Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

(blumes) free of all desire.

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyMar 31 Juil 2018 - 10:18

James & Blue

Free of all desire


Ce soir je sors. Je n'ais plus rien à perdre de toute façon. Ce soir je sors pour oublier ma peine. Pour oublier la chienne de vie que je mène depuis que j'ai perdu ma seule famille. Alors oui je sais ce qu'ont dit de moi. "Pauvre petite orpheline qui ne trouvera jamais un foyer décent pour être recueillie" mais ce n'est pas comme ci je le cherchais vraiment ce foyer. Ma vie vagabonde me plais au final, je ne dois rien à personne, je vis librement et m'envole au gré du vent. J'aime particulièrement la façon qu'il a de caresser mon visage, d'entrer dans mes poumons pour m'offrir ce fameux souffle de vie qui fait palpiter un peu plus mes pulsations cardiaques. Rien n'est plus jouissif que cette sensation de se sentir bien vivante, sans avoir ni poings, ni pieds liés. Alors oui, ce soir je sors, et rien ni personne ne pourra m'en empêcher. Je sors, mais pas seule. Un groupe d'amis m'attends patiemment en bas de mon immeuble, je peux entendre leur musique de la ou je suis. Eux, au moins, ils n'ont pas peur de réveiller tout l'immeuble. Ils sont aussi fous que je ne le suis et cela me fais décrocher un sourire, qui s'envole lui aussi finalement, non pas au gré du vent mais lorsque mon regard croise enfin l'ensemble des personnes présents au sein du véhicule qui m'attends. Je reconnais Andy et son mec, qui est d'ailleurs au volant, leurs présence ne me pose aucun soucis, ils sont mes amis, en revanche, le gars sur la banquette arrière, lui, m'emmerde sérieusement. Je le reconnais avec stupeur alors qu'il fourre sa langue dans la bouche de la demoiselle qui est quasiment sur lui à défaut d'être à sa place, en plein centre de la banquette. Ce mec la, j'ai étais conne de tomber amoureuse de lui, une fois. Ce mec la, il a réussi à m'avoir dans ses filets, une fois. Ce mec la, il pue le gars macho' qui porte un peu trop "ses couilles". Il pense que toutes les filles sont à ses pieds, et qu'en un claquement de doigt il obtiendrait ce qu'il veut d'elles. Ce mec la est un imbécile fini et il est hors de question que je rentres dans la voiture, que je m'installe sur cette banquette arrière alors qu'il est sur le poids de la salir avec ses gestes déplacés sur la nana qui est à côté de lui et qui d'ailleurs, je ne connais pas. Andy, elle voit ma détresse, elle voit que je n'ais nullement envie d'entrer dans cette voiture , et elle s'empresse de quitter le siège passager pour venir jusqu'à moi et tenter de s'expliquer. J'te jure je savais pas. Je savais pas que le nouveau mec de Sandy c'était lui. BIEN SÜR. Appelle moi idiote. Je soupire, croise les bras et détourne la tête. Je n'ais clairement pas envie de croiser le regard de l'autre imbécile qui s'en donne à cœur joie de rouler plusieurs patins à cette Sandy qui doit certainement avoir les ovaires portés à ébullition.

S'il te plais, viens avec nous. Prend ma place, je vais derrière avec eux, mais reste s'il te plais. Elle me fait sérieusement mal au coeur Andy et j'ai pas envie de tourner les talons pour rentrer chez moi, ce soir je veux m'amuser. Je décides alors de l'ignorer totalement, cet imbécile, et me contente d'entrer, muette, côté passager ou j'adresse un sourire complètement faux au petit ami de mon amie. La route qui nous sépares de la boite de nuit est plus longue que je ne l'aurais crû. Elle me paraît éternelle alors que les gloussements de l'idiote sur la banquette arrière m'arrache une grimace mauvaise sur le visage. J'entends leurs baisers qui claques et j'ai juste envie de mourir la tout de suite en fait. Ils me dégoûtent, j'ai envie de vomir, j'ai mal au cœur et l'impatience commence peu à peu à me gagner. Heureusement, le véhicule finit par s'arrêter sur le parking de la boite et je peux ENFIN en ressortir pour m'avancer à l'intérieur des lieux. L'ambiance est beaucoup plus plaisante ici, la musique commence aussitôt à faire chavirer mon petit cœur jusqu'à présent meurtri. Andy est à côté de moi et toutes les deux, nous nous avançons jusqu'au comptoir pour prendre un premier verre et échanger quelques mots qui me feraient autant mourir de rire que pleurer. J'en oublie Caleb et son idiote de nouvelle copine. J'en oublie tout pour me concentrer sur l'instant présent et ça marche.

Les minutes commencent à défiler, l'heure aussi,et rapidement je m'égares, loin du comptoir, sur la piste de danse pour me déhancher au rythme de ce son entraînant. J'ai la banane sur le visage, ça fais un bien fou. Mes hanches s'activent, mon bassin aussi, je pourrais rester plusieurs heures à danser que ça ne me dérangerais pas. J'aime cette sensation, d'avoir uniquement cette musique dans les oreilles, que personne ne peux arrêter, ou presque. En moins de quelques secondes je sens un corps d'homme venir littéralement se frotter à moi par derrière et aussitôt mes mouvements cessent. Je me retournes et découvre avec stupeur qu'il s'agit de cet imbécile de Caleb. Le même Caleb qui avait manqué de faire l'amour dans la voiture dans laquelle je me trouvais plus tôt. Celui qui semblait complètement amoureux de sa nouvelle petite amie aussi bête que lui. Mes yeux croisent les siens, confus. «Qu'est-ce que tu fous?» Que je lui crache au visage presque dégoûtée par ses gestes. Il se met à rire, son rire pue l'alcool. J'avais oublié que ce mec ne savait pas boire et qu'un rien suffisait pour le rendre ivre. Ça me dégoûte encore plus et m'offre le prétexte de quitter plus rapidement la piste de danse pour m'éloigner un peu du spectacle qu'il faisait à lui seul. Malheureusement pour moi, il n'était pas prêt à me lâcher lui.

Je m'éloignais, mais avant même que j'ai le temps de quitter carrément la boite, je sentais sur mon poignet une main virile se poser tout autour pour me retenir et m'attirer contre ce corps masculin transpirant que je repoussais de toute mes forces, une grimace au visage.«Merde! Lâche moi!» Je lui frappais aussi fort que possible sur le torse pour qu'il daigne enfin me lâcher mais non, ça n'avait servi à rien. Cela ne l'empêcha pas non plus de commettre le pire. De nouveau il m'attirait à lui pour cette fois poser sa bouche dégueulasse sur mon cou qu'il baisait envieusement, retenant aussi fort que possible mes poignets pour m'éviter de fuir. «Caleb arrête!» Je me débattais aussi fort qu'une lionne, qu'un animal retenu en cage et ce n'est qu'à l'instant ou il relevait la tête pour croiser mon regard que la gifle partit. La première gifle que je lui mettais depuis nôtre rupture.  Forte, violente, à l'image de mon tempérament, à l'image de ma haine pour cet individu. Je lui offrais mon plus beau regard dédaigneux, sulfureux, colérique et je ne voulais qu'une chose en ce même instant: Qu'il me lâche et qu'il part retrouver sa pouffiasse. Malheureusement pour moi, ce n'est pas dans ses plans, sa main se faufile dans ma nuque et je sens qu'il agrippe alors ma chevelure aussi fort qu'il le peut. Il veut me faire mal, il veut m'entendre gémir de douleur, que je le supplie d'arrêter, et je sens que je suis à deux doigts de le faire mais je me retiens. J'entends ses menaces, ses envies perverses et je me retrouve encore avec cette foutue envie de vomir, de lui vomir dessus.Je sais bien qu'il va tout faire pour me retenir prisonnière jusqu'à ce qu'il obtienne satisfaction, sa propre satisfaction, pas la mienne, et ça, ça me fais vraiment peur en fait.

AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyMar 31 Juil 2018 - 22:30
Free of all desire.
Quelle grande joie ! J’avais de quoi être heureux. D’après mon éditeur, mon dernier roman d’aventures fut un grand succès. Il était certes plus court que les autres, mais on se l’arrachait quand même à peine quelques jours de sa sortie. Et puis, il y avait de quoi plaire, de l’action, de l’exotisme, un début de romance légèrement exagérer… Et un beau trésor ayant fini derrière la vitrine du musée. Mais qui a fait le bonheur de mon compte en banque. Ce n’était pas mon premier livre ayant apporté du succès, mais je ne me retenais pas de laissé exploser ma joie. Et je trouvais l’idée de se rendre dans une boite de nuit judicieuse pour fêter tout cela.

Peu importait les infractions au code de la route, James Lee, oui il m’arrivait parfois de parler de moi à la troisième personne, se rendit comme déjà ivre, mais de bonheur, à la boite, offrant à boire à des parfaits inconnus au bar. Et le plus drôle, ce fut que la plupart des gens qui voulaient bien trinquer avec moi, ignorait pourquoi, ils s’amusaient, et encore moins, qui j’étais réellement. Sans doute parce que ce soir, l’aventurier que j’étais, avait tronqué sa tenue d’Indiana Jones contre quelque chose de plus passe-partout. On me reconnaissait sinon facilement, avec mon chapeau, et sa veste marron me donnant un look rétro viril. Mais je m’en fichais de toute façon. Mon ego pouvait s’en remettre sans-souci, le plus important était de se bourrer jusqu’à en crever.

"A tous les succès de la vie !" Criais-je pour trinquer, avant d’avaler cul-sec mon verre d’alcool, de suite imiter par ma petite cours d’amis provisoire, levant bien haut leur verre pour boire sans retenue.

C’était des plus festives et aucun nuage noir n’était à l’horizon. Pourtant, malgré mon côté fêtard et détendu, je ne pouvais m’empêcher d’éprouver une vague de nostalgie. Pourquoi Goodwin m’avait-elle laissé tomber ? Elle ne supportait plus oui, de voir son compagnon faire comme si de rien n’était. Et jouer les stars avec ses livres. Nous nous étions pris la tête, ne nous comprenant plus l’un l’autre pour finir par nous séparer. Et depuis, j’étais partagé entre deux puissantes émotions. La colère et la rancœur que j’éprouvais encore pour mon ex-femme. Et de l’amour encore présent, car notre lien s’était forgé dans l’adversité, le fait de manquer de mourir mille fois en quelques jours. Et avoir sauvé le monde, cela aidait aussi. Pourtant, elle avait décidé de me trahir en m’abandonnant. Moi, je m’y étais fait à ce monde, elle… Eh bien, je n’avais pas compris ce qu’elle voulait, alors elle était partie.

Les pensées de l’écrivain aventurier que j’étais devenu, furent interrompues par un incident qui manqua de peu de passer inaperçu. Une jeune fille venait de gifler en face de moi, un homme se montrant peu gentleman à son égard. Il ne fallut pas longtemps pour le digne héritier d’Allan de comprendre ce qu’il se passait et d’agir. Je pouvais jouer les machistes, les fêtards égoïstes. Mais en réalité, j’avais changé. Mais même avant cela, je ne pouvais m’empêcher de venir au secours d’autrui. Quand quelqu’un criait à l’aide, j’accourais. Sobre ou pas. Donc, par instinct, je vins en aide à la jouvencelle en détresse. Que vouliez-vous, j’étais un type en or. Rien qu’à voir cet homme chercher à la violenter, remplissait d’une rage folle mon être. J’attrapais donc par l’épaule le malotru et je le fit se retourner face à moi.

"Ce ne sont pas des manières de gentleman ! On ne brutalise pas une femme."

Comme je m’en doutait, l’agresseur comptait bien riposter par quelques coups. Malheureusement pour lui, j’étais aussi doué avec le combat au corps-à-corps, qu’avec une arme à feu. J’esquivais sans mal les premiers coups en me penchant en arrière. Avant de venir lui assener un coup violent dans la mâchoire, le faisant presque voler pour s’écraser plus loin. Ce fut rapide, et violent. Suffisamment, pour que tout le monde arrêtait de danser et de boire, pour se concentrer sur ce qu’il se passait. Je cru à tort que mon adversaire eut son compte et me tourna vers la jeune femme qui fut il y a quelques instants, en mauvaises postures.

"Vous allez bien Lady ?"

Mon adversaire était revenu à la charge, avec une belle petite surprise qui eut son effet sur ma personne. Me voici donc à combattre à main nue, devant un homme fou, ayant un couteau. Le combat s’annonçait bien rude.

"Sérieusement l’ami ?!"

Je ne compris ce qu’il se passait en suite. Tout ce dont je me souvenais, c’était que cet homme s’était jeté sur moi comme un dératé avec son arme. Je comptais lui bloquer le bras et lui casser un membre, mais ce dernier fut bien trop rapide sur le moment. Il parvint même à me frapper au visage, me faisant une belle entaille sur la joue, me poussant à lâcher un cri de rage. La blessure me brûlait et je sentais déjà mon précieux liquide de la vie, sortir pour couler sur ma peau. Mon visage lança donc des éclairs à cette brute. Alors, comme par magie, la situation tourna à mon avantage. Ce fut moi qui devins possédé par l’esprit de la folie. Telle une bête sauvage, j’avais bondi sur lui, bloquant son nouveau coup avec mes bras, et le frappant au niveau du ventre.

Mon ennemi se plia en deux, lâchant son arme, m’offrant dans ma folie rageuse, une ouverture pour en finir. Car je le mis sans attendre à terre pour le rouer de coups. Je le frappais au niveau du visage pour le faire craquer, jusqu’à ce qu’il démontrât qu’il se clamait et ne causerait plus aucun souci. J’avais dans ma vie passée, tuer pour moins que ça. Une balle dans la tête ou un coup de lance-roquette. Qu’il s’estimait heureux de s’en sortir ainsi, alors que je déversais ma colère sur lui.

Codage par Libella sur Graphiorum

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyMer 1 Aoû 2018 - 9:26

James & Blue

Free of all desire


T'es à moi. Sa bouche s'écrase à nouveau contre ma jugulaire et je sens son souffle s'éparpiller sur mon cou, son corps se plaquer au mien avec fureur. Ma poitrine gronde, rugit et je meurs d'envie de le tuer en cet instant. Je me contente pourtant de le supplier, une nouvelle fois dans le but qu'il me lâche cette fois. Je sais pourtant que l'homme est téméraire, borné et d'avantage après avoir ingéré une certaine quantité d'alcool. Ce mec ne sait pas boire. C'est une évidence, une fatalité pour moi et ce n'est certainement pas son imbécile de conquête qui viendrait à mon secours, elle doit être certainement en train de se faire tringler ailleurs. Sa violence m'effraie et je crains qu'il ne lève la main sur moi si je viens à me défaire de son emprise, alors je me contente de prier au miracle jusqu'à ce que ce miracle arrive finalement. Un homme, jeune homme, connu ni d'Adam ni d'Eve. Un bel homme musclé d'apparence, à la belle gueule d'ange venu sauver la diablesse des liens qui l'unissait à son compère diablotin. En sentant la prise de Caleb se défaire de mon corps, je recule, les deux bras ballants le long du corps, la peur continuant de secouer tout mon être.

Je savais que cette intervention me serais bénéfique pour moi, mais certainement pas pour le malheureux qui s'en prendrait à Caleb. Cet homme est une épave, totalement ivre mort, il était capable de tout et encore plus quand il s'agissait d'échanger quelques coups. C'est ce qu'il avait tenté de faire une première fois, vainement. Ce fût lui qui se prit un coup, de plein fouet, sur le visage et sa puissance le fit même tournoyer sur lui même puis tomber sur le sol. Il n'en fallait pas plus pour attirer la foule bien trop curieuse à mon goût. Je sentais ses regards, je sentais ses reproches, et j'entendais presque les chuchotements de certaines personnes à mon égard. Deux hommes qui se battent pour une fille, ce n'est jamais bon signe, soit la fille était la pire des garces et trompé l'un avec l'autre, soit ses fréquentations étaient juste un poil trop douteuses. Rapidement, je balayais la salle du regard pour croiser ceux des clients présents dans la boite avant d'entendre cette voix s'adresser directement à moi. Mes yeux croisaient les siens, ceux de "superman" et à sa question, je me contentais d'hocher la tête comme une bonne imbécile. Je ne vais ni bien, ni mal, j'ai juste envie d'enfoncer ma tête dans un trou de souris et de ne pas en ressortir tellement cette situation m’embarrasses.

Je pensais que Caleb en aurait eu pour son compte mais cet imbécile est définitivement fait de pas mal de surprises, et souvent, de mauvaises surprises. Non seulement il avait trouvé la force de se relever, mais cette fois il avait même sorti un couteau. Mes iris s'agrandissaient sur cette arme blanche qu'il tenait entre ses mains. L'ivrogne s'était mit à hurler, menaçant l'inconnu de le planter avec cette même arme qu'il tenait entre ses mains. Je savais qu'il était capable du pire, je savais également qu'il pouvait me faire du mal mais à la limite , je préférais que ça soit moi qui me prenne les coups plutôt que cet homme qui n'avait cherché qu'à me défendre. Alors, rapidement, je tentais de retenir le poing de mon ex petit ami pour le maintenir et l'empêcher de commettre le pire.«Caleb arrête!» que je lui grognais. Et pensez-vous qu'il m'a écouté? Même pas. Il s'était contenté de me repousser violemment pour s'en prendre à nouveau à l'inconnu, sauf que cette fois, il était parvenu à le toucher et de ce fait à me rendre encore plus malade que je l'étais déjà. Tout ça commençait sérieusement à me faire flipper, parce que ce mec, ce fou était capable de tuer n'importe qui avec son couteau. Il était dans un état de transe inimaginable, tout comme son adversaire qui au final avait, lui aussi, reprit d poil de la bête.

Ses images de violence m'étais insupportable. Ses giclées de sang, ses râles, ses poings prêt à briser des os. Ça en était trop pour moi. Tellement que cette fois, je m'étais ruer sur le mâle dominant de ce combat de fauve pour essayer, de le retenir de frapper d'avantage le malheureux Caleb ensanglanté, étalé sur le sol. «Arrêtez! Ça suffit! » Caleb, qui le suppliait lui aussi de cesser ses coups, qu'il en avait eu pour son compte et qu'il ne recommencerait plus. Il se noierait dans son propre sang à cette allure. Il gémissait, se tordait dans tout les sens, souffrait terriblement. Ses iris de pauvre chien battu venant croiser les miennes finalement. Putain.. Tu le connais Blue? Bien sûr que non que je ne le connaissais pas et pourtant, j'étais la, à le retenir par le biceps pour lui éviter un massacre. Ma maigre main peinant à encercler totalement le muscle saillant de l'inconscient qui était venu me porter secours.« Chéri, je t'avais dis de ne pas te mêler de quoi que ce soit.» que je soufflais en tournant la tête et les yeux en direction de l'étranger à mes côtés. Bon, d'accord, je ne sais pas ce qui m'a prit, peut-être que je me suis dis qu'en le qualifiant comme tel plus aucun homme de la boite ne chercherait à m'ennuyer au vu de ses capacités à mettre à terre n'importe qui. C'était une sorte de sécurité pour moi, et puis, il fallait l'avouer, l'homme était loin d'être moche, bien au contraire.

Je m'attendais à une réaction de Caleb à l'emploi du mot "Chéri" et je ne fus pas déçue. Chéri? T'as un nouveau mec? « Et toi une nouvelle meuf. On est quitte.» Les mots sortaient presque un peu trop naturellement de ma bouche, d'une voix tranchante, froide même, presque insensible pour ce mec que j'avais aimé il fut un temps. Désormais, cet amour s'était transformé en haine, d'avantage quand je voyais cette idiote de Sandy se précipitait vers lui pour tenter de comprendre ce qui venait de se passer. Caleb serait entre de bonnes mains, j'en suis sûr, c'est elle qui était entre de mauvaises. Alors qu'il se levait doucement, il passa son bras vêtu de la manche de sa chemise sur ce nez ensanglanté pour tenter de retirer le maximum de sang, Sandy tremblante à ses côtés. Ce qu'elle pouvait me dégoûter. «Viens mon amour..» Ca ne me ressemble pas d'utiliser de tels surnoms complètement débiles,mais si je peux arriver à faire vomir Caleb en même temps, alors je serais capable de tout. J'aidais "mon soit disant" petit ami à se relever avant de l'attirer contre mon épaule en restant accroché à son bras comme une sangsue. «On va soigner ça. Viens.» La fête est terminée et tout le monde commençait déjà à se disperser. Doucement, je fis glisser ma main jusqu'à celle du garçon pour l'attraper et l'inciter ainsi à me suivre jusqu'au comptoir de la boite ou je commandais un verre de vodka pur. N'imaginez pas que je compte boire ce verre, mais il sera utile pour quelque chose de bien plus important.

Verre en main, j'attirais à nouveau mon sauveur jusqu'à la sortie de la boite cette fois. A l'extérieur, l'air était beaucoup plus respirable, plus frais également. Il n'y avait pas tout ses gens, tout ses curieux autour qui cherchaient les problèmes. A l'extérieur, je l'invitais à ce tenir contre le mur de l'établissement le temps que j'extirpe un petit mouchoir de mon sac pour l'imbibé de vodka et le lever à hauteur du visage du malheureux légèrement balafré. «Ça risque de piquer un peu.» Au moins je l'avisais. Alors oui, la vodka n'était pas le "meilleur alcool" au monde pour désinfecter les plaies, mais au moins ça éviterait que la blessure ne se met à enfler soudainement et que cela s'infecte, avec Caleb mieux vaut prévenir que guérir, ont ne sait pas à quel endroit son couteau ou ses mains ont bien pût traîner juste avant, même si j'en ai ma propre idée. Me voilà alors devenue infirmière le temps de quelques minutes. Je me concentrais dans un premier temps sur la blessure de l'individu avant de lever finalement mes yeux clairs sur les siens. «Merci au fait..» C'était la moindre des choses après tout, le remercier pour son acte de bravoure alors que je passais finalement le mouchoir trempé d'alcool sur son visage blessé.

AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyMer 1 Aoû 2018 - 11:32
Free of all desire.
Mon bras vengeur fut arrêter par la Jouvencelle en détresse. Sans doute la vue du sang et me voir comme une bête devait la terrifier. Sans oublier la possibilité que ce malotru soit une de ses connaissances. Donc, me laissant faire, le conflit fut donc stoppé, j’abandonner mon adversaire pleurnichant au sol, pataugeant sans son propre liquide. Il avait fière allure à présent, monsieur qui se permettait d’agresser les jeunes femmes, à présent il était plus que minable. Et la belle venant de faire son entrée, devait être sa compagne. Qu’allait-elle pensait maintenant de son jules après tout ça ? Si elle n’était pas idiote, elle le plaquerait à coup sûr.

La première belle me surprit bien plus. Car elle me désignait sous l’appellation de « Chéri ». Au début crédule, je pensais qu’elle avait tout simplement flasher sur l’homme que j’étais. Hé ! C’était compréhensible, un mec comme moi faisait souvent tourner les têtes, je ne m’en plaignais pas et je savais en profiter parfois. Donc, je comprenais parfaitement son comportement. Mais je comprenais vite, qu’elle cherchait à la fois, à me venir en aide, et rendre jaloux cet homme. Et donc, j’en étais plus que ravis, car elle ne pouvait pas trouver meilleure partie. Après une pique contre son ex, nous partîmes, profitant du moment pour jouer le jeu, posant ma main sur ses épaules.

"Je te suis mon cœur."

Elle prit au passage un verre de Vodka. Je pensais qu’elle voulait faire la fête, mais nous quittions ce temple des réjouissances pour aller à l’extérieur. Allons James, calme-toi. Tu te faisais de fausses idées. Une fois dehors, la belle blonde joua les infirmières, voulant compresser contre ma blessure la précieuse boisson pour désinfecter. Comment une créature aussi mignonne, délicate et intentionnée, a pu finir avec un rustre comme cette andouille au couteau ? La nature humaine pouvait me dépasser. Au moins, même si j’ignorais tout de leur histoire, la belle jeune femme eut la présence d’esprit de le quitter. Imaginant cela, je me disais bien que Goodwin était dans le tort de me quitter pour moins que ça.

"Ne t’en fais pas, j’ai connu pire."

En effet, j’avais traversser des forêts tropicales infestés d’insectes géants, de momies, de trafiquants, des déserts brûlants, des zones de glaces à la froideur pouvant geler les os en quelques minutes. J’ai affronté des nazis, des soviétiques, encore des momies ! J’avais survécu à tout cela, en plus des pièges mortels, des avalanches, des explosions, des craches d’avions… Mais quand elle appliqua sa compresse imbibée d’alcool sur ma joue, je en pus m’empêcher d’exprimer un "AÏE !" A cause de la piqure brûlante de la boisson. Au moins, cela démontrait que c’était efficace et que bientôt, j’aurais une belle cicatrice qui fera fantasmer dans mes prochains livres. Mais oublions la célébrité et la gloire, et concentrons-nous sur le moment présent.

La belle jeune femme blonde, leva ses yeux vers les miens et exprima sa gratitude à travers une voie angélique. Je la regardais aussi, avec un beau sourire sur le visage, mes yeux se perdant dans l’eau des siens. Elle était mignonne franchement. Belle, des courbes magnifiques, on sentait qu’elle avait aussi de la personnalité qui faisait tout son charme. On sentait qu’elle avait quelque chose de sauvage en elle, une femme indépendante, pouvant faire vivre de grands moments intenses, tout en vous exaspérant. Ce que j’aimais le plus.

"Ce n’est rien Lady. Il est normal qu’un gentleman vienne à votre secours contre un nigaud de ce genre."

Yep, je gardais toujours mon ancien style de langage. Je me sentais encore nouveau dans cet univers, mais cela m’apportait beaucoup au niveau charme. Et puis mon agent me disait tout le temps que ce petit plus, faisait booster nos ventes en plus des clients venant me chercher pour demander de l’aide afin de retrouver tel artefact historique. Cependant, j’en retenais surtout les avantages prêts de la jante féminine. Oui, j’étais un peu dragueur, mais ce fut le cas depuis mon tout récent célibat. Je n’étais qu’un homme seul et abandonné, cherchant à combler un vide qu’on lui avait cruellement laissé. Et pour le combler, je me noyais dans le travail, l’alcool et les rencontres. Mais tout en demeurant raisonnable.

"Au fait, je ne connais pas le nom de celle qui est venue m’aider en mettant fin à cette bagarre milady. J’aurais aimé connaitre ton nom, qui doit être aussi beau que le chant d’un ange."

Allons, elle était belle on l’aura compris. Et n’avait rien à voir avec l’idiot de tout à l’heure. Prévenant, aimante, soucieuse etc. Jusqu’ici je ne voyais que de belles qualités chez cette jeune femme, et donc par conséquent, je mourrais d’envie d’en apprendre un peu plus sur elle. Du moins son patronyme. Mais j’eus toutefois un peu peur, qu’elle soit effrayée par mes manières, qui pourtant restaient les mêmes. Certes, j’avais un peu perdu de mon éducation britannique, mais là aussi, il y avait ses avantages.


Codage par Libella sur Graphiorum

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyMer 1 Aoû 2018 - 15:30

James & Blue

Free of all desire


Mon chéri. Mon coeur. Mon Amour. Ça ne me ressemblait tellement pas. Et l'oscar de la meilleure actrice de cette année 2018 revient à Blue Levins. J'aurais même été prête à battre des cils comme une belle biche blessée pour renforcer le cliché de l'énamourée sauvée par son cher et tendre. Tout ça n'était bien sûr qu'un jeu, une manière pour moi de me débarrasser de Caleb, mais aussi de tout les imprudents qui oseraient s'approcher de moi. Chasse gardée, j'appartenais à quelqu'un désormais. Moi, Blue Levins, le genre de fille qui n'ose jamais parler de ses sentiments. Oh bien sûr, il m'était déjà arrivé de tomber amoureuse dans la vie ne croyait pas que je suis sans cœur. C'est juste que, les "je t'aime" et autre petits surnoms complètement débiles ne sont pas fait pour moi, je préfère démontrer les choses par des faits et gestes que par les paroles, qui pour moi n'ont aucune valeurs sûres. Et il aurait pût le savoir Caleb, que ce n'était qu'un jeu d'actrice, si seulement il avait fait plus attention à moi par le passé, mais ce bel imbécile était tombé dans le piège, et le voilà complètement ahuri à m'observer rouler des fesses jusqu'au comptoir en compagnie de mon pseudo "petit ami" le temps que je récupères un verre de vodka.

Plus vite que la musique, nous sortions de l'établissement et j'attendais que le jeune homme s'appuie contre le mur derrière lui pour commencer mes "soins". Il retint un petit cri de douleur face à la pression du liquide sur sa plaie. Ce qui est sûr c'est que la vodka fait son effet autrement qu'en apportant l'ivresse avec elle. A son tour je me mis à grimacer face à ce aie qu'il crachait de sa bouche.«Désolé..» Puis lentement, je levais finalement les yeux vers les siens, un peu comme dans les films ou l’héroïne commence à avoir le béguin pour le héros badass qui vient la secourir. Nos regards se croisent, et je ressens au creux de mon abdomen des espèces de papillons me chatouiller le ventre. Ce mec m'intimide vraiment en fait et pas qu'avec sa belle gueule d'ange. Il a une allure, une prestance qui ferait craquer n'importe qu'elle femme sur son passage. Oui, c'est ça. Il doit être ce genre d'aimant à femmes la qui en change une fois par jour quand sa dernière conquête l'ennui un peu de trop. Je le remerciais finalement pour le rôle qu'il avait tenu durant quelques secondes, mais aussi pour son humanité. Les sœurs seraient ravis de savoir qu'il existe encore des gens bons et généreux dans ce bas monde.Prend exemple sur lui Blue que la mère Marie m'aurait certainement dit. En attendant, je m'étais mise à sourire, naïvement, un peu trop d'ailleurs quand il avait de nouveau prit la parole. Pourquoi je souris de cette façon? Je ne me reconnais même pas. J'ai l'air d'être une de ses groupies totalement idiote qui s'intéresse plus à la couverture qu'au contenu d'un bouquin, mais ce mec est vraiment à tomber en fait et en plus de ça, il me fait même rire.

Je glousse presque face à ses dernières paroles. Oh non, mon prénom n'est pas aussi doux que le chant d'un ange et je penses même qu'il sera déçu en l'apprenant. Ce mec semble débarquer d'une autre planète, il est un peu trop courtois, c'est super déroutant et j'en ai pas franchement l'habitude.«T'es en train de me draguer la?» que je lui sortais avant de rire à nouveau doucement.«Tu parles toujours comme ça ou bien.. t'as un verre de trop dans le nez? Non parce que tu peux me le dire si t'es déchiré, au pire des cas, je pourrais te dire que moi aussi même si c'est pas franchement le cas.» Ok. J'ai l'air d'une pauvre abrutie, ce type va clairement prendre la fuite face à mes mots. On est loin de la pauvre pucelle en détresse qui est aussi blanche qu'une colombe et aussi douce que des nuages blancs. Non je suis pas ce genre de personnes, il se méprend totalement sur moi et il risque même d'être déçu en apprenant que je suis bien l'inverse.«Enfin, bref. Moi c'est Blue. Blue Levins. Et, me concernant, à qui ais-je affaire?» Que je finis de lui demander en me mordant discrètement la lèvre inférieure inconsciemment. Il faut sérieusement que j'arrête de le mater ou je vais me faire passer pour la plus grosse perverse de tout Game City, mais franchement qu'elle femme ne le ferait pas, dîtes moi seulement le nom d'une seule et je m'avouerais vaincue alors. Ce n'est pas tout les jours qu'un beau mec vient vous sauver d'un ex un peu trop collant et qu'en plus de ça il est complètement à tomber par terre et même qu'il s'amuse à jouer le rôle du petit ami. Qu'il fasse gaffe car je serais bien tenté de profiter de la situation, de revenir à l'intérieur de la boite bras dessus dessous pour me pavaner fièrement avec lui à mon bras devant Caleb, devant Sandy et devant toute la boite en fait.


AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyJeu 2 Aoû 2018 - 19:03
Free of all desire.
Je me demandais, si je ne pourrais pas reprendre cette soirée pour mon prochain livre. Aucun temple maya, aucun trésor d’or de pharaon, ni de trafiquant ou de jungles mortelles. Juste un brave héros, voulant sauver une jeune femme en détresse, des mains d’un vil scélérat qui voulut abuser d’elle. Il y avait matière à travailler, même si cela faisait un peu clicher. Mais j’adorais ce genre de stéréotype, surtout quand le héros, c’était moi. Pouvant ainsi contempler la beauté de cette jolie blonde qui prenait grand soin de moi. Comme une si sublime nymphe, put finir avec un satyre pareil ?

"Si cela marche, je dirais oui." Répondais-je avec le même éclat de rire à sa question.

Allons quoi ! Elle était pas mal dans son genre, et je serais idiot de ne pas tenter ma chance. Bon, je n’étais pas un goujat qui se jetais sur toutes les femmes, j’avais des manières tout de même. D’ailleurs, j’étais peut-être macho, mais je savais parfaitement respecter la gente féminine. Alors, ne croyez pas que je tenterais d’abuser d’elle ou jouer le pot de colle comme l’autre. Car personnellement, je savais me retenir et je savais qu’un non, voulait dire non. Toutefois, si elle sentait vraiment que je flirtais un rien avec elle, elle pourrait le considérer comme un compliment vis-à-vis de sa beauté de Vénus. Mais trêve d’histoire de romance, elle me questionna au final sur ma façon de parler, qui n’échappait pas aux gens de ce monde. Et l’on d’en être fatigué, je savais m’en amuser et en tirer à mon avantage.

"Peut-être bien les deux, Lady." Lui répondais-je donc à nouveau, mais cette fois, avec mon plus beau sourire charmeur.

Elle avait de l’humour, et on sentait bien qu’elle avait aussi de l’esprit et un sacré caractère. Ce que j’aimais chez une femme. Je fus donc curieux d’en savoir un peu plus sur ma nouvelle « amie », ce qui fut possible lorsqu’enfin, elle prononça son prénom. Comme une douce mélodie, je me mis à le répéter avec tendresse. "Blue..." Un nom court et simple. Mais qui sonnait comme le tintement d’une cloche au milieu d’un océan de quiétude. Oui je pouvais être poète, mesdames haha ! Quel prénom ravissant, et quel bonheur de le découvrir. Une chose était sûre, je ne risquais pas de l’oublier, et je garderais ce nom comme une perle. Yep ! Je n’avais plus grand-chose à voir avec l’ancien James Lee Quartermain. Du moins à moitié. Avant, j’aurais été à écumer les bars, me bourrer la tronche et flirter pour un rien. À présent je ne buvais plus pour noyer ma vie, et ne draguais pas juste pour draguer. Car j’eus trouvé le plaisir de me battre pour la vie, suivre un nouveau sens à mon existence. Je n’étais plus la sale bête que je fus jadis.

Blue me demanda alors à son tour mon identité. Et je fis faussement une mine choquée comme si je venais de faire une grosse bêtise, et exécuta une révérence caricaturale devant elle. Tout cela n’ayant pour but, que de l’amuser un peu, histoire de lui faire oublier l’incident de l’instant. Non ! Pas que pour draguer ! Je ne suis pas un pervers ne poussant qu’à ça. J’étais réellement soucieux du malheur d’autrui, même si je ne le montrais pas. Et si Blue ne finissait pas dans mes bras, je le vivrais très bien, car nous pouvions finir en très bons amis.

"J’en oublie à mes devoirs et à ma bonne conduite, la brute que je suis, veuillez m’excuser. Laissez-moi donc me présenter, James Lee Quatermain, pour vous servir."

Je lui lançais un petit regard amusé, trouvant mon petit jeu drôle. Mais aussi car je m’attendais à la voir réagir en entendant mon patronyme. D’accord, la lecture n’était pas le loisir préférer des gens de ce monde. Mais j’étais déjà passer dans cette grande boîte à image magique qu’on nommait télévision et sur l’internet. Par pitié, qu’on ne brisait pas mon ego surdimensionner, sinon ce serait la fin pour moi. Le comble des célébrités voyez-vous. On est si habitué à être reconnu partout où on va, que l’inverse vous fit l’effet d’une douche froide, que le monde se dérobait sous vos pieds et que vous deveniez ridicule. Même si je n’avais pas besoin de ça pour me faire passer pour abruti, je me débrouillais très bien seul.


Codage par Libella sur Graphiorum

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyVen 3 Aoû 2018 - 8:01

James & Blue

Free of all desire


Lui. Il est vraiment trop mignon et même si il était vraiment enivré, cela ne changeait pas le fait qu'il se comportait comme un vrai gentleman. Cela me rappelais l'endroit d'ou je venais. Les hommes de Londres sont quasiment tous pareils, à un poil près. Polis, courtois, un brin dragueur sans perdre pourtant le sens des bonnes manières. A dire si ça me plais ou non, c'est encore trop tôt pour cela, je n'ais juste pas l'habitude d'être courtisée de la sorte en temps normal, et il faut l'avouer que ça a quelque chose de flatteur. Alors oui, j'apprenais que sous ses douces paroles enjôleuses se cachait un séducteur dans l'âme, le même qui essayait de me séduire à l'heure actuelle. Sa réponse eut le don de me faire rire, de bon cœur je vous l'assure. Ce mec a quand même risqué sa vie pour moi, alors qu'il ne me connait ni d'Adam, ni d'Eve. J'ignore si c'est le volume d'alcool que j'avais pus consommer ce soir qui me rendais aussi niaise et débile ou simplement le sourire enjôleur du garçon qui m'avoua parler quasiment tout le temps de cette façon et que l'alcool pouvait aussi lui jouer des tours.«Ça a un coté très "british" , c'est plaisant.» Peut-être qu'il venait aussi de Londres lui, ce serait alors le comble du comble. Cela faisait un bon moment que je n'étais pas retournée en Angleterre, plus rien ne me rattachais à cette ville, et j'y avais vécu plus de mauvais souvenirs que de bons. Je repensais notamment au décès tragique de mes deux parents qui nous ont fait orphelins si jeunes mon frère, ma sœur et moi.  Il y a des choses dans la vie qu'ont ne peut pas contrôler. Elles arrivent comme ça, vous tombes dessus sans que vous ne pouvez les empêcher de faire plus de mal qu'elles sont censées déjà faire. Je me souviens aussi de tante Sophie et de son imbécile de petit ami. Elle avait l'habitude d'en changer toutes les semaines, sauf que cela lui la, curieusement, elle l'avait gardé. Il était parvenu à lui faire monter la tête, persuadé qu'en se débarrassant de nous, elle aurait droit à l'héritage de nôtre famille. Je me souviens de tout ses coups qu'il m'avait donné, juste pour me faire taire, juste pour se défouler. A l'époque, je n'avais pas trouvé la force de me battre, j'avais trop peur d'être séparée de Olive et Rose, je refusais de l'être, ils étaient ma seule famille. Aujourd'hui, les choses ont changées, je suis seule désormais, et Olive et Rose ont pût être adoptées dans deux familles bien distinctes. Je sais qu'ils sont heureux, je sais que contrairement à moi, ils auront la chance de mener de belles études et d'avoir des métiers qui pourraient les mettre tout deux à l'abri du besoin. Tante Sophie et son petit ami ont finis derrière les verrous et je rêve désormais d'aller leur rendre une petite visite juste pour faire claquer ma main sur leur deux visages, juste pour rendre les coups qu'ils m'ont portés.

Alors oui, Londres n'est qu'un lointain souvenir pour moi, un regrettable souvenir et entendre cet homme utiliser ses bonnes manières me chamboule quelque peu. Je n'en ais plus l'habitude et je ne ne veux plus en avoir l'habitude. Après quelques échanges, il me demande mon prénom, je le lui offre sur un plateau d'argent en lui crachant même ce nom de famille maudit qui me poursuit encore à l'heure d'aujourd'hui. De cela, il ne retint que "Blue" et ce n'est pas plus mal. J'ai presque l'impression qu'il est en train d'analyser mon prénom, qu'il le passe au peigne fin pour en connaître l'origine, pour le comprendre ou juste pour l'apprécier. Alors oui, ce n'est pas commun. Rose et Olive le sont un peu plus, même si mon frère a toujours eu un énorme complexe sur son prénom. Cela vient de ma mère, une artiste peintre passionnée par les belles couleurs. Blue ou Bleu, est sa couleur favorite.Elle est à l'image d'un ciel d'été ou de la couleur de l'océan à perte de vue. Olive pour la verdure, la nature, dépaysante qui nous donne envie de nous y perdre et de ne jamais revenir à la civilisation et Rose comme ses fleurs enchanteresses et divines, délicatement parfumées, cette couleur aussi éphémère, cette vie en Rose dont tout le monde rêve d'avoir un jour. Nôtre mère était une grande artiste, et même si nos prénoms peuvent parfois paraître un poil décadent, nous les aimons sincèrement, car ils viennent d'elle, et il suffit de fermer les yeux parfois pour la voir peindre dans nôtre imaginaire un cadre ou le bleu, le rose et le vert seraient les couleurs principales, celles de ses enfants chéris.

L'homme vint à son tour se présenter. Son prénom est beaucoup plus plaisant que "Inconnu" ou "Super héros" ou autre surnoms. James Lee Quatermain, ce prénom me dit vaguement quelque chose. Il est sur la pointe de ma langue, brûle même sans que je ne parviens à me remettre de ou j'ai déjà pus l'entendre. Oh mais je suis persuadée pourtant de l'avoir déjà entendu, un prénom comme ça, ça ne s'oublie pas. Alors je me rappelle, je me souviens petit à petit de cette soirée ou j'étais seule à l'appartement,affalée sur le canapé, un plaid recouvrant mon corps. Une tasse de thé me portait compagnie tout comme la télévision ou aucun "bons" programmes n'étaient diffusés pourtant. C'est bien la première fois que je mourrais d'envie de voir mes deux colocataires pour qu'ils apportent un peu d'ambiance à ma soirée morose. C'est la que je tombais sur cette chaîne en particulière ou un présentateur totalement fou semblait hystérique à l'idée de recevoir cet invité«James Lee Quatermain...» que je répétais une première fois pour aider ma boite crânienne à se souvenir un peu plus de cette émission célèbre et réputée. «Nooon ?! Vous êtes le James?!Mais oui ! Vous êtes heu.. romancier? écrivain? Un truc du genre?» Bon oui ,cette rediffusion d'émission date maintenant mais il me semble que le sujet était porté sur les livres il me semble. Au pire des cas, je passerais juste pour la plus grosse des imbéciles, mais heureusement, ce soir je pouvais faire passer ça pour une crise d'ivresse qui me grimpait aux neurones. Si c'était bien le cas, alors je pourrais avoir au moins le mérite de dire au monde que je venais de me faire sauver par une célébrité réputé et ça c'est franchement cool.

Un petit sourire aux lèvres, je tournais quelques instants la tête sur le côté, quand je vis sortir de la boite Sandy, plus furieuse que jamais. Avant même de prévenir le James en question, je venais presser mon corps au sien pour jouer les petites amies follement amoureuses, passant même une de mes mains fébriles sur son visage en replantant mes yeux bleus océan dans les siens. Je voulais qu'il comprenne à travers mon regard que nous étions surveillés et qu'il fallait qu'il continue de jouer le jeu, pour moi au moins.«T'es une pute Levins.» qu'elle me crachait au visage en me pointant du doigt. Ok, cette petite garce commençait sérieusement à m'agacer. Madame "j'écarte les cuisses" devant tout le monde qui s'amuse à m'insulter de "pute", non mais c'est l'hôpital qui se fout de la charité c'est pas possible autrement. Elle arrive à me sortir de mes gongs, j'ai vraiment envie de la baffer ou au pire de la brûler avec l'extrémité d'une de mes cigarettes, mais je me retiens, pour James surtout, il mérite pas tout ça.«Entre toi et moi, je me demandes sérieusement qui l'est. Sinon, t'as pas trouvé mieux à faire que de venir me cracher dessus? Va t'occuper de ton mec qui au passage a voulu me sauter y'a quelques minutes de ça maintenant.» Ma voix était froide, tranchante, mais en même temps, elle l'avait bien mérité. L'affaire Carter ne me regarde plus, tout ce que je voulais, c'était passer une putain de bonne soirée, alors la Sandy, elle va tranquillement rentrer dans la boite de nuit se faire aguicher par dix hommes en même temps et se faire des plans à plusieurs si elle en a envie, moi, je suis occupée, et d'ailleurs, pour lui éviter de gaspiller une nouvelle fois sa salive, je commet l'impensable.

Sans y réfléchir spécialement, je vins presser cette fois mes lèvres sur celles du garçon contre moi le temps d'un baiser, un baiser intense mais bref qui suffit à faire disparaître la donzelle euphorique et sidérée par mon comportement. J'attends qu'elle disparaît totalement de mon champ de vision pour me retirer en douceur et souffler un énième petit «Désolé..» au James en question pour ce baiser volé mais la pour le coup, il était plus que nécessaire, si je ne l'aurais pas fais, l'autre cruche aurait continué à m'emmerder et je penses sérieusement que ça aurait pût aisément finir en deuxième round, un crêpage de chignon entre deux femelles totalement hystériques.

AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyDim 5 Aoû 2018 - 8:08
Free of all desire.
L’entendant dire que ma façon de parler avait un côté « british » me fit légèrement sourire. Yes miss ! Mon petit accent et mes bonnes manières rendant verts les Américains trahissaient mes origines. Enfin national, pas niveau univers. Je pouvais bien dire que je venais d’Angleterre, mais pas d’une autre époque, celle de la Seconde Guerre mondiale, avec les nazis et les cocos. Sinon, pour un petit vieux, on pouvait croire que j’étais bien conserver avec cette sacrée gueule que j’avais. Mais plus sérieusement, on me prendrait pour un allumé. Déjà que les critiques parfois allaient aussi fort qu’avec mon glorieux ancêtre, alors si je racontais cette partie de ma vie, cette dernière serait foutue tout autant. Donc, il valait mieux se taire sur ce point et faire comme si de rien n’était, sifflant l’air de rien.

"Tu à l’oreille et tu es perspicace. En effet, je viens de la Grande île."

Après, j’avais remarqué que leur Angleterre et la mienne étaient largement différente. Déjà l’époque différait, dont la technologie et la mode aussi. Mais ce n’était que de menus détails, car personnellement, je n’avais pas un attachement exclusif avec ma terre natale. Jadis, mon arrière-grand-père vivait dans l’opulence. Vous savez, avec le manoir et la propriété aussi grande que la Suisse. Mais vite discréditer par ses histoires, son fils Henry prit ses distances. Puis ce fut son fils qui voulut en prendre le plus. Mon père ne supportait pas cette honte qui tâchait l’image britannique que nous avions. Et donc, je ne connus jamais la belle maison avec domestiques, mais juste les quartiers modestes de Londres. Ensuite, mes nombreux voyages à travers le monde, ne laissèrent pas beaucoup de place à l’Angleterre dans mon cœur. La distance ayant mis à mal notre relation.

Quand Blue découvrit, qui j’étais, je n’allais pas me cacher ou rougir. Au contraire, c’était fort flatteur de voir qu’on vous reconnaissait. La célébrité avait du bon, on gagnait un certain charisme, une notoriété, du respect et des fans. Pourtant, loin de jouer à la Star ayant un ego surdimensionner voulant offrir des autographes et se vantant de ses exploits célèbres, je me contentais de rire de bon cœur, partageant ce bon moment avec elle.

"Yes Lady. C’est bien moi, pour vous servir."

Toute de même, je me permis de supposer qu’elle aurait aimé un autographe. Ou bien voudrait en savoir plus sur mes activités, que je lui raconte une aventure ou deux. Comme une pyramide explorée au Pérou. Ou bien un galion découvert dans une crypte, si ce n’était un tombeau perdu dans le désert d’Arabie. J’en avais toute une liste à mon actif, et ce genre d’histoires, plaisait à pas mal de monde. Surtout à la gente féminine. Malencontreusement, je n’eus pas le temps de baratiner quoi que ce soit, ni à Blue de demander la moindre chose. Car une furie sortie de la boite de nuit et semblait vouloir en découdre avec Blue. Le ton montait vite, et je me sentais dans l’obligation d’intervenir. Cependant, la jeune femme blonde sut se défendre seule, prenant les devants, défiant son adversaire avec courage et… D’une manière qui me surprit beaucoup au début, mais qui ne fut pas désagréable, effleura mes lèvres avec les siennes.

Je comprenais qu’elle faisait ça pour faire taire la seconde femme qui était une vraie dévergondée. Un moyen pour se protéger, je n’allais pas la rouspéter pour cela. Je n’étais pas stupide. Pourtant mon cerveau de mâle me soufflait qu’en réalité, elle attendait ce moment depuis un bon moment déjà, et qu’elle avait sauter sur l’occasion. Dans les deux cas, je comptais bien jouer mon rôle encore un peu. Après cela, la seconde venue disparue. Et Blue libéra ma bouche, de ses lèvres parfumées. J’étais un rien déçu, et encore plus quand cette dernière présenta ses excuses.

Levant un sourcil taquin, je contemplais encore ce doux visage si ravissant, qui cachait une grande peine dans le cœur. Tout ceci n’avait pu chasser mon sourire enjôleur et mon esprit puéril. Ben quoi je n’allais pas me plaindre tout de même !

"Ce n’est rien Lady. Mais j’ai comme l’impression que cet endroit n’est pas si approprié pour quelqu’un de votre rang madame. Permettez-moi donc de vous escorter ailleurs, loin d’ici. Que ce soit un lieu portant chère à votre cœur, ou juste une ballade."

Accompagnant les gestes aux mots, je lui offris mon bras, sur lequel, Blue pourrait prendre appuie pendant notre marche lors de cette magnifique nuit étoilée. De plus, l’air était plaisant, ni trop froide, ni trop chaud, c’était parfait. Et ça le sera encore plus, quand la belle aura accepter de venir avec moi, acceptant mon bras comme le faisaient jadis les gentlemen et les Ladies de mon monde. Que ce soit se rendre dans un lieu festive ou calme, ou juste marcher dans la rue ou en pleine forêt, le plus important pour moi, était de passer le reste de la soirée en si charmante compagnie.


Codage par Libella sur Graphiorum

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyMar 7 Aoû 2018 - 15:55

James & Blue

Free of all desire


Cet homme est Anglais, et en même temps il ne faut pas être bien intelligent pour le savoir. Il suffit de voir ses manières distinguées de parfaits gentleman pour le comprendre. Il y a aussi cette façon de parler, différente de celle des habitants de Game City. En soit, ce n'est pas dérangeant, juste un peu, particulier. Je n'ais clairement pas l'habitude que quelqu'un s'adresse à moi de la sortes, alors, quand il l'a fait, je me suis aussitôt demandé si le jeune homme n'était pas complètement saoul. L'alcool pouvait jouer, mais dans cette situation, il ne s'agissait pas de cela. L'homme avait une éducation qui le poussait à parler de la sortes. Je me suis alors dis que si mes parents seraient encore en vie, alors peut-être que moi aussi je parlerais comme ça, enfin, ce n'est pas dit. Quoi qu'il en soit, je suis tout de même ravie de voir la présence du garçon qui pourrait me rappeler ma douce Londres natale. Ce même garçon qui s'avérait être James Quatermain. Il me semblait bien l'avoir reconnu, ce type est célèbre il paraît. Je me souviens de ce reportage à la télévision que j'avais aperçu ou il y figurait, il devait être romancier, écrivain ou quelque chose du même genre. Le fait que je l'avais reconnu sembler lui faire plaisir en tout cas, et c'est presque fièrement même qu'il avait acquiescé à mes mots. N'importe qui s'en vanterait, soyons francs deux minutes, moi même je l'aurais fais si ça avait été le cas. Enfin, je pourrais toujours me vanter d'être la riche héritière des Levins, mais ça serait certainement mal venue de ma part. Alors je me contentais de jouer les pucelles hystériques devant lui, prête à lui demander un autographe si il le pouvait.

Mon autographe, je l'aurais mais d'une façon un peu particulière. Quand Sandy avait quittée la boite pour s'avancer vers moi d'une façon plus que colérique et dédaigneuse, je m'étais aussitôt rapprochée de mon soit disant petit ami et c'est après quelques échanges avec la peste blonde non loin de moi que je posais mes lèvres sur celles de l'écrivain. C'était une manière pour moi de me débarrasser de la folle furieuse, mais aussi de profiter un peu de l'occasion. Elle était beaucoup trop belle pour ne pas être saisie et cela ne semblait pas avoir dérangé l'anglais qui ne m'as même pas repoussé durant l'échange. Alors oui, certes, ce n'est pas un baiser de cinéma, mais c'était suffisant pour que le gros cul de Sandy repartes dans la boite de nuit et qu'elle ne me dispense de sa présence. Lorsque je quittais enfin les lèvres de mon partenaire de jeu, je m'excusais aussitôt pour ne pas qu'il pense que je suis l'une de ses dévergondée qui se permettrait de tout et de rien à la fois. J'étais distinguée moi aussi, enfin d'un certain angle oui. Mes yeux clairs observaient les siens, et je grimaçais lorsqu'il m'appelais "Madame". Non mais Madame quoi, celle qui aurait pût avoir la trentaine, qui aurait ses premiers cheveux blancs et qui aurait quelques petites rides au coin des yeux. Madame Levins, la dernière fois que quelqu'un m'as appelé ainsi, c'était mon avocat, quand il m'a annoncé le décès de nos parents. Le gentleman me fis part de son envie de "m'escorter" ailleurs et vint même me tendre son bras pour que je le saisisse. Je lui souriais nerveusement en continuant d'observer son petit regard espiègle un brin séducteur. «Ok pour la balade. Seulement si tu arrêtes de m'appeler "Madame" ou "Lady", ça m'donne l'impression d'être la reine d’Angleterre.» Je riais par la suite pour ne pas le faire fuir et vint doucement caler mon bras sous le sien pour commencer nôtre marche loin de la boite de nuit dans laquelle j'étais censée me perdre une nuit entière. Une nuit de débauche, de déboire. Lors de nos premiers pas ensemble, je me mis à fixer l'horizon, cherchant mentalement quelques questions à poser à ma compagnie de ce soir, d'ailleurs, aurais-je la chance de la revoir à l'avenir? Je n'en savais rien, peut-être, sans doute. «Alors. Dis moi ce qu'un homme aussi.. "distingué" que toi faisais dans un lieu comme celui ci. On a pas franchement l'habitude de voir de parfaits gentleman à l'intérieur. Les hommes sont souvent beaucoup trop alcoolisés et ne cherche qu'une chose si tu vois ce que je veux dire.» Comme profiter des courbes charnelles des demoiselles. Je me doutais bien que certains hommes me reluquais dans la boite et ça ne me déplaisais pas dans qu'aucun d'eux ne posent leurs sales paluches sur mon corps. Les yeux uniquement les yeux, jamais les gestes, jamais les mains. Alors oui, je serais certainement mal placé à dire que je n'ais jamais profité d'une occasion pareille pour "coucher" avec un homme, mais ça ne faisait pas de moi une traînée. J'étais célibataire et libre de faire ce que je veux, libre de papillonner, de voler au gré du vent sans que personne ne soit suffisamment capable au final de me sermonner. Les sermons sont pour ceux qui prennent trop la vie au sérieux, moi je préfère la laisser aller, la prendre comme elle vient et l'apprécier à sa juste valeur avant qu'il ne soit malheureusement trop tard.

AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyVen 10 Aoû 2018 - 9:06
Free of all desire.
B lue accepta donc mon invitation, et je ne pus m’empêcher de rire en l’entendent parler de « Reine d’Angleterre. » Je n’eus jamais le plaisir de rencontrer la famille royale, qu’elle soit de mon monde ou d’ici. Cela devait être impressionnant d’aller dans la salle du trône et voir tout ce faste. La vie de luxe me tentait bien, vivre comme un petit roi, avoir mille serviteurs et observer chacun de ses désirs réaliser comme si nous étions aidés par un bon génie. Mais tout ceci n’était que du fantasme. Je devrais donc dire adieu à ma vie d’aventurier, et ça, il en était hors de question. J’aimais trop le goût de l’aventure, de l’argent donné pour chaque relique rapportée, pour chaque livre écrit… Je me plaisais ainsi. Pour revenir à notre belle, me sentant bien lancer, je continuais en compliment.

"Mais, sa gracieuse majesté, ne t’arrive pas à la cheville." Petit-clin d’œil de ma part.

Nous marchâmes donc le long du trottoir, nous éloignant petit à petit de cette boite de nuit et, comme si les dieux étaient avec nous, nous rencontrions de moins en moins de monde, nous laissant presque dans une forme d’intimité. Blue en profita alors, pour me poser des questions, comme savoir pourquoi j’avais traîné ma belle carcasse jusqu’ici. Question traditionnelle, je dirais, qui d’ailleurs, j’aurais pu la poser en premier. Je fis donc mine de chercher ma réponse, levant les yeux au ciel, comme si mes mots me venaient de la voûte nocturne.

"Mmmh… Je te narre mes aventures, mais après tu devras me dire ce que tu fais ici. Car je suis choqué de voir une si belle rose bleu finir ici, en compagnie d’un fumier."

Je me doutais déjà un peu du pourquoi, toutefois, je désirais avoir sa version. Car très honnêtement, une fille comme elle, devait vraiment se sentir mal pour sortir avec un des couples des plus abjects. Cette furie de tout à l’heure, moi-même, je ne tenterais pas de la séduire, ni même flirter. Je préférais les filles un peu plus équilibrées, pour éviter un minimum les ennuis. Pour la courtoisie, il serait de bon ton, de laisser madame parlait en premier. Mais il serait donc impoli de ne pas lui répondre. Donc, pour ne pas la fâcher, je me hâtais de lui raconter la raison de ma venue ici.

"Et bien, en réalité la raison n’a rien d’extraordinaire. Mon éditeur venait de m’informer que mon dernier livre venait de cartonner juste après sa sortie. Alors, je voulais fêter ça. Tout simplement."

Mes autres ouvrages ont connu aussi du succès, mais dans le monde de la littérature, tout était incertain. Vous pouviez avoir votre premier livre qui fonctionne du feu de dieu, puis les autres faire un flop. Ça rime, donc c’était vrai. Dans ce cas, chaque succès à la vente d’un de mes livres, était une véritable victoire. Qui méritait sa fête personnelle pour immortaliser dans les mémoires ce moment. Mais assez parler de moi. Bien que j’aimais me venter humblement, je préférais ce soir, en savoir plus sur cette belle fleur bleue.

"Mais, et toi ? Tu n’as pas fini dans cet endroit par accident. Et je ne t’imagine pas sortir avec un tel rustre. Comment donc as-tu finis avec de tels idiots ?"

Blue paraissait bien sauvage, pourtant, on voyait bien qu’elle n’était pas du genre volage ou faire n’importe quoi dans sa vie. Vu ses manières, on comprenait qu’elle était tout de même raisonnable comme fille. Alors, la voir ici en si mauvaise compagnie me dépassait. J’avais peut-être bien loupé un épisode. Ou quelque chose m’échappait. Je demeurais curieux de savoir quoi, et si possible, aidé ma nouvelle compagne de soirée, à rattraper les événements gâchés de la soirée.

Voilà donc qui était conclue, une fois le petit secret de la belle révélé, cette soirée lui sera consacré, et je ferais tout, pour l’aider à oublier ce triste incident. Je ne l’avais pas déjà promis si ? Si oui, alors voici donc une confirmation. En tout cas, les choses devraient mieux se passer, qu’à l’époque où je n’étais qu’un pilleur de tombe, aimant picolé et jouer avec de grosses dettes. A présent, je vivais loin du besoin et avais mit un peu d’ordre dans mon existence. Je serais donc faire honneur à la ravissante fleur Blue. Et même si après, nous ne risquions plus jamais de nous revoir par la suite, qu’au moins, cette soirée reste aussi dans nos mémoires.


Codage par Libella sur Graphiorum

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyVen 17 Aoû 2018 - 8:25

James & Blue

Free of all desire


Sa gracieuse majesté ne m'arrive pas à la cheville mais sa fortune oui en revanche. Elle recouvre même mon corps tout entier. Je souris à ses mots, c'est fou comme ce mec peu avoir ce pouvoir la sur moi alors qu'il y a deux secondes de ça, je m'apprêtais à sauter sur le corps gringalet de Sandy pour lui arracher autant de cheveux que possible. Oui, l'homme se méprend sur moi, je suis une sauvage en réalité, mais pas la simple grande gueule qui se contenterais juste de l'ouvrir, je suis celle qui attaque, qui sort bien plus que les griffes et en même temps, on m'a toujours apprit à savoir me défendre dans la vie parce que les gens bons se font sans arrêt marcher dessus. Mes parents se sont fait marcher dessus aussi, c'est peut-être ça d'ailleurs qui a causé leur perte. Je me demande comment sont mon frère et ma sœur aujourd'hui. Rose a certainement dû garder sa douceur et sa candeur, elle n'est pas faîtes pour ce monde de brutes et je prie intérieurement qu'aucune personne mal intentionnée ne chercherait à lui nuire car je n'étais plus la désormais pour pouvoir la défendre. Parfois, il m'arrive encore de m'en vouloir d'avoir provoqué nôtre séparation à tout les trois, et puis je me souviens du comment du pourquoi et je me dis que finalement, cette décision, en plus d'avoir été la plus difficile a été aussi la meilleure de toute ma vie.

J'attrapes son bras, je me pends à ce dernier comme n'importe qu'elle femme pourrait le faire et j'aurais pus rester la, les yeux brillants d'admiration pour cet écrivain, séduite de son moindre souffle, de ses moindres clin d’œil et sourires mais la simple "nana" un peu maladroite qui sommeillait en moi me disait de rester droite dans mes baskets, humble même, à juste lui parler, à juste chercher à apprendre à le connaître, en espérant qu'il cesserait ses bonnes manières avec moi. On doit avoir quoi, cinq ans grand maximum d'écart lui et moi, et je refuses qu'il me parle comme ci il désirait une audience avec une personnalité de haut rang. Je suis loin d'en être une en tout cas, mais peut-être que lui l'est dans sa vie personnelle, en dehors de la notoriété que son statut d'écrivain a pût lui rapporter. Mes pas étaient lents, tout comme les syllabes de James. Les yeux droits devant, je l'écoutais, et j'aurais aimé moi aussi, être présente ce soir dans cette boite de nuit pour fêter un heureux événement, malheureusement, ce n'était pas le cas, j'étais juste une créature du soir, et je sais par avance que James sera déçu de l'apprendre. J'ai même pas envie de lui en dire plus sur la fille que je suis réellement tant il sera déçu et pourtant, je sais que je vais tôt ou tard lui devoir des comptes, parce que Monsieur est curieux et que monsieur a envie de savoir pourquoi je l'ais soudainement pris pour mon petit ami, pourquoi je l'ais soudainement embrassé et pourquoi encore actuellement je me balade avec lui, bras dessus dessous.

Intérieurement, je sentais cette petite boule de nerf resserrer mes intestins, les mots restaient coincés dans ma gorge comme ci je ne souhaitais pas les prononcer. Non, je n'en avais pas envie, je déteste ce genre de questions ou je dois m'expliquer comme une criminelle au parloir. Quelques sons sortaient de ma bouche tel que des "Heu" ou des "Hum". Comment dire.. Par ou commencer exactement.«Je suis bel et bien sorti avec cet "imbécile".» La vérité éclatait et elle était encore plus moche que ce qu'elle était déjà. Qu'il ne me demande pas le pourquoi je suis sorti avec lui parce que honnêtement, je n'en sais rien. Une erreur de jeunesse, ou simplement les effets indésirables d'un surplus d'alcool. Je sais pas. Il sait pas James que je suis une fille bohème, que je m'amuse, que je rigole que je vis ma vie à cent pour cent, que je vis chaque jour comme ci c'était le dernier, parce que de nos temps, c'est ce qu'il faut faire avant qu'il ne soit trop tard.«Mais ont a rompus. J'ai rompu.» Voilà qui semble clair, net et précis. Et deux points de plus pour redorer mon image, non pas qu'elle est détestable, ou que je sois vraiment le genre de fille instable mais je préfère qu'il sache qu'il m'arrive parfois de prendre de bonnes décisions dans ma vie malgré mes erreurs et cette rupture fait partie de mon top trois des bonnes décisions de ma vie. «Celle que tu as vu toute à l'heure, c'était sa petite amie. Sa nouvelle petite amie, elle a pas l'air de m'aimer mais ça me dérange pas trop parce que moi non plus je l'aime pas. A la base, je suis venue ici avec des amis pour simplement m'amuser, boire un peu et profiter..» Madame a quelques vices et oui la fleur bleue est loin de l'être réellement en fait et je sens presque James me lâcher le bras à ses révélations, enfin, ça doit être dans ma tête mais j'ai vraiment l'impression que sa prise se desserre. Ça y'est je lui fais peur.«Je t'interdis de penser que je suis une alcoolique ou je ne sais quoi, je suis plutôt "clean" comme fille en temps normal. Enfin, y'a pas de mal à se faire plaisir de temps en temps, si ont le fait pas maintenant, quand est-ce qu'ont le fera?» Et puis je me suis mise à lever les yeux sur les siens pour lui adresser un sourire, malicieux mais sincère à la fois. Il a pas l'air d'avoir peur tant que ça de la sauvageonne que je peux être, et je pari même que sous ses airs de bourgeois londonien se cache un homme qui souhaite tout autant que moi profiter des bonnes choses, de sa vie en général, il en a l'allure en tout cas. «Tu sais quoi? Ce soir, j'ai envie de crier.» Je me met à lui lâcher le bras subitement pour avancer de quelques pas supplémentaires avant de me retourner de nouveau vers lui en riant doucement parce que je sais qu'il va vraiment finir par me prendre pour une folle mais je m'en tape, au pire des cas qu'est-ce que j'ai à perdre à lui montrer la vraie Blue? «Ouais crier pour évacuer un peu toute cette pression, celle de ce soir. J'ai envie de surplomber les collines de Game City, la voir scintiller de milles feu et lui hurler dessus que quoi qu'elle renferme, rien ni personne ne pourra m'abattre.» Game City, la petite ville qui renferme bien des secrets, celle qui cherche à nous étouffer, tous. La perverse qui se réserve le droit de nous juger, de nous commander, sauf qu'elle arrivera pas avec moi, je suis maîtresse de mon destin désormais, ou presque. Rapidement, je m'empresse d'aller chercher la main de l'anglais dans la mienne pour l'attirer à moi, je saisis sa jumelle de ma main libre et déposes mon délicieux regard océan dans le sien, le suppliant ainsi de m'emmener au bout du monde. «Tu m'suis ou j'commence à te faire trop peur?» Un nouveau sourire malicieux lui est adressé. La nature est a quelques pas mais ont a toute la nuit pour y arriver non? A moins que monsieur se rétracte et part draguer une nana un peu plus censée que je ne le serais jamais, je ne le retiens pas, il n'a qu'à lâcher mes mains et cette soirée sera terminé, pour lui mais certainement pas pour moi car je compte vraiment retrouver ce point de vue ou je pourrais hurler sans que le monde entier ne me juge et peut-être que mes cris parviendront jusqu'aux oreilles de ma famille, celle présente, et celle qui s'est envolée au plus haut des cieux il y a de cela quelques temps maintenant.

AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptySam 18 Aoû 2018 - 9:35
Free of all desire.
Elle m’avait révélait de ces choses sur elle. Avant d’avoir pousser ce cri, Blue m’avait raconté son histoire avec l’autre crétin et qui était la furie de tout à l’heure. Elle dévoilait cette partie d’elle qui n’avait rien de romantique, me donnant une autre image de cette jeune femme avant de hurler comme une démente et de revenir vers moi. Alors, ce que je fis… Et bien c’était très simple. Je lâchais ses mains et lui tournai le dos. Oui, je lui montrais mon dos tout en m’éloignant de quelques pas de cette rose bleue. Pourquoi ? Et bien pour une raison très simple.

M’étant suffisamment éloigné d’elle, je joignis mes mains devant ma bouche, formant une sorte de cylindrique organique pas très ovale, avant de moi-même, pousser un cri. Un cri de guerre venant d’une tribu d’Amazonie que j’eus rencontré, il y a quelque temps. Non, je ne déclarais la guerre à personne, c’était juste que le son puissant et vibrant de ce cri, me semblait approprier pour la situation. Il ne dura que quelques petites secondes, mais il fut suffisant pour entendre quelques chiens hurlaient pour se plaindre, aboyant et hurlant à leur tour. Quant à moi, je me retournais tout fière vers Blue, revenant vers elle en me dandinant presque, comme si je voulais me pavaner.

"Si tu croies que je suis un saint, tu te trompes lourdement. J’ai toute une liste de pêchés derrière moi, Lady."

Ce qui sautait aux yeux, fut mon côté charmeur, cherchant une belle à séduire presque chaque soir, et d’après d’autres, que je serais trop vantard. N’importe quoi. Non, mais celui dont j’étais sûr, me valait un petit tour en enfer et ferait fuir pas mal de monde, était le meurtre. J’en avais tué des gens, des nazis, des Russes rouges, quelques pillards bédouins, etc. On dira que c’était de la légitime défense, et dans mon monde, tuer n’était pas aussi grave qu’ici. Pourtant, un meurtre restait un meurtre et j’évitais de trop en parler dans cet univers. De toute façon ici, même en pleine expédition, je n’avais que rarement l’occasion de sortir mon flingue. Enfin, selon la version officielle décrit dans mes livres.

Cette soirée prenant une tournure inattendue, j’attrapais au niveau des avant-bras Blue pour al rapprochais de moi, délicatement. Du calme Cow-boy ! Tu as peut-être finalement trop bu, tu devrais te calmer un peu, ne faisons pas peur à la dame. Pourtant, cette Lady n’était vraiment pas mal du tout dans son genre. Pourtant, aussi Casanova que je puisse me prétendre être, j’éprouvais quelque peu des difficultés à séduire une belle-dame. Depuis le passage dans ma vie de Goodwin, je n’étais plus moi-même. Je pensais avoir trouvé chaussure à mon pied, pouvant me caser. Mais depuis son départ, j’étais perdu… Seul, n’ayant plus de repères et ayant un peu peur aussi, de souffrir à nouveau et faire souffrir quelqu’un d’innocent. Alors, vu le passif que ma nouvelle amie, je préférais faire un minimum attention. Mais je ne perdais pas mon sourire ravageur.

"Alors dis-moi, qu’est-ce que deux fous comme nous, n’étant pas très catholiques, pourraient faire pour s’amuser ce soir ?"

Je me voyais déjà courir toute la ville avec elle, rigoler en semant le chaos, dévaliser des magasins en tout genre, retourner danser, se promener, dîner etc. Bref, je nous voyais faire tout et n’importe quoi, ce tout, me semblait si possible. Il n’y avait qu’à se décidé. Ce soir, le monde était à nous. Jusqu’au petit matin, où la triste réalité nous aura rattraper et que nos vies reprendront leur cours normal.

"En temps normal, j’aurais sans doute proposer de fouiller une pyramide ensemble, et s’échapper avant qu’elle ne s’effondre, mais on ne doit avoir ça en ville, il faudra trouver autre chose."

Tout à coups, mes pensées dévirent et pour une raison que j’ignorais me montra le lien évident entre Blue et notre chère Angleterre. Nous ne venions pas de la même Grande-île, mais à un siècle près, c’était tout comme. On aurait presque dit que nous venions du même coin, que nous étions semblables. Sauf que si on connaissait mon véritable âge, que je venais de la Seconde guerre mondiale, on dirait que j’aurais l’âge d’être son grand-père dans un sens. Un vieux papy de trente ans, la classe YES !

"En tout cas, c’est un grand plaisir pour moi, que de rencontrer une compatriote dans ces recoins perdues et sauvages." Clin d’œil.


Codage par Libella sur Graphiorum

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyLun 20 Aoû 2018 - 8:17

James & Blue

Free of all desire


Ouais. Je suis ce genre de nana la. Impétueuse et imprévisible, un peu folle en gardant pourtant toute ma tête. J'ai pas besoin de moralisateur dans ma vie, de quelqu'un pour me dire ce qui est bon et mauvais, je fais mes propres expériences et je vois si ses dernières m'ont étaient bénéfiques ou non. Dîtes moi seulement le nom d'une personne, une seule, qui n'a pas souhaité un jour tout envoyer valser pour vivre sa vie comme bon lui semble. Une vie, ont en a qu'une seule et si on n'en profite pas maintenant, alors quand pourrons nous le faire? J'ai décidé d'être la seule maîtresse de mon existence et peu importe si cela plait ou non, je suis même prête à le clamer haut et fort. Jamais rien ni personne ne parviendra à me lier les poings et les pieds, que ça soit un homme, une femme, un objet ou qui que ce soit d'autre. Alors oui, j'ai eu l'envie de m'isoler, quelques secondes, loin de Game City la belle, juste le temps d'une heure ou deux histoire de bien évacuer toute cette pression contenue en moi. J'ai ressenti l'envie de crier jusqu'à m'en arracher les cordes vocales et ne plus en avoir de souffle et je craignais que mon partenaire de ce soir ne me fasse faux bond en voyant à quel point je pouvais être cinglée. Mon regard brillait, scintillant et brûlant de milles feu sous cette nuit obscure, et j'avais un maigre espoir que cet homme, ce charmant inconnu soit aussi fou que moi. Malheureusement, je sentais ses mains se défaire des miennes et alors qu'il recula d'un pas il emporta avec lui le sourire plaisant que je tenais à bout de lèvres. Ce mec n'avait pas mon courage. Dommage, il aurait fait un merveilleux partenaire. Je l'observais, figée, silencieuse et puis, sorti de nulle part, un cri. Un cri qui me rappela à l'ordre, qui me prenait jusqu'aux tripes, qui me fit à nouveau sourire et rire. Il ne m'avait pas abandonné finalement. Nous étions aussi timbrés l'un que l'autre et j'étais au final heureuse de ne pas me sentir si seule. Tarzan pousse son cri et me revient fier d'avoir effrayé les quelques passants autour. Je ne peux pas m'empêcher de rire tellement il est adorable, séduisant. Oui, ce mec arrive à me séduire tel qu'il est et c'est magnifique.

Il n'est pas venu seul. James est venu avec son passé et ses problèmes tout aussi houleux que les miens, des tourments qui ne font pas de lui un saint. A vrai dire, personne ne l'est dans ce monde. On a tous nos petits secrets malsains enfouis en nous, tout le monde a menti au moins une fois dans sa vie ou trahis quelqu'un, c'est une étape difficile de nôtre existence qui nous permet de faire ses fameuses erreurs et d'en tirer des leçons. C'est une étape primordiale pour tout être humain normalement constitué, et même si certains parviennent à s'en sortir drôlement bien, d'autres gardent leurs péchés un peu plus ancrés dans leur peau. «Je n'ais jamais dis que vous étiez un saint Monsieur Quatermain.» Je lui soufflais ses mots presque suavement, des mots en rien sensuels mais qui à la tonalité de ma voix aurait pût l'être. Je plantais mes deux prunelles claires dans les siennes en gardant ce petit air de défis bien à moi. Ce soir, je voulais le pousser à tout pour que cette soirée soit inoubliable. Bon ok, moi aussi j'ai un peu bu et je ne suis pas sûre d'être à cent pour cent lucide sur tout, mais c'est ça qui est encore plus marrant. Certaines personnes ivres ont plus de facilité à se tisser des liens que d'autres, c'était mon cas curieusement, et peut-être celui de James également. James qui avait prit soin de me rapprocher de lui, encore un peu plus, plus proche que jamais de lui.

Il ne me faisait pas peur, je ne le craignais pas, bien au contraire. J'aurais été prête à partir au bout du monde avec lui ce soir mais je vous entends déjà, vous derrière: "Mais Blue tu ne le connais même pas. Imagine que c'est un prédateur sexuel? Blue ne fait pas de conneries, reste avec tes amis." Avec mes amis mais pourquoi faire? Pour tenir la chandelle? Devoir supporter cet imbécile de Caleb et sa truie Sandy à danser sur la piste jusqu'au bout de la nuit? Non merci. Plus il me rapproche de lui et plus je ressens la terrible envie de l'embrasser à nouveau. Ce mec est un vrai aimant à femme et ça par contre c'est effrayant, parce que je sais que je viens à m'éprendre de ce qu'il est, je risque très cher. Un aimant à femme, le diable en personne, la tentation elle même. N'importe qui aurait du mal à lui résister, soyons franc deux secondes. Alors que je sentais à nouveau mon palpitant se fracasser maladroitement dans chaque paroi de ma cage thoracique, James prit à nouveau la parole et me décroche un énième petit sourire de coin.

Que pourrions nous faire en plein milieu de la nuit, mis à part s'emparer d'une bouteille et boire comme deux ivrognes bras dessus dessous.Non. Il y a tant à faire, des choses qu'en temps normal personne n'est habitué à faire, non pas que c'est impossible mais surtout pas légal. Pas légal du tout même. Je tourne la tête à droite et aperçoit stationné sur le parking obscur de la boite une magnifique cabriolet d'un rouge pétant. Le propriétaire doit certainement être un de ses fils à papa qui a l'habitude de dépenser sans compter. Le genre d'homme que je déteste. La carrosserie est brillante et impeccable, à tel point qu'ont pourrait certainement y voir nôtre reflet sur le capot avant. Cette voiture est magnifique et je ne pourrais certainement jamais rouler dans une telle merveille hors de prix pour la petite serveuse que je suis. Je l'observe envieusement une, deux minutes et il me vient alors une idée complètement folle à laquelle je m'empresses d'en parler à l'homme qui me tient presque lovée contre lui. «T'as déjà joué à Cap ou pas Cap?» Peut-être que oui, peut-être que non, dans tout les cas, ce soir il jouerait avec moi qu'il le veuille ou non.«J'commence..» je me mordais l'intérieur des joues, trépignant d'impatience à l'idée de lui soumettre mon premier gage, encore pire qu'une gamine qui attends son cadeau bien emballé un soir de Noel. «Cap ou pas cap de m'emmener faire un tour dans cette voiture?» D'un signe de tête je désignais la dîtes décapotable ouverte en détournant forcément mes yeux sur elle. Elle était terriblement belle et je m'imaginais déjà côté passager, à sentir le vent dans mes cheveux, sur mes joues fraîches, sur mon corps tremblant, frissonnant d'adrénaline. Oui, c'est ça que je veux en fait, de l'adrénaline. J'en ai marre des gamins qui passent leur temps à promettre des choses qu'ils seront incapable de tenir. Je veux un homme, un vrai, qui n'a pas peur du danger, qui n'a pas peur de l'interdit. Un homme qui pourrait me la donner cette adrénaline, et si il peut me donner plus que ça, alors je suis preneuse, sans hésitation.

AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyMer 22 Aoû 2018 - 11:04
Free of all desire.
Nous n’étions donc que deux pauvres fous, imbibés d’alcool, qui voulaient profiter de cette folle soirée. Et dire que je n’avais pas besoin de boisson enivrante pour me taper des délires. Si on me voyait par exemple, jouer les casse-cous qui explorait des jungles hostiles, affrontant des types louches presque tous les jours sans oublier les pièges mortels, etc. Avoir du cran de faire des choses, j’en avais. Tout ceci, ce n’était que de la rigolade comparée à ma vie habituelle qui ne me laissait que peu de temps pour souffler un peu entre une avalanche et un trou remplit de pique. Blue disait se douter que je n’eusse rien d’un saint, même si je pouvais avoir une gueule d’ange, cela pouvait se voir avec un peu de temps qu’en effet, je n’étais pas un garçon très sage.

D’ailleurs, durant cette soirée, je ne comptais pas changer mes habitudes. Curieusement, je me sentais parfaitement bien avec la Rose Blue. Des femmes, j’en avais rencontré de toutes sortes. De la plus insupportable à la plus attirante. Dans certains de mes livres, on pourrait en voir quelques-unes, dont soit, j’ai affronté ou une légère romance eut vu le jour, parfois les deux. Pourtant, je n’arrivais pas à oublier Jen. Car elle avait tout pour plaire. Du caractère, du courage, une tête bien remplit, un peu trop même. Et un sacré… Enfin, vous aurez compris. Avec Blue, c’était différent. Du tempérament, un côté sauvage, une douceur… En réalité, elle me faisait un peu penser à moi. Mais si son ego égalait le mien, ça risquait de fort mal se finir. D’ailleurs, parlant de mal se passer, cette dernière tenta de me proposer un défi.

"J’y es joué étant môme oui."

Cap ou pas cap, un jeu aussi vieux que le monde, où les mioches se donnaient des défis puérils entre eux. J’y ai effectivement joué enfant. N’ayant pas connu la vie opulente de mon grand-père, je vivais dans les rues avec une bande d’amis dont pour nous distraire, nous inventions toutes sortes de jeux. Mais à présent, j’étais un adulte mature et évoluer. Je n’eus aucune raison d’accepter son défi, sauf à l’exception d‘avoir trop bu, ce qui était le cas. Et elle ne proposait pas n’importe quoi. The beauty voulait voler une voiture, carrément, et pas n’importe laquelle une belle bagnole de marque. Que c’était imprudent de laisser un tel engin comme ça, sans surveillance.

Sans même accorder un regard à Blue, je me dirigeais déjà vers l’engin. Quelle bête, quel monstre impressionnant… Elle devait en avoir sous le capot. Ne restant qu’à la vue de ma compagne de soirée, je forçais la portière sans difficultés. Si vous me lisiez, vous sauriez que ce n’était pas la première fois que je faisais ça. Il m’était déjà arrivé de voler un ou deux véhicules à mes adversaires. Donc, c’était en fait… Un jeu d’enfant ! Haha ! Quelle ironie. La portière donc s’ouvrit et je me dépêchais d’aller ouvrir le côté passager à Blue, tout en faisant un joli clin d’œil, invitant d’entrer avec le bras.

"Si madame veut bien se donner la peine d’entrer."

Après, c’était juste savoir jouer avec les fils pour mettre le contact. Là aussi, ce ne fut pas une tâche ardue pour quelqu’un comme moi. Et une fois bien installer dans le fauteuil et le moteur allumé, je sentais la puissance de la bête entre mes mains. Pourtant, j’en avais conduit des voitures de luxe et de sports. Bon d’accord, ce n’était que des essais chez un concessionnaire ou lors d’ouverture de course, je n’avais pas un garage aussi grand qu’un terrain de football. Je m’amusais donc à exercer des pressions sur la pédale d’accélération, appréciant d'entendre la puissance du moteur qui rugissait, voulant être libéré dans une folle course, ayant trop attendu. Que c’était bon pour les oreilles, pour le dos et les fesses de sentir des petites vibrations. Je lançais donc un regard charger de sous-entendue à Blue et ainsi, vous nous enfuyons avec la précieuse machine.

Vitre ouverte, je poussais un hurlement hystérique, me prenant presque pour un loup-garou. La vitesse, le souffle d’air frais, le bruit du moteur, la puissance de la machine, je ressentais une forme de liberté. Plus rien ne nous retenait, nous fuyons cette réalité pour nous rendre au pays des merveilles. Un monde où nous pouvions délirer sans soucis des conséquences. Je n’ai même pas compté le nombre de feux rouges que j’eus grillé, et le fais d’esquiver certains usagers ou passants, me donnait l’impression de me retrouver dans une attraction. Comme dans ces simulateurs en 4D. Mais là, c’était vrai. Cent pour-cent vrais. Et je n’éprouvais ni peur, ni remords, j’étais heureux de cette petite virée.

"Cap alors ma belle ?" Lui demandais-je sur un ton complétement hystérique.

C’était un des moments dont j’aurais aimé qu’il dure indéfiniment, que jamais rien ne vienne interrompre. Je pourrais sacrifier ma carrière pour vivre un tel jour encore et encore, jusqu’à ce que la Terre disparaisse. Malheureusement, quand vous vous amusiez trop dans la vie, cette dernière, rabat-joie qu’elle était, adorait vous stopper dans votre élan et vous rappeler qu’il était préférable de rester calme et ne plus rire. Pire qu’un accident mortel, nous fûmes arrêtés par un agent de police qui nous somma de nous arrêter. Grommelant dans ma barbe, je jugeais bon d’obéir. Garé sur le côté, le gardien de l’ordre vint nous voir au niveau de la portière, nous aveuglant presque avec sa lampe torche. Et comme l’exigeaient les clichés habituels, je jouais les saints innocents.

"Y’a-t-il un problème monsieur l’agent ?"
"Oui ! Vous rouliez à plus de soixante kilomètre heure au-dessus de la réglementation. Vos papiers et ceux du véhicules."

Faisant mine de chercher ces précieux documents, je cherchais à endormir la méfiance du flic.

"Mince alors ! Je suis vraiment navré monsieur l’agent, je ne me suis pas rendu compte. Attendez que je les sortes. Au fait ? Etes-vous familier avec les romans d’aventures ? Un peu à la Indiana Jones ? Car il se trouve que je suis un célèbre écrivain. Oui, vous avez devant vous le fameux…"
"Non. Je préfère les polars ou les SF. Vos papiers j’ai dit. Après, on vous fera passer un alcootest."

Là, je ne savais pas si c’était le fait que mon ego eut prit un coup, voyant quelqu’un qui ne me connaissait pas et ne me lisait encore moins, ou bien que je n’eusse pas les papiers de la voiture que nous ayons emprunter, ou encore que nous risquions d’être pincé pour consommation d’alcool, sans doute tout cela mélanger à la fois, mais je me mis donc à sourire à l’agent et me dépêcha d’enclencher une vitesse pour foncer à toute allure. En quelques secondes seulement, dans un nuage de poussière, nous nous enfuyons à travers la nuit, laissant le policier se dépêcher de rejoindre sa propre voiture pour nous courser. Je le saluais de loin et me mis à rire de cette aventure. Cette soirée était pleine de promesse et j’espérais que Blue s’amusait autant que moi.


Codage par Libella sur Graphiorum

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyJeu 23 Aoû 2018 - 8:04

James & Blue

Free of all desire


Cette soirée prend une bien drôle de tournure. Résumons les faits. Je suis arrivée dans cette boite de nuit il y a peu, avec quelques amis à moi, dans l'espoir de passer une bonne soirée. J'aspirais de passer une bonne soirée, même si je savais au fond de moi qu'elle serait moins bonne que prévue à cause de la présence de Caleb et de sa nouvelle copine refaites de la tête aux pieds et j'avais raison. Caleb, il est le genre de mec à ne pas accepter de se faire larguer comme ça, du jour au lendemain. Il aurait juste pût me demander des comptes, mais l'alcool l'avait rendu mauvais, méchant et il s'en était prit à moi. Ses mains s'étaient posées sur moi et plus il me touchait, et plus il me dégoûtait. L'ivrogne avait de la force, une sacrée, mais face à ce mystérieux inconnu qui était venu prendre ma défense, ses forces furent réduites. Cet inconnu que je n'avais pas hésité une seule seconde à prendre pour mon nouveau petit ami. Mais qui étais-je pour le qualifier de la sortes? Personne. J'espérais juste que mon nouveau "potentiel petit ami" jouerait le jeu, et ça avait fonctionné. Je l'avais poussé à tout, mais pas encore à bout. On s'embrassaient à l'extérieur face à une Sandy furieuse qui avait tourner les talons finalement, et maintenant, me voilà à lui demander clairement de voler une voiture pour m'emmener faire une balade. N'importe qui aurait refusé, quelqu'un d'honnête et peu courageux, mais pas James.

Il s'éloignait, et sa seule présence à mes côtés commencerait presque à me manquer. Il s'approcha de la bête au loin, cette jolie décapotable rouge pétante qui doit certainement valoir son prix. Avec attention il l'observait, comme ci cette voiture était un vrai objet de collection, et avant que je ne l'en dissuade d'aller plus loin, il était parvenu à l'ouvrir. Si madame veut bien se permettre, son carrosse est arrivé. Mon petit cœur dansait la samba à l'intérieur de mon poitrail, j'étais à la fois effrayée et captivée par les quelques minutes qui avaient suffit pour qu'il déverrouille l'accès au bolide et qu'il la démarre. Installée sur le siège passager, je la sentais vibrer, rugir, gronder. Ce moteur était bien trop puissant pour quelqu'un comme moi, moi qui est habituée aux petits modèles, aux petites voitures, James en revanche, semblait aussi enthousiaste que moi à tenir un tel bijou entre ses mains. Je tournais la tête, croisait son regard enjôleur, son sourire malin et je le mimais, le copiais avant de partir sous un crissement de pneu. Il roulait vite, extrêmement vite, et j'aurais pus le supplier de s'arrêter, de retourner à la boite pour rapporter la voiture, mais je ne suis pas n'importe qui. Je suis Blue Levins et le danger moi, je n'en ais pas spécialement peur. Alors je m'étais mise à rire de bon cœur en l'entendant hurler comme un loup en soir de pleine lune, venant faire dépasser ma tête de la vitre passagère pour à mon tour hurler et sentir pleinement ce vent frais fouetter mon visage, faire voler ma chevelure. Cette sensation de liberté était terriblement belle, comme ci rien ni personne n'aurait pût nous arrêter, comme deux amants, deux criminels en fuite. C'était si bon de pouvoir autant en profiter, de s'éloigner de la ville quelques secondes, quelques minutes voir heures. James avait été Cap et j'étais prête à parier qu'il me lancerait un gage à son tour. Le but du Cap ou pas Cap. Je me reposais lourdement sur mon siège pour tourner la tête à nouveau vers la sienne, dans le but de le récompenser par un baiser ou je ne sais quoi mais je n'en aurais de toute façon pas le temps que des gyrophares nous rattrapaient rapidement. Et merde. Manquait plus que ça.

La liberté a du bon, quand vous n'êtes pas rattrapés par vos obligations d'honnête citoyen. Avec hâte je m'empressais d'attacher ma ceinture en priant tout les saints qu'ils ne me reconnaîtraient pas, moi la petite Blue Levins, fille recueillie dans un couvent qu'elle avait fuit sans se douter des conséquences de ses actes. Je veux pas qu'ils m’emmènent la bas à nouveau, j'ai rien d'une religieuse et j'ai pas envie d'entendre les sœurs me sermonner pour mon manque de tact et mon non respect des lois et règles. J'essayais du mieux que je pouvais de me faire toute petite sur mon siège, pour ne pas dire que j'essayais clairement de me faire oublier en détournant les yeux quand l'infâme officier brandissait sa lampe torche sur nos deux visages de criminels. Je grimaçais, jouais nerveusement avec mes doigts. Calme toi Blue il va croire que vous avez tué quelqu'un avant d'enfermer sa dépouille dans le coffre de la voiture. Je laissais James parler à ma place, détournant les yeux quand le policier me jetais de temps à autre quelques coups d’œil. Je priais intérieurement qu'il ne fasses aucune bourde. Mes prières n'ont pas étaient entendues pour le coup, parce que Monsieur était à deux doigts de donner son identité aux forces de l'ordre. Mais oui James, dit donc au Monsieur que tu es le célèbre James Quatermain qui vient tout juste de voler une voiture et qui risque une belle amande voir de la prison. Bonjour la réputation. Je vois déjà les gros titres dans les journaux et la presse à scandale. "Le célèbre écrivain James Quatermain a était arrêté hier soir aux abords de la ville en compagnie d'une demoiselle (Prostituée? Car oui la presse à scandale abuse un peu parfois surtout quand il s'agit des célébrités) au volant d'une voiture volée. Essaye donc de redorer ton image après ça. Et le pire c'est que c'était de ma faute en plus. Ce mec, j'ai manqué de détruire sa réputation avec mes conneries.

Je nous voyaient déjà les menottes aux poignets, avant que le ciel obscure et grisonnant de nos vies ne laisse place à nouveau au soleil. James eut cette idée du siècle qui ne m'aurais jamais traversé l'esprit à sa place. Il pressa la pédale de l'accélérateur et commit le fameux "Refus d’obtempérer". NON? Il avait osé? Ok. Ce mec est excitant bordel de merde. Je lui lançais mes plus beaux yeux ronds, un sourire jusqu'aux oreilles avant de rire encore cette fois nerveusement et amusée en même temps.«Bordel de merde t'as pas fais ça? » Je tournais la tête à l'arrière en voyant ce pauvre policier tentait de récupérer le volant de son propre véhicule pour nous prendre en chasse et je réalisa vraiment qu'il venait de poser une colle à cet officier pour que nous puissions de nouveau vaquer à nos occupations et nous retrouver libre à nouveau.« Tu l'as fais! » Et je lui suis éternellement redevable et reconnaissante de l'avoir fais. Le couvent s'éloignait de moi en même temps que le policier. James filait à toute allure dans la nuit en poussant le bolide à son maximum et je savais que nôtre balade touchait déjà à sa fin. Je l'invitais à quitter la ville pour nous éloigner dans un coin de verdure, et alors que nous étions prêt de la foret et du calme que la ville n'aurait jamais pût nous offrir je l'incitais à s'arrêter. «Faut qu'ont quittes la voiture. Si il nous rattrape ont est mal.» Je sortais la première du véhicule une fois que ce dernier serait à l'arrêt et j'attendais que mon partenaire in crime en fasse de même pour attraper sa main et tenter de courir un peu plus loin, près des bois pour nous fondre dans la nature et empêcher l'officier de police non loin de nous rattraper. Cette soirée était divine, je n'étais pas prête à l'oublier. Peur et adrénaline au rendez-vous. Mais avouons le, qu'elle femme n'aurait pas osé partir à l'aventure avec un homme comme James Quatermain? Le souffle court, et le cœur au bord de l'explosion, je m'arrêtais de courir, les jambes et bras tremblants.« Bordel j'ai l'impression d'être Bonnie Parker en cavale.» J'inspirais un bon bol d'air frais à plein poumons en poussant James rapidement contre un arbre quand les gyrophares de police s'arrêtaient non loin, mon corps de nouveau presser au sien pour nous rendre minuscule aux yeux du monde. Il va bien finir par nous lâcher un moment ou un autre et puis au pire, si il peut récupérer la voiture et la rendre à son propriétaire ça ne sera que bénéfique pour nous, et peu importe si je rentres à pieds tant que je rentres aux côtés de Clyde Barrow.

AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyVen 24 Aoû 2018 - 9:42
Free of all desire.
Je ne répondais pas à Blue, je me contentais juste de pousser un cri comme un damné en plein cœur de la nuit, hurlant afin de me faire entendre par-dessus le son de la vitesse et des sirènes de police qui se firent entendre au loin. Mais oui, j’avais fait ça, et si c’était à recommencer, je le referais sans hésiter. Vous croyiez que l’image de l’aventurier intrépide et casse-cou qui affrontait le danger comme un fou, c’était que du vent pour faire vendre ? Peut-être avais-je une tendance à exagérer les choses, mais ce que j’écrivais dans les livres, c’était du quatre-vingt-dix-huit pour-cent vrais. Et voler une voiture pour fuir les forces de l’ordre, était la chose la moins démentielle que j’eusse fait au cours de ma vie.

Pourtant, malgré l’adrénaline procurait par une telle expérience et le goût du risque, Blue eut raison, il ne fallait pas rester trop longtemps dans le coin avec cette bagnole. Les meilleurs plaisirs étaient les plus courtes. Et donc, vous en arrivâmes à l’abandonner pour aller nous cacher plus loin, couvert par l’obscurité, priant pour que le policier ayant réussi à nous rejoindre, ne puisse nous retrouver. Avais-je peur ? Je devais me retenir de rire, tellement la situation était amusante. Mais avec un peu de chance, la police contactera le propriétaire du véhicule, le lui rendra et tout rentrerait dans l’ordre. En tout cas, je pouvais sentir mon cœur battre violemment dans ma poitrine, ma respiration qui s’accélérait et le souffle d’air voulant sortir pour rire encore. Et la jeune femme qui m’accompagnait n’arrangea rien avec sa blague sur le couple de gangsters.

"Tu veux qu’on aille braquer une banque alors ?" De l’humour bien entendu.

Tout à coup, je voyais Blue sous un autre angle. Elle brillait presque sous l’éclat de la Lune. Elle ressemblait presque à une fée ou une de ces nymphes accompagnant la déesse de la chasse. Le vent frais qui nous souffla en pleine figure, ne fit pas baisser ma température corporelle, ayant bien monté avec l’adrénaline, la peur de se faire prendre, l’excitation du moment ! Blue était une fille sauvage, libre, resplendissante dont je voyais sur le moment ses défauts, comme de merveilleuses qualités. Ses traits eurent un effet hypnotique où chaque imperfection qu’elle pourrait avoir, furent gommer à la manière d’une statue de marbre. Et sa respiration qui devenait douce, ressemblait à un souffle parfumé venant m’envoûter.

Alors, sans comprendre comment, mes lèvres se retrouvèrent sur les siennes. Je sentais la chaleur de ces dernières sur mon visage, la douceur de ce baiser qui me caressait mon âme. Et ce goût sucré, qui me donnait envie d’en reprendre. C’était à la fois magique et intense. Mais, me rendant compte de ce qui venait de se passer, je me fis violence pour m’arracher de cet échange, devenant rouge et honteux. Qu’avais-je donc fait ? Oui, j’aimais draguer et embrassé les filles, là n’était pas le problème. Mais en réalité, avec Blue, je sentais que c’était différent. Elle n’avait rien à voir avec les filles que je connaissais, elle était si différente. Et pourtant, je faisais n’importe quoi.

"Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris."

Tout devenait confus en moi. Je ne pouvais pas me comporter normalement avec elle. Ouais, je sais « Elle a de la chance, elle ne verra pas le fameux James dragueur et insupportable ! » C’est une malédiction oui ! Avant, quand j’étais avec une fille, c’était alcool et drague d’un soir et pas plus. Il n’y avait aucune profondeur dans notre relation. Pas d’interprétation salace !!! Je me souvenais à peine d’elles. Malgré cela, avec Blue, ce n’était pas pareil, je n’eus aucun souvenir d’avoir était aussi loin avec quelqu’un depuis. Depuis Jen Goodwin. Nous avions vécu de si nombreuses aventures ensemble, avant que cela ne se finisse mal. Et on dirait que c’était reparti pour un tour. Rien à voir non plus avec les belles dans mes romans, des histoires toutes voués pour ne dépasser au moins le chapitre final. Alors, pouvais-je remettre ça avec quelqu’un d’autre ? Pouvais-je me préparer à souffrir de nouveau, ou faire souffrir quelqu’un ?

"Excuses, je sors en réalité d’une histoire compliqué en ce moment et je ne veux pas te faire souffrir au passage."

Mais quel idiot je pouvais être ! Qu’est-ce que j’avais à lui raconter ça ?! Ok, je voulais être sincère et la prévenir de la situation, lui montrer que je ne voulais pas en faire une roue de secours, que nous ne nous égarions pas. Mais qu’allait-elle pensée maintenant ? James… BOUCLE LA !!!


Codage par Libella sur Graphiorum

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyLun 27 Aoû 2018 - 16:45

James & Blue

Free of all desire


Qu'elle aventure. Ce soir, j'emmerde les lois, l'autorité, ce qui nous rends prisonniers de ce monde. Ce soir je fuis, je m'évade, les cheveux au vent, un sourire éclatant sur le visage, quelques éclats de rires sortant de temps à autre de mes lèvres. Ma main agrippe la sienne, et je l'invite telle une nymphe à le suivre jusqu'à un pseudo havre de paix, un asile ou les officiers de police ne viendraient pas nous chercher. J'ai l'impression d'être Bonnie Parker lors d'une de ses fuites avec son précieux Clyde Barrow,le seul et unique, l'amour de sa vie. Ils étaient destinés à être ensemble tout comme ils étaient destinés à mourir ensemble, il n'y a pas plus belle histoire d'amour à mes yeux. Oui je n'aime pas la facilité, je n'aime pas les hommes qui n'osent pas, qui se contentent de ce qu'ils ont et autant dire que ce n'était pas le cas de James. Il était sauvage, fougueux, intrépide. Il avait ce don de me faire rire, le don de me faire croire que rien n'était impossible. A ses côtés, rien ne l'était. Voler une voiture, s'enfuir, refuser d'obtempérer, tout ça paraissait risible pour quelqu'un comme lui, et plus les minutes à ses côtés défilaient et plus je l'admirais. La peur aux tripes et l'adrénaline au coeur, nous nous sommes enfuis jusqu'aux bois, avec fureur je plaquais son corps contre un des troncs pour nous fondre dans la masse. Au loin, les gyrophares de police s'agitaient. Ils nous cherchaient clairement mais ils ne nous trouveraient pas. Je riais de bon cœur à ses mots, puis relevais les yeux sur les siens pour me perdre à l'intérieur de ses iris brûlantes, brillantes et je ne sais si l'adrénaline en est la cause mais je sentis à nouveau ses lèvres sur les miennes pour un nouveau baiser.

J'en perdis vite haleine mais impossible de me défaire de cet échange que je cherchais à tout prix à rendre sauvage au fil des secondes. A cette allure, je l'aurais presque déshabillé sur place si il n'aurait pas reculer de lui même la tête, la bouche. Son souffle s'emmêlait au mien alors qu'il s'excusait d'avoir pût se laisser tenter par un échange pareil. Non. Il avait pas le droit de s'excuser comme ça après ce qu'il venait de faire. Je secouais la tête négativement, rapidement, venant bien vite chercher un nouveau contact similaire, approfondi.«T'excuses pas non. » que je soufflais avant de repartir chercher sa bouche avec la mienne en pressant un peu plus mon petit corps fragile et frêle contre le sien, robuste, virile. J'aurais du me douter que sous ses excuses se cachait quelque chose. La bombe fût lâchée, faisant cesser mon petit manège et cette passion dévorante que je ressentais pour cet homme contre moi. Ma poitrine rugissait, grondait sous cette course, sous ce feu brûlant en moi, j'étais à deux doigts de m'offrir à cet homme, si seulement il avait bien voulu de moi. Mais voilà qu'il parle de me faire souffrir, parce qu'il ressortait d'une relation compliqué. Lui? Amoureux? J'ai du mal à le croire mais bon sang pourquoi il me fait ça maintenant?«Y'en faut plus pour me faire souffrir.» Que je pestais, marmonnait dans mes dents peu contente du déroulé de la soirée en détournant les yeux. C'est moi qui aurait presque honte de me coller à lui maintenant après ce qu'il venait de m'avouer. Qui aurait crû que sous cet homme, cet aventurier sauvage se cachait une femme. Une femme qui avait pût le faire souffrir, ou l'inverse, une femme qui lui ferait presque regretter des relations avec d'autres femmes, ou qui le poussait à être plus sérieux dans sa vie. Sale pouffiasse. Tout est de sa faute de toute façon. «J'te plais pas c'est ça? T'as pas envie de moi?» Ok, l'alcool me faisait complètement déliré mais autant être franche, parce que l'excuse du "Je veux pas te faire souffrir" passe pas. Pourquoi je souffrirais à passer du bon temps avec un bel homme? «Tu veux qu'ont rentre James? C'est ça que tu veux réellement? J'pensais que ce soir t'étais prêt à tout. Faut croire que t'occuper d'une nana est plus difficile que de voler une voiture.» Quoi? Il l'a bien cherché quand même. Ce mec est terriblement séduisant, il s'amuse à m'embrasser et voit que j'en réclame encore et encore et qu'est-ce qu'il me dit? "Je veux pas te faire souffrir?" Pour moi ça s'appelle clairement des excuses et j'aime pas trop ce genre des excuses, qu'il me dit qu'il n'est pas prêt lui parce qu'il n'arrive pas à oublier son ancienne conquête c'est une chose, mais qui ne me mêle pas à ses affaires en pensant que ça me ferait mal de passer du bon temps avec lui parce que c'était faux, archi faux et j'étais prête à lui prouver cela quand il le voulait. Doucement, je me décalais d'un pas en arrière pour permettre à son corps de retrouver son libre arbitre sans le quitter une seule seconde du regard. Ce serait quelqu'un d'autre, il se serait déjà prit une belle gifle pour m'avoir laissée en plan comme ça, mais James, j'y arrivais pas, pas après ce qu'il venait de faire pour moi. M'offrir un court instant de liberté, loin de Game City, loin des règles et de ce que sont censés faire d'honnêtes citoyens. Je suis pas "Madame tout le monde" et James l'a bien compris, il sait bien que je ne suis pas le genre de femme à faire les choses dans les règles, que je profite pleinement des choses, quitte à en avoir des regrets ou des remords, cela m'aidera certainement à en tirer des leçons, mais ce soir, je ne voulais aucune leçons, je voulais juste James à côté de moi et rien d'autre.


AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyJeu 30 Aoû 2018 - 8:50
Free of all desire.
Le grand moment de malaise quoi, j’avais bien joué pfff. En réalité, oui, je voyais Blue différente des autres filles, n’étant pas celle désirant juste un coup d’un soir pour se venter après le lendemain matin auprès de ses copines aussi stupides les unes que les autres. Mais en réalité, je n’arrivais plus à distinguer quoi que ce soit. Car bien entendu, elle le prenait mal, mais ses mots me laissèrent perplexes. Parlait-elle sous l’emprise de l’alcool ou était-elle sincère ? Je ne savais plus où j’en étais. Et le violent souvenir de Goodwin m’avait quelque peu déstabilisé. Pourquoi ? J’avais réussi à me faire une vie, et cette femme était parvenue à tout me gâcher, pour au final disparaître et me laisser comme ça.

Alors oui ma petite rose bleue, j’eus connu une peine de cœur, et si j’agissais comme un crétin, c’était parce que je te voyais autrement qu’un bon coup. En fait, je t’apportais bien plus de considération que la plupart des femmes que j’eus rencontrées. Enfin, si j’arrivais moi-même à distinguer mes propres pensées et celle de la boisson. Même si au fond, j’aurais aimé quelque chose de spéciale. Bref, oublions tout cela, brûlons-nous les ailes et pleurons sur l’autel après. De toute façon, ce soir, je ne voulais plus réfléchir, je ne voulais plus rien assumer. Cette fausse sensation de liberté en ce moment, me donna presque une envie suicidaire, du moins psychologique. Alors, m’approchant de nouveau à Blue, je l’attrapais au niveau du visage avec ma main, retenant avec douceur ce magnifique visage d’une si grande douceur et aux yeux de saphir.

"Alors dis-moi, ce que toi tu veux belle rose bleu."

Et à nouveau, je pressais mes lèvres contre les siennes. Ce n’était ni un baisé violent, ni quoi que ce soit de passionnel, juste quelque chose de bref et de léger. Mon regard devenu ténébreux, ne quitta pas un instant le sien qui brillait sous la lune de Diane.

"Moi, je serais tenté de retrouver les mines du roi Salomon."

Une belle référence, sachant que mon ancêtre était parti à leur recherche. D’ailleurs, mon éditeur m’avait soufflé la possibilité que j’en fasse de même. La tête qu’il ferait si je lui ramenais une autre fille. Il s’en tirerait les cheveux. En tout cas ce projet me tentait bien, et m’apporterait pas mal d’argent sur mon compte en banque. Mais là n’était pas le sujet de notre histoire. Car à présent, je ne voyais pas ce que je pouvais perdre ce soir. M’étais-je trompé sur cette fille ou avais-je vue juste ? L’Histoire nous le dira. De toute manière, je n’étais pas jamais connu pour être l’enfant sage, celui donnant de bons conseils et qui agissait en conséquence. Je demeurais le playboy un peu brutal qui préférais utiliser de la dynamite qu’une truelle sur un site de fouille. Alors…

J’aurais aimé au moins rencontrer une fille qui arriverait à me faire oublier qui vous saviez. Quelqu’un qui saura me soigner des blessures causées. Je ne parlais pas d’une fille qui serait là juste pour le plaisir, j’avais tout de même du respect pour la gente féminine. Non, je parlais d’une fille plus sérieuse dans ses relations, qui saurait déjà mieux me supporter et me comprendre et qui chercherait l’intérêt commun, au lieu de jouer à l’égoïste. Blue serait cette fille dont je recherchais ? Déjà que je la voyais différemment et m’inspirait des choses autres que les trucs habituels ? Ou alors une femme de passage dans ma vie, qui ne se détacherait pas finalement du lot ? Pour cette heure, je ne savais plus trop, et puis d’ailleurs, je ne voulais pas réfléchir ou penser à quoi que ce soit de rationnel. Cette soirée ne pouvait de toute manière, pas mal se finir, soit sur un coup de crise, et je me retrouverais sur mon canapé à vomir, soit dans une cellule de dégrisement et mon éditeur viendrait me chercher, ou bien dans un endroit un peu plus intime. De toute manière, je ne risquais pas d’échapper au scandale alors…

"Le projet de la banque, te tente toujours ?"


Codage par Libella sur Graphiorum

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyJeu 6 Sep 2018 - 5:58

James & Blue

Free of all desire


Nous étions si bien partis pourtant. Jamais je n'aurais cru qu'il aurait été si lâche. Est-ce que profiter d'une situation est une preuve de courage? Je n'en sais strictement rien du tout. Personne ne m'a jamais apprit ce qui était bon et juste de ce qui pouvait être mauvais pour autrui. Alors, quand il se met à me parler de situation "délicate", qu'il me parle de cette relation du passé qui encore aujourd'hui le tourmente, je ne sais moi même ou donner de la tête. Ce qui appartient au passé doit rester au passé, si il n'est plus avec dulcinée c'est bien pour une raison, qui lui est propre certes mais peut-être aurait-il fallu y réfléchir avant de poser ses lèvres sur les miennes. Je l'imaginais brave et courageux mon beau Clyde. Le genre d'homme qui ne craint rien, qui fuit à travers la nuit en riant comme un petit diable. Le genre d'homme capable de m'emmener au bout du monde. Clyde était capable, James? Certainement moins. En entendant parler de relation, j'aurais pus m'enfuir, car je n'ais jamais été capable d'en garder une seule dans ma vie, mais j'ai préférais resté la, à écouter James, à le questionner, à tenter de le comprendre. Moi, Blue Levins, rester près d'un homme pour tenter de le comprendre, en voilà une bonne. En absence de réponse, je m'apprêtais à fuir, réellement, mais James m'en dissuada à nouveau.

Son corps se mit à bouger, ses lèvres s'activaient pour me souffler quelques paroles qui parvinrent à m'ôter mes doutes, mon souffle même lorsqu'il les pressa à nouveau contre les miennes. Ce soir, elles étaient pour moi la plus douce et la plus belle des drogue. J'aurais pus mourir sous ses baisers, expier mon dernier souffle de vie. James était à lui seul un aimant, une attraction difficile à cerner, mais divinement attirante. J'aurais même pus en tomber amoureuse en fait, mais qu'est-ce que l'amour? Je n'ais jamais connu cela de toute ma vie, mis à part pour mes deux parents défunts et mes cadets. Un amour fraternel, éternel que rien ni personne ne pourrait m'enlever à défaut de vouloir me subtiliser ma fortune et ma seule famille restante. Etre séparée de Rose et Olive avait été pour moi, ma plus grande déchirure, peine, mais j'étais persuadée que tôt ou tard, nos routes finiraient par se croiser à nouveau, après tout, j'étais l'ainée, et l'aînée d'une famille se doit de protéger les siens. Je le ferais, en hommage pour mes parents, je leur dois bien ça après tout. Alors oui, des "petits copains" j'en avais eu et pas qu'un seul. Quelques flirts, des béguins de jeunesse, des coups de cœur mais jamais rien de bien sérieux. Aucun d'eux n'étaient parvenus à me faire grimper jusqu'au nirvana, dans ce monde ou tout me semblerait presque trop beau pour être vrai.  Jamais aucun d'eux n'aurait volé une voiture pour moi, pour mon petit plaisir, pour un simple jeu et montrer au monde qu'il en est "Cap". James l'avais fais ce soir et rien que ça suffisait pour le différencier des autres.«C'est toi que je veux.» Ses mots s'écrasaient sur ses lèvres dès lors que j'eus le droit à nouveau à la parole. Je plaquais mon front brûlant d'un désir naissant contre le sien et je rêvais secrètement d'être la seule qu'il verrait demain matin au réveil. Tonight, you're mine.

De nouveau, il s'était mit à délirer, il me parlait de retrouver les mines d'un roi avant de me parler à nouveau de ce fou projet de dévaliser une banque après que je nous ais comparé tout deux au célèbre duo d'amants composé de l'intrépide Bonnie Parker et du séduisant Clyde Barrow. Je retrouvais le sourire, riais en jetant ma tête en arrière avant de me coller à nouveau à lui, de bondir dans l'espoir d'agripper et d'entourer sa taille avec mes deux jambes et de nouer sa nuque à l'aide de mes mains, comme le ferait un petit Koala à sa branche. Un sourire espiègle illumina mon visage alors que mes deux billes d'un bleu océan croisaient les siennes. «Hum.. On va dire que les mines du roi Salomon sont, la bas. Et la banque,elle,est la bas..» Je désignais les deux endroits distinct l'un de l'autre d'un signe du menton avant de replacer mon visage droit et parallèle au sien. «Et ton "Chez toi" ou il se trouve lui alors?» Demandais-je cette fois d'une petite voix presque trop innocente pour m'appartenir car il était hors de question que ce soir je rentre seule, tout comme il était hors de question que je l'emmène dans mon appartement. En soit ce n'était pas un problème, car il n'était pas rare voir impossible que mes deux colocataires en avaient fait de même ce soir en ramenant sous nôtre toit de jolies demoiselles mais il m'était inconcevable de ramener James dans mon petit appartement que je peinais à partager avec les deux garçons, cela briserait la magie instaurée jusqu'à présent entre nous et je pouvais déjà les entendre, ses deux curieux, cherchant à savoir l'identité de celui qui aurais peut-être la chance de partager mes draps ce soir. «Tu ne me laisserais pas dormir seule ce soir n'est-ce pas James?» Je cherchais à nouveau le chemin de ses lèvres non pas pour les embrasser mais les frôler des miennes. Je cherchais son souffle comme une droguée cherche sa drogue. Ce soir, son souffle l'étais devenu à mes yeux. Une drogue, éphémère qui finirait par s'évaporer dans l'atmosphère avant que je n'ais le temps de la retenir. Une drogue dont j'aurais la chance de goûter ce soir avec un peu de chance, jusqu'à ce que l'aube nous sépares. Après, qui sait, Game City n'est pas si grande que ça, peut-être un jour j'aurais la chance de croiser à nouveau la route du charmant James Quatermain, peut-être même que j'aurais la chance de figurer dans l'histoire de sa vie, que ça soit simplement mentionnée sur quelques lignes ou récitée à chaque chapitres.

AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyDim 9 Sep 2018 - 14:01
Free of all desire.
Je n’arrivais plus à réfléchir. Avec l’alcool, l’adrénaline, mes émotions en pleine ébullition, et cette fille, le peu de neurones me servant à cogiter partirent comme en fumée. Rien que le fait de penser me fatiguait, je laissais donc tomber, me laissant aller, ne me souciant de plus grand-chose. Blue était là, nous étions collés l’un sur l’autre. Ne pouvant plus résister et ne voulant plus, je me lâchais, l’embrassant à m’en faire perdre la tête. La nuit était pour nous, plus rien ne nous était interdit. Je me sentais donc de droit, de la toucher, sentir sa peau chaude et douce contre la mienne. Ce baiser sucré qui éveillait en moi tant de désir. Je ne vivais plus que pour l’instant présent, croyant naïvement que rien ne viendrait le perturber, qu’il finirait à jamais.

"Eh ! Vous là ! Levez les mains !"

Une lumière blanche m’aveugla. Par réflexe, je me détachais de ma compagne du soir pour retrouver mon bras et me protéger les yeux de cette vive lueur. J’eus du mal à reconnaître le propriétaire de cette voix grave. Mais quand ma silhouette devint plus distincte, mon cerveau réussissait à me donner une identité. Un agent de police en uniforme s’approchait de nous, lampe torche braquée sur nous et je me demandais s’il n’avait pas non plus son arme, prête à tirer. Soit c’était ma nature joviale qui reprenait encore le dessus, soit l’alcool encore présent, mais je me mis à lui sourire comme un idiot, tentant comme tout criminel prit sur le fait, de se justifier ou clamer son innocence.

"Eh monsieur l’agent ! On ne faisait rien de mal on..."

Tentative inutile. J’eus un peu de mal à comprendre ce qu’il se passait, tout devenait flou et c’était très rapide. Mais je comprenais qu’avec violence, on m’avait plaqué contre une surface dure pour m’attacher les mains dans le dos avec des menottes. Je ne voyais plus grand-chose, la nuit noire était devenue très coloré avec les lampes des flics et les gyrophares de leurs véhicules. Puis, sans prendre le temps d’un café, je fus traîné dans l’une d’elle. Sans ménagement, on m’avait poussé sur une banquette arrière, avant de claquer la porte juste après. J’eus juste le temps de voir Blue traînait dans un autre véhicule, avant de partir rejoindre le poste de police.

Je vous épargnerais au maximum les détails de ma conduite jusqu’au commissariat et dans la cellule. Disons que mon charme n’opérait plus, qu’au final, je finissais derrière les barreaux, en attendant de savoir ce qu’on allait faire de moi. Coffré chez les policiers, cela faisait un moment que je n’avais pas connu une telle situation, la dernière fois, c’était dans mon monde, mais passons. Bien que me retrouvait ici me mit mal à l’aise, je m’inquiétais tout de même pour Blue. L’avaient-ils enfermé ici aussi ou juste relâcher ? J’espérais qu’elle allait bien. Pendant plusieurs minutes, je restais assis sur le banc du fond, guettant chaque passage et voir la belle rose bleue surgir ou que quelqu’un viendrait m’informer de son état. Une prière qui ne tarda pas à être exaucé.

Ma complice fut trainée dans une seconde cellule, juste à côté de la mienne. Sans doute avaient-ils peur qu’ensemble, nous commettions une belle bêtise. Cependant, je n’eus pas la tête aux absurdités, j’étais plus préoccuper par l’état de la rose bleue. Alors, m’étant relevé, j’essayais de la retrouver, m’approchant des barreaux :

"Blue ?! Ca va tu n’as rien ?"

Nous n’étions pas dans un état policier, mais cela n’empêchait pas parfois des dérives. Demeurant des humains, certains agents pouvaient manquer de tact face à une dame. De plus, ma bonne amie n’avait rien à voir avec une authentique Lady, ils pouvaient la prendre pour une fille plus que basique et lui en faire voir de toutes les couleurs. Mais ça, c’était mal la connaître. Je ne la connaissais que de ce soir, et pourtant, j’eus la sensation d’avoir perçu son vrai visage à travers un masque étrange, et j’avais adorais, ce que j’y avais vue. Essayant de retrouver mon calme, je cherchais à me montrer rassurant, adoptant un ton plus détendu, presque enfantin.

"Ne t’en fais pas, on ne va pas rester ici, ils ne trouveront pas notre magot."

Et un petit clin d’œil pour mettre en confiance et rassuré un peu.

Pour la suite… Et bien, on croirait presque que le jour du Sabbat était pour demain. Car tout le monde se pressait dans ce poste, comme s’ils voulaient profiter d’un jour de repos prévu à partir de cette nuit. Un officier approchant de la cinquantaine, accompagné d’un plus jeune, un novice qui lui devait avoir vingt-trois ou vingt-cinq ans à tout cassé, virent à notre rencontre. Le plus vieux nous dévisagea un instant comme un vieux gardien de prison aimant dévorer ses prisonniers et commença à ouvrir ma cellule en premier.

"Très bien, on va vous interroger, voir ce que vous avez à voir avec ce vol de voiture..."
"Aucun souci sir, mais je vous le dis de suite, il s'agît d'une erreur judicaire et…"
"Par tous les saints ! Ce n'est pas possible !"

L’exclamation du jeune officier nous avait tous surprise. On aurait dit qu’il venait de voir la chose la plus incroyable, la plus improbable de sa vie. Tout comme son doyen, je me questionnais sur la raison d’un tel enthousiasme, dont la nature fut tout aussi révélé rapidement.

"Vous êtes James Lee Quatermain ! Je suis un de vos plus grands fans monsieur ! J’ai adoré votre dernier livre « Le royaume vert et la pierre du soleil » ! Je sais que ce n’est pas le bon moment, mais… Pourriez-vous me faire un autographe ? "

Flatter de rencontrer un admirateur, et voyant une belle occasion de nous sortir d’ici indemne, je me mis à sourire à mon fan, bien amusé par ce retournement de situation.

"Mais avec plaisir. Sans vous je ne serais rien l’ami."

Malgré le regard réprobateur de son supérieur, le jeune cadet se précipita pour aller chercher son ouvrage dans son casier comme un enfant qui rencontrait son héros à Disneyland. Ne l’oubliant pas ce vieux, j’en profitais pour fouiller dans mes poches et sortir une petite carte que je fis glisser dans la main du petit chef. Vue son état quelque peu largué, le pousser à nous relâcher sans faire de vague serait assez facile.

"Tenez, appelez donc mon éditeur. Il arrangera tout et vous apportera les réponses dont vous avez besoin. Vous verrez, mademoiselle Clara Fisher et moi-même, n’avons rien à faire ici."

Le vieux policier regarda un instant le bout de carton et se mit à grommeler dans sa barbe, avant de s’en aller, disparaissant dans le couloir, sans doute pour appeler Sébastian. Parfait, tout se passait comme prévu. Mon vieil ami allait tout faire pour que cette affaire ne s’ébruitait pas, et pour Blue, disons qu’elle allait avoir la chance aussi de sortir ici en toute impunité. Reprenant place dans le banc, je fis un signe de triomphe devant elle, pour dire que c’était dans la boite. Pourquoi avais-je donné un faux nom pour elle ? Étant célèbre, je pouvais toujours rebondir après un scandale. Où trouver une solution pour m’en sortir. Mais la belle rose Bleue, elle, elle risquait d’avoir un peu plus de mal. J’ignorais si elle avait déjà un casier ou non, toutefois je me sentais responsable de cette mésaventure. Elle risquait gros là, pouvant plus facilement finir en prison ou avoir une amende impossible à payer. Elle ne méritait pas ça, j’aurais dû me montrer plus responsable, au lieu de ça, je jouais le gamin une fois de plus. Mais tachons de positiver et de sortir de là, en tout cas, je veillerais à ce que ma complice de vol de voiture et futur braquage de banque, ne finisse par se brûler les ailes à cause de moi.


Codage par Libella sur Graphiorum
Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyLun 17 Sep 2018 - 10:28

James & Blue

Free of all desire


Nous étions des fugitifs fuyant à travers la nuit à la recherche d'un asile qui pourrait nous abriter le temps que les choses se tasse, le temps que les forces de l'ordre abandonnent leur recherche. J'avais l'impression d'être l'une de ses héroïnes de jeu vidéo pour qui tout était possible, que rien ni personne ne pourrait arrêter. Une vagabonde qui était enfin parvenu à trouver son partenaire "in crime". Avec James, les choses étaient complexes, à la fois prévenant et mature et fougueux et intrépide, le jeune garçon était parvenu à me faire tourner la tête comme aucun n'avait su le faire jusqu'à présent. A ses côtés, je perdais pieds, ne sachant plus sur lequel danser, je me laissais porter par le vent, et qu'importe le déroulé de cette soirée tant qu'elle soit belle. Nous étions deux amants fous, ne connaissant rien de l'un ni de l'autre mis à part nos noms. Nos lèvres se percutaient, s'entre choquaient pour plusieurs baisers et je sentis au fil des secondes mes sens s'embrasaient sous cette passion partagée. J'aurais aimé tellement plus de James, des choses qu'en temps normal je me passerais bien. Je suis le genre de femme indépendante qui n'a pas besoin d'un homme pour exister, je peux très bien vivre sans tant que je suis capable de faire ce que je veux, sauf que James, lui, était venu tout remettre en question. J'aurais aimé explorer chaque parcelle de son corps, m'abandonner à lui juste une nuit, mais je n'en aurais malheureusement pas l'occasion.

Sans que je ne puisses comprendre quoi que ce soit, une lumière similaire à celle de l'entrée du paradis vint m'aveugler. Mes pieds regagnaient le sol et je grimaçais face à cette lueur blanche sur mes iris claires, j'en aurais presque perdu la vue si l'homme aurait continué à s'amuser avec sa lampe torche. L'allure du paradis devint finalement enfer quand je compris que ses hommes étaient venus nous chercher pour nous conduire jusqu'au poste de police. Holy Shit C'est pas le moment. Mon cœur s'était mit à tambouriner à l'intérieur de ma poitrine non plus d'excitation mais bien de peur. Je me voyais déjà, les deux poignets liés dans mon dos à méditer sur mon avenir ou sur mon potentiel retour au bercail, chez les sœurs qui ne se gêneront pas de me réprimander. A nouveau, c'est ce qui arriva. Instinctivement, j'hurlais le prénom de James, dans l'espoir qu'il fasse quelque chose, n'importe quoi, il l'avait bien fait juste avant en refusant d'obtempérer avec ce policier, il pouvait bien trouver un subterfuge pour nous libérer, non? Mais voilà que James aussi, se faisait emmener, le premier d'ailleurs. Les yeux ronds comme deux billes je l'observais, et soufflait un dernier "James" à peine audible. Je compris que cette fois, il ne me sauverait pas, que j'étais bel et bien dans la merde et que je n'avais que mes yeux pour pleurer.

Un officier de police se faufila derrière moi pour m'attraper les deux bras, venant lier mes deux poignets à l'aide d'un bracelet métallique appelé "Menotte". Je sentais sa poigne dans mon dos, et cela me fit d'avantage grimacer. Je n'oubliais pas à quel point les policiers pouvaient être de vrais sadique, pire que dans les films, à croire que ça les excites de menotter des nanas plus jeunes qu'eux. La puissance, le fait de se sentir au dessus des autres ne va pas à tout le monde malheureusement. Mon corps fût poussé une première fois, il m'ordonna d'obéir. Avais-je le choix? Pas vraiment. Je ne cessais de quitter James des yeux, parce qu'au fond de moi, je pensais toujours à ce miracle qui nous libérerait tout les deux et ce n'est qu'une fois assise sur la banquette arrière du véhicule de police que je me suis mise à pleurer. Putain, c'est pas dans mes habitude de faire ça. J'aime pas pleurer, j'ai pas envie de pleurer, mais j'ai tellement peur, peur d'échouer que j'arrive pas à faire taire ses larmes. Je repenses à Olive et Rose, et je vois le jour de nos retrouvailles s'éloigner loin devant moi. Il n'y a que le couvent qui me fait guise d'horizon et je n'ais pas envie de finir mes vieux jours dans ce bâtiment religieux à prier, toujours prier. Mes prières n'ont jamais étaient entendues jusqu'à présent et je doute qu'elles le seront un jour. Quand mes parents sont morts, j'ai prié pour que tout ça ne soit qu'un rêve, que je me réveillerais le lendemain et qu'ils seraient la tout les deux, maman à me serrer contre elle, une tasse de chocolat chaud à la main, papa qui me tendrait sa canne à pêche pour que je puisses pêcher le plus gros poisson de la rivière, mais ce dieu n'a pas exaucé mes prières, il a était égoiste et me les as enlevé alors que je n'étais qu'une petite fille, me laissant la lourde tache de guider mes cadets jusqu'au droit chemin. Pour ça, il faut déjà que je saches ou il se trouve ce droit chemin.

Le trajet fut silencieux jusqu'au poste de police. Telle une poupée de porcelaine inerte, je me contentais d'observer la ville défiler devant mes yeux en ne prêtant aucune attention aux railleries des officiers sur leurs sièges respectifs. Une fois le véhicule arrêté, je sortis, malmené de nouveau par ses hommes qui me conduisit jusqu'à ma cellule, comme on pourrait conduire un animal à l'abattoir. Le regard fixé devant moi, je ne prêtais pas non plus attention à mon camarade de la cellule voisine:James. Je m'installais sur ce banc froid, les coudes posés sur mes genoux, mon visage honteux caché à l'aide de mes deux mains. Je ne voulais rien entendre, rien voir, juste le visage de Rose et Olive. Je m'imaginais déjà, la voix tremblante à leur décliner mon identité, j'entendais déjà leurs doigts tapoter sur le clavier de leur ordinateur pour violer mon intimité et chercher à connaître ma vie de A jusque Z mais, il faut croire que ce "Dieu" auquel je n'ais pas cessé de prier s'est enfin décidé à exaucer mes souhaits. Un des officiers de police semblait s'extasier à la vue de James qu'il avait reconnu dès que ses yeux ont croisés les siens. L'avantage d'être connu et célèbre à travers le monde. Cette carte serait celle qui nous libéreraient tout les deux. James s'était adressé aux deux policiers pour leur demander la liberté une fois qu'ils auraient tout deux appeler sur le numéro inscrit sur une petite carte qu'il avait tendu à l'un d'eux. Je levais un sourcil, surprise, étonnée, incomprise alors qu'il m'appelait "Clara Fisher", ce prénom ne me va même pas au teint mais si ça peut marcher, alors pourquoi pas.

James. James. James. Je posais mes yeux sur les siens, il était parvenu à me voler un nouveau sourire, bien que faiblard. Si sa ruse fonctionne, nous serons tirés d'affaire et je lui devrais alors une fière chandelle. Cet homme est aussi rusé qu'un renard, et tellement malicieux. Je laissais l'horrible policier prendre la fuite pour me lever et m'approcher à mon tour des barreaux, entourant deux d'entre eux avec mes poings.«Clara Fisher..» Mon sourire s'agrandissait alors que mes yeux clairs restaient figés sur les siens. «Ça t'es venu comme ça ou c'est l'identité d'une de tes amantes?» que je soufflais pas suffisamment fort pour être entendu de potentiels policiers qui reviendraient à la charge mais suffisamment pour que lui en tout cas puisse l'entendre. Puis je pouffais de rire, mon cour enchaîné fut bientôt lui aussi libéré de ses chaînes, on peut vraiment dire que ce soir, j'y ais eu le droit à l'adrénaline. James et moi, ont ressemblaient à deux gosses venant de se faire punir par leurs parents ou tout simplement réprimander par leurs instituteurs, et c'était juste adorable dans le fond, même si en y repensant ont avaient quand même volé une voiture, chose qui n'est pas banale avouons le, mais en tout cas, ça nous aura permit de nous connaître et qui sait peut-être que nos routes finiraient vraiment par se recroiser un jour prochain et que nous n'étions pas destinés qu'à finir dans les bras de l'un et l'autre uniquement cette nuit.

AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyMer 19 Sep 2018 - 19:00
Free of all desire.
Tout roulait comme sur des roulettes. La célébrité avait du bon parfois. Bon, Sébastian risquait de jouer un peu les moralisateurs, mais je pouvais compter sur ses pouvoirs pour tout arranger et faire oublier comme par magie, cette nuit à tout le monde. Parfait ! Il ne manquait plus qu’à attendre. Blue c’était approchait des barreaux pour me questionner, savoir d’où je tirais un tel pseudo. De quoi faire rire non ? Il était vrai, que j’avais agi sans trop de réflexion, et voulant éviter des désagréments à ma complice braqueuse de voiture, j’ai dû me montrer le plus convainquant qu’il soit envers les flics. Et pour cela, il fallait être naturel en donnant une réponse directe, sans hésitation, montrer que j’étais convaincu par ce que je racontais. Par contre, pour savoir le pourquoi de ce patronyme, j’ai dû rapidement l’expliquer à Blue, chuchotant presque entre nos barreaux.

"Il fallait que je trouve quelque chose. Clara c’est le prénom d’une journaliste que j’ai rencontré, et Fisher, le nom d’un gosse qui m’avait demandé un autographe. Un fan d’Histoire ne t’en fais pas."

Notre attente ne dura pas plus de quelques minutes. Car rapidement, les portes donnant sur le reste du commissariat s’ouvrirent et Sébastian fit son entrée. On le reconnaissait bien, toujours bien sapé, coiffure corbeau impeccable, rasé de près et un regard persan. Alors qu’il me jetait justement un regard lourd et accusateur comme un père aimerait gronder son mioche, moi, je lui répondais en souriant et tendant mes bras, jouant l’homme ivre heureux de retrouver un vieux pote.

"Seb ! Comment vas-tu mon pote ? Comme tu peux le voir, tu tombes bien."

Ce dernier leva les yeux au ciel et vint à ma rencontre. Bien que mon éditeur puisse parfois être énervant quelques fois, avec son côté bien trop sérieux et voulant presque dicter chaque seconde de ma vie pour la revendre, je savais que je pourrais toujours compter sur lui, sachant que j’étais sa poule d’or. Un policier vint donc m’ouvrir en premier, me laissant serrer la poigne à mon partenaire en affaire, avant de rendre la liberté au tour de Blue. Mais alors que je m’attendais à ce que nous rentrions tout de suite en chantonnant chez nous, la porte de sortie ne fut pas de suite au rendez-vous. Sébastian dévisagea un moment ma nouvelle amie, le regardant de bas en haut comme une vulgaire marchandise sur les docks avant de l’ouvrir.

"Moui… Je t’es déjà vue dans les bras de filles biens pires James. Enfin bon, on a tous nos envies du moment."

Ne sachant pas trop pourquoi, je pris mal la pique de mon ami par intérêt. Le sous-entendu ne sonnait pas mélodieusement à mes oreilles et je le lui fis bien comprendre. Mon visage devenant rouge, ma voix plus roc, je le pointais du doigt, l’agitant sous son nez comme si je le menaçais avec un bâton qui allait lui tombait sur la tête. Et vous pouviez me croire, j’étais sérieux là, si je comptais lui administrer une correction s’il ne respectait pas ma mise en garde, je me sentais prêt à le faire.

"Fais gaffe à ce que tu dis ok ?! Montres lui un peu plus de respect si tu ne veux pas que le prochain gars que j’explose dans mon livre, soit un éditeur ayant mauvaise langue."

Sébastian me regarda quelque peu choquer. Il fallait avouer qu’il ne m’avait jamais vue de la sorte. Cela arrivait de nous disputer, mais jamais de la sorte. Avant, ce n’était que des menaces en l’air, quand nous n’étions pas d’accord sur les termes d’un renouvellement de contrat. Malgré cela, je lui montrais bien que pour une fois, j’étais bien sérieux, que contrairement à d’autres filles que j’eus rencontré, je défendais cette dernière, plus que les autres. Qu’allait-il donc y penser ? Sérieusement, je m’en fichais. Sachant qu’il était un peu dépendant de moi, je n’eus pas à faire de ses ressentiments ou de ses idées. Là, c’était moi le boss. Alors, l’oubliant pour quelques secondes, je me tournais vers Blue.

"Tu veux qu’on te ramènes ?" Lui proposais-je avec mon sourire le plus charmeur.

Franchement, je l’appréciais beaucoup cette fille. Elle était drôle, passionnée, et courageuse. Un peu mon genre. Nous n’étions pas ensemble depuis bien longtemps, pourtant, pendant ces quelques heures, elle était arrivée à me faire oublier mes soucis, surtout ceux avec Jen. Du moins en grande partie, et pour l’autre, à atténuer cette souffrance. Mieux qu’avec d’autres qui agissaient comme de la drogue, oubliant à peine mon problème mais planant quand même, Blue m’avait permis de voir la vie autrement, et j’aurais aimé que cela continue.


Codage par Libella sur Graphiorum

Sheva Alomar
Sheva Alomar

(blumes) free of all desire. 465t
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/05/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 369
▌ARRIVÉ(E) LE : 04/06/2018
▌CRÉDITS : bazzart (vava) / tumblr(gifs)
Ton âge : 28ans.
localisation : Jongle entre le travail et sa maison.
emploi : Anciennement membre de la branche du BSAA Ouest Africaine devenue aujourd'hui directrice d'une association venant en aide aux personnages âgées, malade et infirmes.
humeur : bonne.
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyMer 26 Sep 2018 - 14:40

James & Blue

Free of all desire


J'étais persuadée désormais que nôtre liberté était proche. Grâce à un nouveau stratagème de la part de James. Mon cœur semblait plus léger, éclatant d'une nouvelle lueur malicieuse et taquine. A vrai dire, je me fichais de savoir le comment du pourquoi James avait pût mentir sur mon identité à l'officier de police, j'espérais juste que cela fonctionne et que l'ont puissent rapidement repartir suite à cette mésaventure. Doucement je m'étais approchée des barreaux pour les retenir à l'aide de mes deux poings, mon regard malin croisant celui du séduisant Clyde, lui aussi derrière les barreaux. J'avais cherché à savoir d'ou provenait cette nouvelle identité que je portais sur mon visage en guise de masque et j'eus le droit à une explication cohérente. Le prénom d'une journaliste, le nom d'un gosse, ça me va, j'ai pas besoin de plus pour apprécier ses faux papiers pour ce soir. Quelques minutes avaient suffit pour que de nouveau des officiers de police accompagné d'un homme déboulent jusqu'à nos cellules. Je reculais aussi vite, comme un vampire craignant la lumière du jour. J'aurais pus me terrer dans l'ombre en lançant un regard noir à ses arrivants mais l'attitude plus décontracté de James m'avais poussé à connaître l'identité de cet homme qui s'était présenté près de sa cellule. Un homme, ni trop âgé, ni spécialement jeune, vêtu proprement, présentable, un brin fils à papa. Le genre d'homme qui ne m'intéresse pas le moins du monde et voir même que je méprise au plus profond de mon être, moi qui suis habituée en général à fréquenter les quartiers malfamés de la ville et de rencontrer des hommes plus ou moins sauvages. Celui ci sentait presque trop bon la lavande et le propre, il me donnait des hauts de cœur rien qu'en posant les yeux sur lui.

En attendant et grâce à lui et sa présence plus ou moins imposante, James fut le premier à être libéré, voilà qui était bon signe. L'officier s'avança alors de ma cage argenté, je reculais d'un nouveau pas, craignant des représailles qui ne vinrent jamais, au contraire. Il fit tourner l'une des clefs de son trousseau à l'intérieur de la serrure de ma porte pour la laisser s'ouvrir. La liberté n'a jamais eu une odeur aussi enivrante et délicate que ce soir. Je sortais, la tête enfoncée entre mes deux épaules et mon corps se stoppa net sous le regard glacial de cet homme qui semblait me dévisager des pieds à la tête. Son regard me mit mal à l'aise, j'avais une sainte horreur d'être détaillée de la sortes et cela se vit à mon attitude. Je détournais les yeux, grimaçais jusqu'à ce qu'il ose m'affronter directement. Je t’es déjà vue dans les bras de filles biens pires James. Enfin bon, on a tous nos envies du moment. NOS ENVIES DU QUOI? Il avait vraiment osé dire ça? Non mais je rêve, c'est un comble. Monsieur "bien vêtu" va finir avec la cravate et le nœud papillon dans la bouche si il continue à m'emmerder comme ça. Mon regard s'assombrit, je retourne mon attention sur cet homme et lui lance le regard le plus mauvais qu'il soit. Je voulais qu'il comprenne que je n'avais pas du tout apprécier ce qu'il venait de dire et que j'étais bien prête à en découdre avec lui si il continue à me chercher de la sortes, mais encore une fois, je n'en aurais pas l'occasion. Mes lèvre s'entre ouvraient et un cri de rage faillit en sortir, quand ce fût ceux de James qui se firent entendre. James venait clairement de me défendre et moi même je fus plutôt, surprise de cela. C'était adorable, vraiment mignon, à l'image du brave type qui se tenait face à moi. Il était parvenu à faire ce que je n'avais pas eu le temps de faire réellement, soit clouer le bec de cet abruti. Je lui lançais un doux regard suivi d'un sourire et le laissa s'approcher. Il souriait lui aussi et se proposa de me raccompagner jusqu'à chez moi. D'un signe de tête je refusais. Il était hors de question que j'entres dans la voiture de cet imbécile fini. Si seulement James aurait été seul, les choses auraient pût se passer différemment, mais il faut croire que la soirée devait se terminer comme ça et le passage au poste ne fit que renforcer cette idée la.«Non. Ça devrait aller ne t'inquiète pas pour moi.» Dehors pourtant il pleuvait et n'importe qu'elle fille aurait accepté d'être raccompagner telle une princesse jusqu'à chez elle, mais pas moi. La pluie ne me déranges pas, j'aime la sentir contre ma peau, c'est une chose en plus qui me fait me sentir vivante, plus vivante que jamais. Elle est froide, elle s'amuse à perler le long de mes tempes, sur mon cou avant de s'échouer entre mon décolleté. Cette pluie que bien du monde craint, moi je l'apprécie et je n'ais pas peur de me retrouver sous durant le trajet qui me sépare de chez moi. «Pars avec ton ami, c'est mieux comme ça.» Les lèvres pincées, mon envie était de le retenir pourtant, de le rattraper et le serrer aussi fort que possible contre moi pour profiter de sa chair chaude et sa présence jusqu'au bout de la nuit mais apparemment je n'en aurais pas l'occasion ce soir. L'alcool avait fait de sacrés ravages sur mon esprit embrumé, mais le cran que je pus avoir grâce à lui ce soir m'avait permise de faire une délicieuse rencontre.

Non, je ne pourrais pas oublier James, ni son sourire ravageur, ni sa fougue et sa sauvagerie et encore moins le goût que pouvait avoir ses lèvres une fois posées contre les miennes. Ce sont des choses qui marques les esprits comme la personnalité de James l'avait fait ce soir. Je me demandais si je le reverrais au lendemain, mais même si Game City était vaste, je craignais que non. Nous n'avions pas eu l'occasion de nous offrir nos numéros et je ne connaissais que peu d'informations à son sujet et tant que cet homme, ce "garde du corps" ou je ne sais quoi serait dans les parages, je savais que je ne reverrais pas James. Il y a des gens qui entre dans vôtre vie l'histoire d'un instant, certaines d'une vie, ainsi va la vie mais je ne la regrette pas non, ce soir elle m'a encore prouvé qu'il fallait en profiter au maximum avant que tout s'arrête brusquement sans qu'ont est le temps réellement de dire "Ouf".





AVENGEDINCHAINS
Asar Sphinx
Asar Sphinx

(blumes) free of all desire. Ccj1
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 20/10/1986
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 37
▌AVENTURES VÉCUES : 273
▌ARRIVÉ(E) LE : 27/07/2018
▌CRÉDITS : Avatar : Vodka Paradise
Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. EmptyVen 28 Sep 2018 - 19:23
Free of all desire.
J’aurais tellement aimer qu’elle accepte. Que Blue prenne ma main et que nous rentrions ensemble. En plus, vu le mauvais temps, il serait recommandé de prendre au moins un véhicule. Malheureusement, la jeune et sauvage jeune femme refusa poliment mon offre. Voilà qui me donnait un violent coup en plein cœur. L’arrestation, l’avait-elle choqué ? Finalement, n’était-elle pas la jeune femme dont je m’étais imaginé ? Et est-ce que ce que je ressentais n’étais qu’une chimère m’ayant dupé, me faisant donc croire ce que j’avais besoin de croire pour me sortir de mon état émotionnel pitoyable ?

"En es-tu bien sûr ? Crois moi, cela ne me dérange pas, au contraire."

Mais il fallait croire que cette folle soirée, touchait à sa fin déjà. Un pur moment de délire qui prenait fin si violemment. J’aurais voulu que cela continue, qu’on discute et qu’on voyait où cela nous aurait mené. Très franchement, je ne m’étais pas sentie aussi bien avec une fille depuis si longtemps. Blue n’avait rien à voir avec les filles que j’eus rencontrées jusque-là, des filles de passages qui demandaient à la fois quelque chose de sérieux, mais pas trop. Peut-être bien que je me fusse trompé en fin de compte. Mais peut-être, broyais-je du noir, m’imaginait des choses. Car je crus sentir qu’elle éprouvait de l’animosité vis-à-vis de Sébastian. Il était vrai que ce crétin pouvait être exaspérant, mais qu’elle l’oubliait. Car on ne serait que tous les deux, et si elle le désirait, je la protégerais de ce sauvage. Malheureusement, elle semblait avoir pris sa décision.

"Très bien alors. Merci dans ce cas pour cette soirée, je ne suis pas près de l’oublié. Haha ! Peut-être une prochaine fois."

Honnêtement, je ne croyais pas à une prochaine fois. Même si je le souhaitais très fort, il serait plus logique que chacun reprenait sa route et plus jamais nous nous recroiserions. Blue, elle pourrait me voir à la télé ou dans un magazine. Mais moi, je ne trouverais aucune occasion de mon côté pour revoir son visage, devant me garder ces souvenirs pour ne pas l’oublier. Sans doute, avais-je le visage un peu rouge, mais je ne perdis en rien à mon entrain. Et accompagné d’un sourire charmeur comme je savais les faire, j’enlaçais Blue dans mes bras. Sentir une dernière fois son odeur, sa chaleur contre moi, c’était tout ce que je demandais. J’aurais adoré aussi sentir encore le goût de ses lèvres, mais vue la situation, je préférais éviter, me contentant de cette affection si forte, avant de la relâcher.

"Au revoir...."

Ainsi je quittais le commissariat. Bien entendu, Sébastian mélangea sermon et projet pour mes futurs livres, comme toujours. Tout ce que je lui avais accordé comme intérêt, fut un regard bref bien noir, lui en voulant de m’avoir empêché finalement de passer plus de temps avec Blue. Quelle ironie, il nous avait évité le scandale, mais en contrepartie, il nous sépara. Je ne pouvais que lui en vouloir à moitié alors. En tout cas, comme sanction, je ne l’écoutais pas, le laissant parler tout seul, même quand nous montions dans la voiture.

Mais une fois à l’intérieur, je laissais mon regard vagabondait à l’extérieur du véhicule. Les gouttes de pluies perlaient le long de la vitre, créant un rideau d’eau. Mais à travers, j’arrivais encore à voir le commissariat, et mon esprit fut concentré sur Blue, devant encore être à l’intérieur. Elle était bien partie pour y rester un long moment. Arriverais-je à l’oublier malgré ce destin logique ? Pourvu que non, pour une fois que quelqu’un arrivait à me faire oublier Jen Goodwin. Pour une fois que quelqu’un m’aidait à me sentir enfin moi-même…


Codage par Libella sur Graphiorum

Contenu sponsorisé

Profil Académie Waverly
(blumes) free of all desire. Empty