someone in the crowd | James.

James & Blue

someone in the crowd.

Cendrillon. Acte II. Ce n'est certainement pas autour d'un bar, un plateau à la main et plusieurs verres sales à son bord que la jeune femme se trouve, mais plutôt à l'intérieur de ce qui ressemble à une salle de bain. Une grimace abîme ses traits et plusieurs jolis noms d'oiseaux sortent de sa bouche alors que sa main droite se hâte à ramasser toutes les petites culottes, les chaussettes et vêtements sur le sol pour les poser dans le panier calé contre son aisselle gauche. Elle n'est pas manique du rangement, mais la lessive est quelque chose d'important voir de primordiale chez elle. Peu importe si son appartement est complètement sale tant que son linge dégage une odeur de propre. Seulement, cette fois, ce n'est pas son linge qu'elle s'atèle à ramasser. «Les filles?» Souffle t-elle durant ses corvées. Oui. Les filles. Ce ne sont plus deux mâles dégoulinant de sueurs qui ont prit place dans son appartement mais bien deux demoiselles, deux amies à elle, des artistes dans l'âme. Tout comme elle, les demoiselles ne jurent que par la gloire et l'envie d'être reconnues à travers le monde. Peut-être un peu trop, au point de ne rarement mettre la main à la patte et de s'occuper un peu des corvées ménagères. Elles avaient promit pourtant de donner un coup de main, pendant qu'une s'occupait de débarrasser et faire la vaisselle, l'autre s'occupait du linge, mais il faut croire que les promesses ont vulgairement étaient balancées au sol en même temps que les vêtements sales.

Ses filles, elles sont un peu différentes d'elles, elles aiment ce qui rendent superficielles: Le maquillage, s'apprêter, paraître différentes de ce que l'ont est au quotidien et elle n'a rien contre ça finalement tant que ses deux amies en question sont "Cool et sympa" avec elle.  Elles le sont, heureusement d'ailleurs. A défaut d'être de parfaites ménagères, elles sont plutôt drôles et bonnes vivantes, impossible de ne pas s'amuser avec elles. Alors oui, elles ont tendance à enchaîner les conquêtes aussi rapidement que le ferait la petite souris préféré des jeunes enfants dans les cartoons, mais elles semblent heureuses ainsi, alors tant mieux pour elles. «LES FILLES!» Pourtant aujourd'hui, Blue s'impatiente et sa prise sur les petites culottes sur le sol se fait un peu plus colérique. Le panier est quasiment plein et aucune trace des deux demoiselles à l'horizon. «Elles vont m'entendre.» Attention, la tornade Blue et dans les parages et risque bien de faire des ravages. La voilà qui zigzag dans le couloir, ouvre les portes et finit bien par tomber sur les deux jeunes femmes obsédées par leurs beauté. Elles sont la, coiffées comme des princesses, un rouge à lèvre rouge vif sur les lèvres, des robes moulantes au corps. Elles sont la, à se parfumer, à se demander l'une à l'autre si elles sont parfaitement parfaites, alors que la pauvre Cendrillon, elle, semble exténuée de tenir se panier plein calé par son bras. «J'étais en train de me demander si vous n'aviez pas fini sourdes toutes les deux.» Elle daigne finalement lever les yeux sur leur colocataire et amie et s'offusquent presque de la voir si peu apprêtée. BLUE! Qu'elle mine épouvantable! s'écrie l'une d'entre elle en quittant son miroir pour venir détacher la chevelure de la blonde et lui réajuster les boucles. Comment veut tu seulement attirer l’œil d'un réalisateur en étant si peu.. féminine? Continue t-elle en manquant de pointer la pauvre Cendrillon du doigt. Voilà qui ne manque pas d'exaspérer d'avantage la demoiselle qui ne se gêne pas pour lever les yeux au ciel en pestant à l'intérieur de sa petite boite crânienne. «Parce que tu trouves que passer l'aspirateur en talons aiguilles c'est plus pratique toi?» Elles pouffent toutes les deux en détournant la tête. Elles savent qu'elles ont tord, et que Blue a raison, elles refusent juste de l'avouer. «Soit ! Dans ses cas la vous iraient toutes les deux passer vos prochaines auditions avec vos petites culottes sales vu que l'état de nôtre appartement commun semble ne pas vous déranger! Non mais sérieusement ! Vous pensez vous y mettre quand au juste? On s'étaient mises d'accord sur ce fichu planning de répartitions des taches censé être placarder sur nôtre réfrigérateur! D'ailleurs il est ou ce planning?! » L'une d'elle s'amuse à rentrer la tête entre ses épaules, un sourire gêné en coin, son regard vise une affiche accrochée au mur de la chambre, juste à coté de son miroir. Sur cette affiche, un homme, un acteur, bel acteur célèbre, charmeur à souhait qui les font toutes craquer. Il est fort à parier que la feuille du planning à fini dans l'imprimante au verso pour se transformer en poster à fantasme. «AAAH ! » La blonde s'énerve et quitte la chambre de ses colocataires pour reprendre ses corvées, quand quelqu'un vient sonner à la porte. Personne n'attend personne, certainement pas aujourd'hui et certainement pas Blue vêtue d'un vieux jean troué.  Oh! Qui ça peut bien être, imagine Blue ton futur réalisateur qui t'as trouvé juste divine à la dernière audition et qui compte bien faire de toi une vraie star! Imagine un peu la déception qu'il aurait en te voyant vêtu comme ça. Et elle s'élance jusqu'à la porte, accompagnée de son acolyte favorite. Vêtues comme deux princesses de conte de fées, elles se pressent sur la clenche de la porte pour l'ouvrir et découvrir alors cet homme.

Cet homme. James Quatermain. Il ne ressemble pas à l'homme du poster, il est encore plus beau, plus séduisant et sa simple vision, les donzelles s'enflamme. Ah non ce n'est pas un réalisateur. Elles sourient comme deux imbéciles, battent des cils, prennent des postures un peu plus féminines, félines, dans l'espoir d'interpeller l'homme. Vous cherchez quelque chose? Souffle la brune pulpeuse au jeune homme en lui lançant un regard ravageur. Ce sont deux sauvages, sauf que du fond de son couloir, son panier toujours en main, Blue sent ses deux joues rougir, non pas de gêne, mais de colère. Elles n'ont pas intérêt à allumer "Cet homme". Cet homme, il est spécial. Cet homme, elle a tellement du mal à le cerner, elle a tellement du mal à le définir. Cet homme, elle ne pensait plus jamais le revoir, et pourtant, il est la, caché par ses deux amies en ébullition. Elle n'a pas besoin de le voir complètement pour savoir que c'est lui, elle l'aurait presque reconnu de part son odeur. Elle n'a aperçu qu'une partie de son visage, mais elle sait que c'est lui, il lui a promit de revenir vers elle, et comme ci le charme ne s'était pas rompu, voilà qu'il revient, à elle aujourd'hui.

@James L. Quatermain    

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James & Blue

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Le corps entier se tenait droit, immobile au bout de ce long couloir menant à deux chambres et une salle de bain. Son regard lui, restait figé sur la porte d'entrée ouverte, ou une silhouette connue s'était précédemment dessinée avant d'être entièrement engloutie par les deux demoiselles qui lui servait de colocataires. Elle n'eut nul besoin de cogiter durant des heures entières pour savoir que l'homme qui se tenait sur le palier de son appartement n'était autre que James Quatermain. James Quatermain, toujours aussi séducteur dans sa façon de parler, dans sa façon de se tenir, dans sa façon d'être. Comment ne pas être flattée quand un homme pareil vous offres sur un plateau d'argent milles et uns compliments. C'est à peine si ses deux amies ne se seraient pas éventer pour éviter de défaillir sous ses mots, et qu'est-ce que ça pouvait l'énerver à Blue. Elle soupirait, soufflait même en gardant son panier à linge bien contre son aisselle, levant les yeux vers le ciel, cherchant même du regard de puissantes divinités pour jurer autant de fois qu'il lui soit interdit de le faire. Nerveusement, elle emprisonnait sa lèvre inférieure entre ses dents pour éviter de faire un véritable scandale, elle qui venait tout juste d'enguirlander ses deux colocataires pour les taches quotidiennes de l'appartement non faîtes.

Finalement, elle n'aurait pas le temps de pester d'avantage que ses deux amies, surprises, s'écartèrent l'une de l'autre, de la porte même pour se tourner vers elle. Heu. Blue? Alors comme ça il était venu pour elle? Étrange quand on voit la sérénade qu'il vient de chanter aux deux demoiselles en ébullition qui se tenaient face à lui. Malgré tout, elle avait enfin la chance de pouvoir croiser à nouveau son regard si délicieux, elle qui pensait qu'il aurait tourné la page sur leur folie commune.  «Qu'est-ce que tu fais la?» demanda t-elle dans un premier temps en se rapprochant un peu plus de la porte d'entrée sans le quitter du regard, ignorant totalement ses deux colocataires qui elles préférèrent finalement s'éclipser pour laisser les deux jeunes gens parler en toute tranquillité ou presque. Dans la chambre, elles n'hésiteraient pas à poser l'oreille contre la porte voir d'espionner discrètement pour tenter de comprendre ce qui se tramait à l'extérieur entre leur "domestique" et le séduisant jeune homme qui ne semblait pas les avoir laisser de marbre. «Tu reviens comme une fleur dans l'espoir de pouvoir courtiser d'autres femmes, parce que tu t'es lassée de moi? Oh si les filles qui rêvent de gloire et fortune t'intéresses et bien te gênes pas, je peux même te laisser en tête à tête avec les deux demoiselles qui viennent de t'ouvrir la porte.» En fait, elle ne comprend même pas pourquoi elle lui dit tout ça. Ce n'est pas dans ses habitudes d'être autant.. jalouse? Est-ce que c'est cela la jalousie? Elle n'en sais strictement rien car elle n'a jamais éprouvé une telle chose auparavant. Non, aucun homme n'avait sût jusqu'à présent lui faire éprouver ce genre de sentiments. Elle ressentait juste l'envie de lui coller sa main sur le visage pour le spectacle qu'il venait de lui offrir, et en même temps de l'attraper par le col de son haut pour l'embrasser passionnément et lui faire comprendre o'combien il lui avait manqué mais elle se retint, avec sa dégaine de femme de chambre et son panier toujours en main. Un panier qu'elle déposa finalement au sol pour ne pas paraître encore plus tache qu'elle ne paraissait. Il faut dire que son look n'était pas spécialement avantageux contrairement à ses compères mises sur leur trente et un.

Elles rêvent de gloire, de strass, de paillettes, du monde de la célébrité, celui que James côtoie alors elles ont le courage de s'apprêter, de se maquiller, de se coiffer et ce tout les jours et ce même si elles restent leurs fesses sur le canapé toute la journée. Blue était différente, elle préférait garder sa simplicité, se faire remarquer par son talent et sa voix et non pas son physique ou la façon dont elle se tenait. Une fille naturelle, voilà ce qu'elle était. De toute façon, un homme ne vous aimes pas pour vôtre superficialité d'un soir, un homme est censé vous aimer dans tout les jours de vôtre vie, avec ou sans maquillage, vêtue comme une poupée ou une souillon. Un homme doit vous aimer pour la femme que vous êtes, vôtre caractère, vôtre personnalité, et si il y a une chance en plus de cela que vôtre naturel lui plait alors c'est que l'histoire pourrait bien durer éternellement.

@James L. Quatermain    

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James & Blue

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Il parlait d'une promesse. Elle s'en souvient maintenant qu'il en parle. Elle lui avait demandé de ne pas voler de voiture, de n'embrasser personne d'autre, de ne penser qu'à elle jusqu'à son retour. Cette promesse fût scellée par un baiser. Comment oublier un tel baiser? Différent de tous ceux qu'elle avait pût échanger avec d'autres hommes par le passé. Bien sûr que non qu'elle ne l'avait pas oublié et c'était presque touchant qu'il lui rappelle cette promesse, à croire qu'elle n'était pas la seule à se souvenir de cet échange entre eux. Un petit sourire commença à naître sur la commissure de ses lèvres, discret dans un premier temps. Elle ne voulait pas qu'il se rendes compte à quel point il avait pût lui manquer, et à quel point elle était plus que enchanté de le voir sous ses yeux aujourd'hui. «Alors comme ça, tu es un homme de parole toi. Étonnant.» En réalité, il n'y avait rien d'étonnant, James était comme ça et elle le savait dès le jour ou elle avait posé les yeux sur lui, quand il lui était venu en aide face à son ex petit ami un peu trop invasif. Ce qu'il vient à dire par la suite en revanche lui déplut un peu plus.

Au son de sa voix, au vu de son attitude et du regard meurtrier qu'elle lui avait lancé à leurs retrouvailles, il en avait conclut qu'elle était un poil jalouse. Elle? Jalouse? Comment oses-t-il lui parler de jalousie alors que leurs âmes, que leurs cœurs, que leurs corps ne leurs appartiennent pas mutuellement? Un sourcil relevé, la bouche entre ouverte, elle fit mine d'être offusquée, blessée par ce qu'il venait de dire. «Moi? Jalouse? C'est une blague j'espère? Tu ne penses sérieusement pas que ça soit le cas n'est-ce pas? ... Si?» Qu'elle piètre comédienne fait-elle. Cela ne l'étonne même pas qu'un réalisateur ou producteur ne l'ait pas encore aperçue pour lui proposer un premier ou même second rôle. Le fait étant qu'elle ne supporte pas que ce fameux gentleman se ramène chez elle pour faire la cour à ses deux colocataires aussi superficielles et bêtes que leurs quatre pieds réunis. Elle ne rêve que de gloire, de paillettes, de fortune, d'être au bras de l'homme le plus influent de cette terre. En fait, elles sont totalement différentes d'elle sur beaucoup de point et le fait que James pourrait, potentiellement s'intéresser à elles, agace l'aînée Levins, elle qui pensait qu'il s'intéresser aux femmes un peu plus simples, comme elle par exemple.

Puis, vint le moment ou son visage s'était rapproché, ou son odeur, son parfum lui revint aux narines. Lui aussi, elle ne l'avait pas oublié. Il était subtile, masculin, envoûtant, attirant. Il imposait presque aux femmes de se coller à lui, mais elle n'en fit rien, préférant fermer quelques secondes les yeux pour le sentir d'une grande inspiration. Cet odeur la rassurait, lui faisait du bien, et ce qu'il vint lui proposer par la suite encore plus. Une sortie, rien qu'eux, quelque part pour parler, se divertir, s'amuser comme au bon vieux temps, comme ce soir ou ils avaient osés voler une voiture avant de filer à toute allure à travers la nuit. Un nouveau sourire étira ses lèvres. Sortir oui, mais il lui fallait avant cela passer par la case salle de bain pour éviter de passer pour une souillon aux côtés de ce beau "prince charmant". «Ok. Pourquoi pas. Je te demandes juste quelques minutes, le temps que.. j'enfile quelque chose de moins "décontracté". Ne reste pas sur le pas de la porte, entre.» Elle se décalait doucement pour lui laisser de la place, histoire qu'il entre, qu'il s'installe durant ses quelques minutes dans leur salon, le temps qu'elle partes enfiler quelque chose d'autre. A espérer que les deux pucelles hystériques ne l'embêtent pas de trop. Elle lui fit signe de la tête de la suivre après qu'elle ait pût refermer la porte sur son passage.

Elle se sentait presque gênée d'être vêtue de la sortes, mais cela changerait vite. Elle l'invita à prendre place au salon, suivie de près par "Javotte et Anastasie", vous savez, les sœurs de Cendrillon? Ses deux harpies. «Accorde moi juste quelques minutes et je reviens. Si tu as soif.. tu n'as qu'à demander.» Et "Javotte" serait la première à lui servir quelque chose, d'ailleurs, elle était la, tout sourire, battant de ses longs cils pour tenter de charmer l'homme, le seul de l'appartement. "Anastasie", elle, préféra suivre sa colocataire jusqu'à sa chambre pour lui donner quelques conseils vestimentaire histoire de faire craquer le beau damoiseau. «Vous allez le faire fuir.. sérieusement, ça vous tente pas des fois d'être juste naturelles? Faut pas vous étonner que vous êtes encore célibataires toutes les deux.» Pesta Blue à sa colocataire en fouillant dans son placard à la recherche d'une robe sympathique à mettre pour les heures qu'elle passerait auprès de James. Elle en trouva une sympathique, simple, rien de moulant, rien d'aguicheur, juste une robe classique qui serait bien plus belle que ce qu'elle portait sur elle à l'heure actuelle. Il lui suffisait ensuite d'arranger sa chevelure, de se parfumer et de s'offrir un petit brin de toilette avant de revenir dix petites minutes plus tard auprès du garçon. «On va pouvoir y aller...» Dit-elle simplement les deux mains jointes l'une à l'autre devant elle sous l'oeil de ses deux colocataires et du garçon qui, elle espérait, n'avait pas passé les dix minutes les plus longues de sa vie avec Javotte la terrible.



@James L. Quatermain    

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James & Blue

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Elle ne passait pas plusieurs heures devant sa penderie à chercher LA tenue qui pourrait faire son petit effet contrairement à certaines filles. Elle ne passait pas non plus deux heures devant son miroir à se maquiller, à cacher ses imperfections, ses cernes et ce petit bouton minuscule, ennemi numéro 1 des "superficielles".  Non, Blue n'était pas ce genre de femmes, préférant la simplicité avant tout et l'instant passé auprès de ceux qu'elle aimait, ce n'est pas une paire de talons, un parfum qui changera quoi que ce soit, tant qu'elle puisse rire, sourire, profiter de ses maigres jours. La vie est courte, ne la gâchons pas avec de la superficialité. Privilégions les moments de bonheur, les minutes, les secondes que l'ont peut passer avec nôtre entourage plutôt que de les passer devant une glace froide ou une armoire pleine de vêtements dont la moitié n'ont pas étaient portés. C'est au bout de quelques minutes à peine qu'elle revint au salon, libérant ainsi le pauvre écrivain de l'une de ses colocataires, la pire d'entre les deux. Celle qui aime poser les questions, s'immiscer dans la vie intime des gens sans scrupule, sans gêne. Elle avait mise pour l'occasion une robe, évasée, ce n'est pas tout les jours qu'elle a l'opportunité de sortir avec une célébrité, il fallait tout de même qu'elle fasse bonne impression. Pour lui avant tout, avant même les potentiels fouineurs qui pourrait le surprendre en charmante compagnie et en rédiger un article pour embêter le monde.  Elle voyait déjà les grands titres "L'écrivain James Quatermain au bras d'une inconnue. L'écrivain James Quatermain en couple? La petite amie de James Quatermain, son visage enfin découvert." La presse ne se rend pas compte qu'avec leurs articles à six sous ils peuvent ruiner parfois des vies et la jeune femme, simple de nature, espérait ne pas figurer sur un quelconque article dès le lendemain.

C'est bras dessus dessous qu'ils purent quitter l'appartement, laissant les quelques corvées aux deux harpies derrière eux. En toute honnêteté, Blue savait pertinemment qu'à son retour, le panier n'aurait pas bougé de place, avec tout son linge sale à son bord. Les deux poupées, en revanche, ne seront certainement plus la, comme d'habitude. James prit la parole, tel un preux chevalier, ce qui la fit doucement rire. Elle en avait presque oublié les bonnes manières du garçon et sa façon si princière de parler contrairement à elle. Il avait certainement dû recevoir de part le passé une éducation irréprochable pour user d'un tel vocabulaire, étonnant quand on voit l'homme qu'il est physiquement. «Un beau cheval blanc hein? Je demande à voir pour la peine "Monsieur le prince charmant".» Elle rentrait dans son jeu même si elle n'avait pas l'allure d'une princesse et qu'elle savait que le cheval n'en serait pas un. Il fallait bien continuer dans le cliché de la pauvre Cendrillon soumise à ses belles sœurs et qui finirait par être sauvée par ce prince courageux et séduisant qui l'épouserait pour faire d'elle la future reine de son royaume. «Et si tu me donnais plutôt un indice sur l'endroit ou tu comptes me ramener? Il y a des belles voitures la bas?» De l'ironie, un clin d'oeil à leur première rencontre ou ils avaient tout deux finis à bord d'un engin qui ne leurs appartenaient pas. Une voiture sublime, un bolide qu'elle ne pourrait jamais se permettre d'avoir au vu de son maigre salaire de serveuse. C'était son rêve de pouvoir filer à toute allure à travers la nuit, les cheveux au vent, l'impression de liberté animant chaque inspiration qu'elle pouvait faire. James avait exaucé son voeu ce soir la, bien qu'elle ne l'aurait jamais crû capable de faire une telle chose. Ils ne se connaissaient à peine, elle était la parfaite étrangère pour lui, une femme qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve, une femme pourtant qui n'avait pas eu peur de l'embrasser pour faire croire à son ex petit ami qu'elle entamait une récente relation avec lui, une femme qui profitait simplement de sa vie sans se soucier de quoi que ce soit, et elle avait raison. C'est ce qu'il faut faire dans la vie. Eviter de réfléchir de trop, se fier à son instinct, se dire que si on y pense, c'est parce que forcément nôtre tête, notre coeur, nos poumons, nos tripes désirent cette chose plus que tout. Il faut parfois laisser la raison de côté pour vivre sa vie, et même si ce n'est que l'instant présent, qu'est-ce que ça coûte? Mis à part une grande satisfaction et l'impression d'être le seul maître de sa vie, de son destin.

En attendant, elle le suivait, elle n'attendait que ça d'être surprise sur l'endroit ou il la conduirait, ou il la ferait peut-être rêver qui sait. Quoi qu'il arrive, elle sait qu'elle passerait du bon temps, parce qu'elle connaissait James, elle savait de quoi il était capable, bien qu'elle ignorait encore totalement les limites qu'il s'était fixé, après tout, monsieur restait apparemment un grand gentleman, l'opposé même de la dame qui se trouve à ses côtés. Elle n'a pas de super bonnes manières et ne parle pas en usant d'un vocabulaire ancien ou trouvable que dans les vieux livres, elle est tout simplement elle même, que cela plaise ou non.

@James L. Quatermain    

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James & Blue

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Blue. Elle n'a pas toujours été cette petite fille rebelle. Petite princesse qui adore les robes et les poupées, sa vie a totalement était chamboulée au décès de ses parents quand du jour au lendemain, elle s'est retrouvée orpheline. A cette époque déjà, elle avait de lourdes responsabilités sur les épaules, notamment celle de prendre soin de ses cadets. Une tâche qu'elle aurait aimé accomplir à la perfection, en mémoire à leurs deux parents aimants. Malheureusement, la vie ne lui a pas permise de réaliser ce souhait, et tout les trois, ils avaient finis par être séparés. Aujourd'hui, Blue ignore ce que sont devenus ce frère et cette sœur qu'elle aimait tant, sa seule espérance est qu'ils sont à l'abri du besoin, dans des familles aimantes, contrairement à elle, qui devait se battre pour s'en sortir, pour survivre dans ce monde de brutes. C'était elle qui avait choisi cette vie, dès lors qu'elle avait dénoncé son ancien "beau père" à la police. Elle n'avait pas été fière de le faire. C'est toujours un peu délicat de dire aux forces de l'ordre qu'un membre de vôtre famille a manqué d'abuser de vous en plus qu'il avait déjà l'habitude de vous cogner. Mais elle l'avait fait, principalement pour Rose, sa petite soeur. Il était inconcevable pour elle d'imaginer les mains de cet homme peu scrupuleux sur sa petite sœur et l'idée qu'il puisse les lever, ses mains, sur son frère lui était encore plus détestable. Il fallait que cet homme paye, il fallait qu'elle met sa seule et unique famille à l'abri du danger, quitte à être séparée d'eux.

Alors, elle avait été baladée, de familles en familles, de foyers en foyers, de paysages en paysages, jusqu'à ce qu'elle se décide par elle même à poser pieds à Game City. Elle n'aurait jamais crû que sa nouvelle vie ressemblerait à cela, une vie de débauche, sauvage comme elle l'était devenue à travers les années. Jamais elle n'aurait crû rencontrer un homme comme James, lui qui semble issu d'une bonne famille d'Anglais, aux manières irréprochables. Sa façon d'être lui rappelait cet enfant qu'elle fût jadis, elle aussi connaissait la politesse et les bonnes manières il fût un temps. Cet homme la surprenait de jours en jours, il était différent de tous ceux qu'elle avait l'habitude de côtoyer, et il fallait avouer que ce n'était pas si déplaisant finalement.Docilement, elle se laissa emmener loin de ce petit appartement qu'elle partagée avec deux amies à elle, impatiente de connaître l'endroit ou il comptait la ramener.

C'est aux abords d'une superbe voiture que sa marche cessa. Poliment, l'homme lui ouvrit la portière, l'invitant à s'installer côté passager pour profiter du paysage défilant à vive allure sous ses yeux gourmands et pétillants d'une lueur nouvelle. Un discret sourire aux lèvres, elle s'exécuta, boucla sa ceinture et observa la précieuse Game City et ses quelques bâtiments défiler devant elle silencieusement. Plus le véhicule roulait et plus sa mémoire se remémorait cette nuit, première, qu'ils avaient tout deux passés avant de finir au commissariat.  Le paysage était similaire, bien qu'un peu modifié par le temps et les saisons. Le moteur finit par être coupé, et devant elle, un vaste étendu d'herbes et de nature qui à nouveau lui rappela la cachette qu'ils avaient tentés de trouver pour échapper aux forces de l'ordre. C'était cet endroit la, précisément. «Je crois m'en souvenir oui.» disait-elle en observant les lieux avec attention après avoir quitté son carrosse. «Monsieur l'écrivain serait-il nostalgique de cette nuit la?» souffla t-elle en tournant les yeux en direction de l'anglais à ses côtés. Il faut dire que leur première rencontre n'est pas passée inaperçue aux yeux du monde. Rares sont ceux qui finissent au poste après s'être échangés leurs prénoms. Ce soir la, elle était la seule coupable de ce qui leurs étaient arrivés, c'était elle qui avait poussé James à voler cette voiture pour partir loin de Game City, les cheveux au vent mais ce n'est certainement pas elle qui avait incité l'homme à fuir lors du contrôle de police. A vrai dire, elle n'aurait jamais pensé qu'il l'aurait fait, lui qui semblait trop bien élevé pour cela.«Tu m'as tellement surprise ce soir la.» C'était le cas de le dire. L'adrénaline avait été tellement présente ce soir la qu'elle s'en rappelle encore aujourd'hui, les jambes tremblantes. Et ses heures au commissariat.. Qu'elle horreur. il faut dire que ce jour la, la jeune femme avait eu extrêmement peur. Elle refusait de dire qu'elle était Blue Levins, une orpheline confiée aux sœurs d'un couvent éloigné qui devait,lui,encore à l'heure actuelle la rechercher. Elle refusait de quitter Game City, préférant sa liberté et son choix de vie à l'enfermement dans un cercle religieux. Les sœurs étaient adorables avec elle, ce n'était pas ça, elles étaient douces, gentilles, compréhensibles, mais trop prudes et trop secrètes pour elle. Son excentricité ne collait pas au cadre, et plus les jours passés et plus Blue savait, que ce milieu n'était pas le sien, qu'à cette allure, elle finirait par mourir, étouffer par les règles et le silence du seigneur. Alors autant dire qu'elle avait énormément apprécié le fait que James la tire de ce mauvais pas, quitte à mentir, quitte à se mettre en danger lui même, il avait été brave, comme il l'avait toujours été et n'avait pas manqué à sa parole, contrairement à bien des hommes qui, à sa place, l'aurait fait.

@James L. Quatermain    

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James & Blue

someone in the crowd.

Ce soir la, elle avait eu peur. Peur que les officiers de police découvre sa véritable identité, qu'ils découvrent qu'elle fait partie de ses vagabonds en fuite, recherchés pour être conduits la ou est véritablement leur place. La sienne n'est certainement pas dans ce couvent, auprès de ses bonnes sœurs. Blue n'est pas spécialement croyante, il fût un temps ou elle l'était, bien avant que la vie ne lui dérobe les deux êtres qu'elle aimait le plus sur cette terre. Ou était ce dieu miraculeux le jour ou ils sont partis à tout jamais? Il n'était pas la pour veiller sur ses trois orphelins, il n'était pas la pour empêcher qu'ils le deviennent d'ailleurs. Certainement trop occupé avec d'autres personnes, il se fichait de connaître son malheur, de l'aider à supporter son chagrin, sa tristesse. Il n'était pas la le jour ou elle avait apprit qu'elle serait baladée de familles en familles, il n'était pas la quand elle s'était retrouvée séparée des deux derniers membres de sa famille. Non, il n'a jamais été la pour elle quand elle en avait le plus besoin. C'était seule qu'elle avait dû se débrouiller, affronter la dure réalité de la vie et ses épreuves, et c'est certainement seule qu'elle continuerait à le faire d'ailleurs. Non. Sa place n'était ni en couvent, ni dans une honnête famille. Sa place à elle, c'était seule, dans un simple appartement ou elle subviendrait à ses besoins. «Je ne sais plus si je t'ais remercié d'ailleurs pour ce soir la.. Pour m'avoir couverte. Si tu n'avais pas été la, les choses auraient pût être toutes autres..»  Elle n'en dirait pas plus, il n'avait pas besoin de savoir encore quel genre de personne elle pouvait être, même si il est fort à parier qu'il mourrait d'envie de le savoir.

"N’as-tu pas parfois le sentiment de ne pas être vraiment toi ? Que la femme que le monde voie, que tu voies devant la glace, n’était qu’une façade, que tu es en réalité enfermer dans quelque chose ?" Il voulait le savoir oui, c'était une certitude désormais et à défaut de sourire d'une façon enjouée, amusée, cette fois elle conserva tout son sérieux. Cette question ne l'amusait pas du tout, bien au contraire. Elle avait l'impression de revoir, dans le vaste horizon, cette petite fille à la robe bouffante, tenant fermement d'une main son ourson en peluche, de l'autre la main chaude et réconfortante de sa tendre mère. Cette vision lui comprima les cordes vocales et voies respiratoires, de chaudes larmes lui grimpaient aux yeux d'une telle facilité, mais elle ne flanchait pas malgré cela, tentant au maximum de ravaler sa nostalgie et sa peine. Elle n'a jamais été vue comme quelqu'un de faible, comme quelqu'un de facilement accessible, elle ne veut pas l'être. Elle a besoin terriblement de cette carapace de femme forte pour continuer à avancer dans la vie, pour ne pas craquer, ne pas flancher. «De quoi tu parles?» Balbutia t-elle en ricanant nerveusement. Elle se trahissait et priait intérieurement qu'il ne le remarque pas. Il fallait rapidement qu'elle se reprenne sous peine d'être atteinte au plus profond d'elle, que cette petite zone sensible en elle ne s'éveille et ne la fasse parler, trop parler. «J'ais toujours été.. moi. Blue, celle qui fais d'innombrables conneries et qui aime bien embarquer de parfaits inconnus dans ses mêmes conneries. La preuve, à cause de moi t'as fini derrière les barreaux, le temps d'une soirée. Et elle riait à nouveau, toujours aussi nerveusement en fixant toujours ce foutu même horizon, avec cette foutue gamine qui avait eu le temps depuis de se retourner vers elle pour la fixer avec ses yeux globuleux, innocents, larmoyants. Cette petite fille innocente qui ne connait encore rien du malheur, qui ne sait pas ce que c'est que de devoir se battre jour après jour pour survivre dans un monde sauvage et hostile. Cette petite fille qui ne s'imagine pas qu'un jour elle serait elle, qu'elle volerait des voitures, qu'elle chercherait à devenir une célèbre chanteuse, actrice même, qui rêve de réussir et d'enchaîner les castings. Cette fille qui deviendrait serveuse dans un misérable café ou elle est exploitée nuit et jour, à devoir supporter une clientèle parfois détestable, des hommes qui passent leurs temps à la reluquer, à la malmener. Pauvre petite fille, si seulement tu savais.. Continue donc de fixer ton horizon, sans te retourner en arrière, garde précieusement ton passé dans un coin de ta tête, et n'imagine pas le futur, il n'est ni bon, ni joyeux. «T'essayerais pas de jouer les psychologues avec moi? Parce que ça ne marche pas.» Finit-elle par dire en se rapprochant du jeune homme l'air malicieux.«Evite de trop te poser de questions, c'est pas bon pour la tête.. et pour le cœur.» Ca fait mal, ça donne envie de vomir et c'est tout ce qu'elle ne veut pas Blue. Repenser au passé, repenser à cet avenir que la vie lui a volé. Avec des "Si" on peut faire tellement de choses. Sa vie, elle n'a pas eu le choix que de la subir, elle n'aurait de toute façon jamais pût la changer. Son destin était ainsi, déjà tout tracé, comme celui de la plupart des gens, comme celui de James. Elle avait été maîtresse de ses choix et de ses décisions, et même si parfois, elle pensait ne pas prendre les bonnes, elle avait toujours été au bout des choses, quitte à en souffrir, quitte à en avoir mal à la tête, mal au cœur. Elle était comme ça Blue, et elle ne changerait certainement plus désormais.



@James L. Quatermain    

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James & Blue

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Il ne fait pas dans la psychologie et ça tombe bien, elle non plus. Elle est plutôt sauvage, volage, et n'a pas pour habitude de se prendre la tête avec des futilités de la vie quotidienne. En général, elle fait ce qu'il lui plait et met de côté toutes les contrariétés de la vie et ce depuis bien longtemps maintenant. L'idée que son cas serait bien pire avec James à ses côtés la fit doucement rire. Rien ne peut être pire que sa vie actuelle, après, elle a cette chance de ne devoir de compte à personne mis à part peut-être à son patron qui l'avait embauchée comme serveuse. On ne peut pas dire qu'ils s'entendent bien tout les deux, mais ce n'est pas non plus catastrophique. Blue est un peu impulsive, elle n'a pas pour habitude de se laisser marcher dessus et encore moins par la clientèle et autant dire que cela ne plait pas à son responsable pour qui le client est roi. Après, le principal pour elle est de ramasser l'argent à la fin du mois pour pouvoir subvenir à ses besoins et même si ce n'est pas les revenus d'un ministre ou de "Monsieur le Maire", Blue ne s'en plaint pas. Elle vit simplement et cela lui suffit amplement. «De toute façon, t'as pas la tête de l'emploi.» ajouta t-elle avant d'en rire. Non vraiment, James n'avait pas la tête à être psychologue, et si ça aurait été le cas, la plupart des femmes de Game City seraient toutes des cas désespérés, des déprimées qui joueraient de leur situation juste pour consulter le docteur Quatermain, pour pouvoir qui sait, profiter de ses charmes.

Blue la première. Enfin, elle ne profitait pas de ses charmes mais tentait d'user des siens pour faire flancher l'écrivain désormais face à elle. C'était une manière pour elle de détourner son attention sur cette petite gamine fragile qu'elle était il fut un temps. On a tous un passé qu'ont ne veut pas voir resurgir de peur qu'il nous change nôtre présent et nôtre avenir à tout jamais. Elle, elle voulait oubliée qu'elle avait été cupide et naïve. Elle voulait oublié ses nombreuses nuits ou elle avait calé son visage entre son oreiller pour pleurer à chaudes larmes en priant les cieux intérieurement pour qu'elle et ses cadets s'en sortent. Elle voulait oublié à quel point elle avait été faible, impulsive, débile. Comme elle regrette de ne pas avoir attraper le petit ami de sa tante pour lui faire avaler ses testicules quand ce dernier avait tenté de la violer sans aucun remord. Non, à défaut de lui en faire voir de toutes les couleurs, elle s'était contenté de fuir, de dénoncer ses faits et gestes auprès des forces de l'ordre. Elle avait été lâche, et aujourd'hui elle s'en voulait terriblement. La Blue actuelle l'aurait certainement tué si il aurait tenté ses attouchements dans le cas présent. Enfin bref. James avait prit la parole à nouveau et cherchait cette fois à connaître les passions, les loisirs de celle qu'il semblait convoité secrètement. Encore une fois il s'intéressait à ce qu'elle était intérieurement, à défaut de ne voir que sa silhouette tentatrice. Jamais aucun homme ne s'était à intéresser à cela, elle en était presque perturbée et ne sût trouver de réponse correcte à lui donner. «Un loisir? Hm. ca m'dit rien. j'connais pas. » qu'elle commençait en gardant un sourire pour elle. Un loisir, elle en avait bien un, qui la distinguait de la femme qu'elle était en temps normal et James serait bien étonné de le connaître ce loisir. Il verrait une Blue différente, toujours aussi séductrice, pleine de malice mais à la voix presque mélodieuse. «non, j'plaisante. tu veux connaître ce que j'aime par dessus les vols de voiture et les séjours derrière les barreaux? et bien c'est simple, les beaux garçons. » Et elle se rapprochait un peu plus de lui, son visage du sien pour se pendre presque à ses lèvres comme elle l'avait fait cette nuit la ou elle était presque ivre et qu'elle l'avait embrassée à pleine bouche. «j'te sens pas bien James Quatermain.. tu poses trop de questions c'est pas normal. tu veux décompresser? t'as qu'à me demander et je te ramènes la ou t'en sauras un peu plus sur moi. » Elle lui indiquerait une seule et unique destination, celle de ce bar qu'elle avait l'habitude de fréquenter, ou elle s'enivrait, chantait, fumait, s'amusait jusqu'à pas d'heure, ou elle pouvait rire jusqu'à s'en faire trembler les intestins, ou elle pouvait être elle librement sans être jugée comme elle l'était durant les auditions qu'elle passait pour être cette comédienne, cette chanteuse, cette actrice qu'au final, elle ne sera peut-être jamais. En attendant elle profite, profite de ses beaux jours avant que sa vie ne s'éteigne comme la plupart des vies des habitants de Game City et du monde entier.

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James & Blue

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Il voulait savoir. En fait, ils veulent tous savoir ce qui se cache derrière cette petite tête de fille bornée et sauvage. Ils veulent tous comprendre le "comment" du "pourquoi" elle en est arrivé la, qu'est-ce qui a bien pût lui arriver par le passé pour qu'elle soit aussi rebelle et secrète à la fois. C'est un petit secret qu'elle n'avait confié à personne pour le moment. Sa vie, son passé ne regardait qu'elle et elle seule, et elle n'avait pas encore eut le temps de trouver "LA" personne à qui elle pourrait s'ouvrir complètement, se dévoiler entièrement. Elle n'aime pas spécialement parler d'elle Blue, que les gens autour ont pitié d'elle et de son histoire, parce qu'il n'y a rien de pire que de se sentir si faible, si vulnérable, si fragile une fois nôtre cœur ouvert. Alors, la seule Blue qu'elle pouvait lui offrir aujourd'hui, sur un plateau d'argent c'était cette femme qui à défaut que de n'être passionnée que par l'alcool et les beaux garçons, aimait par dessus tout la musique, la chanson. Son unique amour qui l'aide à surmonter ses jours ou le ciel est gris, ou l'orage s'apprête à gronder.

Encore une fois ils iraient dans un bar, mais pas n'importe lequel. Ce bar était différent des autres, la plupart des gens d'ici la connaisse parfaitement bien, le propriétaire des lieux lui même est l'un de ses bons amis. Au vu de la tête de James, elle se doutait bien qu'il n'avait jamais eu l'occasion de fréquenter cet endroit et en même temps c'est bien normal. Les gens d'ici ne sont pas célèbre, ils n'ont même pas un "rond" pour payer leurs propres consommations. Les gens d'ici sont bohèmes, vivent leur vie au jour le jour sans se soucier du lendemain, sans craindre les soucis. Les gens d'ici rient pourtant, ils ne sont pas riches financièrement parlant mais riches de cœur. Ils se connaissent tous, ils se côtoient tous, alors, quand un parfait inconnu débarque autant dire que la plupart des regards se tournent automatiquement vers lui. C'était un peu le cas avec James ce soir. «Fais pas attention à eux, ils sont pas méchants.» qu'elle se contenta de dire à l'écrivain avant de l'attirer jusqu'au bar en lui tenant fermement la main.

Ce bar était particulièrement sombre, éclairé à peine par quelques lumières. Au fin fond de la salle se trouvait un petit podium, avec un trépied, un micro,un piano.  Dans le langage commun, on appelle ça un bar à musique, un bar musical, un café concert, enfin peu importe. Cet endroit est un lieu ou les gens passent du bon temps, boivent, s'amusent, et chantent aussi. Des petites pépites sont souvent découvertes dans ses bars, et pour certaines, qui n'arrivent pas à franchir le cap des auditions, c'est une chance que de se faire entendre par un public, même un public parfois ivre. C'était le cas de Blue. Le micro en main elle se sentait revivre, et encore plus quand les yeux des clients se posaient sur elle pour l'écouter attentivement, pour la regarder. Elle a du talent cette petite. Mais apparemment pas assez pour devenir elle aussi une véritable star, pour briller de milles feux sous les projecteurs. Dans cette vie d'artiste il faut savoir mettre de l'argent, une grosse somme d'argent et même si elle avait eu l'occasion d'hériter d'un bel héritage offert par ses parents, elle préférait rester simple, humble et ne pas dépenser un seul sou pour accomplir ses rêves. Elle voulait qu'ont la remarque pour son talent pas pour son porte feuille, et malheureusement, pour le moment, ce n'était pas encore arrivé. «La même que d'habitude, en double..» Avait-elle demandé au patron des lieux en jetant un petit œil à James pour justifier le "double". Au bout de quelques secondes, l'homme avait déposé devant eux deux petits verres à shooter dans lesquels avaient été versés du whisky suffisamment fort et puissant pour faire tirer quelques grimaces à ceux qui n'étaient pas habitués à boire en temps normal. Sans attendre, elle l'avait attrapé pour l'avaler d'une seule traite, venant reposer le verre vide sur le comptoir aussi vite qu'il n'était arrivé à elle. «Alors? Tu veux toujours connaître ce que j'aime par dessus l'alcool et les beaux garçons? dit-elle d'une voix un brin malicieuse en souriant au garçon à ses côtés. Il ne tarderait pas à le savoir et elle n'en dirait pas plus pour le moment. Son regard se détachait finalement du sien et son corps auparavant auprès du sien finit lui aussi par s'échapper. Ses pas la guidèrent jusqu'à ce petit podium ou l'attendait impatiemment le micro. Il lui avait suffit de l'attraper et pousser le petit bouton sur "on" pour attirer quelques regards.

Ce qu'elle attendait c'était un son, un tempo, une musique. Elle avait l'impression d'être dans ses séries ou film typiquement américain ou l'actrice principale s'amuse de son talent pour séduire le garçon qui la fait tant rêver, et peut-être qui sait, un producteur se cache au fond de la salle pour la produire à l'avenir, même si de ça elle en avait de gros doutes. Ses lèvres commençaient à bouger, en même temps que son corps. Les premiers sons, paroles sortaient naturellement sans qu'elle ne soit intimidée. Elle avait l'habitude Blue d'ambiancer ce petit bar à musique. Elle était presque la petite vedette de cet endroit, à défaut d'être reconnue à travers le monde comme James pouvait l'être lui, elle avait son public, ses habitués, et au fond, avait-elle besoin de plus? Micro en main, elle se rapprochait de plus en plus de l'endroit ou elle avait quitté l'écrivain, c'est lui qui voulait découvrir qui elle était réellement ce soir, ou du moins ses "passions" autre que de voler des voitures et toutes les conneries qu'elle avait pût faire, alors c'est lui qu'elle regarderait le plus ce soir, c'est pour lui exclusivement qu'elle chanterait ce soir. Guidée par cette passion, par ses cordes vocales et surtout par ce whisky qu'elle venait tout juste de boire d'une seule traite, elle déposa dans un premier temps son postérieur sur le marbre du comptoir avant de finir debout sur ce même comptoir pour continuer sa chanson tout en agitant ses hanches, son corps tout entier c'est ce que font aussi généralement les chanteuses dans leurs clips vidéo sauf que la il n'y a aucune caméra, aucun réalisateur, personne n'est la pour elle et ses performances. Encore une fois elle est libre de faire ce qu'elle veut de chanter comme elle veut et d'agiter lentement ses hanches sans qu'ont ne pense que ça soit trop vulgaire ou pas assez.  Chanter l'aide à évacuer pas mal de choses, l'aide à se sentir bien, différente de celle qu'elle est, et le fait aujourd'hui, ce soir à se dévoiler à James lui fait beaucoup de bien. James qu'elle ne quitte d'ailleurs pas des yeux durant sa chanson, comme ci elle cherchait à le séduire autrement qu'en l'enivrant.

musique:

Spoiler:

@James L. Quatermain    

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