Le début d'un nouvel âge [pv Eva Muller]

P ortant ma tasse de café à mes lèvres, je lisais mes derniers mails. La « Natla Compagnie » venait d’investir dans de nouvelles recherches et je devais m’assurer que ces dernières se menaient à bien. Nous n’étions qu’au début du grand projet « Septième Âge », mais je sentais que maintenant que Lara Croft n’était plus une menace, mes plans pourraient aboutir. Malheureusement, ce monde-si était des plus primitives. Sa technologie tardait, et dépourvue de magie, nous étions loin de pouvoir accomplir des miracles. Mais tout ceci, j’allais y remédier. Dans peu de temps, je serais considéré comme la déesse-mère d’un nouveau monde. Et d’ailleurs, mon assistant me prévenait de mon emploi du temps pour arriver à mes fins.

"Mademoiselle Natla ? Votre rendez-vous au Connection est dans trente minutes."
"Merci Franck, dis à tout le monde que je ne serais disponible pendant les deux heures à suivre."

Puis je raccrochais et finissait ma tasse. Ce rendez-vous était des plus importants. Sans doute que je ne pourrais pas recréer la magie même, mais je pouvais faire quelque chose de semblable, pour patienter. Hélas, comme je venais de le dire, ce monde n’avait ni les connaissances, ni la technologie pour cela. Enfin, pas officiellement. Car je comptais m’entourer d’une équipe de chercheurs, qui chacun travaillera sur un sujet en particulier, et qui à la fin, une fois rassembler, changera à jamais la face du monde. Et pour cette fameuse équipé, j’avais déjà un premier nom. Eva Muller. Une chercheuse en virologie. Ses connaissances en biologie me seront d’une aide précieuse. Mais avant, il fallait que je m’assure qu’elle et moi, allions vers le même objectif. Ou sinon, si elle se montrait bien trop altruiste, je serais la guidée vers mes ambitions, de manière plus ou moins caché, ce ne serait pas la première fois.

Mon chauffeur Kolb, me déposa devant « Le Connection ». J’étais habitué à bien plus chic, mais je serais m’en contenter. Prenant place, je payais grassement les employés pour qu’ils guident mon invitée jusqu’à ma table. En attendant son arrivé, je révisais les recherches que j’avais fait à son sujet. Certaines des infirmations n’étaient pas faciles à dénicher, mais quand on savait où chercher, tout devenait possible. Femme célibataire, sa seule véritable attache était son fils. Sans doute, pourrais-je jouer là-dessus. Par contre, comme je le craignais, c’était une sorte d’altruiste. Une personne pouvant mener le monde à sa perte, préférant l’amour et toutes ces futilités. Là aussi, je devrais jouer dessus. Au moins, je ne risquais pas d’avoir la mauvaise surprise de la voir se retourner contre moi, voulant me doubler. Toutefois, je préférais garder un œil sur elle, car ses connaissances et ses compétences me donnaient envie, j’en avais un grand besoin. Et une fois chose faite, nous verrons si oui ou non, elle restera dans l’équation.

D’ailleurs, j’eus justement l’occasion de jouer mon grand jeu rapidement, car ma potentielle nouvelle employée vint faire sa grande entrée. Le plus beau sourire sur mon visage, la plus chaleureuse possible, je me levais de ma place pour aller la saluer, lui serrant la main et l’invitant à s’assoir.

"Mademoiselle Muller je présume. Je suis enchantée. Je vous en prie, prenez place."

Nous mettant à notre confort, j’offris à boire pour nous deux. La première rencontre était le moment le plus décisive, si j’arrivais à la convaincre, ce serait un immense progrès. Sinon, je devrais user de méthodes alternatives qui peuvent être plus ou moins plaisante. Enfin, cela dépendait pour qui.

"Je me permets de me représenter, malgré mon invitation, je m’appelle Jacqueline Natla, de Natla Compagnie. Et rencontrer quelqu’un comme vous, est un plaisir. Je n’ai trouvé que des éloges sur vos travaux."

Sans doute, avait-elle déjà compris qu’il s’agissait d’une offre d’emploi, ma note qui lui fut confier était un peu ambigüe. Mais c’était normal, je voulais laisser un peu de flou, pour me permettre de la mettre à l’aise, afin qu’elle soit en confiance, avant de lui faire une offre qui ferait saliver n’importe qui, même ce petit joueur de Bill Gates.

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