s'en sont prit à Peter sont bien plus futés et habiles que de jeunes étudiants en pleine puberté. Ils sont malins et intelligents, mais pas suffisamment pour le lieutenant de police prêt à tout pour retrouver son jeune ami.

Il pensait pouvoir mener sa mission à bien seul, mais c'était sans compter cet homme, simple civil et citoyen, et apparemment mentor de Peter, qui lui aussi remuerait ciel et terre pour retrouver le jeune homme. Alors soit, deux choix s'offraient à lui: Soit il acceptait que l'homme le suit et l'aide même à retrouver Peter, soit il le laissait repartir seul aux risques et périls que ce dernier met sa vie en danger. N'importe quel officier de police refuserait qu'un citoyen de Game City encourt de tels risques, et même si il semblait plutôt coriace et habile, Liam n'en doutait pas une seule seconde, aux yeux de la loi et surtout de Liam, il restait un civil lambda. Il accepta que le dénommé Nathan le suit dans sa mission, bien que avant cela, ce dernier dû récupérer quelques affaires à lui dans sa propre voiture avant de suivre le lieutenant et c'est une fois les deux hommes à bord du véhicule que ce dernier pût démarrer pour s'arrêter quelques kilomètres plus loin au commissariat de la ville.«Je vous demande juste d'attendre ici quelques minutes, le temps que je récupères à mon tour quelques affaires. Je ne serais pas long.» avait-il simplement dit à son passager avant de sortir de la voiture pour emprunter le hall du bâtiment.

Durant sa traversée au sein de la bâtisse, il avait croisé quelques têtes qu'il connaissait que trop bien, certains étaient devenus des amis avec le temps, d'autres de simples collègues dont ils ne s'attardaient pas dessus. Il avait croisé quelques secrétaires aussi et contrairement à d'habitude ou il leur adressait un sourire presque un poil charmeur, cette fois, il ne leur a même pas jeté un seul regard, se contentant de suivre le chemin qui le mènerait à son propre bureau. A l'intérieur, le calme plat, un calme qu'il appréciait parfois, pas toujours. Aujourd'hui par exemple, il ne l'aime pas ce calme plat, parce que cela l'incite à beaucoup trop réfléchir, à se poser dix milles questions sur Peter, sur le kidnapping, sur les intentions de ses hommes, sur la santé de Peter. Etait-il encore en vie au moins? Il préféra chasser ses idées sombres de sa tête et se contenta simplement de se munir d'une arme, de quelques menottes, et de munitions, sait-on jamais. Il plaça délicatement le pistolet à l'intérieur de l'holster qu'il avait prit soin d'attacher autour de sa taille et c'est une fois prêt et opérationnel qu'il pût repartir, retrouver son acolyte du jour. «J'espère que je n'ais pas été trop long.» qu'il vint demander à l'homme tout en se plaçant côté conducteur pour commencer à prendre la route.

Il se rappela alors des maigres pistes qu'ils avaient tout deux, des indices que la femme de Nathan avait pût lui offrir et ceux de cette vieille femme à l'arrêt de bus. Il roula doucement et prudemment, contrairement à d'habitude, pour analyser la moindre fourgonnette noire qu'il pourrait croiser sur sa route. Il chercha une enseigne, celle de la Natla compagnie avant de quitter la route principale et d'emprunter les petits chemins en dehors de la ville, la ou se trouvait quelques usines, celles qui polluent l'atmosphère mais sans lesquelles ont ne pourraient vivre. Il s'arrêta à deux d'entre elles qui lui paraissaient suspectes, mais aucun signe d'une fourgonnette ou d'activité illégales, alors il reprit sa route, demandant de temps à autre à son partenaire si ce dernier n'avait rien vu d'anormal ou si un chemin le tentait plus qu'un autre. Ils finiraient bien par la trouver cette fameuse usine, ce fameux entrepôt ou hangars, et peut-être même plus vite que prévu..

AVENGEDINCHAINS

07/04/1988

Bien qu'il n'y ait pas de demande particulière que ce soit au niveau rançon ou autre, le temps était tout de même compté. Dans ce genre d'affaire, il faut toujours être vigilant et moins de temps Peter passera avec eux, plus il aura de chance de s'en sortir. Qui sait ce qu'ils lui font ? Peut-être qu'ils sont en train de le torturer, de lui couper des doigts ou pire encore ? C'est sérieux et il faut faire vite.

Liam avait conduit jusqu'au poste de police. Là, il abandonna Nathan quelques instant pour aller récupérer des affaires. Pendant un instant, Nate avait hésité à prendre le volant de la voiture et partir sans lui. Non pas qu'il ne lui fasse pas confiance, mais parfois c'est plus simple de faire équipe seul. Sauf qu'il ne le fit pas. La vie de Peter était en danger, ce n'était pas un trésor pour lequel on pourrait le doubler comme ceci est déjà arrivé par le passé. Du coup, il se contente de regarder sur son téléphone, les différents coins où il pourrait tomber sur un entrepôt, voir même un hangar désaffecté correspondant à ce que Peter aurait dit. Après recherche, il en avait localisé cinq, ce n'est ni un tout petit chiffre, ni un trop gros, ça devrait pouvoir se faire dans les heures qui viennent.

Au retour du policier, il annonça qu'il avait déjà quelques adresses et qu'il serait préférable de commencer par celle ou ils peuvent en visiter deux à la suite vu qu'elles ne sont qu'a quelques kilomètres de différence. Hélas, ce fut un échec, il n'y avait rien, ni personne, hormis des pigeons qui chiaient partout. De retour sur la route, Drake indiqua une nouvelle adresse. Est-ce que ce sera la bonne ? Tout reste à voir. Quoi qu'il en soit, même s'il n'y avait pas la moindre voiture à l'extérieur, il y avait des traces de freinages qui semblaient assez récente et non passé par le temps qui passe. C'est peut être une première indication. Plutôt que de se garer devant, il indiqua la route plus loin pour cacher la voiture et éviter d'être repérer si jamais quelqu'un fait le gai.

Caché sous son t-shirt, il avait installé son flingue, sans en dire un mot à Liam. Autour de lui, en bandoulière, il avait mit une corde, il avait également un grappin accroché à sa ceinture. C'était un matériel assez minimum, mais ça pouvait aider. "On devrait être plus prudent ici. Il se pourrait qu'on soit au bon endroit." En faisant attention aux alentours, il passa devant, allant jusqu'au mur et s'approcha de la porte. Il n'entendait rien à l'intérieur, mais l'endroit est grand, si quelqu'un se cache il peut être n'importe ou.

20/07/1992

Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous ?

Je lui fis donc signe de continuer. Visiblement, cet homme semblait en savoir bien plus sur moi que je le pensais. Et par conséquent, sans vouloir jouer les égoïstes, le véritable sujet de cet enlèvement semblait mettre lier. Mais restait à déterminer si oui ou non, je fus le principal objet de leur dessin ou bien quelqu’un de mon sang. Nathan pouvait respirer, il n’agissait pas d’un plan de vengeance contre lui, le comte de Montecristo ne cherchait à le nuire. Au moins, nous n’aurions pas la crainte de retrouver mon père, ma mère et ma sœur dans un état… Bref je préférais ne pas y penser, en plus que cela ne risquait pas d’arriver finalement.

"J’aimerais te raconter une petite histoire. Car il vaut mieux être dans le contexte pour mieux comprendre. Et je fais confiance en ton intelligence pour réfléchir à ce que je vais dire."

Il ne cherchait à endormir mes sens, mais tout le contraire ? Cet homme, quoi qu’exaspérant, me fascinait de plus en plus. Sa manière de parler, de se tenir, dégageait un charisme. Il s’exprimait avec une telle douceur, une pointe d’émotion dans ses mots. Comme c’est grands méchants que l’on pouvait voir à la télé que j’eus vue aux côtés de mon père et Liam. Mais en vrai et en mieux. J’eus envie de l’écouter un peu plus, de le croire et le suivre, même si j’ignorais encore ce qu’il avait à me dire et où il comptait se rendre.

"Ceci n’a rien d’un conte de fée. Il s’agissait d’un jeune garçon. Un pauvre fils de paysan. Père souvent absent et alcoolique, mère se mourant dans les larmes et les cris. Je sais, c’est cliché. Mais, ainsi est le monde on ne peut pas refaire le passé. L’enfant inspira à rejoindre les sages, les érudits du royaume où il pourrait s’épanouir et réussir à s’en sortir. Malheureusement, ses conditions si modestes attirèrent le mépris de l’élite et malgré tous ses efforts, resta à patauger dans la boue de sa ferme, alors que le monde admettait son intelligence. Grandissant, il se disputa même avec son père. Finissant mal, le jeune homme quitta la ferme et erra dans le royaume."

Continuant à l’écouter, j’espérais en découvrir plus sur ce qui se passait ici. Les indices dans son récit étaient à peine cachés en un conte grotesque. Pourtant, je fus si toucher que toutes mes attaques se sont tues. Et puis, si on voulait des informations, il fallait laisser parler. Mais je pense que s’il employait une telle image, c’était effectivement pour me faire réfléchir un minimum. Il fallait que j’arrive à m’identifier, comprendre son message, savoir qui jouait qui dans cette pièce de théâtre. UN très bon moyen pour convaincre la personne en face de vous. Car il ne disait pas clairement que c’était lui, balançant sa vérité risquant de me faire fermer à ses arguments. Méthode quelque peu enfantine, mais efficace.

"Il devait survivre, alors il travailla pour un forgeron, un ébéniste, un chasseur, un tanneur… Mais finalement, il fut embrigadé dans une bande de brigands. Il le vivait très mal. Mais son esprit allait lui apporter un réconfort pour une fois. Il l’aida à prendre la tête de la bande. Ainsi, il fit prospérer ce dernier, faisant trembler puissants et riches. Jusqu’au jour où, il croisa la route d’une fille de comte."

Là, un sourire mesquin fendit mon visage en deux, me poussant à la raillerie.

"J’eus espoir, mais finalement il y a bien une belle princesse qui épousera le gueux et vivront heureux jusqu’à la fin des temps avec mille gosses à la clef."

Là, le visage du gaillard devint sombre. Pour une fois il semblait courroucer par mon comportement. Corde sensible ? Si c’était véritablement son histoire, la critiquait lui causerait du mal. Non que l’envie me manquât, mais je préférais éviter d’aller trop loin. Pour le moment, cet homme se tenait tranquillement, et je ne voudrais pas l’encourager à commettre une erreur dont je pourrais regretter.

"S’il s’agissait d’un comte aussi banal, nous ne serions pas là ici toi et moi. Oui les deux s’aimaient. L’homme appréciait l’esprit libre et fort de la jeune fille, elle, l’esprit et la douleur de ce dernier. Ensemble, ils prirent la fuite car ses parents n’accepteraient jamais une telle union. Alors furieux ! Le comte envoya la milice, la garde rattraper le bandit. Il disait qu’elle fut enlevée bien sûr. Pendant des semaines, les amoureux fuyaient hommes et chiens de chasses. Ils pensaient s’en sortir, mais au final, ils furent rattrapés. Le père voulait faire pendre le bandit, mais au final, on l’enferma dans une cage, dans le plus sordide des donjons. Quant à la fille… Le père cria au déshonneur. Car il ne pouvait tout contrôler et l’enferma donc chez eux avec le trésor assembler par la princesse et le voleur. Mais pour le comte, ce trésor était maudit, pouvant attirer les pires choses de ce monde, alors il décida de s’en débarrassera, cacher aux yeux de tous."

Tout à coup, la porte derrière lui s’ouvrit, laissant entrer un de ses sbires visiblement mal à l’aise et un peu nerveux. Il s’excusa auprès de son patron et lui chuchota quelque chose à son oreille. Le visage de mon interlocuteur devint encore plus sombre qu’avant et se levant, présenta ses excuses et promit que nous nous reverrons très bientôt, me laissant ainsi seul, dans mes appartements. Seul oui… Avec mes pensées qui s’agitaient de plus en plus. J’eus beau chercher toutes les théories possibles à son histoire, une criait plus fort que les autres. Je la chassais avec d’autres idées, mais elle revenait à chaque fois, alors je fis passer des chansons, des souvenirs avec Thara et Nathan, avec Liam aussi, mais rien à faire. Cela m’étouffait de plus en plus, alors, comme si je cherchais à m’en soulager, je soufflais :

"Ne me laisse pas déchiré par le doute ; mais dis-moi, pourquoi tes os sanctifiés, ensevelis dans la mort, ont déchiré leur suaire ! Pourquoi le sépulcre où nous t’avons vu inhumé en paix, a ouvert ses lourdes mâchoires de marbre pour te rejeter dans ce monde ! Que signifie ceci ?" Hamlet Acte1, scène quatre.

Codage par Libella sur Graphiorum

13/08/1987

nathan&peter

Ou suis-je?Qui suis-je?Qui êtes-vous?

Le travail d'un lieutenant de police c'est d'enquêter, de trouver des pistes et de diriger son équipe sur ses mêmes pistes, sauf que aujourd'hui, le travail du lieutenant Warren était tout autre. Il ne serait pas accompagné de ses sbires ou autres collègues de travail mais bien d'un civil, dont il mettait forcément la vie en danger. Un civil dont il devra prendre soin durant leur expédition, sait-on jamais. C'est un peu ça aussi le boulot des officiers de police: Protéger le peuple, les citoyens des menaces alentours et même si Liam paraissait quelque peu fougueux, plaisantin et taquin, il avait déjà pût prouver par le passé qu'il était capable de réussir ses missions et son job avec brio. Il se rappelle de cette fois ou un homme avait tenté d'ôter la vie d'une jeune femme, une dénommée Zoé Baker. Par chance, lui et son partenaire de mission ce soir la, étaient parvenus à neutraliser l'assaillant et à coffrer le malotru sans trop grandes difficultés. Ce soir la, il avait sauvé la vie de cette pauvre femme, et avait de nouveau prouver que la police pouvait compter sur lui à n'importe quel moment, jour comme de nuit.

Aujourd'hui, c'était une mission un peu plus périlleuse, il le sentait, bien qu'impossible pour lui d'évaluer avec précision l'ampleur du danger. Il ne comprenait pas pourquoi quelqu'un cherchait à s'en prendre à Peter, et pire encore, à le kidnapper pour qui sait, peut-être demander une rançon ou l'utiliser contre son gré. Peter n'était pas le genre de garçon à se mettre dans la panade en temps normal. Bon étudiant, sérieux dans sa vie personnelle comme professionnel, il ne semblait porter aucun bagage douteux sur lui, à moins qu'il n'ait caché quelques détails à celui qu'il considérait depuis longtemps comme son "Aîné". Perdu dans ses pensées, le lieutenant fût rappelé à l'ordre par son partenaire du jour, Nathan Drake. Celui ci lui indiqua un chemin à prendre ou des traces de pneus semblant encore fraîches avaient marquées la route. Ils s'arrêtèrent non loin pour ne pas indiquer leur position et décidèrent de poursuivre leur route en marchant, restant aux aguets en cas d'attaque. Un vieil entrepôt leur fit bientôt guise d'horizon. L'endroit semblait plutôt calme, abandonné? Peut-être pas tant que ça finalement. Si aucune âme semblait vivre ici, un détail alerta l'officier qui posa brusquement sa main sur l'épaule de son compère pour lui désigner d'un geste du menton la présence d'une espèce de caméra de surveillance disposé près de l'entrée. «On est au bon endroit ça ne fait aucun doute.» Lentement, il posa une main sur son holster, la ou se trouvait son arme dans le but de la dégainer. Si la caméra de surveillance était encore opérationnelle, il est fort à parier que les brigands barricadés à l'intérieur ont déjà pût détecter leur présence à tout les deux, chose qui n'arrangeait pas les affaires du lieutenant Warren car si Peter était bel et bien à l'intérieur, sa vie risquait d'être d'avantage en danger, et pire encore, si ses hommes étaient armés, c'est Nathan qui pourrait lui aussi en pâtir. «Je le sens pas.. On devraient reculer et attendre que les renforts arrivent pour nous prêter main forte.» Non Liam n'est pas un froussard, contrairement à ce que certains pourraient penser, il est juste extrêmement réfléchi et si au passage il peut sauver des vies grâce à son raisonnement, alors il n'hésite pas une seule seconde, quitte à passer pour le plus grand des peureux. Le but la n'était pas simplement de secourir Peter, mais de le secourir "Vivant" de préférence sans qu'aucun d'entre eux ne subissent de dommages collatéraux. Une mission qu'il était préférable de mener à plusieurs plutôt qu'à deux. Non pas que Nathan n'était pas brave ou d'un grand secours, mais autant être réalistes deux secondes: Ils ne sont pas des super héros en culotte courte avec des super pouvoirs pouvant renverser les méchants. Ils sont simplement deux humains qui peuvent perdre la vie d'une balle dans le torse ou même ailleurs. Si cette caméra de surveillance est présente à l'entrée ce n'est pas pour rien, et il est fort à parier que l'homme ayant "kidnapper" Peter n'est pas seul à attendre la police. Il doit forcément avoir des hommes de main, et plusieurs qui puis est, alors autant être raisonnable avant qu'il ne soit trop tard. Et qui sait.. Peut-être même qu'il l'était déjà trop tard.

AVENGEDINCHAINS

07/04/1988

C'était le bon endroit, du moins c'est ce que l'instinct de Nate et Liam criait. Ce vieil entrepôt, les traces de pneu et même le fait qu'il y ait une caméra comme l'avait fait remarquer l'agent de police. Oui, c'était sans doute ici qu'était retenu Peter et il vaudrait mieux que ce soit la bon endroit. Les types qui ont kidnappé le gosse n'ont pas l'air d'être des rigolos. Mais ceci ne fait pas peur à notre aventurier. C'est hors de question de laisser le jeune garçon ici sans l'aider. Le policier se montra plus frileux, disant qu'ils feraient mieux d'attendre et de revenir avec des renforts. QUOI ! Nathan le regarda avec de grands yeux, comme s'il n'y croyait pas ses oreilles. "Faites ce que vous voulez, mais moi j'attends pas. On ne sait pas ce qu'ils font à Peter, j'attendrais pas cinq minutes de plus. Si vous voulez attendre, très bien, mais moi j'y vais !" indique t-il en sortant son flingue qu'il avait sagement caché jusque là, histoire de montrer qu'il n'était pas un dégonflé et que le combat ne lui fait pas peur.

Sans attendre de réponse, il avança, passant en dessous de la caméra, se retrouvant technique hors de sa porté, dans son angle mort. Il longea avec prudence le hangar. L'aventurier n'est pas assez bête pour rentrer par la porte principale. Non, il va trouver un autre endroit, une fenêtre ou n'importe quoi d'autre. Effectivement, il trouva une fenêtre à deux ou trois mètres du sol, ouverte et bien assez grande pour qu'il puisse s'y glisser. Parfait ! Pour grimper, il dû utiliser une poubelle qu'il fit glisser sur le sol avant de grimper dessus et de se hisser. Avant d'entrer entièrement, il observa l'intérieur. L’entrepôt n'était pas si vide, il y avait des étagères géantes et des caisses qui les remplissaient. C'était sans aucun doute des caisses vides, des vestiges de cet ancien entrepôt. Sans y prêter plus attention, il entra à l'intérieur et tomba sur le sol en silence. Personne en vu pour le moment, il fit attention qu'il n'y ait pas de caméra non plus, la voie était libre. Il avança en silence, se cachant grâce aux caisses si besoin.

20/07/1992

Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous ?

Je faisais les cent pas dans ma cellule de luxe. Ne cherchant plus un quelconque moyen pour m’enfuir, je me laissais tourmenter par cette conversation. Pour image, je me comparais à Ulysse quand il approchait du rocher des sirènes. Connaissant le danger de leur chant mortel, l’imbécile voulu résister au départ à l’appel envoûtant de ces créatures. Mais au final, il y succomba, se laissant séduire et suppliant ses compagnons de le relâcher. Quant à moi, je me voyais un peu dans la même situation. L’Histoire de cet homme ne laissa aucun doute possible. Son interprétation, ne pouvant en avoir mille, me répugnait. Et j’avais beau lutter contre elle, une part de moi désirait ardemment que ce soit vrai.

Depuis toutes ces années, j’avais imaginé des millions de théorie. Qui étaient mes parents, pourquoi m’avoir abandonné. Et même si certaines de ces histoires furent du délire, jamais je n’aurais imaginé pareille chose. Pourquoi n’avais-je droit à rien de « normal » ? Pourquoi tout ce théâtre et non pas faire une rencontre des plus simple dans un café, une bibliothèque. Même dans une émission télé, j’aurais préféré cette voie plutôt qu’un kidnapping. Mais il fallait avouer une chose. Moi-même j’aurais mise en place tout un show. Et en y réfléchissant bien, vue le beau récit qu’il m’avait conté, je comprenais un peu pourquoi toutes ces dispositions.

Après une attente qui me paraissait durée une éternité, mais qui m’eut donné le loisir de la réflexion, mon geôlier revenait. J’ignorais ce qu’il se passait. Est-ce que Nathan et Thara avaient remarqués mon absence ? Etaient-ils à ma recherche ? Liam aussi s’il n’était pas encore en train de se lamenter sur son sort pour je ne sais quelle raison. Et si la police était avertie, était-elle proche de découvrir où j’étais retenus ? J’eus le sentiment d’être seul, d’être abandonné. Même si j’eus prévenu un de mes parents par téléphone, avait-il bien reçu le message et mon salut approchait ? Quoi qu’il en soit, j’osais défier cet homme avec ses prétentions.

"Tu veux me faire comprendre que tu es mon géniteur ! Mais à part une belle histoire arrangée, rien ne prouve que tu sois celui que tu prétends être. Ne cherches-tu donc pas à rusé pour obtenir quelques faveurs ? Car je ne suis ni riche, ni important. De moi, tu ne gagneras rien."

L’homme approcha de moi. Je cru que quand il s’arrêtait qu’à quelque centimètre de moi, il allait donner un coup violent au visage, que je serais frappais. Dans ce cas, je m’attendais à recevoir le coup fatidique. Une main puissante venant claqué le visage juvénile et fragile de sa victime, ce qui démontrerait bien mes dires. Mais, aucune violence ne fut faite. Par surprise, il attrapa mon visage entre ses mains et plongea son regard dans le miens. C’était à la fois surprenant et déroutant. Ses mains étaient chaudes, un peu rugueuse, mais on s’y sentait bien. Ce contact était plaisant curieux non ? Et son regard, qu’on pourrait croire dure, était en réalité doux. Un léger sourire déforma son faciès et là, j’étais plus que déstabiliser. Impossible de savoir quoi penser ou croire en cet instant.

"Je comprends que tu en doute. A ta place, j'en ferais autant. On peut faire un test, mais on trouverait à redire. Sinon il suffit juste que tu regard en face de toi et tu sauras. Et si jamais tu refuses d'y croire, alors soit. J'accepterais de te laisser partir en paix."

Il m’offrait une porte de sortie. Un simple « Non » suffirait à me faire retrouver la liberté ? Je voulais bien le croire, un simple effort et hop ! Je retrouverais mes proches. Pourtant, j’en fus incapable. C’était comme si justement, ses yeux m’hypnotisèrent, que je voyais quelque chose de caché en lui et qui m’intriguait. Il parlait par son regard, se mettant à nu, me disant les choses tels qu’elle et qu’aucune preuve n’était nécessaire. Et donc, la chaire de poule qui me fit frémir, un voile froid recouvrant ce petit corps chétif, je soufflais le mot qui aura changé ma vie à jamais.

"Papa…" On disait que les yeux étaient les fenêtres de l’âme, que celui qui arrivait à vous mentir avec, était de la pire espèce. Et là, je ne découvris aucune tromperie.

L’homme souriait, mais pas d’un air mauvais. C’était vraiment la joie d’un père retrouvant son enfant.

"Bonjour mon fils. Si tu comment j’ai rêvé de cet instant où nous nous reverrons et où, je pourrais enfin de toucher."
"Et moi donc."

Et là, emporter par le moment, nous venions à tomber dans les bras de l’un et de l’autre. J’eus encore du mal à y croire, mais yeux restèrent bien grand ouvert comme si je croisé une Gorgone. Mon père était-là, je l’avais enfin retrouvé. Et bien entendu, j’avais des milliers de question à lui posé.

"Je ne sais même pas comment tu t’appelles."
"James. James Maguire."

Codage par Libella sur Graphiorum

13/08/1987

nathan&peter

Ou suis-je?Qui suis-je?Qui êtes-vous?

La plus sage des décisions aurait été d'attendre les forces de police supplémentaire pour pouvoir coincer ses hommes sans que ses derniers s'en prennent à un seul cheveux de Peter. Ne prenez pas Liam pour un peureux ou je ne sais quoi, il est juste prévenant et prévoyant. Il tient beaucoup à Peter mais il est aussi conscient que deux hommes, dont l'un n'est pas armé ne pourraient à eux seuls jamais libérer un captif sans quelques séquelles psychologiques et principalement physiques. L'un d'eux pourraient finir blesser, et pire encore, Peter pourrait être tué. Alors il avait voulu jouer la carte de la prévoyance, et à défaut d'être écouté par son acolyte du jour, ce dernier ne se gêna pas pour foncer tête baissée dans l'antre des malfaiteurs, pire encore, il ne s'était pas prié pour lui montrer qu'il était, lui aussi, très bien armé. «Hé ho! Ça c'est de la triche ! » pesta l'officier de police contre le dit Nathan. Voilà qu'il s'était retrouvé dans une affaire de kidnapping accompagné d'un homme qui en plus lui cachait bien plus qu'il ne le pensait. Pourquoi donc était-il en possession d'une arme? Qui est exactement cet homme avec qui il mène cette nouvelle aventure? Il n'en savait rien et l'heure n'était malheureusement pas aux questionnements.

Bien sûr qu'il ne le laissera pas aller seul sauver celui qu'il considère comme son frère, et bien sûr qu'il prendrait soin également de prévenir ses collègues, sait-on jamais, au moins le temps qu'ils se mettent en route, Liam et Nathan auront déjà pût au moins analyser les lieux, voir même peut être qui sait, retrouver Peter, sain et sauf de préférence. Tout aussi discrètement que son partenaire, Liam était parvenu à se faufiler sans être vu ni par des caméras, ni même par des hommes, d'ailleurs, c'était plutôt étrange de voir que le hangars en question paraissait si "vide". Il y avait forcément anguille sous roche et il fallait absolument qu'il retrouve Nathan pour joindre ses forces aux siennes. Il paraît qu'ensemble on va plus loin que seul, peut-être que ce dicton marche dans ce genre de cas. Il n'eut aucunes difficultés à retrouver l'homme même si celui ci prenait soin de ne pas se faire repérer, et avant qu'il ne poursuive son exploration dans le hangars ou était stocké toutes sortes de marchandises, le lieutenant de police posa sa main sur son épaule pour lui rappeler qu'il était la et qu'il comptait bien le suivre pour l'aider à sauver Peter. «Ça sera plus simple d'être à deux pour ce genre de mission non?» lui avait-il simplement dit avant de le pousser à se cacher derrière un mur lorsqu'une ombre humaine au sol l'avait interpeller. Il avait fait de même sur le mur d'a côté en prenant soin lui aussi de se munir de son arme juste au cas ou.

Il fallait être extrêmement prudents pour le coup et silencieux. La sentinelle semblait être seule, alors soit ils s'en débarrassent à deux et camouflent le corps quelque part, soit ils la laisse tranquillement se balader dans tout le hangars sans rien faire. Le regard du policier chercha celui du fameux Nathan et il attendait, un coup d’œil de sa part sur leurs agissements, dans tout les cas il fallait que leurs mouvements soient en accords, cohérents, en plus simple il fallait qu'ils travaillent en équipe pour pouvoir atteindre la porte ou l'endroit ou se cachait Peter. Au bout de quelques minutes, le policier se décida à agir dans l'espoir que Nathan le couvre si il venait à être démasqué. Son but au final n'était pas d'étourdir la sentinelle mais bien d'avoir des renseignements de sa part, comme l'endroit ou se trouvait Peter. Discrètement il s'était faufilé derrière l'homme avant de le neutraliser en lui attrapant le bras,le tordant suffisamment pour l'amener jusqu'à son dos, le désarmant au passage du pistolet qu'il tenait en main. C'était l'avantage d'être entraîné en tant qu'officier de police, tout ce qui était technique de combat, de "self defense" était acquis mais il fallait être rapide. Il plaçait son autre main sur la bouche du malheureux surprit, venant lui chuchoter quelques mots à l'oreille tout en l'incitant à reculer pour se fondre dans l'obscurité avec lui. «Tu parles pas. Tu cries pas ou j'te butes compris?» Il avait pas intérêt de toute façon ou il manquerait de se faire tirer dessus et ce même si le bruit du tir vient interpeller ses petits copains et camarades. «Il est ou le gamin? Et fais pas semblant que tu sais pas de qui je parles. Si vous êtes tous la c'est dans un but bien précis, et quelque chose me dis que non seulement vos petites affaires sont pas nettes mais qu'en plus de cela, vous avez récemment mit la main sur une petite perle, un jeune garçon, je me trompes?» Et il le ferait parler, quoi qu'il advienne, il fallait qu'il parle, si il n'y arrivait pas, Nathan l'aiderait à lui faire cracher le morceau, jusqu'à ce qu'ils atteignent l'endroit ou Peter était, il fallait dans tout les cas qu'il parle, car le lieutenant n'était pas prêt à le lâcher tant qu'il ne le ferait pas.

AVENGEDINCHAINS

07/04/1988

Nathan n'avait pas hésité et surtout pas attendu du renfort pour foncer à l'intérieur du bâtiment. Si on regarde un instant son passé, il n'a jamais prit le temps d'attendre du renfort. Il a sauvé le monde à lui seul avec les quelques comparses qui étaient là. Et encore... Sully n'était pas toujours à ses côtés. Avec ou sans Liam, il trouvera Peter pour le sortir de ce merdier. Enlevé quelqu'un... c'est encore possible de nos jours ? Qui fait ça ? Et surtout sans même demandé une rançon ? C'est bête, les ravisseurs auraient dû se renseigner avant, Thara et Nathan n'ont pas vraiment d'argent, certes ils vivent normalement, comme des gens qui travaillent, mais ils ne sont pas riche. Bien qu'il travaille avec des antiquités et que parfois ils puissent les vendre à des personnes pas très recommandable pour un peu d'argent, il est loin d'avoir la fortune de Miss Croft par exemple.

Un peu après qu'il soit entré à l'intérieur, Liam le rejoignit, sans faire de bruit et sans se faire repérer. Peut-être qu'il a mal jugé le jeune homme ? Bref, il ne voulait pas laisser l'aventurier seul. Sauver Peter sera plus facile à deux. Oui, c'est une possibilité qui reste à voir. Pour essayer de trouver le garçon, Liam entreprit d'attraper l'un des gardes qui trainait seul et donc une cible facile à avoir pour ensuite lui tirer les vers du nez. C'est donc le policier qui passa à l'action et il se débrouilla mieux -une fois de plus- que Nate aurait pu l'imaginer. Sans plus tarder, il commença à interroger le type, lui demandant ou était Peter et que ce n'était pas la peine de mentir. Le costaud ne semblait pas vouloir parler, restant silencieux comme s'il pouvait résister. Nathan jeta un coup d’œil à Liam, comme pour savoir quoi faire, à moins que ce ne soit pour s'excuser et il donna un violent coup de poing dans la gueule du mec, histoire de lui faire comprendre qu'ils n'étaient pas là pour rigoler. "On a pas de temps à perdre, alors soit tu te mets à table, soit je te garantis qu'avant de mourir tu vas connaitre la douleur de te prendre une balle dans les roubignoles !" dit-il tout en collant le canon de son arme au niveau de l'entre-jambe du gars qui commença à flipper. "A l'étage, j'en sais pas plus. Moi je dois juste surveiller le rez-de-chaussé." indique le gars mort de trouille qui semblait vraiment tenir à ses parties intime. Nathan regarda de nouveau Liam, "On y va !"

Il laissa son partenaire mettre K.O le prisonnier avant de voir par ou ils pourraient passer. Il y avait un escalier, mais c'était un lieu clairement exposé. Sinon, il pouvait passer par les grandes étagères de l’entrepôt en escaladant, ça serait périlleux, mais pas pour Nathan, reste à voir si Liam est capable de le suivre dans ce genre d'endroit. "Les escaliers sont trop visibles, on ne sait pas où sont tous les gardes. On pourrait passer par là. Il y a pas mal de choses sur ses étagères, je penses que ça peut nous camoufler et ça monte à la hauteur de l'étage." Ceci devrait leur donner l'avantage de la surprise, en même temps, personne ne sait qu'ils sont là. Alors tout est de leur côté pour réussir.

20/07/1992

Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous ?

Je me doute un peu de ce qu’on pourrait penser. Cela semblerait un peu facile que d’un coup, je tombais dans les bras de mon ravisseur. De plus, j’aurais sans doute raison de lui en vouloir, lui reprocher cet abandon, sa présence manquante depuis toujours. Toutefois, il fallait vivre ma vie pour le comprendre. Depuis que je fus conscient du monde qui m’entourait, je rêvais d’avoir un père. On posait la question « Où était mon géniteur ? Pourquoi m’avait-il laissé ? » Et là, j’eus toutes les réponses en une journée, après des années de patience.

Croyais-je vraiment à son histoire ? Tous les éléments semblaient indiquer que oui, et au fond de moi, je voulais y croire. Pas seulement admettre que mon père James était un criminel, mais que les mauvais coups de la vie, l’eurent empêcher d’accomplir son devoir. Je l’avais retrouvé et je voulais en profiter. J’eus le sourire aux lèvres, serrant si fort James de peur que tout ne soit qu’un rêve, qu’il venait à s’envoler, tel le levé de rideau d’une odieuse farce commit par de vils farfadets se nourrissant de mon tourment. Les yeux quelques peu mouillé, je plongeais mon regard dans le sien, murmurant par l’émotion :

"J’aimerais te poser mille et une questions..."

Mon père me regardait avec tendresse. Je ne vie ni malice, ni mépris. Si jamais il nourrissait quelques noirs dessins, James le cachait fort bien. D’ordinaire, j’arrivais à discerner certaines choses chez l’autre, mais là, j’en étais incapable. Soit James se montrait le plus honnête des hommes, soit j’étais aveugler par mes attentes. D’un geste affectueux, le père perdu me répondit :

"Je répondrais avec plaisir… Mais nous n’avons pas beaucoup de temps. Il est temps pour nous de rentrer à la maison."

Ces mots eurent un puissant effet sur moi. Une maison pour nous deux ? Voilà qui fut un rêve qui se réalisait enfin. M’imaginer dans un appartement, ou une simple chaumière avec un de mes parents fut le désir le plus fort. Mais ce rêve me semblait interdit. Surtout que je ne pouvais pas m’en aller ainsi. J’avais des amis ici, de la famille. Nathan et Thara furent là pour moi, et les laisser, ce serait trahir ce couple si merveilleux qui m’ont redonné confiance en moi. Jamais je ne pourrais les abandonner comme un ingrat. Et Liam ? Même si je rêvais là de lui en coller une et le secouer comme un cocotier, ce ne serait pas la première fois et je l’aimais aussi, c’était mon grand frère de cœur et ne pouvais le laisser non plus.

"Partir maintenant ? J’ignore si je le peux… Il y a ma famille d’adoption. Puis-je au moins aller leur dire au revoir et leur expliquer que…"

Je crus voir à présent, les traits de James devenir plus dur. On aurait cru que je venais à l’instant de casser sa collection de bouteille ancienne. Aurais-je dit la chose à ne pas prononcer et venais-je de percer ses défenses ? En tout cas, sa voix resta calme, même si on notait une pointe de frustration au fond.

"Le temps nous manque. Et crois-moi, ces gens ne sont pas ceux que tu crois. Fais-moi donc confiance, on devrait partir maintenant et..."

Tout à coup, on venait frapper à la porte. James me laissa là, pour se rendre auprès de notre visiteur. Il discuta avec un de ses hommes à voix basse, ce qui me laissa quelques secondes pour méditer sur ce qu’il venait de dire. Nathan et Thara, pas ceux que je croyais ? Que voulait-il dire par-là ? J’avouais que je devenais de plus en plus confus. Les retrouvailles avec mon père, son histoire et le reste, commençaient à me troubler et j’eus de plus en plus de mal à retrouver mes repères. C’était comme si mes sentiments livraient une effroyable bataille contre ma raison. Les canons napoléoniens tiraient contre les fantassins de l’Europe de l’Est, criant haut et fort leur vérité.

Puis, James revint vers moi, le visage devenant plus rouge. Quelque chose se passait clairement depuis un petit moment et ceci eut le don d’irriter mon kidnappeur de père.

"Il faut partir maintenant Peter. Prends tes affaires et dépêches toi."

Je tentais de l’interroger sur le potentiel danger, mais James me pressa. Alors je ramassais ce que j’avais sur moi le jour de mon arrivé et le cadeau qu’il m’avait offert, et ainsi je le suivais. Je quittais enfin cette cellule dorée pour rejoindre le reste de l’entrepôt qui lui, semblait plus insalubre. Abandonné sans aucun doute. Les étagères, les murs… Tout semblait être laissé là, oublié par leurs anciens propriétaires. Mon père et sa bande, on sans doute dût squatter les lieux pour leur planque, et il était fort possible, que les marchandises trouvées ici, furent voler. Mais… Je sentais qu’il y avait autre chose…

Codage par Libella sur Graphiorum

12/04/2009

Nous arrivons au grand moment, le dénouement. Pendant que Nathan et Liam infiltrent le repère de James, ce dernier tente de s’enfuir avec quelques hommes et Peter, ne sachant trop ce qu’il se passe. Bien entendu, des premiers coups se feu furent échanger, de quoi inquiéter et mettre le doute chez le jeune homme. James pourrait demander la mise à mort des deux sauveteurs, mais il comptait attirer à lui son fils d’une autre manière. Attrapant par les épaules Peter, il lui expliqua que tout ce qui comptait le plus pour lui, fut de retrouver la chaire de sa chaire et de le revoir. Il lui laissa donc le choix entre le suivre, ou partir retrouver ses amis.

Comme il s’y attendait, Fisher choisit Nathan et Liam, mais ceci faisait partie de sa stratégie. Ordonnant le repli et laisser les deux hommes en paix, il laissa son fils, promettant qu’un jour ils se retrouveront. Peter rejoignit donc ses deux ainés, mais semblait ailleurs, perdu. Il ne prononça quelques mots mais sans rapport avec ce qu’il venait de vivre.

La police est arrivée peu de temps après pour inspecter l’entrepôt et une ambulance a prit en charge Peter. Constatant qu’il n’avait rien, du moins physiquement, il fut autorisé à retourner chez lui.

Il fut confirmé que l’entrepôt appartenait bien à la Natla Compagnie et on retrouva même des caisses en bon état portant leur logo. Une première enquête fut menée. D’après la compagnie, l’entrepôt fut abandonné depuis plusieurs mois, et les caisses correspondaient à celles ayant était voler ou volatiliser. L’incident étant déjà signaler à la police, un rapide coup d’œil dans les archives permettent de le confirmer. Mais il faudra sans doute répondre à d’autres questions…