Sortie haut en couleur [pv Daniella Belli]

14/09/1987

"Et s'il n'y avait pas de raison à ce qu'on soit ici !" dit simplement Daniella. Game City n'avait rien de l'Enfer, ni même du Paradis, c'était un endroit normal ou les gens semblaient vivre le plus normalement du monde sans se soucier de rien. Alors, c'est pour ça qu'elle imagine qu'il n'y a peut être pas de but à leurs venus ici. Un coup du hasard ? La fatalité ? La suite logique de la mort ? Qui peut bien savoir ceci ? Ce qui est certain c'est qu'il ne risque pas d'avoir la réponse tout de suite. Elle ne veut pas avoir l'air fataliste ou quoi que ce soit dans ce genre là. C'est juste une idée qui lui a traversé l'esprit. Quand bien même ils découvriront une réponse, est-ce que ceci va changer quoi que ce soit ? Pourront t-ils retourner dans leur monde ? L'ex homonculus n'est pas certaine d'avoir envie de retourner là d’où elle vient. Retrouver sa vie d'esclave ? Sincèrement, non merci ! Elle préfère de loin être libre et humaine ici. De toute manière, elle est censée être morte là d’où elle vient.

John semblait vraiment déterminé à savoir pourquoi il est ici. C'est tout à son honneur. "Parfois, trop fouiller n'amène rien de bon. Je n'ai pas l'impression d'être la marionnette de qui que ce soit. Pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression d'être libre et de pouvoir faire ce que je veux, contrairement à là d'où je viens." C'était la vérité pure et dure. A quoi bon être la poupée d'un alchimiste qui n'a que faire d'elle, car elle est une vulgaire création raté ? Sincèrement, elle préfère avoir cette vie d'humaine ici, cette vie qu'elle a toujours rêvé autrefois.

Shepard semblait enthousiaste, le genre de personne à vouloir retourner le monde pour trouver des réponses. Ce qui est totalement différent de notre folle. A sa question, elle secoua la tête négativement. "Je ne vois pas ce que ça changerais pour moi de trouver d'autres personnes comme nous. Ils n'auront probablement pas plus de réponses ou de solution. Je pense qu'il vaut mieux se faire à l'idée qu'on est coincé ici. C'est peut être pas plus mal ! Au moins, je suis humaine et je n'ai pas à supporter cet imbécile de Ricardo qui me harcelait tout le temps pour trouver mon maître." La vie de son compagnon du moment était peut être bien plus intéressante que la sienne. Daniella n'a pas vraiment eu une vie passionnante, c'est pour ça qu'elle ne regrette rien. Lui, il voulait retrouver les siens, chose qui ne concerne en rien la demoiselle. Qui est-ce qu'elle voudrait revoir ? Ce débile de Debelitas ? Ricardo qui prenait un malin plaisir à la frapper dans l'espoir qu'elle parle ? Ou encore Fiona qu'elle avait simplement envie de tuer ? Non... vraiment elle n'a personne à qui elle tient là d'où elle vient. "Je ne désire revoir personne. Ma vie d'antan n'avait rien de passionnant. Je n'avais pas d'ami et ma seule obsession était cette fille... elle m'a volé tout l’intérêt que mon maître avait pour moi. Je préfère rester seule et ne pas vraiment comprendre ce qu'il s'est passé." Ses paroles pourront paraître dur aux oreilles de John, mais c'est pourtant la vérité. Quel intérêt de retourner dans un monde ou elle n'était rien, alors qu'ici elle peut vivre librement et devenir qui elle veut.

04/11/1983

Sortie haut en couleur [pv Daniella Belli]Daniella Belli & John Shepard

Aucune raison de leur venue ici ? John ne voulait pas y croire. Non, ils ne pouvaient pas être arrivés ici, simplement par le fruit du hasard. Quelque chose ou quelqu’un était responsable, de manière directe ou non. Bien qu’il eût vu des choses incroyables au cours de son existence, des choses dépassant l’entendement, l’ancien Spectre trouverait cela illogique qu’ils soient venus à GameCity pour rien. Non, tout arrivait pour une bonne raison. Ce n’était pas pour rien, qu’il avait rejoint l’armée. Ce n’était pas pour rien, que les Prométhéens avaient disparu. Ce n’était pas pour rien, qu’il était envoyé en mission sur cette planète et recevoir les connaissances de cette balise.

Pourtant, le mercenaire n’était pas du genre à croire au destin ou à la volonté divine facilement. Mais il était convaincu que le hasard n’était qu’un concept servant à expliquer ce qui ne pouvait être expliqué, du moins de son point de vue. Toutefois, il ne devait pas faire l’erreur de croire que toute personne dans sa situation, éprouverait le même désire que lui. Daniella en était la preuve. Elle se fit bien comprendre qu’en réalité, elle ne voulait point retourner chez elle. Chaque monde étant différend, certains pouvaient être plus sombre que d’autres. Se voyant agir comme un égoïste, l’ancien commandant voulu se montrer rassurant, posant ses mains sur les épaules frêles de la jeune femme et plongeant son regard ténébreux dans le sien.

"Je comprends ta crainte. Mon but n’est pas de renvoyé tout le monde chez soi, mais comprendre ce qu’il se passe. Car après, chacun aura le choix de rentre à la maison ou se rendre ailleurs."

Tout ce que demandait l’ancien agent du conseil, c’était des réponses rien de plus. Ça et savoir ce qui en était devenue de ses amis. Par contre, il y avait une chose importante que John désirait ardemment savoir. Quelque chose pouvant pousser à la paranoïa, et qui pourtant, avait toute son importance. Car ne sachant rien de ce qui leur arrivait, John n’eut l’esprit tranquille. Ce fut pour cela que son visage s’assombrissait et que sa voix devint un peu plus ténébreuse. Il ne grondait pas, il exprima juste sa crainte sur ce ton froid et glaciale afin de souligner le risque que tous les deux, et sans doute des milliers d’autres, courraient probablement.

"Mais… Imagines que tout cela soit faux. Qu’à un moment, tout ceci s’arrêtait de manière brutale et qu’on se retrouvait dans un endroit pire ? Ou encore, que notre raison d’être ici avait un objectif néfaste à la longue ? Ou encore que ce soit une fin funeste qui nous attend ? N’aimerais-tu pas connaître les règles du jeu avant et agir pour ce qui serait le mieux ? Car tu me dis ne pas être une marionnette, pourtant, tu acceptes d’être amené ici sans raison, et sans savoir comment. Alors, exigeons d’être maître de notre destin."

Shepard ignorait pas mal de chose sur Daniella, mais il avait compris qu’elle était une sorte de servante, ou d’esclave à un maître peu recommandable. Alors il concevait parfaitement que la jeune femme ne désirait pas rentrer chez elle. Elle voulait vivre ici, c’était son choix, un souhait parfaitement compréhensible. Et si John devait rester ici à vie, soit. Mais ce ne sera aux dépends d’innocents où aider qui que ce soit dans une pure folie. Du moins, si c’était bien quelqu’un qui soit à l’origine de cette mésaventure. Qu’au moins, qu’ils se rassuraient de savoir qu’ils n’étaient pas les jouets d’une quelconque tierce personne. Ce serait déjà une très bonne chose selon le mercenaire.

Justayne

14/09/1987

Shepard pourra faire tout ce qu'il veut pour essayer de se faire comprendre, Daniella ne sera pas vraiment de son avis. A quoi ça peut bien servir de savoir pourquoi ils sont ici à Game City ? Que ce soit un dieu, un diable ou une personne doté d'une puissance extrême, elle se fiche de ça. Tout ce qu'elle souhaite, c'est vivre sa vie, loin du château Belli, ne plus être cette esclave qui était limitée. Cette nouvelle vie, même si elle est loin, très loin d'être parfaite, ça lui convient. Parce que pour une fois dans sa vie, elle est maître d'elle même. Elle peut faire ce qu'elle veut, il n'y a personne pour lui dire quoi faire. Qu'importe si de savoir la vérité lui apporte le choix de rester ou retourner dans son monde, elle ne voit juste pas l’intérêt de tout ça. C'est peut être difficile à comprendre pour John. Lui, il a l'air de venir d'un monde qu'il aimait, ou il avait une vie certainement moins compliqué que la sienne. "Et après ? Désolé, mais je ne vois pas l’intérêt de tout ça. On est là, à quoi bon essayer de repartir d'où tu viens ? Qu'importe la raison et qui a fait ça, ceci n'a pas d'importance." Têtue ? Oui, on peut dire qu'elle l'est. Mais il faut la comprendre, sa vie passé n'a vraiment rien à envier à ce qu'elle vie à présent.

L'ancien commandant avait tout de même d'autres argument. Il se prenait pour le sauveur du monde, c'est dommage qu'elle ne connaisse pas son passé, car elle aurait très clairement pu lui envoyer à la figure qu'il doit souffrir du syndrome du héros et qu'il se sent obligé de devoir sauver le monde pour se sentir important. Bref, il imaginait derrière leur venu une sorte de mascarade énorme, une fin du monde étrange, ou que leur temps soit tout simplement compté. Tout ça sonnait fou aux oreilles de Daniella. "Et alors ? Même si on court vers la fin du monde, qu'est-ce qu'on pourrait faire de plus ? Je ne suis pas une héroïne. Sauver les autres ce n'est pas ma vocation. Et quand bien même ma vie doit s'éteindre, qu'est-ce que je pourrais faire de plus ? La mort ne me fait pas peur. Je l'ai déjà affronté. Je suis déjà morte ! Alors une fois de plus... ça ne change pas grand chose moi. Je vis déjà ma vie comme je l'entends. Et de toute manière, je ne crois pas que quelqu'un tire les ficelles." La jeune femme était redevenue quelque peu froide et fermée. Il faut dire qu'elle se fiche de l'avenir des autres. C'est une femme égoïste, mais la vie n'a pas été tendre avec elle. Il faut réussir à la comprendre, sauf que c'est une tache loin d'être facile. "Trouve des preuves... Si tu trouves quelqu'un derrière tout ça, je me ferais un plaisir de le tuer !" ajoute t-elle avec cette même froideur, bien plus glacial encore. Si le maître marionnettiste fait peur à John, alors elle s'en débarrassera, se salir les mains ne lui fait pas peur.

04/11/1983

Sortie haut en couleur [pv Daniella Belli]Daniella Belli & John Shepard

Daniella Belli exprima vivement son désaccord, ne voulant rien savoir ou faire quoi que ce soit à la situation. Elle semblait s’être résignée si vite à leur condition, ce qui étonna le barman. Son monde d’origine devait être si épouvantable pour qu’elle refuse ne serait-ce qu’y songer d’y retourner. Même si John avait évoqué la possibilité de rester ici. Tout ce qu’il désirait fut de savoir ce qui s’était passer, et pour la suite, chacun était roi. Toutefois, l’hôtelières devait être effrayée par son propre univers, au point de courir le risque de provoquer une possible apocalypse tant qu’elle ne revoyait les siens. Sans doute, était-il préférable de jouer à l’autruche se fourrant la tête dans le sable. Mais ce n’était pas le style de John. Depuis toujours, il veillait au bien-être de tous, alors il ne pouvait courir le risque.

Cependant, ce qui attristait le barman, fut le fait qu’au final, il ne pourrait pas compter sur l’aide de sa nouvelle amie. Il s’était emballé bien trop vite. Il crut qu’après avoir découvert quelqu’un comme lui, du moins ayant vécu la même expérience, ils se comprendraient et formerait une sorte de groupe, des alliés cherchant la vérité etc. Au lieu de cela, sa nouvelle alliée préféra restait loin de toute cette histoire, laissant le pseudo justicier à nouveau seul dans sa quête. Toutefois, il ne pouvait pas la forcer. Il avait déjà essayé de la convaincre, mais sans succès, elle resta campée sur sa position et il ne voulut lui forcer la main. Au moins, il savait déjà qu’il n’était pas seul, c’était déjà cela de gagner.

Et donc, malgré la déception, le propriétaire du Normandy tâcha de rester joviale et positive. Tout n’était pas perdu, l’espoir demeurait, juste qu’il ne venait pas à pas seulement. Si Daniella ne voulait l’aider, sauf à se débarrasser d’un pseudo responsable machiavélique, soit, c’était son choix. Shepard respecterait sa décision. Avec un peu de chance, il se trouverait une nouvelle compagne ou un compagnon qui l’aiderait dans cette quête. Car il savait parfaitement que malgré toute la volonté dont il pouvait faire preuve, il n’arriverait à rien seul. D’ailleurs, s’il avait réussi à sauver le monde par le passé, c’était grâce à l’aide de son équipe, de ses amis. Seul, il n’aurait rien pu faire. Donc, il devra soit retrouver ses vieux compagnons, s’ils ont fini ici aussi, soit se constituer une toute nouvelle bande. Même cette tâche se révélait compliquée.

Sourire charmeur, il attrapa la main de Daniella pour l’approcher de ses lèvres, se prenant subitement pour un gentilhomme dépeint par Dumas. Après tout, malgré tout ce qu’il pouvait vivre et survivre, John demeurait toujours ce beau ténébreux qui savait se montrer séducteur en toute circonstance. Mais là, il ne s’agissait nullement d’un plan drague, c’était une forme de courtoisie pour effacer toute trace d’hostilité ou faire fondre la glace, comprenant qu’il avait, contre sa volonté, éveillé de vieilles douleurs chez la jeune femme.

"Jamais, je ne te forcerais la main à faire quoi que ce soit. Je respecte ton choix et j’espère que tu ne le regrettera pas et trouveras ta place dans ce monde."

Concernant Shepard, ce dernier ignorait encore s’il aimerait rester ici ou revoir son univers. Ce dernier lui manquait, avec aussi bien ses défauts que ses qualités. Là-bas, il y avait sa « famille ». Mais depuis le temps, ils devaient le croire mort, une fois encore et déjà passer à autre chose. Ici aussi il s’était fait de bons liens. Alors, il ignorait quoi faire. De toute manière, rien ne disait s’il pourrait un jour revoir son monde, si une telle chose était envisageable. Mais après tout, on l’avait envoyé ici, alors le chemin inverse devait être envisageable. Même lui, avait bravé la mort, revenant des limbes. De toute façon, son objectif premier comme dit et redit depuis une bonne centaine de fois, fut de comprendre ce qui leur était arrivé, le pourquoi du comment, et ensuite avisé.

"Que veux-tu faire maintenant ? Je comprendrais que tu veuilles rentrer à présent."

Cette journée fut en effet riche en émotion. Non seulement ils ont traversé toute la ville, mais les dernières révélations eurent de quoi perturber n’importe qui. Peut-être bien que Belli, eut besoin d’un instant pour digérer toutes ces informations aussi, chambouler et désireuse de rentrer pour remettre de l’ordre dans tout cela, ou justement, tourner rapidement la page et oublier cette idée, cette probable possibilité de rentrée chez elle, fuir cette frayeur. En tout cas, ce qui était sûr, fut que John eut bien besoin d’un verre.

Justayne

14/09/1987

Les révélations n'avaient pas choqué Daniella. Si elle vient d'un autre monde, du moins c'est ainsi qu'elle l'imagine, pourquoi ne serait-ce pas le cas de quelqu'un d'autre ? Elle en avait donc la preuve avec John qui lui non plus n'était pas de ce endroit un peu trop parfait ou il fait bon vivre. C'est certain que l'ambiance de Game City n'a absolument rien à voir avec le Château Belli ou elle a vu le jour. Comment pourrait-elle regretter son passé quand on sait ce qu'elle a vécu ? Etre la pantin d'un maître qui n'est jamais là, d'un maître qui l'ignorait, mais dont elle était pourtant la fidèle serviteur. Se faire maltraiter par un odieux connard qui voulait trouver son maître surement pour le tuer... Oui, il faut le dire sa vie passé n'a rien à envier à sa nouvelle vie. A quoi bon chercher à retrouver ce monde qui faisait d'elle une créature imparfaite. Bien que Shepard soit surprit et incapable de comprendre au premier abord, il finit par abdiquer et laisser tomber. C'est son choix, elle a le droit de ne pas vouloir retrouver sa vie d'avant. Peut-être que sa vie à lui n'était pas si mal, mais on ne peut pas comparer ce que les autres ont vécu quand on ne le sait pas. Finalement, ce qu'il finit par lui dire après ce baise main qui l'étonna la rendit un peu moins froide. C'est à croire qu'il était en train de l’apprivoiser le bougre.

Après tout ça, le jeune homme voulait savoir ce qu'elle voulait faire. Elle réfléchit un instant et ce qui est sûr c'est qu'elle n'avait plus envie de traîner dehors pour le moment. "Retournons à l’hôtel, j'ai de bien meilleure bouteille que ce qu'on peut trouver dans tous les bars et restaurant de la ville," indique t-elle. Ce n'est pas pour se vanter, mais c'est la simple vérité. Ayant de l'argent à ne plus savoir quoi en faire, elle peut se payer les boissons les meilleures et les plus chers. A quoi bon se contenter d'un petit bar, quand elle peut avoir mieux et surtout dans une ambiance moins bruyante. Enfin, ceci dépendra de Shepard, il peut tout aussi bien refuser et simplement la ramener et rentrer chez lui par la suite.

04/11/1983

Sortie haut en couleur [pv Daniella Belli]Daniella Belli & John Shepard

Tout ce que voulait John, c’était d’être sûr qu’il ne serait le jouet d’un plan démoniaque visant à nuire à des innocents. Peut-être que la vie passée de Daniella fut suffisamment épouvantable, pour que la jeune femme soit prête à courir le risque de servir les intérêts d’un possible monstre, plutôt que de rentrer chez elle. Shepard le comprenait. Il savait ce que pouvait faire les par désespoirs et par peur. Daniella Belli ne semblait être une mauvaise personne, juste une pauvre jeune femme qui a beaucoup souffert par le passé et qui ne se sentait pas capable de revivre ça. Toutefois, John ne comptait pas lâcher le morceau. Il comptait bien aller au fond des choses et découvrir ce qu’il se passait avec cette ville. Il ne pouvait faire de promesse, mais une fois la vérité mise au jour, le barman espérait pour s’arranger avec le fait du possible de retour de tous. S’assurer que certains pourront rentrer chez eux, et d’autres, rester. Le mercenaire ne voulait pas imposer ses choix aux autres. Malgré cela, il désirait que ces choix soient faits avec une meilleure connaissance de la situation.

Daniella Belli fit son choix, elle désirait rentrer à son Hôtel pour proposer une bonne bouteille. Shepard acquiesça avec son plus beau sourire et proposa son bras pour la raccompagner. Mais à peine deux pas réalisés, voilà que le téléphone du mystérieux mercenaire se mit à vibrer. Quelqu’un cherchait à le joindre et ceci ne manqua pas d’exaspérer l’homme. Ce dernier sorti donc son appareil, espérant qu’il pourrait raccrocher ou ignorer l’appel, pouvant le reprendre plus tard. Malheureusement pour lui, cette décision aurait pu avoir de terribles conséquences.

"Excuse-moi Daniella, j’en ai pour une seconde." Acceptant l’appel, il apporta son téléphone à l’oreille. "Allo ?"

Pendant deux ou trois minutes, John ne disait plus un homme, restant figer comme un mannequin sur place, il écouta cette voix qui grésillait à son oreille. Il ne coupa pas, il resta ainsi, son regard se perdant dans le longtemps. Puis, finalement le mercenaire conclu cette conversation à sens unique.

"Daniella… Je suis désolé, mais je vais devoir partir. Une urgence m’appelle et je ne peux pas m’en dérober."

Shepard avait juger que la gravité de l’appel, méritait la priorité des priorités. Pourtant, il éprouvait une certaine gêne de devoir abandonné ainsi Belli. Il venait enfin de rencontrer quelqu’un comme lui, mais pourtant, il fallait déjà qu’il se sépare. Toutefois, le barman désirait ardemment qu’ils se quittent en de bon terme et entretenir l’espoir qu’ils se retrouvent très bientôt. Peut-être bien que Belli n’aidera jamais le barman dans sa quête. Mais Shepard voyait plus en elle, une potentielle confidente. Mieux que Liam, son vieux frère, et Zoé, car tous deux, venaient de ce monde si. Ils ne pourraient pas le comprendre comme Daniella.

"On a quand même passer un bon moment. Je suis d’avis qu’on remette ça. Tiens, si tu veux m’appeler, voici mon numéro perso."

Shepard donna à la jeune femme à la fois, ce numéro sur un bout de papier et un baiser sur la joue pour la saluer. Il aurait vraiment aimé rester avec elle et poursuivre ce délicieux moment. Mais, le devoir l’appeler. Car un de ses contacts l’avait averti qu’un assassin, fut engagé pour assassiner toute une famille sous protection de la police, car le père devait témoigner dans un procès. Ne supportant pas ce genre d’injustice, Shepard comptait intervenir en tant que « SPECTRE » pour venir en aide à ces malheureux le plus vite possible. Il connaissait l’identité de l’assassin, et il savait que même une brigade de flic, y passerait sans avoir put le blesser.

Justayne