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M.Anatolie Scipio
M.Anatolie Scipio

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▌JE SUIS NÉ(E) LE : 19/05/1988
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 35
▌AVENTURES VÉCUES : 215
▌ARRIVÉ(E) LE : 21/10/2018
▌CRÉDITS : emi.(ava)
Ton âge : 28ans.
localisation : quelque part par la.
emploi : ancienne illustratrice de livres pour enfants et blogueuse devenue institutrice à l'école élémentaire de Game City.
humeur : l'âme en peine.
Profil Académie Waverly
 different but similar. | hamid. EmptyMar 11 Déc 2018 - 12:25

hamid & anna

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Son sourire était grand, ses mains s'agitaient en l'air, sa voix tantôt basse gagnait en volume, expressive, parfois trop expressive, son esprit se dissipait dans un monde qui n'était pas le sien, dans celui des contes de fées ou les fins sont la plupart du temps, toujours belles. Chaque ligne était lue avec un certain entrain, une volonté qui lui appartenait, une passion dévorante qui la consumait jusqu'aux entrailles. C'était une lueur qu'elle cherchait dans les yeux de toutes ses petites têtes qui se tenaient assises tout autour d'elle. A genoux, il lui arrivait parfois de jeter un oeil sur les expressions de ses élèves. De la surprise à la joie, chacun d'entre eux semblaient partir dans ce monde fantasque ou elle en était la reine, ce monde qui s'évanouirait en même temps qu'elle tournerait la dernière page de son récit. Et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps. C'est de cette façon dont toute histoire de conte se termine, pour la plupart. On imagine alors que la princesse aura une vie heureuse, avec son séduisant et chevaleresque prince et une ribambelle d'enfants tout aussi heureux qu'eux. Une vie de rêve dont bien du monde aspire dans nôtre monde actuel. Les enfants sont les premiers à croire à cette vie éphémère et même si il serait cruel de leur faire croire à cet euphémisme, Anna, elle, veut surtout qu'ils gardent espoir et qu'ils ne perdent jamais foi en leur ambition tout en leur rappelant parfois qu'il faut travailler dur pour obtenir ce que l'on veut dans la vie et que chevaucher une licorne ou un dragon noir n'est pas un objectif de vie. La sonnerie retentit dans tout l'établissement, provoquant l'agitation des plus petits qui s'empressent de ranger leurs affaires dans leur petit sacs mais aussi d'aider leur institutrice à ranger pot de peinture, pinceaux et palettes nettoyées plus tôt. Avec une sagesse et une douceur inouïe, elle fait attention qu'ils bouclent bien leurs manteaux, qu'ils s'équipent de leurs bonnets, écharpes et gants et se préparent à réceptionner les parents venus chercher leur progéniture. Certains la salue poliment, des mères la prennent de haut, certains pères se contentent d'hocher la tête et de se faire discrets pour ne pas attiser la colère de leurs épouses jalouses. Qu'en aux enfants, pour la plupart , lui font tous signe de la main, impatients de retrouver leur institutrice adorée au lendemain.

Ta gentillesse finira par te perdre un jour. Crois moi j'en fais les frais avec ma classe. Ils sont tous de vrais teignes. Peste une de ses collègues et amie à ses côtés alors, qu'à l'inverse de la parisienne, semble plutôt heureuse d'être en fin de journée pour repartir chez elle et retrouver son confort et ses proches. Le sourire sur les lèvres de la jolie Anna ne semble pas l'avoir quitté, sa vie d'institutrice est certainement la meilleure chose qu'il lui soit arrivé dans la vie. Jamais elle n'aurait pensé un jour que sa place aurait été aux côtés d'enfants en bas âge. Elle aimait les enfants, énormément et aurait tant aimé en avoir un jour mais ce n'est certainement pas avec Eren qu'elle en aurait, lui qui semblait si, prit dans son travail. Est-ce que tu dînes avec Monsieur Scipio ce soir? Son sourire s'évaporait à cette question alors que lentement elle y répondait en secouant négativement la tête. Non elle ne dînerait pas avec Monsieur Scipio ce soir, comme tous les soirs en fait. Monsieur Scipio était incroyablement distant et il n'était pas rare qu'elle le lui faisait remarquer, sauf que à chaque fois, c'était toujours la même chose, toujours les mêmes mots toujours les mêmes caresses sur sa joue, sur ses lèvres, sur son visage. Je fais ça pour nous ma puce. Pour que l'ont aient une meilleure vie. Balivernes. Mensonges. C'était de sa présence qu'elle avait besoin pas de son argent ni de ses soirées et surtout en cette période festive de fin d'année. Il lui arrivait encore de se demander pourquoi elle avait acceptée de l'épouser alors qu'il était évident que l'amour entre eux était mort depuis bien longtemps. Dans un moment de faiblesse, alors que son âme et son cœur semblaient détruits, elle avait accepté en un "oui" à peine audible sa demande, faisant la joie de sa famille qui, naïvement, pensait qu'elle serait heureuse à nouveau mais non, Anna ne serait jamais plus heureuse qu'elle ne l'avait été aux côtés de Dae Seo.

Elle serrait la mâchoire, ferma les yeux en refusant de repenser à cette vie passée, il fallait qu'elle tourne la page et envisage l'avenir désormais. Elle salua d'un sourire triste sa collègue qui avait prit le temps elle de mettre son manteau et retourna à sa classe pour récupérer elle aussi ses affaires. Surprise ne fût lorsqu'elle vit cet étudiant assit à sa chaise. Son cœur bondit de peur, elle ne s'attendait pas à le voir la, seul, alors que tous les autres enfants avaient été récupérés par leurs parents et membres de leurs familles. Doucement, elle se rapprocha de lui, toujours avec cet air doux sur le visage, rassurant pour n'importe quel enfant perdu dans l'espace temps.«Que fais-tu la? Personne n'est venu te chercher? Tu veux que l'ont appelles ensemble ta famille pour savoir si ils sont en chemin?» souffla t-elle d'une voix extrêmement angélique à cet enfant qu'elle reconnaissait très bien. C'était un jeune garçon plutôt discret, qui avait du mal à se faire des amis dans la cour de récréation. Un garçon timide qui n'osait pas spécialement participer au cour et qui généralement voulait la place la plus au fond de la salle pour se faire oublier du monde. Il n'était pas rare que Anna le poussait à s'ouvrir aux autres, persuadée que les autres enfants ne le repousserait pas. Les enfants ne sont pas tous machiavéliques et méchants, et ceux de sa classe particulièrement étaient de véritables amours et il était fort rare qu'elle se doit d'hausser le ton avec eux. Le soucis avec ce petit garçon était la barrière de la langue car il semblait s'exprimer d'une voix que l'institutrice elle même avait du mal à comprendre, lui même avait du mal à la comprendre mais à travers des gestes, des signes, des exercices même, elle était persuadée qu'un jour il finirait par comprendre, par la comprendre et que sa vie ne se porterait que mieux. En attendant, il fallait qu'elle sache quel parent était censé venir le récupérer. C'est donc naturellement qu'elle se présenta au secrétariat avec l'enfant à ses côtés, une main rassurante sur son épaule, elle chercha le dossier de l'enfant ou devait figurer les numéros de ses tuteurs, celui ci ne bougea pas d'un pas, avant qu'il ne se met à courir soudainement jusqu'à un homme, criant un nom qu'elle n'eut le temps de comprendre.  

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Astérion Vasilis
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Être un Prince, n’avait rien à voir avec les contes de fées. Le beau guerrier qui trouve l’amour sur son cheval blanc, aimé, riche et libre. Non, un vrai Prince était quelqu’un qui avait l’une des charges les plus lourdes sur Terre. Et ça, je l’avais appris à mes dépens. Avant, j’étais vaniteux, obnubilé par la gloire et la reconnaissance. Rien n’avait plus d’importance au monde, que ma petite personne et l’image que je rendais au monde. Et cela avait coûté tant de vies. Mais le plus important fut qu’à présent, j’étais un peu plus responsable. Fini les batailles pour récupérer la richesse et la célébrité. Aujourd’hui, je ne me battais plus que pour mon peuple, pour le protégé et veiller à ce qu’il soit heureux. Et cela impliquait de porter de nombreuses casquettes.

Parmi elles, il y avait bien entendu, celle du chef de notre communauté, mais aussi représentant à la Mairie, et patron du cabaret « Azad ». L’établissement servait surtout de couverture. Il aidait à rassembler les nôtres, d’avoir un métier pour survivre dans ce monde étranger, et de pouvoirs mené nos activités en toute quiétude. Et tout cela me mena à devenir un meneur sérieux, proche de sa nouvelle famille, bien que peu nombreuse encore. Mais qui m’aida à manifester mon attachement aux miens. Et cela nous mena justement à cet instant. En effet, le devoir m’appelait. Rien de bien méchant, mais un de mes employés hélas, rencontrait quelques problèmes. N’arrivant pas à avoir en gros une bonne organisation, il se rendit compte qu’il ne pourrait aller chercher son enfant Jahan.

"Tout va bien." Lui disais-je. "Je viens de finir la paperasse et j'ai une course à faire. Je vais aller le chercher si tu fermes derrière toi mon ami."

L’homme, me remercia vivement de mon aide et promit de se racheter. Je levais la main pour lui dire qu’il n’avait aucune dette envers moi, et que c’était chose naturelle. Attrapant donc ma veste, je sortais du Cabaret pour aller chercher sa progéniture. Amusant non ? À l’époque, les enfants me faisaient un peu peur. Ignorant comment m’y prendre avec eux, oubliant que j’en étais un, je ne savais pas quoi leur dire et quoi faire, préférant par conséquent éviter de les côtoyer. Mais à présent, c’était comme si nous étions dans une seule famille. Ils étaient mes frères, mes sœurs, tantes, oncles, cousins… Ce que vous voulez. Et cela impliquait que quand l’un de nous a des ennuis, tous nous venions à son aide. Comme là. J’étais peut-être Prince, mais cela ne voulait pas dire que je ne pouvais venir au secours de mon peuple. De toute façon, je préférais aujourd’hui mettre la main dans la terre pour l’aider, que porter une couronne et commander.

Arrivant juste à côté de son école, je me garais. Vu l’heure, le pauvre gamin devait attendre déjà depuis un bon moment. Il valait mieux que je me dépêche, pour pas qu’il s’inquiète. Ceux de notre royaume ont connu tant de malheurs, que beaucoup devenaient paranoïaque, surtout ici. Et c’était du boulot de constamment les rassurés. Entrant dans l’établissement, on me disait où le trouver, au secrétariat. Et à peine y avais-je mis les pieds, qu’un chaleureux accueil m’y attendait.

*Hamid !* Me cria le jeune garçon, courant vers moi pour sauter dans mes bras.

Heureux de le retrouver aussi, comme s’il était vraiment un petit neveu que je revoyais depuis longtemps, je le soulevais pour le porter dans mes bras et le serrer fort contre moi. Pauvre gosse, il a dû s’inquiéter.

*Jahan ! Ca va mon garçon ?*

Bien qu’heureux de le revoir, mon intention fut détournée pour se poser sur cette jeune femme. Belle, fine, un regard qui était à la fois remplie d’intelligence et de douceur, je devinais la raison de sa présence ici. Avec le sourire le plus chaleureux, je vins la saluer, approchant ma main pour dire bonjour, malgré la surcharge de poids que j’avais dans les bras.

"Vous devez être l’enseignante de Jahan. Enchanté, je me nomme Hamid Abbasi. Nous vous remercions d’avoir veiller sur lui. J’espère que tout s’est bien passer."

Je savais que les quelques enfants existants chez nous, avaient souvent du mal à s’intégrer. Et pour eux, comme pour leurs parents, je faisais mon maximum pour que cela se passe en douceur. Et donc, je m’informais de leur évolution dans cette société, m’assurant que mon intervention n’était pas nécessaire.

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M.Anatolie Scipio
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hamid & anna

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Elle avait toujours mit un point d'honneur pour que personne ne soit mit de côté dans sa classe. Elle ne supportait pas que ses étudiants s'isolent, qu'ils peinent à trouver des amis et ce même ci, barrière de la langue il pouvait y avoir. Jahan était différent des autres garçons, un peu plus réservé avec l'ensemble de la classe, il n'était pas rare qu'il doute de lui, de ses compétences mais, sans arrêt, Anna le poussait toujours à aller au bout de ses raisonnements. Il est déjà arrivé que ses explications fassent rire quelques têtes brûlées de la classe mais jamais Anna qui le trouvait des plus courageux. Aujourd'hui encore, il était le seul à demeurer encore assit à son pupitre, chose qui étonna grandement l'institutrice. L'heure a laquelle tout les parents sont censés récupérer leur progéniture avait déjà sonnée mais personne n'était venu chercher le pauvre Jahan. C'est d'une voix douce et amicale que la petite française l'avait abordé dans le but qu'ensemble ils puissent trouver un moyen pour que quelqu'un le récupère. Ils s'étaient dirigés ensemble jusqu'au secrétariat ou un numéro figurerait sur son dossier scolaire, numéro qu'elle comptait bien appeler avant que la fuite du jeune garçon ne la fasse raccrocher, ne l'affole même. La voix de l'enfant résonna dans l'établissement quand il bondit dans les bras d'un homme bien plus grand que lui. Les bras croisés contre sa poitrine, l'institutrice plisse les yeux, a du mal à reconnaître le tuteur du petit Jahan, ce n'est pas lui qui le récupère en temps normal, mais l'enfant semble le reconnaître et plus encore, il semble terriblement l'apprécier.

Après de réjouissantes retrouvailles, les deux garçons reviennent à elle, et une main lui fut gentiment tendue. Une main qu'elle vint serrer toujours avec son éternelle douceur et un sourire chaleureux en prime dessiné sur ses lèvres.«Oui, je suis bien son enseignante. Et vous êtes? Il ne me semble pas vous avoir déjà vu dans les couloirs de l'établissement.» Elle l'aurait certainement reconnu sinon. Avec le temps, elle avait apprit à reconnaître les visages de ceux et de celles qui venaient récupérer les enfants de sa classe. Il n'était pas rare d'ailleurs qu'elle discute avec certains d'entre eux et en même temps, son rôle d'institutrice l'obligeait également à s'entretenir avec bien nombre d'eux pour les éternels bilans scolaires. Elle espérait ne pas être trop directe avec l'homme, encore une fois ce n'était qu'une question sécuritaire. Les enseignants n'ont pas spécialement le droit de confier des enfants à n'importe qui, généralement les parents signent une feuille de papier dans le dossier scolaire dans laquelle est stipulée le noms des personnes pouvant venir récupérer l'enfant à sa sortie en cas d'absence des tuteurs légaux. C'est une mesure de sécurité qui permet de ne pas laisser les enfants partir avec de parfaits inconnus et éviter qui sait des enlèvements même.

Elle attendit sagement que l'homme se présente avant de tourner les yeux sur le petit Jahan décidément fier et heureux d'être dans les bras de ce papa de substitution. Le voir aussi heureux la combla elle aussi de joie, elle avait l'impression de ne pas voir le même petit garçon que dans sa salle de classe et elle aimerait tant que ça soit le cas. Celui ci semblait plus souriant, plus ouvert au monde et beaucoup moins fermé.«Tout s'est très bien passé avec Jahan. C'est un écolier attentif et travailleur, je n'ais aucun problème la dessus.» Mais. Parce que oui il y a un mais, seulement elle n'en parlerait certainement pas devant l'enfant. «Il va falloir que je m'entretiennes avec vous par contre, je n'ais pas eu l'occasion de le faire avec les parents de Jahan jusqu'à présent alors, si vous pouviez m'accorder quelques minutes pour Jahan je vous en serait reconnaissante.» Il faut dire qu'en temps normal, les parents de l'enfant se contentent uniquement de le récupérer et n'adresse que peu la parole à son institutrice et pourtant dieu sait à quel point elle a déjà tentée de les interpeller pour parler de la timidité de leur enfant, mais cela ne semble pas les préoccuper plus que ça, ce qui est fort dommage car un dialogue à la maison et peut-être aider l'enfant à avoir d'avantage confiance en lui pourrait lui être bénéfique pour l'école. Elle n'a pas pour habitude de dire à l'enfant qu'il devrait avoir d'avantage confiance en lui parce que ce n'est pas son rôle à elle, son rôle et de lui apporter des connaissances, un programme éducatif adapté à son âge et ses compétences actuelles, le travail psychologique doit être fait à la maison même si Anna cherche bien des fois à lui faire comprendre qu'il ne devrait pas douter de lui. Elle est comme ça, Anna, toujours à vouloir pousser ses étudiants vers le haut plutôt que l'inverse, aucun n'est différent à ses yeux, et ceux peu importe les cultures, les langues ou autre, ils sont à ses yeux tous écoliers, des petits esprits innocents qu'il faut entretenir avec soin et douceur pour qu'ils deviennent un jour de grandes femmes et de grands hommes.

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Astérion Vasilis
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 different but similar. | hamid. EmptyLun 21 Jan 2019 - 20:33
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Jadis, cet enfant ne se serait pas jeté dans mes bras. Il ne m’aurait pas appelé par mon prénom de substitution, encore moins embrasser et traiter comme un frère ou un oncle. Non, comme pour beaucoup d’autres, il se serait prosterné, me nommant « Prince » ou « Fils de Sharaman ». On ne m’aurait pas touché, et jamais on ne m’aurait demandé de venir chercher ce petit être. Comme quoi, j’avais bien changé depuis ma venue ici. Et très sincèrement, en comparant mes deux modes de vie si opposée, je ne regrettais rien. L’amour et l’attachement du peuple se faisait mieux sentir, et je leur rendais cette affection. Comme par exemple, ce sourire réjouit de Jahan, dont je ne pouvais m’empêcher de le lui rendre. Et qui me motivait à bâtir un monde meilleur pour mon peuple.

"Oui effectivement, je suis un ami de la famille. Les parents ne pouvant venir, c’est pour cela que je suis ici. C’est ma première fois dans cet établissement."

Je connaissais cette école, je savais que plusieurs enfants de notre communauté la côtoyaient. Et pourtant, c’était la première fois que je la visitais. J’aurais peut-être dû m’assurer que cet endroit accueillerait les miens comme il se le devait. Après tout, la plupart de nos enfants, étudiaient chez nous et seuls quelques élus se retrouvaient ici. Quoi qu’il en soit, l’institutrice me rassura sur la scolarité du jeune garçon. Aucun problème, aucune plainte, voilà qui faisait plaisir à entendre. Ses parents seront fiers de l’apprendre, tout comme moi de savoir que notre peuple s’en sortait à merveille.

"Vraiment ? Et dire que chez nous, c’est une petite canaille." Répondais-je sur le ton de l’humour, alors que Jahan se mit à rire quand je l’attrapais à nouveau.

Les enfants avaient tous leurs caractères. Si vous les voyiez, à la fois tête à claques, mais si adorable. Malgré nos épreuves, ils encourageaient chacun d’entre nous à supporter, et à se battre. Peut-être que nous ne reverrons jamais notre monde, que notre empire était mort pour de bon. Mais cette génération et les nouvelles, feront que notre gloire perdue, revenait à la vie, tel un phénix renaissant de ses cendres. Par contre, m’étais-je sans doute emballer un peu trop vite, mais quand j’entendis son institutrice exprimé son désir de me parler seul à seul, j’eus comme un frisson. Y’aurait-il un problème finalement ? Était-ce lui qui eut des ennuis ? Aussitôt, mon esprit devenait soupçonneux, le côté protecteur qui semblait si récent, devenait si fort, et aussitôt, je me mis à imaginer de nombreuses choses, bien trop pour toutes les cités

Toutefois, ne voulant m’emporter en demandant ce qui pouvait bien se passer, je tachais de rester calme, mais pas plus rassurer. D’un côté, j’étais curieux, voulant savoir quel était le problème, d’un autre, je me voyais mal de prendre autant la place des parents. Ne devrait-il pas être ceux qui devaient écouter ce sujet si intime concernant leur progéniture ? Mais comme nous étions plus ou moins coincé, autant en savoir un peu plus.

"Bien entendu." Me tournant vers Jahan, je lui commandais *Jahan ! Attends-moi ci veux-tu ? Je n’en ai pas pour longtemps. *
*Oui oncle Hamid.*

Allant s’assoir sur un siège rembourré de l’accueil, j’indiquais à l’enseignante que je fus tout ouïe et même prêt à la suivre. A présent, j’étais plus que disponible pour savoir ce qui n’allait pas, inquiet. Sans doute était un peu trop pousser, mais prenant mes responsabilités au sérieux, je voulais connaître chaque problème qui concernait les miens. Si quelqu’un leur causait des ennuis, je voulais savoir. S’ils se sont faits mal, on était blessé, sont juste déprimé… Bref, je voulais savoir chaque chose leur causant du tort. Fini le prince qui ne pensait qu’à sa tronche et à sa stupide gloire. Maintenant, c’était cette communauté Persane qui avait de l’importance pour moi.

"Au fait, je ne connais même pas votre nom." Il était coutume de le demander au début de la discussion. C’était de coutume, surtout chez nous, et me sentais quelque peu honteux de ne l’avoir fait plutôt. Et puis, cela aidait à détendre un peu au niveau de l’atmosphère.

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M.Anatolie Scipio
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Son écolier semblait en joie d'avoir pût retrouver l'homme venu le chercher, mais avant qu'elle ne le laisse partir en sa charmante compagnie, l'institutrice se devait d'en savoir un peu plus sur l'identité de l'inconnu. On ne laisse pas partir les enfants de l'établissement scolaire avec n'importe qui et encore moins des inconnus. C'est pour cela que les parents, en début d'année, signe un papier ou ils inscrivent le nom des potentielles personnes pouvant récupérer leurs enfants à leur place en cas d'empêchement. Ce papier, Anatolie ne mit pas longtemps à le récupérer du dossier du petit Jahan. L'homme avait prit soin de lui dire qu'il était un ami de la famille, mais ça ne disait pas son nom ni prénom.«Puis-je connaître votre nom?» Elle pouvait paraître quelque peu méfiante, mais qui ne le serait pas quand vous confiez un enfant à quelqu'un? Surtout quand cet enfant n'est pas le vôtre et qu'il reste quand même vôtre responsabilité première.  L'homme se présenterait à elle, et une fois qu'il l'aurait fait, elle pourrait discuter sagement avec lui du petit Jahan, à l'abri de ses oreilles attentives.

Obéissant, il prit place sur un petit siège molletonné de l'accueil pendant que la jeune femme et l'homme s'éloignaient dans le couloir non loin pour discuter en toute tranquillité. Avant cela, elle prit également soin de se présenter histoire d'être sur le même pied d'égalité avec lui et en plus, cela lui sembla plus que normal de le faire après qu'elle lui avait demandé de le faire avant elle. «Anatolie Scipio. Madame Scipio, l'institutrice de Jahan.» Elle tendit sa main comme le font toutes les personnes civilisées pour se présenter et attendit qu'il la serre pour commencer à parler de son petit élève non loin.«Je pensais que j'aurais enfin la chance de m'entretenir avec les parents de Jahan mais comme ce n'est pas le cas, je compte sur vous pour leur transmettre le message.» Elle entreprit un premier pas dans le couloir, les bras croisés contre sa poitrine avant de s'arrêter pour lever les yeux sur l'homme venu chercher Jahan.«Jahan est un très bon écolier, ne vous faîtes pas de soucis la dessus. C'est un élève sérieux, impliqué dans tous ce qu'il fait, attentif, et il a une mémoire exceptionnelle.» Autant rassurer dès le départ, ce n'est certainement pas pour les résultats scolaires de Jahan que la demoiselle souhaite s'entretenir avec la famille de ce dernier mais bien pour son comportement, et plus particulièrement sa timidité. «Cependant, c'est aussi un élève très réservé en classe, très renfermé. Il a du mal à s'ouvrir aux autres enfants et ce n'est pas faute de lui avoir conseillé de le faire. Il préfère rester avec moi à la récréation pour m'aider à ranger la salle de classe par exemple, à défaut de jouer avec les autres à l'extérieur. J'ai comme l'impression qu'il a du mal à trouver sa place parmi les autres et ça me déranges un peu, pour lui en tout cas. Je sais que la solitude peut être pesante pour un enfant de son âge, en pleine croissance. L'école est souvent l'endroit ou les enfants apprennent à se sociabiliser avec le monde qui les entoures, avec d'autres personnes qui n'ont pas l'habitude de côtoyer en temps normal, mais j'ai l'impression que Jahan se met des barrières et s'interdit tout contact avec l'extérieur.» Une différence culturelle? Peut-être à t-il simplement peur du jugement des autres. L'institutrice a bien du mal à mettre des mots sur les ressentis de l'enfant mais elle tente, de son côté, de faire son maximum pour le faire participer en classe et surtout le mettre avec d'autres enfants pour qu'il entame un dialogue avec ses derniers. Elle sait à quel point la solitude peut faire mal, c'est donc pour cela que la plupart de ses activités se font en groupe, pour que les enfants apprennent à se connaître, à s'apprécier, à devenir bons amis, et elle a du mal à voir qu'un enfant de sa classe peut ne pas se considérer inclus au groupe, voir mal à l'aise avec les autres. «J'aimerais qu'il brise cette barrière de la timidité pour s'ouvrir aux autres qui au final n'attendent que ça, mais on ne peut pas le faire à sa place, je le conçois, il faut que de lui même il le fasse, avec un peu d'appui et d'encouragement de la part de ses plus proches alliés, soit sa famille.» finit-elle par conclure en gardant son regard braqué sur l'homme face à elle. Elle espérait ne pas être offensante. Ce qu'elle faisait, c'était pour le bien de Jahan car pour elle, rien n'est plus important que de voir les enfants heureux, en totale confiance avec le milieu dans lequel ils évoluent, en l'occurrence, dans cette situation ci: L'école. L'école est une étape clef dans le développement des enfants, c'est un endroit ou ils apprennent énormément de choses, ou ils développent de nouveaux sentiments et c'est aussi un endroit ou certains apprennent à vaincre leur peur, à s'ouvrir aux autres, ce qu'elle espérait que Jahan ferait.

Spoiler:

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 different but similar. | hamid. EmptyVen 17 Mai 2019 - 8:59
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Nous ne connaissions nullement le nom de chacun, et il était de bon ton en effet de nous présenter comme il le fallait. Après tout, malgré mon passé agité, je restais quelqu’un de noble ayant reçu une éducation à la fois brutale et raffinée.

"Je me nomme Hamid Prince Abbasi. Protecteur de la communauté Persan au bord de la ville."

Jadis, j’aurais dit Prince de Perse, fils du roi Sharaman, héritier du trône, etc. Les fameuses présentations à rallonge qui servait avant tout à flatter notre ego. Mais aujourd’hui je mettais en avant mon rôle de protecteur et gardien de mon peuple. Ne cherchant plus ni la gloire ni le prestige et encore moins les honneurs, j’étais bien devenu le serviteur des miens. Et dire qu’il fallait deux guerres, des monstres et une malédiction pour en arriver là. Restant sur les patronymes, l’institutrice se présenta sous le doux nom de Madame Scipio. Un nom certes original, mais j’avouais être un peu déçu en entendant le mot « Madame ». Elle était donc déjà prise, toutefois ce n’était pas surprenant pour une belle fleure du désert. Allons ne me jugez pas, elle était belle, mignonne, et Farah avait disparu malgré mes recherches.

Pour la suite, l’enseignante m’expliqua le cas de Jahan. La laissant parler, je l’écoutais en caressant mon bouc, ne perdant pas un seul de ses mots. J’étais satisfait de savoir qu’un de mes petits protégés s’en sortait bien et ne causait aucun problème à l’école. Mais effectivement, son côté renfermer et timide était ennuyeux. Pourtant, ce n’était pas une surprise. Oui, l’intégration d’une personne dans une autre culture, un autre pays n’était pas facile, mais quand on connaissait le passif de cette personne, cela expliquait les choses, mais ne la rendait pas plus facile. Quand madame Scipio eut terminé, j’eus la mine triste. Pas encore à cause du « madame », mais parce que nous arrivions au moment où il fallait que je raconte une bien triste histoire, mais au combien vrai. Les miens aimeraient l’oublier, l’enterrer sous les sables du désert, mais elle nous collait à la peau.

"Vous savez… Je ne sais pas trop comment vous le dire… Mais Jahan ainsi que les enfants de nos communautés n’ont pas eu la vie facile." Et encore, s’il n’y avait qu’eux. Un royaume entier plongé dans les flammes et le sang. "Nous sommes tous les rescapés d’une guerre. Notre cité… Nous l’avons vue brûlé, des gens par centaines massacrés à cause d’une armée étrangère. Alors, ils sont tous plus ou moins méfiants, mal à l’aise et accorde difficilement leur confiance."

Ne disons pas qu’ils étaient xénophobes, loin de là. Ces gens étaient merveilleux et pouvaient vous offrir un café et vous prêter main forte. Mais ils seront sur leur garde, hanté par un passif sanglant. Quant à moi, j’eus plus de chance de m’en sortir, de rester positif et d’encourager mon peuple à s’ouvrir et retrouver cette confiance justement perdue. Le chemin sera long et difficile, mais j’avais confiance et les Persans étaient très coopératifs. Le cas de Jahan ne me surprenait donc pas, mais c’était bien malheureux de voir que cela l’impactait tant au niveau scolaire, il fallait l’aider lui et tous les autres également.

"Mais je vous remercie beaucoup de l’aide et de l’énergie que vous lui consacrer. Ils ont besoin de soutient."

Pour mettre un point au clair au fait, peu d’enfants de notre communauté, sont scolarisé ici. D’autres ont rejoints d’autres écoles ou bien suivaient un enseignement à la maison. Jahan représentait un peu l’espoir d’un avenir meilleur, plus radieux pour tous. Et il était donc de notre devoir de le soutenir comme je venais de le dire. Peut-être avec madame Scipio, nous trouverions une alliée pouvant nous aider à réaliser un pareil dessin. Après tout, l’idée ne pourrait que la ravir d’aider des enfants et rapprocher des peuples. Nous agissions tous pour un noble dessin.

"Après, nous faisons tout ce que nous pouvons pour nous remettre de ce terrible épisode. Mais vous comprendrez que ce n’est pas facile. On n’oublie pas ça facilement, même si vous revoyez par miracle ceux que vous avez perdu. En tout cas, nous gardons la foi."

Oui, je mentionnais le fait de revoir les morts à la vie, tous nos proches morts revenir de l’autre monde en même temps que notre arrivé en ville. Mais ça, elle pourrait très bien le comprendre comme une image, une possibilité fantasmer, un doux rêve n’étant qu’un délire. Ceci de côté, nous revenions sur le point où pour nous en sortir le chemin serait difficile. Surtout pour les plus jeunes. Des âmes innocentes, à jamais marqué par les horreurs d’un monde que leurs ainés ont créé. Moi aussi j’y avais ma part de responsabilité. Aveuglé par mes rêves de conquêtes et de gloire, j’avais rependu la mort sur mon sillage. Des villes réduites en cendres, des cadavres à la pelle. Puis, pour réparer une première faute, j’avais conduit le monde au bord de la destruction, attiré une malédiction, réveiller une bête divine immortelle, et pour finir, une armée quasi-invincible à nos portes. Oh oui j’avais des raisons de m’en vouloir. Et même si tous ces malheurs furent terminés, je comptais réparer encore mes tords, en apportant l’aide besoin. Je voulais créer, au lieu de détruire comme avant.

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