Dure réalité | Feat. Liam |ꜰɪɴɪꜱʜ|

Si le début de journée avait était comme d'habitude, la demoiselle aurait été d'excellente humeur, elle aurait déjà pourri la vie deux voir trois personnes insignifiantes, provoquer un énorme drama grâce à son dernier article. Bref, une journée normale. Cependant, cette journée n'avait pas la même saveur que d'habitude, certes elle paraissait d'excellente humeur vu le large sourire qu'elle essayait d'afficher, le fait de déglinguer une réputation lui apportait aucun réconfort, et ce qui l'insupporter au plus haut point c'était le fait d'être une étrangère sous son propre toit. Pour la première fois de sa vie Yuuri avait décidé de s'accorder une semaine de vacances, ce qui avait étonné tout le monde, mais le motif évoqué était valable, bien qu'elle émit l'idée d'être en état de burn-out. Mais ce n'était qu'un mensonge de plus. En effet, une semaine après son "cambriolage", la jeune femme était très remontée, et elle n'avait pas vraiment la tête à rédiger des articles, elle était beaucoup plus occupé à faire jouer ses relations pour retrouver son précieux objet. Tous les motifs étaient bons : les menaces, la provocation, et parfois le chantage, elle avait un tas d'idée en rayon.

Bien qu'elle avait alerté les forces de l'ordre de cette effraction, elle ne comptait pas sur leur aide. Bien au contraire, elle préférait sans charger seule, et elle avait donné un os à ronger à l'inspecteur en charge de son dossier afin de pouvoir enquêter tranquillement. Les cambrioleurs avaient été malins, certes, l'alarme ne s'était pas déclencher, mais sans doute n'avaient-ils pas pensé au fait que la demoiselle était légèrement parano, et avait installé une micro camera qui donné vu sur son trésor. Tellement futile et stupide à la fois. Elle savait déjà qui était le responsable, mais ne connaissait pas encore le nom de son complice, cela n'était qu'une question de jours avant de savoir son identité. La vie pouvait parfois être injuste, mais la demoiselle savait encaisser les coups et ne s'avouait jamais vaincu. Tout en faisant les cent pas dans son séjour, elle réfléchissait encore et encore à tout et n'importe quoi. La vengeance était une chose inutile, mais vu la situation dans laquelle se trouvait Yuuri elle était une justice sauvage et barbare. Et tout les coups lui était permis entre ses quatre murs.

Après avoir librement déversé sa haine dans tout le séjour, la demoiselle tenta de se calmer en se posant sur son sofa, mille et une idées en tête. Sans doute, était-elle exténuée par tous les derniers événements ? Elle avait sans doute besoin de repos malgré la vie de fêtarde qu'elle pouvait mener pour avoir un semblant de vie sociale, ou peut-être préparait-elle autre chose ? Il était très difficile de connaître le fond de sa pensée, même elle peinait à se reconnaître. Par le passé, elle était l'adolescente victime de sa naïveté qui s'était reposée sur son humanité pour survivre ... Aujourd'hui, elle se sentait mieux en faisant le mal autour d'elle et en provocant des catastrophe, cependant la seule chose qu'elle n'avait pas prévu, c'était que sa bulle de sécurité soit fissurée. Perdue dans ses songes, elle en fut tirée brutalement, en se dirigeant avec un semblant de bienveillance vers la porte d'entrée, elle ouvrit rapidement et annonça avec une voix calme : "De quoi suis accusé cette fois-ci ? Chantage, corruption, menace ?? " Levant ses yeux vers le haut, la demoiselle avait l'habitude de ce genre de visite de courtoisie. Bien que cela n'était jamais bon signe..

Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des événements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. . .

Pando

Yuuri & Liam

Dure réalité

Yuuri.Yuuri Kozukata. C'est le nom de la propriétaire de cette maison ou un incident s'est produit il y a peu. Un incident qui s'apparente d'avantage à un cambriolage qu'autre chose. A nôtre arrivée sur les lieux, la demoiselle semblait plutôt tendue, angoissée, ou plutôt énervée en fait. Ouais, la nana était complètement à cran face à ce qui venait de se passer. Je penses même qu'elle soit parvenue à effrayer deux trois gars de la patrouille de cette nuit la. Dommage, parce qu'au départ, ils semblaient tous l'apprécier, il faut dire que la charmante donzelle est loin d'être vilaine à observer. On est loin du cliché de la grand-mère qui empeste sur des kilomètres avec dix chats à ses côtés. Elle est plutôt jeune, elle, et assez conservée, en même temps, elle a même pas la trentaine. Une beauté froide, glaciale même au regard transperçant, le genre de nana qui serait capable de vous tuer juste en vous regardant. Le genre de nana que la plupart des hommes ont du mal à cerner. Le genre de nana qui me fais plus rire que pleurer en fait. Alors, quand les collègues ont vu son nom en arrivant au boulot, ils se sont aussitôt balancer la balle, qui ressemblait plus à une bombe prête à exploser qu'autre chose. Et puis BOOM. Cette même bombe m'a explosé en pleine tronche. Warren est en charge du dossier. Warren ira s'assurer que la demoiselle se porte bien, mais aussi pour lui dire les maigres éléments qu'ils ont pût récolter, soit "Rien" en fait.

Il n'est pas rare que des gens se fassent cambrioler à Game City car même si la ville est petite, des gens malfaisants il y en a malheureusement partout. Yuuri n'était qu'une victime de plus parmi tant d'autres. Le terme ne plairait certainement pas à la donzelle mais c'était malheureusement le cas. Aujourd'hui, c'est à son domicile que je me rendrais, dossier sous le bras. J'avais appris en une soirée à cerner le caractère tumultueux de la belle, et je me doutais bien que ma visite ne lui ferait certainement pas plaisir, mais elle était nécessaire pour faire avancer les choses. Quelque chose me disais qu'elle ne nous avait pas tout dit et qu'elle nous cachait plus de choses que ce qu'elle voulait bien nous dire et j'étais bien prêt à lui arracher les vers du nez. Après plusieurs minutes de trajet, mon véhicule de fonction s'arrêta au domicile de la fameuse Yuuri. Je ne pouvais pas m'empêcher de voir cette demeure avec fascination. Comment une demoiselle solitaire pouvait vivre dans un tel endroit? Quand je penses que je suis censé avoir une fille et que je vis dans un modeste appartement.. Enfin.

Pas à pas je m'avançais jusqu'au seuil de la porte et vint frapper à trois reprises. Rapidement, j'eus le droit à son accueil, toujours aussi, particulier. Elle se tenait la, devant moi, dépitée, presque saoulée, et cette réaction suffit pour m'arracher un petit rire, suivi d'un sourire amusé.«Attention, je pourrais croire que vous êtes impatiente de voir vos deux jolis poignets liés par des menottes. Un fantasme peut-être?» Elle a pas franchement la tête d'une nymphomane, mais sait-on jamais. Je l'observe, et je m'abstiens de lui sortir mon badge, elle me reconnait, elle sait que je suis la pour parler de ce cambriolage et pour qui sait, fouiller un peu plus dans ses petites affaires. Madame aurait peut-être peur que je m'amuse à fouiller dans ses petites culottes et j'aurais pus d'ailleurs profiter de l'occasion pour cela, mais contrairement à ce que certains peuvent penser, je sais être sérieux à certaines occasions. «Vous devriez être un peu plus souriante, je pari que ça vous donnerait un peu plus de charme.» Rapidement pourtant, je faisais taire mon sourire pour adopter un air un peu plus sérieux et plus professionnel. «Puis-je entrer? J'ai quelques questions à vous poser.» J'attendais finalement que la belle daigne se reculer pour pouvoir entrer à l'intérieur de sa charmante demeure regorgeant de milles et un mystères que j'étais bien prêt à élucider avec ou sans le consentement de la sulfureuse brune à mes côtés.  

On ne peut pas nier que son accueil soit des plus chaleureux. D'un côté, son attitude pouvait être compréhensible, elle avait été cambriolée, et un objet qui lui était très précieux lui avait été dérobé. En plus de cela, elle n'était pas très coopérative vis-à-vis des forces de l'ordre. Quitte à les harceler depuis qu'elle avait découvert que son domicile avait été forcé. À ce moment-là, tout en ajoutant les événements qui avaient fait en sorte que sa journée était sans doute placé sous le signe de l'ennui, elle était littéralement blasé. Et le fait qu'un officier de police se présente devant sa porte n'était pas bon pour elle. Sans doute, devrait-elle jouer de ses relations pour faire avancer le dossier, ou utiliser un moyen moins légal pour en finir rapidement ? Tels étaient les questions qu'elle se posait en voyant le dossier sous le bras de l'officier. Bien qu'elle ne réagissait pas à sa remarque, elle lui rétorqua aussi poliment : " Hélas, pour vous, ce n'est pas aujourd'hui que vous pourrez sortir vos menottes pour me lier les poignets. Par contre, si vous me faites à nouveau ce genre de remarque, c'est à vos poignets que vos menottes se trouveront ". Ce n'était qu'une mise en garde parmi tant d'autre qu'elle n'hésiterait pas à mettre à exécution si l'envie lui prenait, elle n'avait pas apprécié le fait que des individus dans son genre lui fassent ce genre de remarque. Elle avait instaurait un climat un peu froid et distant, le fait que cet officier venait lui rendre visite ne lui disait rien de bon, elle pensait avoir fourni assez d'informations pour les maintenir à distance pendant qu'elle en faisait son affaire.

Néanmoins, elle était loin d'être accueillante, la demoiselle semblait réticente à l'idée qu'un officier lambda vienne l'interroger. Elle réfléchissait rapidement. Perdue dans ses songes, la demoiselle en fit tirer par une nouvelle remarque, une fois de plus déplacer à son goût. Elle arbora un léger sourire pour lui répondre sur le même air : " Et vous, vous devriez être un peu plus silencieux, je parie que cela vous donnerait peut-être l'air d'être crédible. " Yuuri avait sans doute réponse à tout, et plus le ton montait, plus elle avait envie de l'enterrer vivant ou de demander la destination de son dossier prétextant qu'il n'était pas assez compétent ce motif aurait un le but de le toucher dans son ego légèrement surdimensionné.

Étant une personne civilisée et étant apte à parler, la jeune femme ouvrit sa porte et l'invita à rentrer tout en claquant la porte derrière lui. Le bruit de la porte pouvait résonnait dans la pièce principale qui était bien rangée, qui aurait cru qu'un cambriolage avait eu lieu dans cette propriété privée. . . Tout en s'adossant contre le mur de la pièce la demoiselle demanda d'un air évasif : " J'ai déjà tout dit aux officiers lors de leur intervention. Si vous avez lu le dossier, vous devrez pouvoir faire votre boulot. " Bien sûr, elle pouvait garder le silence, de toute manière l'entretient serait vite clôturé. La jeune femme continua sur sa lancée en continuant à faire les cent pas dans la pièce tout en énumérant les faits avec une légère pointe d'impatience : " J'ai travaillé toute la nuit au bureau, puis j'ai passé la nuit à travaillé sur un article avec des collègues, puis je suis rentré chez moi et c'est là que j'ai constaté l'effraction puis j'ai appelé le central... Que vous faut-il de plus ? Que je fasse votre job ? " Yuuri ne comptait pas perdre son temps à l'idée de devoir se justifier, elle avait fourni assez d'information pour monter un dossier.

Lui faire avouer quoi que ce soit serait une chose délicate, et ce n'était pas un policier qui pourrait la faire parler. Avec du recul, cette affaire était son terrain de jeu et il était un personnage indésirable qui fallait vite faire sortir avant qu'il ne vienne assombrir le tableau. Yuuri était une personne connue par sa réputation diabolique, elle n'avait pas vraiment d'humanité ou alors très peu, et n'éprouvait aucun sentiment, cependant elle posa une simple question tout en gardant une certaine distance : " Admettons qu'on vous pris quelque de très précieux . . . Jusqu’où iriez vous pour récupérer ce qu'on vous aurez dérobé ? " Cela n'était pas une menace, venant de la jeune femme, c'était quelque chose de plus malsain, puis elle compléta avec un léger sourire machiavélique : " Parlons plus sérieusement. Pourquoi êtes vous là ? " À vrai dire, la demoiselle ne comptait pas l'aider. À ses yeux, cet homme lui serait aucunement bénéfique, ni même utile, alors pourquoi serait-elle bienveillante à son égard. Néanmoins sa présence l’intéressait, peut-être voulait-il son quart d'heure de gloire en mettant le doigt sur un des mystère de cette affaire . . .

Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des événements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. . .

Pando

Yuuri & Liam

Dure réalité

Il doit planer au dessus de la tête du lieutenant une bien curieuse malédiction car la plupart des filles qu'il côtoie sont souvent des sales mégères aigries renfermée dans une espèce de carapace qu'elles pensent indestructible. La première référence avait été cette "Gloria" qu'il avait rencontré au bar. Une nana qui ne s'était pas gênée pour lui renverser complètement son verre sur le t-shirt avant de le faire complètement tourner en bourrique. Bon, il avait trouvé ce petit jeu plutôt intéressant et fort heureusement que la donzelle était plaisante à regarder car il aurait certainement rebrousser le chemin aussi vite qu'il n'était arrivé à elle. Voilà que maintenant, c'était la propriétaire de la demeure Kozukata qu'il devait affronter et encore une fois, une assez plaisante demoiselle, du moins, d'apparence. Pourquoi faut-il que toutes les jolies filles sont des connasses? Non sérieusement, à chaque fois qu'il en trouve une à son goût, elle se révéle en réalité être la pire des garces, le genre petite teigne qui cache un vrai démon en elle. Alors soit, elles se sont passées le mot, soit elles savent que lui aussi dans sa vie a été un gros con qui a abandonné son ex petite amie enceinte jusqu'aux oreilles en reniant totalement le fait d'être le père de ce mioche qu'elle avait fini par porter jusqu'à son terme. Ce Liam la n'est plus. Il assume sa paternité désormais bien qu'il n'y a aucune gamine dans ses pattes pour l'aider à le prouver. Et puis, tout le monde fait des erreurs dans la vie, c'est comme ça qu'ont avancent non? Les deux mains relevés et parallèles à son torse il refusait de se faire passer pour ce qu'il n'était pas, mais en même temps, elle n'a pas à lui tendre la perche, si elle le fait, il ne faut pas s'étonner qu'il l'a saisisse. «Excusez moi Mademoiselle, je refuse d'avoir des soucis avec la justice j'en ai déjà pour mon compte.» Et heureusement d'ailleurs qu'il n'avait pas été marié avec la dîtes donzelle qui lui a pondu sa fille car les choses auraient sûrement étaient encore plus complexes.

Enfin, la n'était pas la question. Le cas présent était cette fille, cette brune sulfureuse qu'il aurait un peu plus apprécié avec un sourire sur les lèvres, chose qu'elle fit, même si son répondant était mordant, tranchant. Une nouvelle petite pique "affective?" pour le lieutenant Warren. Cela ne l'empêcha pas de pouffer de rire en passant une main libre maladroite dans ses cheveux. Cette nana venait de vraiment de sourire, même discrètement et cela était pour lui une grande victoire quoi qu'elle puisse en dire.«Si il faut me descendre plus bas que terre pour vous voir sourire alors ne vous gênez pas, il me semble même d'ailleurs en apercevoir un de sourire, juste la.» Il aurait bien levé le doigt sur sa bouche mais il s'était abstenu histoire de ne pas attiser d'avantage sa colère. Il s'était contenté de faire un signe de tête en direction de son visage et c'était bien suffisant d'ailleurs. Puis finalement, la furie s'écarta de la porte pour lui permettre d'entrer à l'intérieur du domaine, prenant soin de refermer la porte sur son passage. A l'entrée, le lieutenant vint aussitôt contempler le décors qu'il avait déjà pût apercevoir le jour du "drame". L'endroit était joliment décoré et propre, qui aurait pût penser que quelqu'un s'était introduit ici pour cambrioler la brunette? Personne. Comme ci rien n'était arrivé. Certaines personnes, pour moins que ça, ne sont jamais revenus chez eux, mais elle, cette fille la, continuait à y vivre simplement. La vie continue paraît-il, elle doit être de ce genre la qui se soucie rarement des ennuis et qui préfère qui sait, les apporter.

Alors qu'il avança de deux pas, la brune derrière lui vint lui rappeler ce qui s'était passé ce jour la sans forcément rentrer dans les détails, et elle aurait très pût être en train de s'envoyer en l'air que pour lui ça n'avait aucune importance, ce qu'il voulait savoir c'est si quelqu'un, un individu quelconque chercherait à lui nuire. Connaître son entourage permettrait notamment aux forces de l'ordre de pouvoir les interroger et de trouver qui sait, le coupable de tout ça. La furie vint une nouvelle fois s'adresser à lui, sauf que cette fois, c'était elle qui tenait les rennes, c'était elle qui posait les questions. Le sourire malin et joueur du lieutenant s'était effacé sous ses paroles. Il s'était laissé embobiner par son questionnement et se demandait sérieusement désormais ce qu'il serait capable LUI de faire pour retrouver quelque chose de précieux que quelqu'un lui aurait subtilisé. Il pensait instinctivement à sa fille, même si elle n'avait pas été kidnappé, il était prêt à tout pour lui remettre la main dessus et la préserver justement de tous ses fous à lier qui rôdaient dans les parages. A vrai dire, Liam pouvait être un chic type comme le pire des enfoirés et il serait prêt à tuer si il le fallait pour retrouver "ce bien précieux". «La n'est pas la question Mademoiselle Kozukata. Ce n'est pas de mes affaires qu'il s'agit mais des vôtres.» Lui répondit-il fermement avant de se retourner pour lui faire face, voir ce petit regard brillant, pétillant de malice et de fourberie souligné par un petit sourire. Cette fille fouterait les pétoches à n'importe qui en fait et Liam se doutait bien qu'elle ne partirait pas en cuisine pour lui préparer une tasse de thé avec les petits gâteaux en accompagnement. Non, cette fille la, elle voulait qu'il se casse, elle ne voulait pas qu'il se mêle de ses affaires sauf que manque de pot quand tu fais appel aux forces de l'ordre, faut pas s'étonner qu'elle se mêle de tes affaires. «Ne prenez pas cet air, je ne suis pas venu pour vous juger personnellement, je veux juste apprendre à vous connaître, vous et, pourquoi pas vôtre entourage, non pas que je soupçonne quoi que ce soit, mais je serais curieux de savoir qui dans cette ville a l'immense privilège d'être inscrit dans le petit cercle amical de la charmante Yuuri Kozukata.» Certainement pas des gens de cœurs vu le personnage mais sait-on jamais, peut-être que la demoiselle est plus surprenante qu'elle n'en a l'air aux premiers abords.

 

Que pouvait-elle faire face à ce genre de personne. Elle se contenta uniquement de refouler sa colère et son agacement afin de ne pas faire, ou dire quelque chose qui pourrait lui causer du tort. Elle devait se montrer prudente, car même si lui donner l'impression d'être un abruti, il semblait assez perspicace, à croire que le niveau de recrutement chez les forces de l'ordre était à la porté de tous. Yuuri ne releva pas ses remarques bien qu'elle eut envie de le gifler, elle se retint afin de ne pas devoir aller commissariat, et aussi pour user de ses relations pour en ressortir rapidement. La demoiselle portait de nombreuses étiquette tel que celle d'être une petite chipie pour les personnes polies et une véritable vipère pour les habitués et elle avait aussi hérité un tas de noms d'oiseaux pour les personnes ne l'appréciant que très peu. Pourtant, elle avait quelques amis, ils étaient rares, mais elle savait porter un masque afin d'avoir un semblant de vie sociable, bien que ses "amis" ne savaient rien de ses combines. Comme la demoiselle le disait souvent : secret confié ; secret divulgué. En tant que journaliste elle savait de quoi elle parlait, les gens lui confié des secrets et le lendemain cela faisait la Une du journal et même de nombreux sites.

Son attention se porta de nouveau sur le lieutenant de police, il était comme la plupart des hommes de cette ville, il se voulait sûr de lui et il pensait sans doute pouvoir faire parler la demoiselle facilement. Même si elle est bavarde, elle n'allait pas lui faciliter la tâche, certes elle cachait des preuves afin de régler personnellement cette affaire, mais elle n'avait pas envie de l'aider. Il se trouvait sur son territoire donc il devrait se plier à ses règles afin de pouvoir lui arracher la moindre information. Bien que cela était difficile de vivre à nouveau chez elle, Yuuri ne laissait rien paraître, elle avait peur, mais elle ne pouvait pas se permettre de le dire, après tout les gens lui riraient sans doute au nez, et selon la logique de la journaliste, la peur était un sentiment humain, mais face à cela, elle faisait preuve de bravoure. Rien de plus simple que de sourire pour effacer ce sentiment d'insécurité. La demoiselle savait jouer sur tous les tableaux, mais était-elle vraiment sincère ? Elle-même ignorait la réponse.

Vu son attitude dite "professionnelle", la demoiselle remarqua le fait qu'il s'investissait réellement dans cette affaire, d'autre part elle savait pertinemment que l'affaire serait classée sans suite pour son plus grand bonheur. Néanmoins, sa question semblait le perturber pour le plus grand bonheur de Yuuri, elle n'était jamais prise au sérieux, sans parce qu'elle était bien trop naïve à première vue, mais il ne fallait jamais jouer avec elle sous peine de le regretter amèrement. Bien qu'il refusa de lui répondre, elle n'hésita pas à reprendre sur le même air : " Ce n'est pas une réponse." Mais comme il avait pointé le fait que cela étaient ses affaires elle ajouta avec son sourire pleins de malice : " Ce sont mes affaires. . . C'est pour cela que je vais vous laisser mener votre enquête tandis que je retournerais la ville quitte à faire de nombreux dommages collatéraux, après tout le plus important est le résultat." Elle continua de faire les cent pas dans la pièce quelques minutes, puis elle se posa sur un des fauteuil qui se trouvait dans la pièce. Son regard fixait dans un premier temps le dossier, puis elle regarda l'officier pendant qu'il tentait en savoir plus sur la demoiselle, elle leva son regard vers le plafond avant de se lever pour venir se tenir à quelques centimètres de lui pour lui affirmer : " Je ne suis pas une balance. Mon "entourage" n'a rien à voir avec cela, je peux vous le garantir, cependant, je peux vous affirmer une chose, je ne tiens pas à avoir d'ami. C'est une chose inutile, cependant des connaissances j'en ai pas mal. Mais vous semblez être plus informé que moi, je crois même que vous êtes déjà au courant. " Elle marqua un léger temps de pause avant de répliquer avec une pointe d'ironie : " La curiosité est un vilain défaut et la flatterie ne vous mènera nulle part. Mais, si vous comptez me faire parler et bien laissez moi vous dire que vous êtes mal informé."

Détenant des informations précieuses elle était prête à jouer un peu, bien que cela n'allait pas vraiment plaire à l'officier. Yuuri s'éclipsa quelques minutes et revint avec une thermos et de quoi prendre le café. Son air si joyeux pouvait paraître suspect, mais comme il lui faisait pitié, la demoiselle lui proposa un petit jeu assez amusant, tout en prenant place face à lui, elle lui avoua : " Vous semblez avoir des informations, et j'en ai également. Peut-être pouvons-nous envisager un échange équitable. Cependant, si vous venez à me mentir, je n'hésiterai pas à faire de votre vie un véritable enfer. Et croyez-moi, vos collègues pourront confirmer mes dires. Donc par ou devons-nous commencer ? " La demoiselle afficha un large sourire, comme si cela n'était qu'un jeu pour elle. Yuuri était de nature bavarde et son air innocent aider beaucoup dans ses affaires, l'avantage qu'elle en tirait était que personne ne pouvait la soupçonnait de quoi que ce soit, bien au contraire. La jeune femme avait l'impression qu'il savait comment elle agissait et sans doute allait-il la frapper avec un point sensible, mais pour cela il faudrait qu'il ait trouvé... La jeune femme se posait beaucoup de questions, et le fait qu'il s trouvait là avec un dossier ne faisait clairement pas parti de son plan. Elle ne pouvait pas l'influencer, ni même l'utiliser, il était juste un "imprévu" dans toute cette histoire ou même un potentiel dommage collateral.

Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des événements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. . .

Pando

Yuuri & Liam

Dure réalité

Ce n'est pas une réponse. Si, ça en est une que madame soit contente ou non. Ici, c'est lui qui pose les questions parce que c'est son job, parce qu'il a pas trouvé de mieux à faire que de passer ici pour venir en aide à cette petite vipère fourbe et malicieuse qui ne lui faciliterait pas la tâche. En général, les officiers de police ont tendance à éviter les journalistes, parce que bien souvent, ils ont tendance à déformer la réalité pour faire vendre leurs articles de journaux et attirer la curiosité des gens cupides et naïfs de ce monde. Plus les titres sont gros, et plus l'humanité achète, prête à croire ses mensonges décrits ligne par ligne. Bien sûr, c'est un peu comme dans tout les métiers, certains sont honnêtes, professionnels et Liam n'a personnellement aucun soucis avec eux, mais il fallait pourtant être prudent et resté sur ses gardes, sait-on jamais après tout, des informations peuvent rapidement fuitées dont, pourquoi pas, le fait que lui, lieutenant de police, avait perdu la trace de sa gamine du jour au lendemain et qu'à défaut de la chercher et de remuer ciel et terre, il passait son temps libre dans les boites de nuits pour boire de l'alcool et profiter simplement de la vie. Il savait que ça pourrait faire les gros titres à Game City et ainsi nuire à sa réputation d'ou le fait qu'il se méfier de cette Yuuri au minois plaisant mais à la personnalité d'une diablesse.

Cette même diablesse qui refusait de coopérer, comme il l'aurait présagé. Elle campait sur ses positions et ne semblait pas prête à lui offrir ce qu'il était venu chercher jusqu'ici. Si ce qui le regarde lui appartient à lui, il en est de même pour elle, après tout c'était un bon deal, sauf que sa profession à lui, le poussait à connaître la jeune femme pour tenter enfin de faire la lumière sur cette sordide affaire de cambriolage. «Très bien. Très bien je mènerais l'enquête si vous n'êtes pas en mesure de m'apporter des réponses, j'irais de moi même fouiner dans vôtre petite vie pour trouver mes sources.. mais si je peux vous donner un conseil, éviter les dommages collatéraux au risque qu'ils se retournent contre vous. Vous savez ce qu'on dit, ce n'est que le retour de bâton. » Et il était dans ses droits. Qu'elle le veuille ou non, il trouverait ce qu'il est venu chercher, d'une façon ou d'une autre, en espérant que ça ne soit pas elle qu'il viendrait chercher pour emprisonner ses deux poignets à l'aide de menottes. Cette femme, il avait du mal à la cerner, elle pouvait paraître froide sous ses paroles et sous ses attitudes, comme en un claquement de doigt, pouvait devenir l'être le plus innocent de cette terre, comme un nouveau né venant de voir le jour et Liam, d'ailleurs, eut le droit à ses deux facettes.

Auparavant installée sur son canapé, à le toiser, elle s'était levée, puis approchée pour lui parler, refusant clairement de parler de son entourage, ou de qui que ce soit. Elle avait vu clair dans son petit jeu et lui commençait à en faire de même avec elle. A cette allure, cette discussion finirait par un sans queue ni tête, retour à la case départ pour le lieutenant Warren qui repartirait bredouille sans informations à inscrire sur le dossier. Un petit sourire se nicha au coin de ses lèvres alors qu'il lui faisait face. Non, il ne la craignait pas, elle aurait presque pût le menacer de le tuer qu'elle ne lui aurait pas fait peur, bien au contraire. Des tarées dans son genre, il en côtoyait tout les jours par le biais de sa profession et ce n'est pas ce genre de personnage la qui l'effrayerait au point de partir la queue entre les jambes comme un pauvre animal battu et sans défense. «Je peux en conclure que cela vous a quand même flattée.» Elle avait parlé de flatterie, même si elle ne le mènera à rien elle n'avait pas trouvé le mot "Charmant" comme une insulte ou une atteinte à sa petite personne, la demoiselle finirait dans tout les cas par succomber, il en était presque certain, peut-être pas aujourd'hui, mais qui sait, à l'avenir.«Vous êtes peut-être dure en affaire Mademoiselle Kozukata mais vous avez oublié à qui vous avait affaire. Si être secrète fait parti de vos qualités, être borné et têtu fait parti des miennes et je ne compte pas lâcher l'affaire si rapidement vous voyez?» Finit-il par lui souffler au visage presque avec amusement.

Elle voulait jouer, et bien ils joueront à deux, au risque de s'y brûler les ailes, l'âme, le corps, et tout ce qui peut prendre feu rapidement. La demoiselle s'éclipsa le temps de quelques secondes, à son retour, elle avait une toute autre odeur sur elle, celle du café chaud, le café noir bien corsé qui pourrait presque le faire grimacer. Enfin un signe d'hospitalité, et accompagné d'un sourire en plus de ça. Cette fille se révélait être de plus en plus intéressante au fil du temps. On aurait pût parler de schizophrénie ou de bipolarité car alors qu'elle venait de lui dire qu'il aurait rien d'elle, voilà que cette fois, mademoiselle voulait troquer quelques informations en échange des siennes. Un deal, voilà ce qu'elle voulait. Il lui offrirait ses précieuses informations en échange des siennes, sauf que les maigres informations composant le dossier étaient déjà en sa possession. Il faut dire que l'affaire Kozukata n'avançait pas des masses, et qu'ils étaient à deux doigts de clôturer le dossier et de ne pas donner suite à cette affaire. Enfin, il n'avait pas même le temps de répondre que la voilà de nouveau avec ses menaces. C'était ça d'ailleurs qui avait effrayés la plupart des officiers, ses menaces. Yuuri représentait à elle seule le genre de poupée maudite dont pas mal d'hommes ont peur, elle ferait un personnage principal de film d'horreur parfait. «Rangez vos menaces au placard Yuuri, vous ne me faîtes pas peur.» Il l'appelait par son prénom oui et semblait presque agacé par son comportement de petite gamine bornée et insupportable. On aurait presque l'impression de faire face à une enfant qui fait du chantage affectif pour avoir une sucette ou un jouet hors de prix dans un magasin de grande surface. Madame se la joue femme fatale mystérieuse et n'attend qu'une chose: Qu'il s'en ailles, sauf qu'il finirait peut-être par le faire au bout d'un moment, avant de revenir, le lendemain, et le surlendemain, jusqu'à ce qu'elle cède, qu'elle craque, complètement. «Mes collègues vous ont déjà fait part des informations en nôtre possessions, il n'est donc pas nécessaire de les "troquer" contre les vôtres et je ne demande aucun deal, juste une petite coopération. Entre vous, et moi. Voyez ça comme, de simples confidences, entre amis.» Même si il se doutait bien qu'il n'était pas l'un de ses amis, mais peut-être la seule oreille attentive qu'elle peut avoir en ce moment. Ce serait regrettable de ne pas pouvoir parler ouvertement avec la seule personne qui soit en mesure d'écouter vos malheurs et de tenter même d'y apporter une solution. C'est ce qu'il était venu faire Liam, au fond, il pouvait la taquiner, l'embêter, que sa présence en es lieux était pour son bien à elle, pour pouvoir l'aider à trouver les coupables de cet affreux cambriolage.
 

Si la demoiselle devait se contenter de rester silencieuse, elle pourrait imaginer un tas de stratagèmes pour lui faire fermer son clapé avec son air supérieur. Il pouvait poser les questions, la demoiselle parlerait qu'en la présence de son avocat. Elle détestait les forces de l'ordre, ils étaient corrompus par l'argent et ils se trimbalaient souvent pas mal de casserole que la journaliste aimait mettre en première page. Il était clair qu'elle ne les porter pas son cœur, après tout ce n'était pas compliquer, car la demoiselle n'aimait que sa petite personne. La journaliste n'avait pas entendu parler de ce lieutenant, elle devrait prendre des précautions et pourquoi ne pas lui montrer qui à le plus de pouvoir dans cette ville corrompu.  La coopération n'était pas son fort, car participer à une œuvre commune était souvent signe de problème. Depuis son arrivée en ville, elle n'avait accordé sa confiance à personne et n'avait généralement pas besoin de coopérer avec qui que ce soit pour mettre fin à une affaire. En y repensant, la demoiselle avait sans doute alerté les forces de l'ordre un peu tôt dans cette histoire, elle ignorait le fait que la personne qui s'occuperait de son affaire serait de nature tenace et dérangeante. Elle se demandait alors depuis quand la police pouvait recruter des personnes avec un QI aussi développé. Toutefois, elle n'était guère ravie lorsqu'il mentionna le fait de devoir fouiner dans sa petite vie, elle répliqua avec un air de je-m’en-foutiste " Faites donc, j'ai hâte de voir ce vous trouverez. Cependant, je pourrais faire de même. Fouiner dans votre vie ne va pas être très passionnant, mais je suis sûre que vous cachez des secrets... Je me demande quel genre de cadavre vous pouvez cacher dans votre placard. Et ne vous inquiétez pas pour le retour de bâton, j'ai un excellent karma. " La demoiselle afficha un large sourire qui pouvait cacher un plan diabolique dont elle seule avait le secret. Il était difficile de savoir ce qu'elle pensait à la minute près, d'un côté elle avait envie de retourner la ville afin de mettre fin à cette mascarade et d'un autre côté elle avait envie de jouer. Mais le fait de devoir régler cette histoire dans la légalité était sans doute la chose qui irritait le plus la journaliste.

Bizarrement, il ne craignait pas ses mises en gardes, Yuuri était bien connut pour son franc-parler et ses méthodes pu orthodoxes, elle était déterminée à faire avancer les choses, sauf que son potentiel partenaire de jeu ne lui inspirait pas grand chose, il était un peu trop sage pour elle. Yuuri comptait tôt ou tard lui arracher son petit sourire et son air supérieur. Tout en haussant les épaules elle répliqua de manière simple et naturelle : " Pas vraiment, à vrai dire, je place votre flatterie au même niveau qu'une insulte. Donc inutile de vous un tableau. " Elle ne pouvait pas dire qu'elle s'était sentie insulté, cela ne l'aurait pas aider, car froissé l'ego de son invité ne l'aiderait pas à en savoir davantage. Elle devait mesurer ses paroles jusqu'à ce qu'elle obtienne ce qu'elle convoitait depuis son arrivée. La jeune femme faisait preuve d'un sacré self-contrôle, en tant normal ce genre d'individus ne vit jamais très longtemps à son contact : " Cela est sans doute dû à ma profession, mais sachez une chose, j'obtiens toujours ce que je veux, c'est comme ça. Donc, vous pouvez continuer à être têtu et borné, cela ne vous aidera pas. À vrai dire, vous n'utilisez pas les bonnes méthodes pour me soutirer la moindre information." Il va de soit que les remarques et les menaces n'avez que très peu d'effets sur elle. C'était une personne endurcie qui flirtait sans cesse l'illégalité depuis des années. Il y avait bien une raison sur le "pourquoi" du "comment" .

Bien qu'elle s'était montrée un tant soit peu aimable, elle pouvait rapidement agir de manière assez détestable. Si les menaces n'avaient aucun effet sur lui, elle agirait d'une autre manière qui serait sans doute peu appréciée pour son invité. En agissant ainsi Yuuri voulait sans doute tentait une autre approche afin d'avoir de nouvelles informations, mais au vu de la réaction du lieutenant le dossier qu'il tenait dans ses mains devait être aussi vide que son niveau de créativité. Ce qui était une déception pour la demoiselle qui espérait une toute petite information. Bien qu'elle avait mis en garde ce dernier avait répliquer de manière familière en l’appelant par son prénom, ce qu'ironiquement la demoiselle repliqua : " Seuls mes amis ont le droit de m'appeler par mon prénom. Ou sont donc passé vos bonnes manières ? " Son petit air innocent commençait enfin à l'agacer, elle venait sans doute de marquer un point. La demoiselle était naturellement insupportable, le genre de personne égoïste et détestable au plus haut niveau, mais il n'avait pas encore fait les frais de son côté narcissique avec une touche de d'impulsivité. Yuuri prendrait sans doute un malin plaisir à le détruire lentement, mais sûrement juste sa satisfaction personnelle. Bien que pendant il prenait la parole, la demoiselle se contenta de lever les yeux vers le ciel, cela était ennuyeux et si prévisible, pourtant elle ne lui manqua pas de rire au nez : " J'espère que c'est une blague ? Hum " de simples confidences entre amis". . . Vous savez ce que je fais des mes "amis" ? Je les utilise et une fois qu'ils deviennent inutiles, je les jette à la poubelle tout en prenant soin de les détruire avant sinon ça ne serait pas drôle. " Yuuri s'était retenue de lui dire ce qu'elle pensait de la coopération. Avec le temps, elle avait appris à encaisser la moindre déception, le moindre problème, et cela, sans l'aide de personne. Sans doute pensait-il qu'en lui berçant avec de belles paroles la jeune femme se laisserait aller à une confession, il se trompait sur toute la ligne. Ce n'était pas le genre de la journaliste. La demoiselle était sans doute trop fière pour l'admettre ses erreurs, mais il était facile de voir qu'elle en faisait une histoire personnelle.

Yuuri lui faisait face, tout en s'amusant à remuer la cuillère dans sa tasse à moitié vide. Bizarrement, elle n'ajouta rien, pas de mots blessant ou de parole cinglante. Elle resta silencieuse à table, sans doute, était-elle en train de réfléchir ou de se remettre en question. Cette histoire l'avait profondément affecté que même son jugement était faussé. Yuuri avait toujours appris à prendre son temps pour se venger, mais à l'heure actuelle, il n'y avait rien qui pouvait remplacer ce qui lui avait été dérobé. Plus les heures passé et plus cela l'affectée. Elle se leva de sa chaise pour aller planter son regard du côté de la baie vitré, son regard était perdu vers l'extérieur. Elle connaissait la vérité, mais la vérité, c'est que ça fait mal donc elle se devait de mentir. Malgré qu'elle était envahie par ses sentiments négatifs la demoiselle lui avoua une chose : " Vous ne pouvez pas forcer les gens à vous apprécier, mais vous pouvez les forcer à vous craindre. Et c'est clairement ce qui va se passer avec les responsables une fois que je les aurais trouvés. " Elle avait retrouvée son petit sourire diabolique qui signifiait que tout aller bien, elle se retourna pour faire face au lieutenant puis lui avoua avec son air naturel : " La vie peut être une vraie garce surtout quand elle se comporte de cette façon. . . Je serais vous, je sortirais mon carnet et je prendrais des notes, car je n'aime pas trop me répéter et après tout , tout n'est que supposition. " Cela ne faisait aucun doute, la journaliste avait un tas d'idée, il voulait des confidences, elle allait de lui en faire une qui résonnerait surtout comme une menace ou un avertissement. D'autre côté cela ne faisait aucun doute que ses confidences privées auraient un prix, et son prix ne se comptait pas en zéro.

Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des événements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. . .

Pando

Yuuri & Liam

Dure réalité

Cette fille est coriace et tellement complexe. Une énigme à elle seule. Cela n'étonnait pas le lieutenant Warren qu'elle était seule dans cette gigantesque maison, surtout si elle avait pour habitude de se comporter avec ses "amis" comme elle le faisait actuellement avec lui. Il espérait dans cette histoire que la demoiselle collabore avec lui, après tout, il faisait cela pour son bien à elle et non pas l'inverse mais malgré cela, elle ne pouvait s'empêcher de se montrer froide et détestable avec lui, il ne faut pas s'étonner si certains officiers de police ont des méthodes douteuses après ça. Venir en aide à la civilisation n'était pas de tout repos, certains les voient comme de vrais héros, tandis que d'autres se contentent de les mépriser et de les insulter par tout les noms. Yuuri devait être ce genre de femme, méfiante, qui devait certainement avoir derrière un lourd passé bien sombre, noir. Il n'était pas la pour déterrer ses vieux démons, ce qui l'intéressait c'était ce qui s'était passé ce soir la dans la demeure de la demoiselle, et en apprendre un peu plus sur la propriétaire des lieux l'aiderait certainement à obtenir de nouvelles pistes et d'en détruire certaines qui n'auraient, de ce fait, plus aucun sens. Mais encore une fois, la jeune femme se montra bornée, têtue. Elle lui parlait de bonnes manières, cela le fit rire, car oui, aussi tête à claque pouvait être l'aîné Warren il avait été fils de bonne famille, avec des parents respectueux et respectables qui ont toujours pris soin des autres avant de prendre soin d'eux même. Liam s'était longtemps battu et démené pour en faire de même et ce malgré son tempérament et son sang chaud. En temps normal, il y était arrivé et c'était bien la première fois qu'un habitant de la ville lui donne autant de fil à retordre. Il soupirait à nouveau. Elle était agaçante sous ses airs de petite poupée démoniaque, et il ne releva même pas sa remarque. Si il voulait l'appeler Yuuri, il l’appellerait Yuuri que ça lui plaise ou non, en quoi cela est un manque de respect que de la tutoyer au lieu de la vouvoyer. Madame se permet bien des menaces envers un officier des forces de l'ordre, alors en quoi l'usage du "Tu" de son côté pouvait être un affront aux bonnes manières?

Il commençait sérieusement à en avoir marre de ses petites remarques, de la façon dont elle s'adressait à lui, Trish au moins avait eu beaucoup plus de tact malgré qu'elle lui avait quand même envoyé un verre d'alcool sur le torse. Pourquoi les femmes ne peuvent être pas que des femmes? Attention, aucun propos macho n'est prononcé, juste qu'en temps normal, et même fortes, les femmes ont toujours quelques faiblesses, c'est un peu le cas des hommes. Alors oui, il n'attendait pas un accueil royal dans cette demeure mais un minimum quand même, surtout qu'il n'était pas venu pour l'agresser ou se montrer odieux envers elle, bien au contraire, encore une fois, il cherchait à l'aider. «Nous ne sommes pas la pour parler de mes démons ni de quel temps il fera demain, et encore moins du sens de la vie. Ce que je veux, c'est des informations.» Commença t-il en effaçant sourire et taquinerie. Cette fois il était sérieux, et il ne tournerait pas autour du pot, il fallait qu'elle parle, sinon il s'en irait, elle aura gagné et bon courage pour retrouver les ravisseurs seule.

Yuuri lui avoua ne pas avoir beaucoup d'amis car en général elle s'amuse avec ses derniers avant de les jeter vulgairement comme des mouchoirs en papier. Encore une fois, il n'était pas venu ici pour "copiner" avec elle, il voulait juste lui parler, s'entretenir avec et obtenir des informations et honnêtement? il commençait à perdre patience. Je veux des putains d'informations je m'en fou de savoir ce que tu comptes faire à tes ravisseurs si tu les retrouves avant moi. Pensa l'homme en soupirant à nouveau. Son regard la suivit, elle qui s'éloignait pour observer l'extérieur à travers la baie vitrée. Il demeura silencieux jusqu'à ce qu'elle revienne à lui et lui demande de prendre note de ce qu'elle comptait lui dire les prochaines minutes.  A vrai dire, il est pas spécialement doué pour prendre des notes, des enregistrements en revanche..«Bien. On va faire quelque chose vous et moi, Yuuri.» De la poche de sa veste il extirpa un petit enregistreur qu'il pourrait utiliser à l'avenir dans son bureau ou chez lui pour mieux retranscrire son témoignage. Il aurait pût lui cacher l'objet mais c'était une façon de lui montrer sa bonne foi et qui sait, qu'elle ait un peu plus confiance en lui.«Ceci est un enregistreur et si vous me le permettez, j'aimerais que vos propos soient enregistrés dans cette petite boite. Avant de vous entendre râler, grimacer ou je ne sais quoi, je tiens à signaler que cet enregistrement m'est propre, ce qui veut dire que je serais le seul à pouvoir l'écouter et donc que je ne permettrez à personne de l'utiliser sans mon consentement et sans.. le vôtre.» Il ne pouvait pas être de meilleure foi que maintenant, à voir si la belle apprécierait, ce n'était pas gagné d'avance mais sait-on jamais.«Nous ne sommes pas à une séance chez le psychologue, je veux juste que vous me parlez de vôtre quotidien, de vôtre vie en général, si vous voulez entrer dans les détails, j'accepterais, si c'est non, j'accepterais également. Je veux juste que vous me parlez de vous, des gens que vous fréquentez en général, vous avez le droit de ne pas me donner de noms, vous pouvez simplement me dire ce qu'ils font dans la vie, c'est suffisant.» Il était serein, alors qu'il croisait le regard de la belle sulfureuse, son regard s'ancrer même dans le sien, et pas un sourire malin ne se profilait à l'horizon. Il était on de plus sérieux et il espérait au plus profond de lui même que la belle soit un minimum coopérative cette fois.

 

Elle n'avait aucune raison de lui accorder sa confiance, mais sans ce fait sa visite de courtoisie ne servirait à rien. La demoiselle voyait comme un imprévu et une perte de temps. D'ailleurs, elle avait très vite jugé le lieutenant de police, elle ne portait pas les forces de l'ordre dans son cœur, elle les trouvait inutiles, sans intérêt, et sans importance. À trop prévoir les choses, elle n'avait pas pensé qu'un des leur daigne mener son affaire correctement ce qui avait tendant à l'agacer puisque jusqu'à présent elle le voyait comme une anomalie à reprogrammer. Ce qui expliquait forcement son attitude froide et distante. Même si l'officier se montrait de bonne foi cela ne lui suffirait pas.   La demoiselle se comportait de la pire des façons, elle en était consciente. Sa vision des choses était assez floue, cependant, elle avait appris à ne pas flancher, mais elle encaisser la plupart des ennuis qui lui tombaient dessus quotidiennement. Ceux qui la connaissaient été conscient du fait qu'elle ne se livrerait pas autour d'une tasse de café, pourtant elle devait passer par là pour gagner du temps. Elle écouta attentivement l'officier de police toujours avec un sourire narquois, elle lui répliqua aussi vite : " C'est dommage, je suis sûre que cela aurait été intéressant. Néanmoins, en ce qui concerne les informations, c'est assez délicat, il se peut que j'oublie certaines choses. . . " Se sentait-elle offensée ? Pas pour le moindre du monde, mais la demoiselle trouver que toutes les occasions était à saisir lorsqu'il s'agissait de tourmenter une personne.

Yuuri semblait déçue, il faut croire que pour l'inspecteur la patience n'est pas son fort. Sans doute, avait-elle un peu trop tiré sur la corde ? La demoiselle haussa les épaules et fit mine d'ignorer ses soupirs. À son retour, elle lui faisait face toujours avec un air amusé elle lui lança : " D'accord. Dites m'en plus, je suis curieuse." Son air amusé s'effaça rapidement lorsqu'elle vit l'enregistreur sur la table. C'était une blague ? Un dictaphone ? Elle avait l'impression qu'elle devait confesser tout ses crimes commis dans cette ville. La demoiselle le regarda deux fois avant de lever son regard vers le plafond, cela promettait sans doute un instant folklorique. Elle ajouta d'un air réjouissant : " C'est une blague ? J'ai l'impression que vous vous intéressez réellement à cette affaire, mais que vous ne faites pas confiance au rapport vos collègues. Soyons honnête ; deux minutes, mon affaire est prise au sérieux pour que vous utiliser ce dictaphone ? Du moins, c'est ce que j'en déduis avec le dossier vide, vous revenez sur les lieux du "crime", vous utilisez un dictaphone personnel, donc vous tentez de monter un vrai dossier. " Cela était compréhensible, qui voudrait aider l'emmerdeuse de la ville. Néanmoins, après cette déduction, elle décida d'être un peu plus sérieuse, elle écouta attentivement ses paroles.

Bien qu'elle était mal à l'aise avec se procéder, elle devait se résoudre à jouer le jeu. Après tout elle avait cherché les problèmes en mêlant les forces de l'ordre à son histoire. Yuuri n'était pas du genre à se confier, elle ferait tout pour minimiser les faits. Elle inspira profondément avant de lancer naturellement : " Cela risque d'être ennuyeux, mais allons-y. Comme vous le savez, je travaille dans le journal local depuis un sacré moment. Je m'occupe de traiter d'affaire délicate et grâce à cela, j'ai le privilège d'être surnommé de nombreux noms d'oiseaux dont je vous passerais les détails, car je nettoie la corruption de cette ville. Je m'entends plutôt bien avec les collègues, mais je ne les fréquente pas plus que cela. Je n'ai pas réellement "d'amis", je ne veux pas d'amis, car souvent, on dit qu'un ami est un autre sois et  vous m'avez vu ? Je suis une personne toxique et je le vis très bien. Comme tout le monde, j'ai mes propres problèmes et je ne m'apitoie pas sur mon sort, j'encaisse. " Elle marqua un temps de pause, réfléchissant à ce qu'elle venait d'avouer. Elle venait de dresser un portrait peu flatteur d'elle, mais le pensait-elle vraiment ? Autrefois, elle était une personne naïf et influence rien à voir avec la personne toxique qu'elle prétendait être. Elle s'était confiée qu'à très peu de personnes en ville, après tout venant d'une personne avec sa réputation cela était compréhensible. Lui même devait s'en douter. Si il venait à parler à ses "amis" ou même à ses collègues tous diraient que c'est une fille serviable qui régler les problèmes des autres avant de penser aux siens. Avec un peu de recul, elle trouvait ça bizarre de devoir parler d'elle à un étranger, pourtant elle repris un peu plus sérieusement : " Qu'est-ce que vous voulez savoir d'autre ? Mes délits ? J'ai menacé à de nombreuses reprises l'élite de la ville, j'ai commis des choses affreuses, j'ai pris et stocké des produits illicites, je suis un peu trop fêtarde sur les bords, quoi que ... Est-ce un délit de s'amuser afin de profiter de la vie ? C'est à retirer de l'enregistrement. . . . La réussite à un prix et cela ne se mesure malheureusement pas en chiffre, et ma réputation vient d'en prendre un coup avec ce que je viens de dire. . . À quoi ça va vous servir de savoir ce genre de chose ? " L'atmosphère était pesante, et un peu trop calme. Yuuri tenta de fuir son regard sans doute, se sentait-elle mal à l'aise avec tout cela ... Où n'était-ce qu'une simple ruse.

Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des événements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. . .

Pando

Yuuri & Liam

Dure réalité

N'importe quel homme aurait peur d'elle. Cette femme est le diable absolu et il ne fût plus étonné de comprendre la raison pour laquelle ses collègues et coéquipiers ont préférés lui donner l'affaire à lui plutôt que d'aller eux sur ses terres sauvages. Ils se doutaient tous que le combat était perdu d'avance et c'était fort dommage et même si le lieutenant Warren commençait à en avoir des maux de tête de cette entrevue entre eux, lui n'était pas contre un peu de difficulté pour apporter un peu de piment à ses vieux jours en tant que membre des forces de l'ordre. Cette fille lui donnait clairement du fil à retordre, elle parlait un langage d'une autre galaxie que bien des gens auraient du mal à comprendre, mais que lui, cherchait à comprendre. Son but n'était pas de faire d'elle son ennemie, il voulait juste la comprendre, l'entendre, qu'elle s'approche de lui et qu'elle apprenne à lui faire confiance. Après tout, il n'est pas un mauvais garçon malgré sa franche manière de s'exprimer. Le dialogue, malgré son incompréhension était fait le respect et l'ordre, elle parlait, il répondait et vice et versa, et même si ce n'est pas les réponses justes qu'il désirait, il apprendrait à la travailler au corps, mais principalement à l'esprit. Il chercherait par n'importe quel moyen à s'immiscer à l'intérieur de sa tête pour tenter de la comprendre, pour tenter de rallumer la lumière en changeant l'ampoule grillée au dessus de ses neurones.

Alors, il avait joué du tac au tac avec elle. Il lui avait gentiment présenté ce petit boitier d'apparence anodin qui servirait simplement à enregistrer ses propos. Bien entendu, il serait le seul en mesure de se repasser l'enregistrement en boucle au gré de ses envies, et vu qu'il était désormais l'heureux propriétaire de cet affaire et celui qui s'en chargerait personnellement, aucun de ses collègues n'aura le droit d'écouter la bande sonore, c'est une promesse solennel qu'il lui fait, il aurait pût poser sa main sur le code pénal et jurer que c'était la stricte vérité. Bien entendue, la brune manqua d'exploser de rire face à autant de moyens, et cela le fit plutôt sourire en fait, parce qu'il savait qu'elle finirait par accepter, parce qu'il n'était pas mauvais bougre et qu'il était la dans l'unique but de l'écouter. Des femmes comme elle ont besoin d'être écoutées, que l'affaire soit importante ou non.«Ça ne répond pas à ma question. Est-ce que vous acceptez ou non?» Qu'elle pense ce qu'il veut, il est la pour faire son boulot et il le fera avec ou sans son accord. Elle est la depuis toute à l'heure, à cracher son venin sur les forces de l'ordre, et ça ne l'étonnerait même pas qu'elle se met à les insulter de "Bons à rien" ou encore pire, de "Bouffeurs de donuts et hot dog" parce que oui, les clichés se font aussi par ici. Les policiers ne sont pas souvent bien vus par la civilisation ce qui est fort dommage quand ont sait que ce sont grâce à eux que bien des gens sont sauvés jour après jour. Ils sont la, prêts à risquer leur vie pour sauver celle d'une parfaite inconnue et qu'ont-ils en échange si ce n'est des insultes et des critiques? Enfin. Liam en avait tellement l'habitude qu'à défaut d'en pleurer et de s’apitoyer sur son sort, cela le faisait plutôt rire et l'aider à faire grandir cette colère et rage en lui qui pouvait parfois le pousser à arrêter le pire des salopards d'une façon plus ou moins musclée et sans aucune douceur dans ses paroles ou dans ses gestes.

A sa grande surprise, la demoiselle finit par prendre la parole pour, non pas le pointer du doigt et l'insulter mais bien pour parler d'elle. MIRACLE. Elle capitule et c'est plutôt une bonne chose, alors il appuie sur le bouton d'enregistrement et se contente de la regarder, il la scrute, avec beaucoup d'attention, il cherche une lèvre tremblante ou une faille, mais c'est avec beaucoup de sang froid qu'elle raconte son récit. Il se demande bien ce qu'elle a pût vivre dans sa vie pour être aussi.. glaciale. Il finit par oublier son enregistreur et se plonge à travers les lignes de son histoire, de sa vie. Il imagine son train de vie, la façon dont certains peuvent la détester, ceux qui savent pertinemment que leur vie sera relatée dans la presse et qui peut, en un coup de crayon, se retrouvée dévastée. C'était ça la vie de Yuuri. Une vie de tornade prête à tout balayer sur sa route, sans se soucier des conséquences de ses actes. Cela ne l'étonnait même plus que des gens cherchaient à la piller ou à lui nuire et ça en était malheureux.

Dans un silence pesant il continuait à l'écouter après qu'elle ait prit soin de marquer une pause et ses autres révélations ne s'arrêtaient pas à la journaliste qu'elle était mais bien à sa personne, à son être, à ce qu'elle était. Yuuri était une femme qui profitait de la vie tout en faisant des erreurs, tout le monde en fait, il en était le premier à en faire. Nous n'allons pas revenir sur sa gamine disparue qu'il avait laissée fuir et qu'il avait d'ailleurs renié par le passé. Liam lui même était un homme porteur de ses propres pêchés. Lui aussi avait ses déboires, lui aussi aimait sortir et faire la fête, s'enivrer et rentrer à pas d'heure, vomir sur la moquette ou sur le canapé, finir par s'endormir au dessus de la cuvette nauséabonde et se réveiller au petit matin en se demandant pourquoi la vie est aussi injuste. Elle ne voulait pas que cela figure dans l'enregistrement mais c'était trop tard, elle ne pouvait pas faire machine arrière, elle avait acceptée, mais encore une fois, Liam respecterait ses confidences. «Yuuri. Vous n'êtes pas une mauvaise personne et profiter de la vie n'est pas un délit, si ça peut vous rassurer. Je n'ais encore puni personne, ni mit d'amendes à quelqu'un qui souhaite juste.. s'amuser.» Bon, il a juste cogné quelques types qui s'en était prit à lui quand il s'était retrouvé avec un de ses collègues à patrouiller en pleine ville mais ce n'est qu'un détail. «Vous savez. J'ai beau avoir l'insigne, et un code à respecter, je suis avant tout citoyen avec des envies, désirs et liberté, que ça plaise ou non. Des erreurs, j'en ais fait autant que vous si ce n'est plus d'ailleurs, mais c'est ce qui nous fait avancer.» Sortez les violons, Liam parle et il pas franchement l'habitude de parler aussi sincèrement mais c'est qu'elle lui fait tellement mal au coeur à le fuir comme ça, il a limite l'impression que c'est lui son tortionnaire, que c'est lui qui lui fait du mal à vouloir qu'elle se confie.«Enfin bref. Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous n'avez pas un métier des plus simples et que je m'engages personnellement à faire une petite enquête sur ceux que je soupçonne de vous vouloir du mal et j'ai pas besoin de chercher bien loin, il suffit juste de voir vos derniers articles.» Il avait envie de lui donner une accolade, de la rassurer, mais il risquerait de se prendre une belle baffe, alors il s'était contenté de rester à sa place, de la regarder, de lui sourire discrètement en appuyant sur le bouton "stop" de son enregistreur. «Ne vous en faites pas non plus pour vôtre réputation, je ne dirais à personne que Yuuri Kozukata à un cœur sous cette carapace..» Cette fois il lui offrit un clin d'oeil qui, certainement, l'agacerait mais il fallait bien qu'il la taquine non? Après tout, il est Liam Warren et tout le monde sait qu'il est réputé pour être un homme plus ou moins chiant, mais qui au fond, avait lui aussi un cœur en or malmené bien des fois malheureusement.

Spoiler:

 

Malgré son sale caractère, la demoiselle coopérait sans trop la ramener. Était-ce bizarre ? Un peu, voir beaucoup, car habituellement, elle aurait mis l'officier en charge de son enquête dehors en l'injuriant de jolis non d'oiseaux et se saurait également venger en lui détruisant, potentiellement, sa réputation. Mais parfois, elle savait faire preuve de clémence et Yuuri pouvait faire l'effort de se confier tout en restant vague sur certains détails afin de ne pas se dévoiler. Elle était une femme forte qui encaissait les coups et cela ne changerait pas, même après cette conversation. Sa vie n'était pas un conte de fées, mais c'était son choix, elle aimait la façon dont elle appréhendait la vie après tout la demoiselle ne pourrait la vivre qu'une seule et unique fois. Yuuri ne comptait pas revenir sur sa parole, elle comptait se confier dans les grandes lignes tout en essayant de garder sa langue de vipère pour elle. Lorsque Liam se mit à lui répondre en toute franchise, elle afficha un léger sourire avant de répliquer sur un air amusé : " On ne doit pas avoir la même définition de l'amusement ou alors vous n'êtes jamais allés dans le même genre de soirée que je fréquente... " Devait-elle lui stipuler le fait qu'elle avait crevé les pneus d'une voiture de patrouille de police après qu'un officier ait eu l'intelligence de lui mettre une amende pour un léger outrage agent ? Il valait mieux pour elle de garder ce genre d'anecdote pour son propre plaisir. Dans le cas contraire, il risquerait vraiment de lui mettre une amende pour un de ses nombreux délits. Après sa petite confession, elle reprit son sérieux. Même si c'était difficile pour la demoiselle de rester sérieuse plus de cinq minutes avec un membre des forces de l'ordre. Elle ne les appréciait pas vraiment, voir pas du tout. Yuuri les trouvait trop sûrs d'eux, barbant, envahissant, bref tout ce qu'elle pouvait être sauf qu'eux, ils étaient payés pour être ainsi et contrairement à eux, elle le faisait gratuitement. La demoiselle laissa échapper un léger rire avant de reprendre : " Je pensais que les forces de l'ordre faisaient passer leur devoir avant tout le reste. Les erreurs sont peut-être une bonne chose. . . La preuve, je suis là. " Affirmer qu'elle était une erreur était assez inhabituelle, mais néanmoins vis-à-vis de son passé, c'était une dure vérité. Si elle n'avait pas survécu aux épreuves de son passé peut-être que le monde serait différent. Une chose difficile à vérifier maintenant.

Toutefois, lorsqu'il évoqua son métier, il n'avait pas tort, son travail n'avait rien de facile. Yuuri était une personne à s'investir dans le travail, parfois cela pouvait être étrange. Elle avait négligeait sa vie privée au profit de sa vie personnelle, car selon elle, elle ne trouvait qu'entière satisfaction en détruisant une personne afin de rétablir l'égalité et non l'ordre en ville. Son boulot lui avait ramené pas mal d'ennuis, mais pas seulement des ennuis. . . Et bizarrement, malgré tout ses inconvénients elle ne s'en plaignait nullement : " J'ai choisi mon métier, et je suis fière de ce que j'accomplis même si je l'avoue parfois mes méthodes ne sont pas clean. Il est vrai que récemment, j'ai écorché une ou deux personnes, mais c'était gentil. Si vous comptez vraiment trouver ses personnes-là, vous allez devoir en lire des articles." Depuis le temps qu'elle travaillait au journal, il est vrai qu'elle avait écrit beaucoup de chose dans tous les domaines, mais là ou elle s'exerçait le mieux était dans la presse à scandale, c'était dans sa nature, elle aimait le parfum de la corruption. Yuuri se releva pour se dégourdir les jambes, tandis qu'il arrêtait son enregistreur, elle écouta l'officier la rassurer sur le fait que sa réputation ne serait pas égratigner, cependant la demoiselle n'hésita pas à répliquer en lui donnant un avertissement : " Si ma réputation venait à être souillé, sachez que votre vie serait anéantie, vous savez de quoi je capable. . . Et encore une chose sous cette carapace se trouve un champ d'épines qui n'attend qu'une seule chose, empoisonner la personne qui osera briser cette carapace donc faite très attention à vos paroles." Même si elle semblait sérieuse, son petit minois s'adoucissait avec un large sourire, afin de répondre à son clin d'œil, elle n'hésita pas non plus à le taquiner à son tour. La demoiselle vint se placer dernière lui et elle posa délicatement ses mains sur ses épaules puis elle vint lui murmurer au creux de son oreille, put-être comptait-elle le déstabiliser en venant lui souffler une douce supposition : " Je me demande ce que je pourrais trouver sur vous si je me donnais la peine de faire quelques recherches. . . Un conseil : ne tentais rien d'irréfléchi, il parait que je suis assez douée pour déterrer les petits secrets. " Elle retira ses mains lentement et de manière prudente, bien qu'elle était consciente qu'il était là pour l'aider, quelque chose en elle lui disait de se méfier. Sans doute, n'était-elle pas habitué à ce genre d'aide. Une énième menace, non, plutôt une piqûre rappel. Si l'officier avait la fâcheuse tendance à l'agacer, elle pourrait agir tout comme lui afin de lui pourrir son petit quotidien, même si ces méthodes étaient d'un classique, elles avaient déjà fait leur preuve. Mais cela dommage que se fâcher avec une personne rapidement, peut-être lui serait-il utile un jour ou l'autre ? D'un autre côté, malgré le fait qu'elle s'était livré à lui en toute transparence, elle n'avait pas la réponse à une de ses questions, cela pouvait se voir sur le visage de la journaliste. Elle lui en fit part avec un sourire malicieux : " Qu'est ce que vous avez à gagner dans cette histoire ? Ne me dites surtout pas que c'est pour avoir bonne conscience ou juste le fait de faire votre job. D'une affaire publique, vous arrivez à vous impliquer personnellement pour résoudre un fait qui, nous le savons tous les deux sera classé sans suite, enfin officiellement, car officieusement, je récupérerais mon bien." Même si cela pouvait être une chose insignifiante la demoiselle retournerait la ville pour retrouver son bien.

Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des événements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. . .

Pando

Yuuri & Liam

Dure réalité

Alors il est devenu agent. Non. Lieutenant de police. Pourquoi Lieutenant? Peut-être pour prouver à son paternel que lui aussi était bon pour tout ça, que lui aussi pouvait réussir dans la vie, qu'il s'en était donné les moyens, ou peut-être pour dissimuler secrètement qu'il avait mit une charmante demoiselle du monde de la nuit enceinte. Que penserait ses parents? Certainement pas du bien, ils seraient même furieux d'apprendre qu'il était devenu papa. Oh bien sûr, Liam ne leur a toujours pas dit la vérité, il refuse de le faire parce qu'une partie de lui craint la réaction de ses derniers, parce qu'il a peur de perdre son nom, sa réputation bien que celle ci est salie depuis des années maintenant. Il avait sût cacher Eve depuis toutes ses années, et il savait que tôt ou tard il allait devoir leur dire toute la vérité et plus il retardait l'échéance et plus cela sera compliqué pour lui d'en subir les conséquences. Cette gamine va déjà à l'école, sait s'exprimer parfaitement et a même réussi à fuir sa ville natale pour s'installer tranquillement à Game City. En y repensant, il se demande même comment ça pouvait être capable. A croire que les gamins sont bien plus intelligents que certains adultes qui passent leurs temps à méditer sur quelques questions débiles. Eve n'avait pas prit le temps de réfléchir, elle s'était contenté de fuir, pour se perdre, pour se faire oublier de la civilisation, de ses parents. Aujourd'hui encore, il rêvait de pouvoir la serrer à nouveau dans ses bras, de s'agenouiller à ses côtés pour lui promettre qu'il ne me ferait plus jamais les mêmes erreurs qu'avant, et qui sait, peut-être qu'il pourrait même la présenter à sa famille prochainement. Papa. Maman. Je vous présentes Eve-Leen, ma fille. Le choc. En attendant il était la, chez cette brune sauvage, à devoir se défendre, lui et ses valeurs. Il était la pour lui prouver que tous les membres des forces de l'ordre n'étaient pas tous les mêmes, et heureusement d'ailleurs, que lui aussi avait déjà commit quelques erreurs par le passé, et que contrairement à certains de ses collègues, il n'a jamais punit sans raison. Oh bien sûr, il se doutait que les "soirées" de la belle n'ont pas toutes étaient clean, il connait son tempérament maintenant et à ses mots,il ne pût s'empêcher à son tour de ricaner très légèrement.

Cette fille, il aurait presque l'impression qu'elle broyait un peu trop de noir à son goût. Elle portait l'étiquette d'une erreur, presque celle d'un déchet humanitaire. Une erreur pour elle ou pour les autres? Ou peut-être pour les deux? Il s'en fichait à vrai dire, il était un piètre médiateur entre le monde et les rejetés de la société. Son but ici était d'avoir droit à un semblant de confiance de sa part histoire de faire son travail, et si en même temps il pouvait apaiser un peu cette âme tourmentée alors il ne pourrait être que plus content.

Yuuri n'avait pas le métier le plus simple du monde en plus de ça. Détruire la réputation des gens, voir les personnes en question n'était pas une chose facilement supportable pour tout le monde mais Yuuri, elle, l'assumait totalement. Elle lui avoua avoir salie quelques réputations, et lui promettait une longue lecture si il venait à fouiller dans tous ses articles de journaux. «Ça tombe bien, j'ai du temps à tuer en ce moment.» lança t-il narquois avant d'arrêter son enregistrement et rassurer la jeune femme sur sa précieuse réputation qu'elle souhaitait certainement préserver pour éviter que quelqu'un s'en prenne à elle et découvre ses failles. Il lui promettait une certaine couverture et il tiendrait parole. Il pouvait parfois être le pire des hommes, le pire des enfoirés qu'il ne se permettrait pas de vendre la couverture de la belle. Secret professionnel et au vu de ses menaces il était préférable qu'il ne le fasse pas. Elle n'était pas la première ni la dernière à lui vouloir du mal et il avait l'habitude d'entendre ce genre de chose. C'est ça le risque d'être lieutenant de police. Elle avait ses démons, il avait les siens. On ne peut pas dire que les forces de l'ordre sont appréciées par tout le monde, et Liam, comme pour les victimes de Yuuri, avait bien tout un panel de personnes à sa poursuivre pour lui nuire.

Telle une petite vipère sournoise, elle se faufila dans son dos, il resta immobile en gardant un sourire pour lui même en sentant ses mains sur ses deux épaules. Ses murmures lui chatouillèrent l'oreille et il ne pût s'empêcher à cet instant de frissonner. Que pensait-elle pouvoir faire? L'intimider? Elle y arriverait pas, il avait déjà eu affaire à bien plus coriace qu'elle dans ce monde constitué essentiellement de tarés. «Et je supposes que ce sont des menaces donc. Vous devez être une sacrée nymphomane pour vouloir autant que je glisse des menottes autour de vos poignets.» Techniquement c'est ce que ses collègues auraient fait. On ne menace par les membres des forces de l'ordre. Un petit rappel à la loi ne lui ferait pas de mal, sauf que Liam, lui, tout ça l'amuse, le distrait même. Un peu de piquant dans sa vie. Dans cette vie trop monotone et ennuyeuse. Elle prit à nouveau la parole, et à ses mots, il se contenta de se retourner vivement, pour faire à nouveau face à la demoiselle.

Se retrouver face à elle, proche d'elle, son visage un peu trop proche de cette gamine prétentieuse et égoïste au sourire malicieux. Cette femme est le mal en personne, mais il ne la craint pas, bien au contraire. Elle continue sa tirade, il en a marre de l'entendre, il en a marre qu'elle peut douter de lui, qu'elle doute qu'il pourrait retrouver celui ou celle qui lui a subtilisé son bien. «Vous savez ce qu'ont dit Yuuri.. Les femmes sont bornées et têtues, chiantes mêmes, mais je vous rassures, certains hommes le sont tout autant, et je dois faire parti de cette catégorie d'homme la. Ce que j'en tirerais de cette affaire? De la satisfaction, pure et simple comme vous avez l'air d'en tirer en me menaçant depuis que j'ai posé les pieds ici. La satisfaction ne s'explique pas, on la savoure, on en profite et ça s'arrête la. Dîtes ce que vous voulez, pensez ce que vous voulez, c'est vôtre droit, mais ne m'empêchait pas de faire mon travail» Lui souffla t-il sur le visage en gardant son regard braqué sur le sien malgré leur proximité. Liam il ne se ferait pas démonté, sa fierté ne prendra jamais de coups peu importe ce qu'elle pourrait dire ou faire pour tenter de l'anéantir. Il en a pas peur, il ne la craint pas et il lui faudrait bien trop de temps, toute une vie même pour connaître tous ses démons et pouvoir les retourner contre lui. «Je vous demande juste de me laisser quelques semaines. De me faire confiance durant ce temps et de ne rien tenter d'illégal pour tenter de récupérer vôtre bien.. Et avant que vous me dîtes quoi que ce soit, je ne veux pas de promesses, ou quoi que ce soit, juste que vous me laissez le temps de mener mon enquête de mon côté et croyez moi, vous aurez rapidement de mes nouvelles.» ajouta t-il le plus sérieusement du monde. Il se fichait de savoir qu'elle était proche, il se fichait de savoir ce qu'elle lui répondrait, il savait qu'encore une fois elle allait jouer les petites teignes, les petites pestes butées sur ses ambitions, mais il voulait avant tout qu'elle sache qu'elle pouvait compter sur lui en cas de doute et surtout, si elle souhaitait préserver son humanité encore quelques mois de plus et éviter de finir derrière les barreaux pour avoir commit un délit punit par la loi et ce même si ce délit était honorable et qu'il était nécessaire pour elle pour récupérer ce fameux bien précieux.

 

Parfois, la demoiselle pouvait se remettre en question. . . Qu'avait-elle fait pour en arriver là. Autrefois, elle était une jeune fille douce, bienveillante et réfléchie qui avait affronté beaucoup d'épreuves, aujourd'hui la jeune femme était devenue une jeune femme arrogante et sournoise tout l'opposé de son passé. Une réputation qu'elle se forçait d'entretenir. Même si aux yeux de tous, elle était une jeune femme sans faiblesse, intérieurement, on pouvait rapidement voir à quel point certains événements l'avaient écorchées et pourtant elle ne faisait comme si rien n'était et elle finirait par admettre : " Le temps guérit les blessures. Ce n'est qu'une question de temps". Elle se fichait de ce qu'elle pouvait faire endurer, bien au contraire, elle prenait un malin plaisir à tourmenter les pauvres âmes innocentes afin de combler ce manque. Un manque qu'elle-même ne serait pas l'expliquée, elle se sentit coupable d'un crime, mais ne serait pas acceptée la sanction. Dans le cas présent, la sanction était le fait d'être privé d'un des rares objets appartenant à son passé, en plus de cela, la camera obscura lui avait sauvé la vie plus d'une fois et en retour elle voulait la préserver du moindre danger, une simple mission qui tourna au fiasco. Le fait d'avoir échoué, était une chose inadmissible, même si elle ironisait en affirmant qu'après un échec, il y avait toujours une réussite. C'est sans doute l'unique raison actuelle qui expliquerait son comportement assez limite. Flirtant sans cesse avec le danger, la demoiselle semblait avoir oublié la signification de ce mot.

Il va de soit depuis cet événement, Yuuri n'était plus vraiment la même, elle ne sortait presque plus de chez elle, ses articles étaient assez cinglant, c'était une bombe à retardement. La demoiselle trouvait que du réconfort dans ses plans diaboliques ou alors lorsqu'elle pouvait pourrir gentiment la journée d'une simple personne. Il était sans doute facile d'obtenir une faveur que de gagner sa confiance. À l'heure actuelle, elle était tourmentée, troublée par un événement qu'elle ne pouvait contrôler, le fait d'être sans réponse l'angoissait énormément, et tout cela se bousculer dans son esprit tordu. Même si la situation semblait l'amuser en apparence, cela était tout le contraire intérieurement.

Son métier lui tenait tant à cœur, parfois cela pouvait être bizarre de constater cette réalité. Peu de personnes se donnent corps et âme pour son travail. Elle travaillait durement pour gagner sa vie, et entretenir son train de vie coûteux. Elle n'avait que très peu d'amis, elle sortait avec ses collègues pour sauver les apparences. Peut-être que le fait de s'exprimer à travers ses articles était une bonne thérapie pour une personne seule. Yuuri n'avait pas forcement un mauvais fond, elle ne prenait que l'offre la plus alléchante, c'était de cette manière que fonctionner son travail. Parfois, pour faire ce genre de travail, il ne fallait pas avoir d'humanité ou même de conscience, car souvent cela pouvait ruiner la vie de simples personnes. Elle avait écorché pas mal de personnes et sans compter les interviews télé et les nombreux articles dans la presse. . . Sans doute, avait-elle trouvé un moyen de l'occuper un petit moment, sur son visage diabolique se dessiner un large sourire, sans doute avait-elle eu l'idée du siècle. Elle s'empressa de lui répondre : " J'espère que vous aimez lire, car il y a un sacré paquet d'articles. Vous êtes sûr de vouloir vraiment vous infliger cela ? " Yuuri avait de se moquer légèrement de l'officier, elle s'imaginait qu'en voyant les cartons de ses archives l'officier chercherait une excuse pour classer le dossier sans suite. Pouvait-elle également voir une façon de le tourmenter ou même de lui affliger ses anecdotes sur les articles ou même sur les personnes concernées, cependant cela n'était pas vraiment une excellente idée. . .

La demoiselle ne menaçait que très rarement les gens, elle n'aimait pas vraiment ce mot "menacer", car selon la petite teigne, menacer une personne n'a jamais l'effet escompté. Elle valait mieux que cela. De plus menacer les gens n'était plus vraiment à la mode et elle savait qu'elle n'obtiendrait rien en menaçant l'officier de police. Elle écouta attentivement ses paroles avant de reprendre de manière posée : " Je verrais cela plutôt comme une mise en garde ou un avertissement. Les menaces sont inutiles. Et gardez vos menottes, je n'ai rien fait d'illégale, du moins, pour le moment." Combien de fois les gens prenait trop à cœur ses supposées menaces ? De plus que menacer un lieutenant de police ne lui servirait à rien, bien au contraire cela l'embêterait plus que tout. Cependant, ce qui pouvait l'insupporter, était le fait qu'il lui tenait tête et qu'il avait réponse à tout. Yuuri pouvait compter sur une main le nombre de personnes qui pouvaient le tenir tête. Une chose qui, parfois, l'agaçait légèrement. Là, c'était un autre level, d'habitude les gens ne relevaient pas ses mises en garde et ne se permettait pas non plus de la menacer en retour. Une chose qui semblait lui plaire, peut-être que ce petit jeu pourrait la distraire quelques heures.

La jeune femme ne s'attendait pas à un tel geste de sa part, elle était surprise de cette proximité. Son espace de confort venait d'être envahi, pourtant, elle ne laisse pas entrevoir se sentir d'inconfort. Elle afficha toujours ce petit sourire narquois et son air je-m’en-foutiste. Elle l'écouta soigneusement puis lui répliqua tout en ironisant sur ses qualités : " Vous venez de citer trois de mes qualités, bravo ! Vous pensez réellement que je serai satisfaite une fois avoir récupéré ce qui m'a été lâchement volé ? Non, pas, vraiment, cette satisfaction ne pourra pas remplacer la colère que j'éprouve vis-à-vis de ce fait. Mais rassurez-vous, je ne vous empêcherais nullement de faire votre travail, mais en retour, je ne veux pas voir votre petit minois dans une autre de mes affaires. " Elle ne se démontait pas, et la journaliste ne comptait pas mâcher ses mots. Pour le moment, elle se devait de rester sur la défensive, elle ne connaissait que très peu de chose sur l'officier, seulement, il lui serait assez facile de trouver une faiblesse à exploiter, tout le monde à une faiblesse, mais pour le moment elle manquait cruellement de temps. Le fait qui lui demandait quelques semaines pour clarifier cette histoire fut une chose qu'elle ne pouvait accepter. La demoiselle manifesta son mécontentement en levant sa tête vers le haut, puis elle se redressa pour lui avouer d'une manière assez contrariée : " Je vous laisse une semaine maximum, c'est le temps qu'il me faut pour écrire un article et par la même occasion faire éclater un petit scandale qui pourrait toucher votre fonction. J'ai assez attendu, et je ne compte pas attendre quelques semaines dans l'ignorance. J'ai coopéré jusqu'à maintenant, ne me faites pas regretter cet échange amical. Je me fiche complètement de vos paroles, j'ai besoin de faits concrets, d'actes, que les choses bougent et pas seulement sur un bout de papier. " Sans doute, l'avait-il bien cerné depuis le début. Il va de soit qu'il était facile de connaître son tempérament sulfureux une fois qu'on avait bien cerné son caractère merdique. Pour Yuuri, tout n'était que question de temps, elle pensait avoir assez attendu.

Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des événements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. . .

Pando

Yuuri & Liam

Dure réalité

Cette femme ne lui faisait nullement peur, bien au contraire, parfois, elle l'amusait. Une chose est sûre, les femmes resteront toujours un grand mystère pour lui, et il avait du mal à comprendre pourquoi certaines pouvaient être aussi agaçantes, aussi énervantes. Puis, il se regardait, et il comprit que les hommes l'étaient aussi finalement. Le monde est diversifié, et la population qu'il comporte est faites elle de personnes complètement différentes les unes des autres. C'est ce qui rend l'univers plus attrayant, attirant. Cette différence qu'il peut avoir avec les autres, Liam prend un malin plaisir à la cultiver et il ne doute pas une seule seconde que Yuuri fait exactement la même chose de son côté. Une chose est sûre, des femmes comme elle, il n'en rencontre pas tous les jours. Elle tente la froideur, elle tente de l'effrayer par ses mots, sa présence, mais cela ne l'impressionne pas, bien au contraire. Il tente à son tour de retourner la situation, il se rapproche, lentement mais sûrement sans baisser les yeux ni la tête. Il veut qu'elle comprenne que son petit manège ne marchera pas avec lui et qu'il est loin de succomber aux petites capricieuses aigries dans son genre. Il a du caractère et compte bien s'affirmer devant elle.

Ses menaces ou, comme elle le dit si bien, ses avertissements et mises en garde, qu'elle les gardes pour les plus frileux et peureux, Liam avait un passé comme bien du monde, et même si il n'était pas fier de certaines choses, il vivait avec, les portaient sur son dos, ses épaules fièrement presque, même si ses événements auraient pût être un fardeau pour lui, il préférait les utiliser pour avancer, grandir, mûrir même. Toujours tirer des leçons sur les événements du passé, les erreurs font que les gens avancent même si certains préfèrent reculer, se faire oublier du monde. Il s'était rapproché d'elle, la prenant de toute sa hauteur pour lui faire comprendre sa vision des choses, la jeune femme rétorqua, lui assura qu'elle ne l'empêcherait pas de faire son travail tant qu'elle ne revoyait pas son "minois" dans d'autres affaires la concernant. Ce n'était pas sûr, tout comme l'avenir était incertain. Il pouvait la revoir, ou à contrario ne plus jamais croiser sa route, rien n'était sûr, et il ne pouvait se permettre de le lui promettre. Alors il souriait sans se défaire du regard noir du corbeau face à lui, un peu plus petite par sa taille mais bien présente par son charisme.«Ça par contre, je ne peux pas vous le promettre. » Qu'il répondait franchement avant que la petite demoiselle ne se met à nouveau à l'avertir sur ses futurs agissements.

Elle lui fit grâce d'une semaine supplémentaire pour clôturer ses affaires, ou du moins d'apporter du concret au dossier, il ne pouvait rien lui promettre, mais il tâcherait de faire son maximum pour faire avancer les choses. Encore une fois, la brûne s'amusait à le piquer, et si pour elle tout n'était que mise en garde pour lui, c'était clairement des menaces que de lui dire clairement qu'elle pourrait faire un article sur sa pomme qui pourrait nuire à sa carrière ou même à sa vie entière. Et bien qu'elle s'amuse à déterrer tout les cadavres du monde, rien ne pourrait lui nuire, il en était sûr à plus de deux cent pout cent. Contrairement à certains, Liam savait laver son linge sale qu'il aurait même pût aisément exposer en public sans aucun problème, à moins que la vipère ne s'amuse à créer de fausses polémiques pour lui nuire, mais à ce moment la, il ne jouerait plus du tout, et c'est elle qui risquait fortement d'en subir les conséquences.«Une semaine. Je note.» Il pointait de l'index sa tempe droite en guise d'impression. Il informait son cerveau de l'information mais ne tremblerait certainement pas si le délai se terminait sans qu'il n'ait pût élucider son affaire. «Je supposes que ma présence n'a plus raison d'être dans ses lieux et que vous aimeriez certainement être tranquille pour invoquer les démons des enfers qui me nuiront à l'avenir.» Que ça soit Hadès, ou le Cerbères peu importe, il l'affrontera sans hésiter. Il commençait à comprendre le comment du pourquoi ses collègues n'ont pas osés par eux même de venir jusqu'ici pour interroger la jeune femme, quand il pense que cette demoiselle fait peur aux autres.. C'était d'un ridicule.  «Si besoin,vous avez le numéro du commissariat. Demandez le lieutenant Warren en cas de problème, par contre, si je suis bon lieutenant, je suis un piètre souffre douleur donc éviter de m'appeler pour décharger vôtre haine et vôtre colère, j'ai déjà tout un tas de personnes en liste d'attente pour ce genre de choses. » lui avoua t-il en gardant son petit sourire et en se permettant même un clin d’œil à l'égard de la demoiselle. Un mot de sa part suffirait pour qu'il prenne congé et indemne en plus de ça. Quand certains se seraient déjà chier dessus en voyant la diablesse à qui il a eu affaire aujourd'hui, lui ressortirait plutôt serein de cette discussion, si ce n'est même un poil amusé. Au moins Yuuri aura eu le mérite de l'amuser durant sa journée, et de faire en sortes que ce jour qui aurait dû être des plus banal, est devenu plutôt excitant finalement.

Spoiler:

 

 Sans doute, était-elle généreuse ou ce sursis supplémentaire cachait-il autre chose ? La demoiselle n'agissait pas à la légère, tout était calculé. Faire sortir de force un cadavre du placard n'était pas si satisfaisant, avec le temps Yuuri avait appris à taper toujours là ou ça faisait mal, peu importe les conséquences, seul le résultat comptait dans ce genre de situation. Intérieurement, une petite voix dans sa tête lui murmurait " N’oublie jamais, quand tu veux quelque chose dans la vie, tu n’as qu’à tendre la main et tu le prends." Et c'est tout bêtement ce qu'elle ferait au moment opportun, après tout, elle avait tout son temps pour agir à sa guise. Après l'avoir entendu noter l'information dans ce qui lui semblait servir de cerveau, elle ironisait avec un large sourire : " Cela ne devrait pas si difficile à retenir, cela fait environs 10 080 minutes, 168 heures, 604 800 secondes, 604 800 000 millisecondes. . . Je peux aussi continuer avec les microsecondes, nanosecondes, picosecondes, femtosecondes ou bien en attosecondes, mais votre cerveau ne risquerait la surchauffe. " Elle hocha la tête positivement en écoutant Liam annonçait son départ, mais elle afficha un petit sourire diabolique lorsque ce dernier mentionnait le fait qu'elle pouvait être tranquille pour invoquer les démons afin de lui nuire. Une chose est sûre, c'est qu'il avait cerné le comportement de la demoiselle qui lui répliqua aussi vite avec son sourire aux lèvres : " Je préférais vous réserver une place d'honneur au Purgatoire si vous ne me rapporter pas ce qui m'appartient. En plus, je n'ai pas trop envie de déranger un démon pour votre cas, vous ne m'avez pas encore déçue, ni même embêté." Pourquoi prier pour un démon alors qu'elle pouvait elle-même lui nuire avec ses méthodes peu conventionnelles. Elle haussa les épaules, elle n'était pas vraiment d'humeur à comploter, et sa créativité, pour échafauder un plan machiavélique était au point mort.

Elle l'écouta attentivement, même, son esprit était déjà en train de cogiter à la manière dont elle pourrait lui pourrir la vie si elle n'obtenait pas des résultats. Si Yuuri avait réussi à faire fuir ses collègues, il fallait reconnaître que le lieutenant était une personne à surveiller, elle ne s'en débarrasserait pas facilement et le fait qu'il enquêtait sérieusement sur son cas, c'était un signe de nombreuses complications, la demoiselle arborant un simple moue elle lui avoua simplement : " Je suis sûre que le commissariat ne répondra pas lorsqu'il verra mon numéro. Je pourrais tout aussi bien passer au poste afin de voir ou vous en êtes, cela sera beaucoup plus simple si je veux déverser ma haine, ma colère, et même ma mauvaise foi sur vous. Vous verrez à quel point cela peut-être motivant." Bien qu'elle songeait à lui faire ravaler son aimable sourire, elle finirait tôt ou tard part lui faire regretter ses petites manières superficielles, elle se permit même d'ajouter avec son air extrêmement subtil : " Vous savez que je peux porter plainte contre vous avec vos manières ? J'hésite entre l'abus de pouvoir ou l'abus d'autorité. Je sais enjoliver les histoires. " Néanmoins, après sa remarque, elle afficha un large sourire moqueur, utilisé ce genre de choses pour porter plainte serait vraiment entaché sa réputation. Plutôt se casser une jambe que de mentionner ce genre de fait pour une plainte.

Elle raccompagna le lieutenant Warren jusqu'à la porte d'entrée, simple formalité, elle n'était pas qu'une personne cruelle et mal élevé. Parfois, elle savait faire preuve d'altruisme et de gentillesse. . . Pour sauver les apparences. Une fois la porte refermée, elle soupira lentement, puis Yuuri se ressaisissait en se dirigeant vers son poste de travail d'infortune afin de commencer certaines recherchent tout en lâchant un petit article salé afin de créer un micro-drama pour lui faire passer le temps. Bien que cet entretient fut amusant, elle devait néanmoins surveiller ses arrières, car l'officier semblait tenace et ne comptait pas vraiment renoncer à son affaire facilement.

Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des événements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. . .

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