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The nightmare dress in daydream. (Isaak)

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Profil Académie Waverly
The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyLun 11 Avr 2016 - 14:16


“That's your creepy mind.”
ft. Isaak'.


A force de jouer avec le feu, on finit toujours par se brûler. Le silence. Cela fit bien longtemps qu'elle n'en avait pas eu le droit. Cela fit bien longtemps qu'elle ne s'était pas réveillée de cette façon. Douce, apaisante, peut-être dû aux chants mélodieux des oiseaux ou encore du soleil qui brillait déjà dehors, éclairant cet infini ciel bleu, peut-être dû aussi aux léchouilles sur son visage de Cherokee, son fidèle Husky. Elle riait avant même d'ouvrir les yeux, repoussant finalement la brave bête qui s'était glisser jusqu'à elle pour la réveiller, pour réclamer un peu de tendresse, de l'affection. Il était son seul compagnon, elle n'en avait pas besoin de plus Michaela.Il vaut mieux parfois être seule qu'être mal accompagné. Après s'être étirée, la blondine finit enfin par toucher terre avec sa voûte plantaire. Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres, elle avait cette chance de pouvoir enfin souffler, de ne pas apaiser les maux des autres, de se concentrer sur les siens, de chercher à les guérir en prenant soin d'elle.Il lui arrivait parfois de se perdre dans les plaintes de ses patients, elle se retrouvait au fond de chacun d'entre eux. Son passé de meurtrière lui collait toujours autant à la peau, et bien qu'elle cherchait à s'offrir une nouvelle réputation en ville, Michaela était persuadée qu'un jour, quelqu'un s'amuserait à faire ressortir ses anciens démons, à faire ressortir cette psychopathe qu'elle fût antan. Elle avait peur de ce jour, parce qu'elle ne voulait plus souffrir, elle ne voulait plus tuer, s'énerver. Elle en avait marre de se battre avec ce subconscient, avec ses souvenirs aussi douloureux puissent-ils êtres. Aujourd'hui, elle cherchait à devenir une nouvelle femme, plus mûre, plus responsable, plus autoritaire, plus franche et peut-être plus solitaire. Elle ne cherchait la compagnie de personne bien qu'il lui était arrivé de flirter avec quelques garçons, sa nature de femme fatale certainement. Une femme aime plaire et aime séduire, et souvent ce petit jeu de séduction pousse cette même femme à comettre des actes qu'elle peut parfois regretté. Elle en avait brisé des cœurs, mais aucune de ses ruptures ne l'avait réellement affectée, parce qu'elle avait l'habitude, Michaela, de se montrer insensible au malheur des autres, trop habituée à côtoyer ce même malheur. Après une tape affectueuse sur la petite tête du chiot qui avait drôlement bien grandi depuis, la jeune femme se dirigea jusqu'à la salle de bain, proche de sa chambre, la ou elle passait la plupart de son temps à se préparer, à s'embellir à l'aide d'artifice tel que le maquillage ou le parfum, cette odeur enivrante qui peut rendre n'importe qui fou. Aujourd'hui, elle prenait son temps car personne ne l'attendait au cabinet.

Une bonne demi heure sous le jet d'eau chaude, puis une autre demi heure à s'occuper de sa soyeuse chevelure blonde, un petit quart d'heure finalement pour le maquillage, et un dernier dix minutes pour s'habiller. Une fois vêtue de sa plus belle chemise déboutonnée légèrement sur le haut, de sa veste de tailleur et de sa jupe crayon, le docteur ouvrait la baie vitrée du salon afin que son animal de compagnie puisse profiter pleinement du terrain lui servant de jardin, le laissant gambader une bonne demi heure avant de le rentrer pour qu'à son tour elle puisse sortir s'aérer. Aujourd'hui, elle profiterait de ce soleil qui illuminait l'infini ciel bleu, elle profiterait de ses petits instants de bonheur que peut lui offrir la vie, elle profiterait aussi de ses délicieux muffins que proposait ce café au centre de Azuria Avenue puis pourquoi pas un expresso pour accompagner le tout? A croire que tout était déjà calculé, préparé.

La ville défilait sous ses yeux, son regard rivé sur le pare brise ne se tournait qu'une fois arrivé à bon port. Rien qu'en apercevant l'enseigne, la blondine aux cheveux lisses retrouvait appétit et envie. Elle s'empressait de pénétrer sur les lieux pour passer commande et bien sûr le propriétaire de la bâtisse la reconnue directement. Docteur Schneider. Elle souriait de ses belles dents blanches, que c'était bon de ne pas être crainte pour une fois. Avec la plus grande des douceurs elle demandait au patron de lui glisser deux muffins dans une petite boite ainsi qu'un expresso qu'elle avalerait un peu plus tard. Avant de pouvoir profiter pleinement de cette journée détente, la belle devait passer à son cabinet pour retirer quelques dossiers et c'était avec impatience qu'elle voulait les prendre, histoire de ne plus y penser, et c'est avec cette même presse qu'elle quitter la boutique, saluant son vendeur sans regarder derrière elle. Ses yeux s'écarquillaient, elle manquait de chuter mais se rattrapait à la dernière minute de cette surprenante bousculade, son café chaud ne fit qu'un tour dans le gobelet, tout comme son corps qui pivotait pour se retrouver face à face avec un mystérieux inconnu sur qui ce même café ou du moins une partie vint s'étaler. Habituellement, Bertha aurait certainement agressé ce pauvre inconnu verbalement, finissant par le pousser ou encore même à le menacer de déguerpir, mais Michaela elle fit tout le contraire; « Oh excusez-moi, je ne vous ai pas vu arriver. » Elle relevait finalement les yeux vers cette personne, se surprenant elle même d'avoir garder son self control face à une telle situation improbable qui quotidiennement n'arrivait pas. Son quotidien se retrouvait chamboulé juste par cette bousculade, ou peut-être était-ce un coup du destin pour chercher à faire resurgir en elle le démon qui sommeille sagement, attendant d'être éveillé.

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Isaak P. Korneïev
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▌JE SUIS NÉ(E) LE : 31/10/1984
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 39
▌AVENTURES VÉCUES : 260
▌ARRIVÉ(E) LE : 01/04/2015
▌CRÉDITS : Nono
Ton âge : 26 ans
emploi : Psy & profiler
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyJeu 14 Avr 2016 - 0:07

Ce matin-là, Isaak s'était levé avec un petit sourire. Difficile de ne pas l'avoir quand il repense à sa dernière entrevue avec Yuuri. Il faut dire que venir la déranger par surprise chez elle avait été une bonne idée. En même temps, c'est elle qui lui avait suggéré -bien qu'elle ne pensait pas qu'il le ferait- de trouver son numéro de téléphone ou son adresse. C'est ce qu'il avait fait. En plus de ça, il avait eu le culot de venir la chercher pour l'embarquer hors de la ville. Non, ce n'était pas un kidnapping, inutile d'écouter cette vipère qui confond kidnapping et accepter de son plein grès de suivre quelqu'un. Isaak c'était bien évertué à lui expliquer, mais pour elle, se faire embarquer loin de Game City et à la lisière de la forêt, c'était traumatisant. Ceci n'avait fait ni chaud, ni froid au jeune homme. Les deux avaient profité de ce moment pour continuer de se lancer des piques afin de se détruire. Autant dire que c'est loin d'être gagné aussi bien pour l'un que pour l'autre. Miss Kozukata n'a pas vraiment l'air le genre de personne qui cède facilement, tout comme Mantis. La partie ne fait que commencer et elle risque de durer longtemps. Ce n'est pas dérangeant, au contraire, le jeu n'en sera que plus amusant.

Pour l'heure, il avait d'autre chose à faire que d'aller embêter Yuuri, bien que ceci puisse être un plan intéressant. Aujourd'hui, notre psychopathe n'avait rien de prévu au programme. Aucun rendez-vous pour la journée, il avait fait en sorte d'avoir une journée de repos. La police n'avait pas non plus besoin de ses talents de profiler, il était donc libre comme l'air. Partir flâner en ville lui sembla une bonne idée, peut-être qu'il trouvera une âme ou deux à tourmenter pour le plaisir. Le jeune homme s'était habillé normalement, la mode n'est pas vraiment quelque chose qu'il connait. Enfin, il a assez de goût pour ne pas avoir l'air d'un sac à patate. Disons que son style est assez classique dans ce monde, souvent avec un jean, des t-shirt ou des chemises et son petit péché mignon, une veste en cuir, du véritable cuir. Disons que... ça lui rappelle sa tenue si particulière qui ne le quittait pas quand il était sur le terrain. D'ailleurs, il n'a plus rien à voir avec le Psycho Mantis d'où il vient, du moins physiquement. Dans ce monde, il est plus jeune et surtout bien plus beau. Ô, il ne va pas s'en plaindre, c'est justement bien mieux comme ça. Son visage inspire plus facilement la confiance aux gens.

Dehors, il regarda le beau temps, ceci ne lui inspira pas plus de pensées joyeuses. D'ailleurs, il a du mal à comprendre pourquoi un soleil brillant haut dans le ciel pouvait inspirer joie et bonheur chez les autres ? La pluie n'est-elle pas n'ont plus magnifique ? Le doux chant que provoque ces gouttes en s'écrasant sur le sol ou sur les murs n'est-il pas féerique ? Ce n'est pas comme s'il avait les goûts de "Monsieur tout le monde". Glissant ses mains dans les poches, il s'en alla, sans but précis, laissant ses pas le guide. Peut-être croisera-t-il quelques âmes à torturer... Mais plutôt que de torturer quelqu'un, on osa le bousculer. Ceci était peut-être un peu sa faute, mais qu'importe, ce n'est pas comme s'il était du genre à demander pardon. Les excuses, c'est pour les faibles. Un liquide chaud c'était répandu sur une partie de son t-shirt. Se serait mentir de dire qu'il avait détesté ça. La douleur provoquée par la brûlure du liquide était plaisante... oui, Mantis est masochiste tout autant qu'il peut sadique. Malgré cette douleur appréciable, il était prêt à réduire ce vulnérable humain à l'état de cendre (au figuré bien sûr ! ce n'est pas comme s'il avait encore son pouvoir de pyrokinésie). Mais au lieu de commencer à s'énerver et d'embrouiller cette malheureuse personne, il resta muet, prit par la surprise. Ça alors, si on lui avait dit qu'il allait faire une rencontre aussi improbable, il ne l'aurait pas cru. Depuis des mois que cette vieille obsession l'avait pris, il avait quelque peu lâché l'affaire, oublié cette sulfureuse blonde qui était devenue le fruit d'une sorte de passion obsessionnellement malsaine. Les mois s'étaient écoulés sans qu'il ne la croise, allant jusqu'à penser qu'elle s'était enfuie, qu'elle avait senti le regard avide d'Isaak sans même l'avoir vu. Pourtant, c'était faux... elle était là, devant lui, rayonnant, époustouflante, plus magnifique que jamais. Son visage était similaire et aussi doux que celui d'une poupée de porcelaine et les mots qu'elle avaient prononcés lui donnèrent l'air fragile. Mais qui est tu, étrange créature ? Son visage qui dans un premier temps devait montrer de la colère s'était figé en un état de surprise. "Peut-être devriez-vous éviter de plonger dans vos pensées. Ça semble dangereux !" dit-il pour la plaisanterie. Sincèrement, il y a surement mieux comme première approche, surtout quand il s'agit de son obsession, mais pourquoi pas ?! Aurait-ce été mieux de se jeter sur elle et de lui dévoiler sa passion dévorante ? Surement pas. "J'imagine que je vous dois un café et vous un t-shirt !" ajoute t-il cherchant ainsi à engager la conversation et à la capturer dans son piège. Un piège dont elle ne pourra pas partir, comme un insecte coincé dans une toile. Tout un tas d'idées étaient en train de le submerger, maintenant qu'il l'avait retrouvé, elle ne lui échappera pas. Il est même prêt à la séquestrer s'il le faut pour qu'elle ne puisse jamais s'en aller.
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyJeu 14 Avr 2016 - 1:10


“That's your creepy mind.”
ft. Isaak'.


Qu'elle terrible maladresse. Sa courtoisie la fit sourire poliment, ses lèvres s'étiraient pour ne pas attiser la colère de l'homme qui se trouvait face à elle. Comment ne pas subir son gourou en voyant la magnifique tache brune venue décorer son t-shirt sans scrupule? Qui puis est la chaleur du liquide ne manquerait pas de lui brûler à même la peau, ça en était presque jouissif pour cette pauvre petite Bertha plongée dans l'inconscience la plus totale. A l'époque ou le maniement des scalpels étaient bien plus simple pour elle que d'écouter les plaintes de ses éventuels patients, la blondine aurait certainement explosé d'un rire cinglant en voyant cette pauvre victime sur son chemin. Elle ne méritait que cela pour avoir oser la bousculer. Bertha, elle aurait certainement plongé son regard dans le sien pour chercher à pénétrer dans son pauvre esprit complexe mais à la fois fragile, elle aurait cherché la petite faille pour pouvoir s'amuser avec comme le ferait un enfant avec un ourson en peluche, mais ici, à Game City, elle cédait sa place. Elle s'était retrouvée à nouveau derrière les barreaux, enfermée, enchaînée elle et sa folie dans une cage bien plus putride que celle qu'elle avait déjà pût côtoyée, cette nouvelle cage portait un nom; L'oubli. Le visage de porcelaine de la jeune femme resta de marbre face à la réaction et au regard que l'homme lui lança en premier lieu, elle ne sût quoi dire d'autre pour tenter d'apaiser sa colère, de la faire taire qui sait alors elle restait la, immobile, bêtement face à lui, son gobelet de café encore chaud dans une de ses mains. C'était comme ci il l'a possédait, comme ci il la forçait à rester la, à culpabiliser d'avoir osé le bousculer. Ses pupilles se plongeaient dans les siennes, inconsciemment elle penchait la tête, cherchant dans un petit coin de sa mémoire une image, n'importe quoi qui pourrait le qualifier, le distinguer des autres connaissances qu'elle avait fait jusqu'à présent. Encore une fois, elle plongeait à corps perdu dans ses pensées, sans en connaître les conséquences. Elle aurait dû poursuivre sa route après s'être excusée, elle n'aurait jamais dû rester la, à le regarder, à l'écouter parler, à apprécier le timbre de sa voix, captivant, intriguant. Finalement, elle revint à elle, secouant brièvement la tête de droite à gauche. Ses lèvres s'entre ouvraient, puis se refermaient. Non, elle ne parvenait à trouver les mots pour l'aborder, pour lui dire o'combien elle était sincèrement navrée pour l'incident qui venait de se produire. Alors, elle balbutiait, des mots incompréhensibles.  « A vrai dire.. Je- Enfin, je n'étais pas réellement dans mes pensées, c'est vous qui étiez la au mauvais endroit, au mauvais moment. » Elle aurait presque pût lui cracher que tout était de sa faute, mais elle se retint. Bravo Bertha, tu vas la racheter à coup sûr ta réputation avec une attitude pareille. Cette petite voix mentale venue la titiller la fit sourire alors qu'elle détournait les yeux quelques secondes pour repenser à cette soudaine bousculade et à cette force mystérieuse qui la clouait au sol, l'empêchant tout mouvement.

C'était un peu comme tour de magicien, ou la victime n'a aucune idée de l'astuce. Elle se laisse juste berner, bêtement, en finissant par applaudir. C'était un peu pareil ici. Il usait de sa persuasion pour la retenir, pour la maintenir auprès de lui sans qu'elle ne se rend compte de rien. L'araignée attirant sa proie dans ses filets avant de l'étouffer, de la dévorer.  Finalement, elle reportait son attention sur lui, gardant ce léger rictus au coin de ses lèvres. Foutu pour être foutu autant être jeté à la poubelle, il devait lui restait que la moitié du café et avoir mit le prix pour si peu paraissait presque indécent pour elle. La doctoresse finit par répondre à ses propos, ne manquant pas de conserver son regard dans le sien, bien qu'il fut aussi perturbant que ce qu'il pouvait dire alors qu'il ne la connaissait ni d'adam ni d'Eve. Se faire bousculer et devoir quelque chose à quelqu'un, c'était presque l'hôpital qui se foutait la charité.  « Evitons le café.. J'ai peur que je ne sois sa prochaine victime. » Si tu savais ma pauvre Michaela, si tu savais. Ce n'était pas du café qu'elle était victime, mais de cet homme qui ferait bientôt de sa vie un enfer. Les plus sombres démons parviennent toujours à resurgir un jour ou l'autre et dans son cas à elle, ils resurgiront aussi vite qu'elle n'ait eu le temps de les empêcher. Ses séquelles psychologiques étaient bien trop fraîches encore pour être oubliées totalement, elle ne pourrait jamais oublier les sévices qu'elle ait pût subir durant son enfance, durant son adolescence, durant son petit séjour auprès de la wolfpack, alors qu'ont lui ordonner d'abattre froidement des hommes qui ne lui ont jamais rien fait, des hommes qui derrière leur statut de mercenaire caché une famille, une femme, des enfants, un petit bonheur parfait qu'elle anéantirait en une balle en pleine tête. Elle n'avait pas honte du sang répandu sur ses mains, sur son visage, non. Elle avait aimé cela, de pouvoir se dire qu'elle n'avait pas été la seule à avoir souffert, que eux aussi souffriraient, mais, la n'était pas l'heure des souvenirs douloureux du passé, d'ailleurs elle n'avait pas comprit pourquoi elle songeait à tout cela, sa générosité maladive à Game City peut-être..« Ceci dit, vous n'avez pas tord sur un point.. Je vous dois bel et bien un t-shirt je crois, bien que j'ai crus que mes simples excuses suffiraient à ne pas attiser vôtre colère. » Elle était assez courtoise pour lui? Assez polie? Qu'il en profite ce n'était pas avec tout le monde qu'elle l'était et il lui était encore difficile aujourd'hui de l'être. Par chance, elle avait trouvé le courage de l'être aujourd'hui, de ne pas céder à la colère, à la rage c'était une chance, dieu sait pourtant qu'elle avait toutes les raisons de l'être en temps normal. « Alors dites moi, comment puis-je me racheter, réellement? » Réellement? En lui offrant un T-shirt? Son café lui aura coûter bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé et en plus de cela elle n'avait même pas prit le temps de le goûter, d'apprécier sa saveur. Il ne manquerait plus que monsieur sois un de ses petits fils à papa ne portant que des vêtements coûteux qui lui ferait dépenser la totalité de son salaire rien que pour son malheureux t-shirt, bien qu'il n'en ait pas l'allure, non, il n'en avait pas du tout l'allure. Lui il était le genre à s'énerver sur n'importe qui, lui il avait l'air de lui ressembler, tentant de canaliser tout un tas de sentiment à travers des façades impénétrables, infranchissables. C'était une sorte de protection, pour ne pas se faire avoir, une protection dont elle faisait usage pour ne pas succomber à ses pulsions dévastatrices. Michaela, elle, souriait. Son sourire était sa force, tout comme sa plus grande faiblesse.

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Isaak P. Korneïev
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyLun 18 Avr 2016 - 1:11

Cette soudaine bousculade aurait pu faire entrer Mantis dans la plus terrible des colères. Mais il s'était contenu, ne serait-ce que pour être plus passe partout en ville. A force, les gens risquent de le connaître, de savoir qu'il est psy et si le psy qu'il est fait scandale en pleine rue pour une simple bousculade, est-ce que les gens viendront toujours à son cabinet ? Il en doute un peu. Et si personne ne vient prendre rendez-vous, comment va-t-il s'amuser à détruire des gens aussi facilement et à la chaîne comme il le fait en jouant son rôle de docteur ? Alors, autant jouer au type normal... Mais là, il avait une raison de plus pour ne pas exploser... cette jolie blonde. Cette blonde qui lui avait fait tourner la tête pendant bien trop longtemps, jusqu'à ce qu'il se résigne à se dire que c'était perdu, qu'elle avait disparu et que jamais il ne la trouverait, jamais ! Le fait de jouer avec Yuuri l'avait grandement aidé à oublier cette somptueuse blonde, fruit d'une obsession maladive. Tous ses efforts pour la faire disparaître de sa mémoire venait d'être réduit à néant par cette rencontre "brutal" et imprévue. La revoir avait l'effet d'un électro-choque, son obsession faisant de nouveau surface et cette fois-ci, il lui sera impossible de lutter contre elle. Qu'importe l'issue de cette relation, certainement voué à l'échec, il ne la lâchera pas, cette femme est à lui et à personne d'autre ! Oui, elle sera son jouet, son amante, son amie, son ennemie, sa victoire, sa folie... Sans le savoir, elle venait de devenir la prisonnière d'un psychopathe. Bien qu'elle répondit à sa remarque, il n'avait écouté qu'à moitié, trop occupé à la regarder ou plutôt la dévisager, imprimant chaque détail de son visage pour ne jamais l'oublier. Ce qu'elle est magnifique sa belle inconnue, elle pourrait presque avoir l'effet d'une drogue sur Isaak.

N'ayant pas l'intention de laisser partir aussi facilement, il fallait qu'il dise quelque chose. C'est pour ça qu'il dit qu'elle lui devait quelque chose et lui de même. Ce n'était qu'un prétexte, car il se fiche éperdument de ce t-shirt, l'aspect matériel n'a jamais beaucoup intéressé notre fou furieux. Mais un prétexte est un prétexte et c'est certainement suffisant pour qu'elle tombe dans le piège et qu'elle sombre dans la spirale infernale de Psycho Mantis. A défaut d'avoir ses pouvoirs pour entrer dans la tête des gens, il se doit bien d'innover et visiblement ça marche. Etre psychologue et tout connaitre l'âme humaine est un avantage non négligeable. La demoiselle refusait de se faire payer un nouveau café, pensant que ceci ne serait pas une bonne idée. Voilà qui est mauvais pour lui, mais il ne désespère pas encore. La demoiselle continua pourtant et sa remarque le fit sourire d'un air amusé. "Effectivement, je crois qu'il faudra plus qu'un nouveau t-shirt pour me faire oublier cet accident douloureux !" Le mot douloureux était là pour parler de la brûlure du café sur sa peau. En soit, il s'en fichait, la douleur n'a jamais été un problème pour lui, mais ça, elle n'est pas censée le savoir. Toute seule, elle se lança dans les filets du jeune homme en proposant de ce racheter. C'est là son erreur la plus importante. Elle vient de laisser le choix à notre dingue de choisir ce qu'il veut.

Isaak fit mine de réfléchir, mais il savait déjà ce qu'il voulait. Après quelques secondes, il annonça tout simplement ce qu'elle allait devoir faire : "Un dîner ! C'est tout ce que je veux, un dîner chez vous et préparé par vous-même, ceci me semble être une punition totalement acceptable !" De la manière dont il le dit et avec son intonation, il ne lui laissait pas le choix. Elle pourrait protester et dire qu'elle ne cuisine pas, mais elle peut très bien commander chez un traiteur et mentir. En fait, la cuisine lui importe peu, s'introduire chez elle, c'et s'introduire dans sa vie, prendre de l'ampleur, l'obliger à faire connaissance et faire d'elle sa chose. A première vue, sa proposition n'a pas l'air machiavélique, pourtant elle l'est. "C'est à prendre ou à laisser ! Je ne proposerai rien d'autre. Si vous refusez, alors je continuerais d'être en colère contre vous. De plus, vous devrez vous méfier de chaque café qui croisera votre route..." confia-t-il d'une manière mi-sérieuse et mi-amusé. C'est une fausse menace, mais s'en est quand même une assez petite pour lui faire comprendre qu’en refusant, elle risque gros.
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Profil Académie Waverly
The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMer 20 Avr 2016 - 23:44


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Arrête de faire croire que t'as mal. T'es grillé. N'importe quel être humain normalement fait aurait du pousser un petit cri que ce soit de surprise ou de colère en sentant ce liquide chaud contre sa poitrine, un liquide qui transperçait sans mal le tissu pour venir se répandre à même la peau, la dégustant presque avec désir et envie. Elle aurait presque eu mal pour lui bien que ce ne fut pas le cas. On ne change pas quelqu'un d'insensible aussi facilement, et même si en ville, la blondine cherchait à s'offrir une nouvelle réputation, elle n'en demeurait pas moins un être plutôt machiavélique au fond, qui a déjà; par le passé, torturée bien des gens, voir même tuer. Elle n'a jamais éprouvé une quelconque douleur, ni même de la pitié pour ses victimes alors autant dire que apprendre la compassion dans ce nouvel univers s'avérait plus que complexe et ce n'était sûrement pas en renversant un café brûlant sur quelqu'un qu'elle y parviendrait. Quelqu'un qui d'ailleurs se permettait bien des choses à son goût, comme la retenir par exemple. Il était la, face à elle, à la dévorer presque des yeux, c'était à la fois plaisant et à la fois effrayant. La dernière fois qu'un homme a pût la regarder de cette façon date du temps ou elle n'était encore qu'une petite fille. L'amour, le désir, elle ne le connait que par les gestes indélicats de son propre père avant qu'il ne l'enferme à nouveau dans sa prison, une fois ses envies assouvies. Il est le pire con que l'univers a pût créer. A l'époque, elle n'avait pas sût le lui dire en face, elle avait eu peur de lui et de ce qu'il pouvait lui faire, alors au départ elle s'était tût, puis petit à petit elle s'y était habitué, finissant même par en rire de cette sordide situation. Au final, il avait plus créer un démon qu'une petite fille innocente qui aurait droit à un bel avenir. Elle brisait des vies, découper la chair fraîche de ses ennemis pour les faire parler et ce sans éprouver de la pitié ni même du dégoût. La vue du sang ne lui déplaisait plus, bien au contraire, ça ne fit que nourrir sa colère et son mépris pour la race humaine, notamment envers les hommes.

Encore une fois, elle avait le droit de faire face à un curieux spécimen qui non seulement n'accepterait pas ses excuses mais qui en plus réclamait un dîner en sa compagnie, préparé par ses soins mêmes. A ce moment la, elle ne pût s'empêcher de pouffer de rire, sa requête était plus que risible. Elle n'avait pas l'habitude d'être la femme parfaite vêtue de son plus beau tablier, derrière son plan de travail à cuisiner de bons petits plats. Bien au contraire. Bertha, elle était le genre de fille à se faire livrer sur un plateau d'argent, à accepter les invitations aux restaurants, à se voir offrir un repas préparé par un homme doué dans ce domaine la, mais surtout pas à cuisiner par elle même. Elle ne manquait d'ailleurs pas à le lui faire remarquer, peu importe ce qu'il dirait il était hors de question pour elle que de cuisiner un quelconque repas, qui puis est à un parfait inconnu. « Ce n'est pas des excuses que vous cherchez mais une raison valable de m'en vouloir à mon humble avis. » Son regard pétillant laissé place à la malice et à l'ironie et le rire se transforma qu'en à lui en un léger sourire discret pendu à ses lèvres. Ce genre de menace ne lui plaisait que peu, et le petit jeu commençait quelque peu à l'agacer. Elle avait fait preuve de clémence jusqu'à maintenant, et n'aurait pas hésité un seul instant à lui rembourser son t-shirt ou à se faire pardonner, mais il ne fallait pas en abuser, les menaces et les recommandations? Qu'il se les gardes. « Je crois que vous ne m'avez jamais vu cuisiner. Non seulement ce n'est pas beau à voir mais je crains que vous ne vous retrouvez à l'hôpital pour une intoxication alimentaire par ma faute.  » Ce ne serait pas un mal quelque part, de voir ce sourire narquois, sa moquerie et son caquet ravalé par les nausées, les crampes d'estomac et les suées froides alors que de son côté elle serait en possession du remède pour l'aider à surmonter ses douleurs. Oui, la situation en serait presque jouissive. Non. A ses simples pensées, la blondine secoua inconsciemment la tête, cherchant à dissimuler cette odieuse petite voix machiavélique à l'intérieur de sa tête. Il fallait qu'elle change, pour elle, pour son avenir, pour son devenir simplement et ce n'était pas en écoutant de pareilles sornettes qu'elle y parviendrait. Comme la brise légère qui vint se lever pour lui caresser lentement le visage, la demoiselle effaça son sourire, croisant les bras contre sa poitrine avant de reprendre finalement la parole pour proposer quelque chose au jeune garçon qui décidément ne semblait pas prêt à lui lâcher la grappe. « Un muffin et une boisson, peu importe laquelle. C'est tout ce que je peux vous proposer et ça tombe bien, l'établissement capable de nous fournir cela se trouve juste à nos côtés.. Qu'en dites-vous?  » Elle n'était pas naïve à ce point la, Bertha. Sa demeure, c'était un peu son jardin secret, la ou elle entreposait les pages les plus sombres de sa vie, ce n'était sûrement pas pour que n'importe qui parvienne à y poser les pieds sans même qu'elle n'ait prise la décision de le convier avant cela. C'était elle qui prenait les décisions et personne d'autre, il avait beau la menacer, lui dire quoi que ce soit que ça ne l'effrayait pas, elle n'était pas à ça près de toute façon. Ce ne serait pas le menace, ce ne serait pas la première fois ou elle ne se laisserait pas faire, ce ne serait pas la première fois ou elle ferait usage de ses propres menaces pour éloigner les hommes un peu trop collants à son goût. "Se faire passer pour la tarée de service" voilà le bon plan pour les éloigner, pour qu'il finisse par croire qu'elle est complètement folle et qu'il ne serait pas raisonnable de tenter de charmer une démone pareille. Peut-être qu'à son tour il fuirait, qu'il disparaîtrait aussi vite qu'il n'était arrivé, du moins c'est ce qu'elle espérait, elle qui ne semblait plus supporter ses yeux rivés sur elle, ce regard malsain, pervers, malicieux, intrusif.

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Isaak P. Korneïev
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMer 27 Avr 2016 - 0:32

Alors qu'il venait à peine de la trouver, voilà que son côté malsain était déjà là. De toute manière, il ne peut pas y avoir de relation saine dans la vie de notre jeune homme. Il est instable, fou, pervers, dangereux... Les sentiments ce n'est pas son truc bien qu'il puisse être doué pour en parler. Car, qui parle de sentiment parle quelque de psychologie, ça fait partie d'un être humain. Justement, la psychologie est un domaine dans lequel il excelle. Oui, il peut facilement décrypter quelqu'un, il peut très aisément le déchiffrer et lui dire qui il est, c'est tellement facile... Mais de son coté, c'est tellement plus compliqué de le cerner. Isaak n'est pas le genre d'homme à montrer qu'il a du cœur. Sa vie n'a été qu'Enfer. Insulté, critiqué, décortiqué par des commentaires horribles quand il était enfant, aussi bien par son père que par son village entier. C'est le genre de choses qui vous touche, qui vous blesse, qui vous transforme... pour finalement vous retirer votre humanité. Car c'est bien ça, il n'est plus vraiment humain. Quel genre de gosse aurait commis un parricide puis éliminé son village entier ? Ceci ne pouvait être que l'œuvre d'un psychopathe, d'un homme ayant totalement perdu foi en l'humanité. La suite ne l'a pas plus gâté quand il était profiler. Entrer dans la tête de tueur en série, c'était tout aussi horrible. Son monde n'a jamais été rose, il a toujours été rouge sang et noir comme la nuit et le désespoir. Alors, c'est ainsi qu'est devenue sa personnalité.

C'est pourquoi, même devant cette femme qui l'obséde, il lui est difficile d'entrevoir des sentiments. Pour le moment, il voit peut-être ça comme un jeu, quoi que c'est elle le jouet. La jolie blonde est son obsession, elle est ce qu'il doit conquérir et posséder. Rien ne l'arrêtera du moins pas avant de l'avoir. Elle lui appartiendra quoi qu'il arrive, quoi qu'elle en pense. C'est différent de Yuuri qu'il veut détruire juste pour s'amuser. Cette femme a réussi à attirer son attention d'une manière différente, peut-être à cause de sa sublime beauté ? Ou parce qu'il la veut tout simplement et qu'importe la raison, en a t'il besoin ? Son esprit dérangé c'est éprit d'elle d'une manière qu'aucun mortel ne peut comprendre. Alors, commence un nouveau petit jeu, celui de l'attirer dans ses filets pour qu'elle ne puisse plus jamais s'en échapper ! Encore faut-il qu'elle se laisse avoir. Il tente une approche en saisissant la chance qu'elle lui donne : ce qu'il veut pour accepter son pardon. C'est pour cette raison qu'il tente de s'inviter chez elle pour un dîner. Oui, c'est culotté, mais il n'a pas l'intention d'y aller avec des pincettes ou des subterfuges inutiles. Autant y aller direct. Son rire lui fit comprendre qu'elle n'avait pas vraiment l'air d'accord pour accepter sa demande. Un dîner chez elle semblait de trop. Pour le dissuader, elle indiqua même être une piètre cuisinière. Mais ce n'est pas assez pour arrêter un homme tel que Psycho Mantis. "Dans ce cas, une petite commande chez le traiteur ou une pizza surgelé suffira !" indiqua-t-il montrant qu'il n'était pas difficile. Tout ce qui comptait pour lui, c'était de pénétrer chez elle pour mieux la piéger. Si jamais elle refusait encore, il risque de commencer à voir rouge.

Voilà qu'elle lui propose une alternative, un simple gâteau et une boisson. Est-ce qu'elle est sérieuse ? Ceci ne veut pas son dîner qu'il mérite et il l'aura. Son regard observa l'établissement se trouvant à côté d'eux et il secoua la tête avec un air peut-être un peu trop négatif. Non, il n'avait pas l'intention de profiter d'un simple petit goûter. "Vu ce que m'a rapporté cet endroit," sur ces mots, il montra son t-shirt taché de café, "je n'ai pas l'intention de m'y attarder et d'y manger." C'était mesquin de dire ça, mais il le fit tout de même. Ce n'est pas avec un simple café autour d'une part de tarte qu'il la retiendra. "Un dîner... je vous laisse le choix du restaurant ! Ceci me semble une bonne alternative !" N'avait-elle pas dit qu'il pouvait demander ce qu'il voulait ? C'est un diner en tête à tête qu'il veut et il l'aura. De toute manière, il n'avait pas envie de discuter. C'était ça, un point c'est tout. Il chercha à se montrer un peu plus intrusif, s'approchant d'elle pour lui murmurer à l'oreille : "Vous n'allez pas refuser... après tout ce n'est pas qu'une simple histoire de t-shirt taché... le café était horriblement chaud !" Sa voix n'avait pas vraiment indiqué la douleur qu'il avait subit. En fait, on pouvait y noter une pointe de perversité et un plaisir caché. Mais ça lui importe peu, il n'a pas l'intention de jouer un personnage autre que lui avec elle.
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMer 27 Avr 2016 - 14:20


“That's your creepy mind.”
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Un petit jardin secret. Un jardin ou sont enterrés tout ses démons du passé, les cris et les hurlements de ses victimes, les armes qu'elle a utilisé pour les détruire tous, pour prendre sa revanche sur la vie, le masque qu'elle utilisait en mission avec la wolfpack. Ce jardin secret qu'elle gardait précieusement malgré elle, malgré ses envies de recommencer sa vie à zéro. Il ne sait pas à qui il a affaire, il ne l'a connait pas cette jolie blonde mystérieuse. Il ignore que sous ses sourires et ce visage d'ange ce cache en réalité un odieux démon aux mains ensanglantés. Son passé ne peut être totalement pardonné, du moins chez elle, la bas. Ici, à Game City, personne n'avait pour l'instant sût qu'elle genre de femme elle pouvait être réellement, tout le monde la voyait comme le médecin de ville qui aime en plus de prendre soin des autres, prendre soin d'elle. Une femme souriante, amicale, douce et généreuse mais attention à la louve qui sommeille, sous ses airs se cache "la colère, le désarroi, la haine, le dégoût pour l'humanité." Ils ne sont pas parvenus à réveiller ce démon caché en elle et ce n'est pas cet homme qui y parviendra, pas aujourd'hui. La belle fut prise au piège par la bête qui ne semblait pas vouloir la laisser partir sans avoir obtenu ce qu'il désirait: Un dîner en sa compagnie. Et bien soit. Il veut son dîner, il l'aura et ne risque pas d'être déçu, si par la suite il se décide à lui foutre la paix alors elle pouvait bien sacrifier sa soirée à dîner avec cet inconnu, inconnu qui en deux pas s'était dangereusement rapproché d'elle pour lui murmurer quelques mots à l'oreille. Elle ne bougea pas d'un muscle, son sang s'écoulait bien plus rapidement dans ses veines que précédemment et son cœur fit un bond dans sa poitrine suite à ce timbre de voix qu'il avait adopté pour s'adresser à elle. Serait-ce l'adrénaline ou simplement le fait qu'il se rapprochait de trop près à son goût? Quoi qu'il en soit, elle préféra décroiser ses deux bras pour les garder le long de son corps plutôt que de commettre un geste encore plus irréparable que ce vulgaire café noir qui était venu s'étendre sur le t-shirt du garçon.

Elle ne refuserait pas. Pourquoi le ferait-elle? Il voulait jouer avec elle, lui faire peur certainement et bien il serait vite surprit de la manière dont elle répondrait à ce petit jeu. Un nouveau sourire illumina son visage, un peu plus narquois, malicieux. « Je ne compte pas refuser cette fois, à une seule et unique condition.. Que ça soit vous qui m'invitez et non pas l'inverse ça ne vaut pas le prix d'un café mais il me semble que vous me devez au moins ça et moi en échange de ce t-shirt, j'accepte ce dîner. » C'était à prendre ou à laisser. Attention, Mademoiselle Schneider ne mange pas dans n'importe quel restaurant, c'est une dame respectable qui aime la cuisine raffinée, il avait intérêt à marquer son coup si il voulait passer le début de soirée avec elle. Son sourire s'étirait un peu plus alors qu'elle avait adopté le même ton que le sien, finissant par en oublier l'adrénaline, ne pas s'y soumettre , être celle qui au final rendrait fou et non pas l'inverse. Elle avait été à bonne école, "La Wolfpack". Ils étaient tous devenus pour elle plus que de simples alliés, des frères et sœurs, la famille parfaite qu'elle n'avait jamais eu et c'était ensemble qu'ils périraient sur le champ de bataille, les armes à la main. Auprès d'eux, elle se sentait utile, elle était précieuse et avait de l'importance. Eux, ils n'avaient pas peur d'elle, de son sadisme à sa façon d'agir. Ils savaient qu'elle ne leur ferait jamais de mal, parce qu'ils étaient comme elle, des mercenaires, des combattants qui ont longtemps lutés contre la race humaine avant de se regrouper. Les seuls qu'elle toucheraient, détruiraient seront ceux qui oseraient s'en prendre à elle, chercherait à la nuire un peu comme cet homme. Il ne l'influencera pas, il ne lui fait pas peur, du moins pour l'instant et face à lui, elle ne partirait pas, il finirait tellement par en avoir marre d'elle qu'il la laisserait tomber et c'était mieux pour lui, histoire qu'il évite de mettre sa précieuse petite vie en danger. « Vous choisirez l'endroit et de mon côté je vous rejoindrais devant ce café exactement comme maintenant. Vous aurez vôtre dîner et ma dette envers vous sera payée. Cela vous convient? » Ses yeux transparent se levaient vers les siens, elle l'affrontait sans peur malgré cette soudaine proximité et n'avait pas peur de le faire, montrer une quelconque peur l'anéantirait, elle le savait au fond, il utiliserait sans crainte cette peur pour la détruire, parce que cet homme, il était différent des autres, le jeu lui plaisait et cela se voyait juste en le regardant. Il avait ce petit air mi ange mi démon, et cette pseudo courtoisie qu'il cachait derrière ses discours sentait mauvais à des kilomètres à la ronde. En matière de psychologie humaine, la demoiselle connaissait le sujet par cœur, faire croire à une certaine forme de soumission avant d'attaquer et d'achever le soit dit prédateur, elle savait retourner le cerveau, elle n'avait fait que ça à la Wolfpack et s'en était plutôt bien sorti d'ailleurs. « Dîtes moi juste une heure et je viendrais.. Vous pouvez avoir ma parole, à moins que vous ne me faîtes pas confiance ce qui me décevrais énormément. » Une petite moue peinée et toujours ce regard qui au suite de cette phrase se transformait en celui d'un pauvre chien battu. C'était fou comme le sien des regards était à la fois flippant et à la fois captivant, à croire que lui aussi ne devait pas avoir eu la vie de rêve dont il espérait étant plus jeune, à croire que lui aussi était un spécialiste pour cacher ses démons et ses petites voix malsaines au fond de son crâne. Enfin un adversaire à sa taille, enfin un qui ne lui sautait pas dessus pour lui hurler les pires insanités au monde, et de toute façon si il aurait voulu le faire elle l'aurait certainement encastrer contre un mur histoire de se défouler un peu, de faire passer ses jours ou elle jouait la douce et délicate petite poupée médecin qu'ils appréciaient tous ici, à Game City.

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Isaak P. Korneïev
Isaak P. Korneïev

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▌JE SUIS NÉ(E) LE : 31/10/1984
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 39
▌AVENTURES VÉCUES : 260
▌ARRIVÉ(E) LE : 01/04/2015
▌CRÉDITS : Nono
Ton âge : 26 ans
emploi : Psy & profiler
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMer 4 Mai 2016 - 0:05

La jeune femme ne semblait pas facile à amadouer, rendant la chose plus compliquée en refusant l'idée qu'il avait émise. C'est fort dommage qu'elle refuse, mais il n'avait pas l'intention d'abandonner, pas maintenant qu'il avait retrouvé cette obsession qu'il avait presque réussie à oublier. Le simple fait de la revoir, de l'avoir touché, de lui avoir parlé, de la regarder... c'était largement suffisant pour que tout son esprit soit de nouveau obnubilé par cette mystérieuse blonde. Rien ne pourra lui faire sortir de sa tête son envie de l'avoir rien que pour lui, de la posséder et de la garder auprès de lui pour toujours. Est-ce de l'amour ? Il n'en sait rien. Jamais dans toute sa triste vie il n'a ressenti ce type de sentiment. Jamais il n'a aimé quelqu'un et en retour jamais personne ne l'avait aimé. C'est sûrement un juste retour des choses. De toute manière, l'amour, il n'aime pas ça, les gens deviennent faibles à cause de ça, leur carapace s'ébrèche et il est plus facile de les atteindre. Lui, déséquilibré comme il est, il voit soit de manière différente. Une obsession malsaine qui le tourmente encore et encore, une obsession qu'il ne peut pas contenir. Le seul moyen de ne pas devenir plus fou qu'il ne l'est déjà, l'unique solution pour qu'il ne pète pas les plombs et s'attaque à tout le monde, c'est d'écouter cette maudite voix et de faire d'elle sa belle prisonnière. Le fait qu'elle ait l'air forte, qu'elle ait l'air aussi torturé que lui ne fait que renforcer l'addiction qu'il avait ressentie il y a fort longtemps, le jour ou ses yeux c'étaient furtivement posés sur elle avant qu'elle ne disparaisse dans la foule. C'est comme si elle était son double, son fantôme, sa moitié et selon lui une personne comme ça ne peut pas demeurer loin de lui, c'est impossible !

Isaak ne cachait pas tellement sa personnalité, du moins pas entièrement. Ce n'était pas pour lui faire peur, mais pas pour la rassurer non plus. Disons qu'elle doit commencer à savoir à qui elle a à faire. Sa proposition était simple, un dîner avec elle, ou elle veut. Elle acceptait les termes de ce "rendez-vous" à condition qu'il paye. Le jeune homme peut accepter ceci, son but ultime est uniquement de se rapprocher d'elle et de se l'accaparer. C'est donc un bon début. La blondinette lui laissa le choix du restaurant, il n'avait plus qu'à lui dire quand ce fameux repas aura lieu. Autant dire qu'il n'avait pas la moindre envie d'attendre tout comme il n'avait pas envie d'être séparé d'elle trop longtemps. Mantis ne répondit pas tout de suite, il était fasciné par sa beauté. A la regarder, elle avait ce côté glacial qui lui faisait penser qu'elle devait avoir vécu des choses difficiles dans sa vie, tout comme lui. Un sourire éclaira son visage, il n'a qu'une envie, en apprendre plus sur elle. "Alors... ce soir à 20 heures !" Oh non, il ne lui laisse pas le choix, elle voulait savoir quand et à quelle heure, maintenant elle le sait. Il n'y a aucune raison qu'elle refuse, elle doit sûrement vouloir se débarrasser de ça rapidement, faire ce repas le jour même semble donc tout indiqué. Quant au fait qu'il puisse croire qu'elle ne sera pas là, il n'avait pas l'intention de la vexer sur ce point-là. Cela fait un moment qu'elle aurait pu partir et l'envoyer valser, mais elle était toujours là, devant lui. N'est-ce pas une preuve nécessaire ? "Je vous fais confiance ! Et puis, si jamais vous ne venez pas, je vous retrouverai... où que vous soyez !" Son sourire se fit plus malicieux montrant à quel point il pouvait être redoutable. Et sans rien dire de plus, il passa à côté d'elle et reprit sa route.

Le reste de la journée fut d'un calme Olympien. Rien de passionnant, juste le souvenir de cette rencontre passant en boucle de son esprit. L'heure de ce dîner lui semblait si loin... Mais il tiendra jusque-là. Mantis chercha où il allait pouvoir emmener la belle... il faut un restaurant chic, pas un fast food de quartier ou tout est surgelé. C'est là qu'il se rappela que l'hôtel Belli avait un restaurant. L'hôtel étant un établissement quatre étoiles, il y a fort à parier pour que le restaurant soit de très bonne qualité et également hors de prix. C'était donc décidé, c'est là-bas qu'il emmènera la demoiselle. Le jeune homme prit le soin de s'habiller correctement, non pas qu'il s'habille comme un sac, mais pour un rendez-vous et un lieu assez classe, il vaut mieux faire un effort. Ce n'est pas pour autant qu'il avait revêtis un costume, ce qui aurait été trop formel. Une chemise blanche accompagné d'une cravate en soie rouge, un jean assez chic, une paire de chaussure de ville en cuir et sans oublier une veste de costume noir pour rehausser le tout. C'était parfait, simple, mais classe en même temps.

A vingt heures tapante, il arriva devant la pâtisserie ou la jeune femme l'avait bousculé. Il aurait pu arriver plus tôt, mais il ne voulait pas montrer son impatience. Arriver en retard aurait été malpolie et elle aurait pu partir. Donc l'heure pile était le meilleur moment ou arriver avant de l'emmener au restaurant de l'Hôtel Belli.
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyJeu 5 Mai 2016 - 2:08


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Je vous retrouverais, ou que vous soyez. Une menace. Jamais personne n'avait osé la menacer jusqu'à maintenant. En temps normal, la blondine aurait certainement prise cette petite remarque comme une plaisanterie de mauvais goût mais cette fois, elle en était presque effrayée. Tout sourire disparaissaient de son minois d'ange, laissant place à une expression plus terne, plus creusé que les précédentes. Sa peau n'avait jamais été autant de porcelaine qu'à l'heure actuelle, douce mais pâle, et si froide à la fois. Sa curiosité l'a poussait à rejoindre cet endroit au soir venu afin d'en connaître d'avantage sur cet esprit psychotique face à elle, tandis qu'à l'inverse, sa conscience l'aurait presque dissuadé de le faire. Un combat qui semblait perdu d'avance pour sa pauvre conscience. Pas un de ses muscles ne bougea durant ce subtile échange de mots entre eux, et encore moins lorsqu'il filait sous son nez pour la laisser seule devant cette pâtisserie qu'elle regrettait déjà. Elle n'aurait jamais dû y mettre les pieds d'ailleurs. Tout ça pour un café et quelques douceurs qu'elle ne prendrait aucun plaisir à déguster finalement. Sa journée semblait,quand à elle, gâchée par cette altercation. La jeune femme poursuivit sa route en pensant bien évidemment à repasser à son cabinet pour récupérer les feuilles dont elle avait besoin et y déposer d'autres moins importantes traînant dans son sac depuis quelques temps, durant ses quelques tâches à accomplir, la blondine ne cessa de penser à sa rencontre du matin, frissonnant rien qu'en repensant à ce regard posé sur elle. Cet homme avait un don pour l'effrayer, pour la captiver, pour l'intriguer. Elle avait de suite remarqué cette petite différence qu'il pouvait avoir face aux autres, ce petit truc qui le différenciait du reste de la population. Ce sourire, sa façon de s'adresser à elle et ses menaces dissimulées sous des sourires et un self-control quasiment irréprochable. Brave bête. La belle aurait presque eut l'envie de passer rendre une petite visite au vieux Leon devenu papa pour lui parler de cet homme bien que sans prénom elle n'irait pas bien loin. Elle aurait au moins souhaité avoir quelques renseignements à son sujet, histoire de savoir si il est quelqu'un de confiance ou bien l'inverse bien qu'elle était déjà en possession de cette réponse. Quoi qu'il en soit, personne de mieux qualifier qu'elle pouvait lui fournir ce qu'elle recherchait. C'est à la source qu'elle irait chercher les réponses à son questionnaire psychologique, à moins qu'il refuse de coopérer, ce qui pourrait rendre sa tâche bien plus corsée.

Au final et à défaut d'avoir ce qu'elle souhaitait, la jeune femme se retrouva vite prise de cours par le temps et les aiguilles folles de l'horloge qui défilaient à vitesse grand V et avant même qu'elle n'ait le temps de songer à ce qui pourrait se produire ce soir même, il était déjà dix neuf heures. Elle n'avalait qu'une vulgaire gorgée de son chocolat chaud, laissant la moitié refroidir au fond de sa tasse avant d'aller se préparer à son tour. Une petite robe noire saillante mettant sa silhouette et ses courbes en valeur, une paire de talons tout aussi pointues qu'une lame d'épéiste et pour parfaire l'apparence mi bourgeoise mi fille de bonne famille, la chevelure relevée avec quelques mèches descendant sur son visage et la voilà fin prête pour rejoindre son dit rendez-vous avec son mystérieux inconnu. Avant de s'éclipser en dehors de sa demeure, la blondine s'observa longuement dans le miroir, fixant avec une certaine intensité son reflet malsain qui n'hésiterait certainement pas à se défendre à la moindre approche. Elle ne briserait pas de vie ce soir. Il fallait qu'elle se tienne à carreau pour son bien propre. Un soupire, une veste enfilée sur les épaules et la voilà à nouveau repartie vers ce dit lieu de rendez-vous.

20:00 pm. Pîle à l'heure. Au placard les odieuses menaces. Sa silhouette élancée s'avançait jusqu'à la pâtisserie fermée depuis un bon petit moment, à la voir au loin, elle repensa à cette matinée riche en émotion, au fait qu'elle avait quand même eut le courage d'accepter de revoir cet homme sans même savoir son prénom, sans même le connaître, juste pour s'excuser d'avoir renversé un vulgaire café sur son t-shirt alors que lui de son côté lui devait bien le prix du café. Elle avait pût faire une sacrée affaire en lui réclamant un restaurant en échange du café, mais l'homme semblait si enthousiaste à l'idée de la revoir qu'il n'avait pas renoncé à cette folie n'hésitant pas à accepter le deal sans broncher. Au final, elle allait non seulement être remboursée, mais en plus, elle n'aurait pas à faire la cuisine ni la vaisselle ce soir, pas de reste pour Cherokee, malheureusement. Au départ, elle n'aperçu que la bâtisse silencieuse ou elle aurait à attendre l'inconnu, une petite lueur d'espoir lui fit croire qu'il ne viendrait pas, qu'il aurait oublié ou qu'il aurait certainement renoncé à sa folie mais ce n'est qu'en voyant une seconde silhouette apparaître dans la pénombre qu'elle comprit que cet homme était bien plus fou qu'elle ne l'aurait pensé. Par pure politesse, elle souriait de ses belles dents blanches, de son teint rafraîchie par la magie du maquillage, de ses lèvres peintes d'un rouge sang, avant qu'il n'approche un peu plus et qu'elle le découvre sous son plus beau jour, loin de la tenue qu'il abordait au petit matin. Au lavage l'odieux t-shirt maudit. « J'ai crus que vous ne viendrais pas. » Souffla t-elle dans l'espoir qu'il ait pût oublier leur petit rendez-vous improvisé. La belle resplendissait dans sa petite robe pourtant classique. Elle s'était apprêtée pour ne pas paraître tache dans le décors, et ne serait certainement pas déçue de l'endroit ou il l’emmènerait diner, d'ailleurs dans quel restaurant passeraient-ils leur soirée? « Ou m'emmenez-vous finalement? » Elle relevait la tête, bien haute, le menton droit comme une princesse courtisée par l'un de ses prétendants. Elle avait de l'audace et un certain charisme qu'elle avait apprit à conserver en ville. Elle était belle et adorable, un modèle pour les gamines en âge de penser à leur projet d'avenir. Il voyait en elle un médecin parfait, une femme à faire chavirer plus d'un cœur et c'était cette image qu'elle cherchait à retranscrire, l'image parfaite pour dissimuler sa noirceur.

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Isaak P. Korneïev
Isaak P. Korneïev

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▌JE SUIS NÉ(E) LE : 31/10/1984
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 39
▌AVENTURES VÉCUES : 260
▌ARRIVÉ(E) LE : 01/04/2015
▌CRÉDITS : Nono
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMar 10 Mai 2016 - 23:49

Isaak était parti sans rien ajouter, sans rien dire plus. Qu'est-ce qu'il aurait pu dire en plus ? Rien ? Le lieu et l'heure du rendez-vous été fixé, il n'y avait plus rien à dire. De toute manière, les bavardages inutiles ne sont pas intéressants et il voulait garder tout ça pour le soir même. Bien que lors de cette soirée, il est presque sûr que les mots qu'ils échangeront n'auront rien d'inutile et seront captivants au possible. Après tout, il va devoir percer sa coquille, savoir qui elle est. N'est-ce pas sa spécialité de décrypter les gens ? Même sans pouvoir, il reste un homme redoutable, tant d'années à entrer dans la tête des gens qu'il n'a plus besoin d'être un télépathe pour y parvenir. Ce que la plupart de l'humanité ignore, c'est qu'ils se trahissent tous eux-mêmes, un petit haussement de sourire, un étirement léger des commissures des lèvres, un mouvement des yeux... tous ses petits détails pouvant être anodins ne le sont pas à travers les yeux experts d'un homme comme Psycho Mantis.

Comme prévu, il arriva pour l'heure, même un peu avance ou alors en même temps qu'elle. Elle n'avait donc pas oublié, elle n'avait pas tenté de fuir ce rendez-vous. On dirait bien qu'elle a plus de courage qu'elle ne le fait paraître. De même, un grain de folie doit avoir poussé en elle. Qui irait à un rendez-vous avec un mystérieux inconnu ? Surtout après la malheureuse rencontre ayant eu lieu le matin même. Pour cette soirée au restaurant, elle s'était faite plus belle que ce matin même ou dans son lointain souvenir où elle avait su captiver son regard. Oui, elle était terriblement belle, une créature superbe derrière ses allures chaleureuses ou se cache tout de même une certaine froideur. Ses paroles le firent sourire. "C'est mal me connaitre !" dit-il. Bien sûr qu'il était là, c'était lui qui avait imposé ce rendez-vous, cela serait mal venu de sa part de ne pas être présent. Mantis a beau être un fou, il sait ce qu'il veut et en l'occurrence, pour le moment, c'est elle. Sans le savoir, elle est devenue la proie d'un prédateur très dangereux. Son regard un brin pervers ne se cacha pas pour la détailler de haut en bas, aussi bien ses chaussures, que ses longues jambes, ou même ses formes gracieusement dessinés par cette sublime robe. "Je dois dire que vous êtes ravissante !" C'était la vérité, elle était belle, mais c'était aussi un compliment bien placé, les femmes aiment entendre ce genre de choses. Sa voix douce et froide à la fois, lui demanda ou est-ce qu'il allait. En guise de réponse, il présenta son bras pour qu'elle s'en empare. Oui, il joue le gentleman bien éduqué. Ce n'est pas parce qu'il est fou qu'il ne sait pas se tenir et être un brin séducteur. Quand on veut quelque chose plus que tout, il faut savoir s'adapter. Toujours sans lui répondre, il l'embarqua donc dans les rues de Game City. Cette soirée n'était pas froide, juste bercé par un léger vent agréable. Le silence qui régnait entre eux pouvait être dérangeant, enfin surtout pour elle, car Isaak s'en accommoda très bien. Pour le moment, il jubilait intérieurement, il appréciait sa compagnie, sa douce odeur volant jusqu'à ses narines. Oui, c'était juste ce qu'il lui fallait pour le moment, rien de plus, pas de parole inutile.

Le restaurant se présenta enfin à eux, de la cuisine Grec, fortement recommandé par plusieurs de ses clients. D'après les dire, c'est l'un des meilleurs de la ville, un endroit où il faut à tout prix venir manger au moins une fois. Certes, la carte est un peu cher, mais la cuisine de qualité garantissant des produits frais du coin sauf peut-être un ou deux produits importés directement de Grèce et le tout cuisiné maison. C'était mieux qu'un restaurant Italien, bien trop classique à son gout. Etant lui-même un original, il voulait quelque chose qui sorte des sentiers battus. A l'entrée du restaurant, il demanda une table pour deux personnes. Oui, il n'avait pas réservé, Isaak a le gout du risque et de toute manière, il aurait tout fait pour avoir sa place. Une fois installée, il observa la jeune femme, son nom lui est toujours inconnu, mais ça ne le dérangeait pas, il aimait ce mystère. "Est-ce que le restaurant vous convient ?" demanda-t-il sans pour autant quelle ait son mot à dire. Quelle aime ou pas, ce dîner aura lieux ici. D'une certaine manière, le choix lui donne un peu plus de pouvoir sur elle, mais ceci est uniquement psychologique. "Je suis content que vous soyez venue ! Vous êtes du genre imprudente... ou courageuse... quoi qu'un subtil mélange des deux me semble plus juste !" Venir à la rencontre d'un inconnu, un inconnu potentiellement dangereux c'est de l'imprudence et sûrement de la bêtise aussi. Mais qu'importe, elle est là, c'est tout ce qui compte à présent.
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMer 11 Mai 2016 - 14:51


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ft. Isaak'.


Regarde cette lame dissimulé derrière son dos, imagine seulement qu'elle n'existe pas, qu'elle n'a jamais existé. Pense simplement à son sourire éclatant, à ses courbes généreuses, à cette douceur et prestance qu'elle adopte aujourd'hui. Profite de cette soirée comme ci c'était la dernière, ne songe pas à la revoir au lendemain parce qu'elle aura disparue. Elle ne veut pas le revoir, elle n'en a pas l'intention, elle préfère s'isoler, ne pas sombrer uniquement pour survivre. Elle ne veut plus se retrouver enfermée, elle ne veut plus crier et encore moins pleurer. Elle veut rire la malheureuse, rire aux éclats en trinquant à l'aide de sa belle coupe de champagne en cristal. Elle veut cacher ses démons, les oublier l'histoire d'une soirée. Ce n'est pas lui qui irait détruire tout ses efforts bâtis jusqu'à présent, elle ne lui permettrait pas de le faire, quitte à s'en débarrasser aussi vite qu'il n'était entré dans sa vie. Ses yeux se posent sur lui, comme un tireur d'élite ne quittant pas sa proie, elle l'observe simplement pour l'instant. Il a l'air confiant, sûr de lui et encore plus effrayant que durant la journée, mais elle joue son jeu pour ne pas éveiller les soupçons pour ne pas avoir le droit à des questions indiscrètes à son sujet. La couverture de la pauvre doctoresse ayant pour seul compagnon un husky sibérien lui plait énormément. Elle est de loin la plus belle des couvertures, rien à voir avec celle de la louve sauvage qui n'hésitait pas à sortir les griffes et les crocs pour s'en prendre au pauvre malheureux qui passait juste sous son nez. Elle n'a pas vraiment changé et n'a pitié de personne et encore moins de lui. Il a beau la complimenter, elle sait à quel genre de personne elle a affaire, elle sent les mauvaises ondes de ceux qui l'entoure et le concernant, son aura n'est faîtes que de perversité il suffit de voir son regard posé sur elle et ses quelques sourires pour le comprendre. Ce n'est pas un soucis. La blondine joue son jeu sans craindre de se brûler les doigts. Elle ne le craint pas, du moins pour l'instant. « Je pourrais en dire de même pour vous. Cela change du t-shirt taché. » Le vilain clin d'oeil à ce malheureux café qui avait fini sa course accidentelle sur le haut du brun à ses côtés. Ne serait-ce pas la un beau sujet sensible qui finalement avait fini par les unir tout les deux l'instant d'un soir? Elle souriait de plus belle en entreprenant quelques pas en sa direction pour saisir son bras tendu de manière galante, demeurant par la suite bien silencieuse le temps du trajet.

La louve confiante laissa se créer une légère fissure sur sa carapace, peut-être était-ce du à ce rapprochement, le fait de tenir le bras de ce parfait inconnu, de marcher pas à pas jusqu'à leur lieu de rendez-vous. Elle craignait cette soirée bien qu'elle ne le fit pas montrer, elle avait réellement peur de ce qu'il était capable de lui faire ou encore même de lui dire. Les mots étaient plus douloureux pour elle que les coups ou les gestes. A ses côtés, elle sentait son psychisme régresser, et cette peur qui s'éveillait peu à peu manqua de la faire sortir de ses gongs. Non. Elle ne craignait personne habituellement pas même ce Leon Kennedy, cher et tendre de Claire Redfield qu'elle manquait d'abattre du temps ou elle courait après les chiens en compagnie de sa meute, La Wolfpack. Elle n'a jamais craint personne, mais cette fois, les choses étaient différentes. Elle ne connaissait rien de cet homme, pas même son nom et rien que ça l'a dérangeait. Ne pas avoir prise sur son passé, sur ses précieux souvenirs ou ce qui le rend heureux l'ennuyait profondément, qu'est-ce qu'elle aurait aimé connaître sa faiblesse, la petite faille qu'elle pourrait utiliser en cas d'agression verbale, au cas ou il voudrait montrer sa supériorité, son intelligence face à elle. Elle devait la connaître coûte que coûte et cette soirée serait idéale pour se faire. Finalement, tout deux parvinrent jusqu'au restaurant plutôt chic' et raffiné. Un endroit qui à première vue ne lui déplaisait pas, ne restait plus qu'à voir la cuisine pour en être entièrement satisfaite. « Et bien. Et bien.. Quel charmant endroit que voilà. » Ses yeux se posaient cette fois sur les lieux, détaillant chaque petits détails des lieux, chaque élément de décoration. Ce qui était sûr c'est que l'homme à ses côtés devait certainement en avoir dans son portefeuille pour proposer un tel lieu, pas grand monde ne pouvait se permettre de s'offrir autant de luxe, voilà une chose qui ne passa pas inaperçu pour elle qui s'empressait de le noter dans sa petite tête pour s'en rappeler. L'homme avait les moyens, les moyens de la faire craquer ou simplement de lui en faire voir de toutes les couleurs. Elle ne fit pas attention au maître d'hôtel drôlement bien vêtu lui aussi qui finit par les conduire jusqu'à leur table, comme captivée par les lieux, la jolie blonde semblait en totale admiration face au restaurant et ne revint qu'à la surface une fois installée.  Une fois assise à sa table, la jeune femme reporta son attention sur l'homme qui l'avait convié ce soir, ou du moins à ses propos qui ne manquaient pas de la faire rire. Ce n'était ni de l'imprudence ni du courage, juste une manière pour elle de s'en débarrasser à l'avenir. Plus vite elle aurait dîné en sa compagnie et plus vite elle pourrait être tranquille, ne plus lui devoir quoi que ce soit, ne plus être traquée, ou ne plus recevoir de menaces de sa part comme il avait pût le faire plus tôt dans la journée. « Ce n'est ni l'un ni l'autre. Je ne fais que respecter le code des bonnes manières. Je sais tenir mes promesses voyez-vous. » Une brave fille bien élevée, un peu comme toutes les pimbêches qui pouvaient se trouver derrière elle ou à leurs côtés sur les tables plus loin. Les filles qui espéraient tant de la vie, celles qui voulaient un époux richissime, être préservées du malheur et de la pauvreté, pouvoir mener la vie de princesse sans avoir à faire des efforts, juste en battant des cils. Elle ne voulait pas faire partie d'elles, elle se plaisait dans le rôle de la doctoresse au sombre passé, celle de la femme blessée qui veut changer de vie, devenir quelqu'un d'autre. Elle se plaisait dans ce rôle de femme forte, toujours la tête haute sans jamais la baisser, les yeux rivés vers l'horizon jamais sur le sol. Un peu comme ce soir. « Si moi je suis imprudente vous l'êtes autant que moi. C'est un peu risqué d'emmener une femme dans un endroit pareil. Une inconnue qui puis est. Je pourrais être le genre de femme à abuser de vôtre gentillesse. Le genre de femme à renverser un nouveau café ou un verre de vin sur vôtre chemise pour avoir un second rendez-vous dans un restaurant encore plus prestigieux que celui ci. » Bien sûr elle n'était pas le genre de femme à faire cela, mais elle avait besoin de mentir sur elle, sur son caractère, passer pour une petite profiteuse, bien qu'il verrait de suite que ce n'était pas dans son genre de l'être. Les bras le long du corps avec les mains posées sur les genoux comme une parfaite dame de cour , le dos bien droit, la jeune femme finit par complimenter l'homme sur ses goûts. Elle n'avait jamais eu la chance de dîner dans un endroit pareil, et autant dire qu'elle profiterait pleinement de ce rendez-vous pour déguster les délicieux mets qu'ils proposeraient sur la carte, quitte à repartir jusqu'à chez elle en roulant tant elle aurait mangé. « Enfin. Ce que je veux dire par la c'est que vous avez vraiment bon goût. Ce qui est sûr c'est que vous ne faîtes pas les choses à moitié. » C'était flatteur quelque part, d'être conviée dans un restaurant aussi prestigieux, à croire qu'il avait pût la cerner rien qu'en la regardant, l'emmener autre part aurait était un vrai sacrilège pour lui. Non. Il fallait qu'elle soit émerveillée, qu'elle en a des étoiles pleins les yeux, qu'elle passe une agréable soirée, qu'elle apprenne à le connaître pour peut-être l'inscrire dans son cercle privé d'amis. Il savait comment la charmer. Combler son estomac grognon était une assez bonne raison pour qu'elle ne doute pas de lui, mais c'était mal la connaître également. Aux aguets sans arrêt, la louve ne comptait pas se laisser faire, ni même séduire par celui qu'elle considérait comme étant sa proie.

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Isaak P. Korneïev
Isaak P. Korneïev

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▌JE SUIS NÉ(E) LE : 31/10/1984
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 39
▌AVENTURES VÉCUES : 260
▌ARRIVÉ(E) LE : 01/04/2015
▌CRÉDITS : Nono
Ton âge : 26 ans
emploi : Psy & profiler
Profil Académie Waverly
The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMar 17 Mai 2016 - 0:30

Le jeune homme était ravi de voir que la demoiselle était bien venue au rendez-vous. Rien ne l'obligeait à venir, elle aurait put ignorer cette invitation peut-être dangereuse étant donnée que Isaak est un parfait inconnu pour elle. L'inconscience et le goût du danger font certainement partis de la personnalité de la jeune femme, ce qui est intéressant. En même temps, il était des plus heureux, il aurait été déçu que la femme qui l'obsède soit une poule mouillée n'osant pas venir à un dîner avec la personne qu'elle a honteusement bousculé plus tôt. D'ailleurs, elle était bien plus ravissante qu'il n'aurait put l'imaginer, chose qui ne faisait qu'augmenter le désir qu'il pouvait ressentir intérieurement tout comme l'envie de la posséder. De même, elle le complimenta, un juste retour des choses ? Ou juste l'occasion de pouvoir placer une petite pique en parlant de ce pauvre t-shirt tâché de café à présent dans la corbeille à linge. Un sourire amusé éclairci son visage, au moins elle a un peu d'humour, ce n'est pas déplaisant de le constater. "A qui la faute !" répondit-il simplement histoire de lui renvoyer doucement la faute de tout ceci sur elle. C'est mesquin ? Peut-être un peu, mais si elle le cherche, elle va le trouver. Son sourire amusé se fit sournois et après il lui proposa d'y aller.

Visiblement, la demoiselle était impressionnée par le restaurant, elle ne devait pas avoir l'habitude qu'on l'emmène dans un lieux pareil. Ce n'est pas non plus le cas pour Isaak, il vient ici seulement, car on lui a recommandé le restaurant et qu'il a ce côté chic plutôt intéressant. Il n'allait tout de même pas l'emmener dans le restaurant du coin de la rue ou tout est bon marché et ou la nourriture est parfois douteuse. Au moins, là, il est sûr de bien manger et de passer une agréable soirée. Certes, c'était bien plus chic qu'il ne le pensait, mais rien de désagréable. A le voir, on pourrait croire que c'est un habitué de ce genre de restaurant, mais ce n'est pas le cas. Même avant, dans son monde, il n'était pas du genre à pouvoir aller se manger un bon steak dans le restaurant du coin. Non, c'était plutôt le réfectoire militaire avec de la purée pas forcément ragoutante. Le commentaire de la blonde le fit sourire une fois de plus, le fait qu'elle soit impressionnée est un bon point pour lui, non ? Quoi qu'il ne vaut mieux pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir jeter. La soirée ne fait que commencer et quelque chose lui dit que ça ne sera peut-être pas aussi facile qu'il le pense.

Tout comme elle, il prit place à la table ou le maître d'hôtel les a conduit. Un coin tranquille sans être non plus trop isolé. Une fenêtre se trouvait à côté d'eux, pouvant leur laisser tout le loisirs d'admirer le superbe jardin de l'établissement, dont une jolie fontaine se trouvant au milieu de celui-ci. D'innombrable fleurs était parsemés un peu partout et des guirlandes lumineuses rendait cet extérieur un peu plus romantique. Mantis n'y était pas vraiment sensible, le romantisme ne fait pas vraiment parti de lui. Mais il pouvait se douter que ce genre d'ambiance puisse être apprécié par d'autre. Son truc à lui, c'est plus les lieux sombres, chargé d'un lourd passé... Son regard se concentra sur la demoiselle dont il ignorait toujours le nom, elle disait tenir ses promesses d'où le fait qu'elle était là ce soir avec lui. Parfois, prendre la fuite est peut-être mieux ! Est-ce qu'elle se rend compte qu'elle vient de se jeter volontairement dans les bras du diable ? Sait-elle qu'elle Enfer cela pourra être pour elle d'ici un moment ? Non, elle ne ce doute sûrement de rien. Même si elle imagine pouvoir résister à Isaak d'une manière ou d'une autre, elle finira par comprendre qu'elle ne pourra plus s'enfuir. Tant pis pour elle, tant mieux pour lui !

Parlant d'imprudence, elle retourna ce qu'il avait dit contre lui. Comme quoi le plus imprudent des deux c'était lui. Vraiment, c'est ce qu'elle pense ? Le plus amusant c'est qu'elle puisse s'imaginer pouvoir abuser de lui et de sa gentillesse... la gentillesse ? Est-ce qu'il est capable de faire preuve de ce mot ? Sincèrement, ce rendez-vous n'a rien d'un acte de gentillesse. C'est tout le contraire, c'est malveillant et quand elle s'en rendra compte, il sera trop tard pour elle. Qu'importe, qu'elle continue de penser ceci, il trouve cela amusant de voir à quel point elle se trompe sur son compte. "Qu'est-ce qui vous dit que je serais du genre à proposer un second rendez-vous ? Vous imaginez que je suis un homme facile ?" Son regard se posa sur elle, un léger air de défi dans le regard. Au fond, a-t-il besoin de l'inviter une seconde fois ? Non ! Ce rendez-vous c'est pour mieux l'amadouer, la prochaine fois, il la trouvera facilement et fera d'elle ce qu'il veut. Cela fait trop longtemps qu'il la cherche pour qu'elle lui échappe.

Mantis fut légèrement surprit qu'elle puisse trouver qu'il ait du goût. Il haussa simplement les épaules. "Pour tout vous dire, je n'ai fait que suivre les conseils de certaines personnes m'ayant conseillé ce restaurant. C'est eux qu'il faudra remercier." Le serveur ne tarda pas à arriver en leur proposant la carte du restaurant à chacun, dont la carte des vins et boissons. Le psy y jeta un coup d'œil et referma la carte en demandant l'une de leur meilleure bouteille de rouge. Son truc à lui, c'est la psychologie, pas l'œnologie, alors ils n'ont qu'à les impressionner en leur servant ce qu'ils ont de meilleur. Le serveur s'en alla, les laissant choisir ce qu'ils souhaitent manger. Vous imaginez bien que le menu n'intéressait pas plus que ça notre homme. Il se contenta de le fermer, de le poser sur le coin de la table et d'observer la jeune femme assise en face de lui. "Je peux vous demander ce que vous faite dans la vie ?" Il est temps de la connaître un peu plus. Pour commencer, il aurait pu demander son prénom, mais ceci ne l'intéressait pas, elle était bien plus intéressante en étant pour le moment, toujours sa belle et mystérieuse inconnue, alors autant en apprendre plus sur d'autre aspect de sa vie comme son boulot par exemple.
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyDim 29 Mai 2016 - 1:51


“That's your creepy mind.”
ft. Isaak'.


Ce n'est pas doctoresse qu'elle devrait être mais actrice. Qu'elle splendide prestance digne d'une grande duchesse ou comtesse. Que de beaux sourires. Qu'elle prestance et allure.Mademoiselle était prête à tout pour passer une agréable soirée qui finirait certainement par devenir un de ses vieux souvenirs poussiéreux qu'elle n'aura pas prit le temps de se remettre en tête manque de temps et surtout d'envie. La compagnie était pourtant agréable ce soir, agréable physiquement, troublante mentalement. Cet homme, il avait le don de la mettre mal à l'aise rien qu'en posant les yeux sur elle, et rares étaient les hommes capables de lui faire un tel effet. Habituellement, c'était elle qui menait la barque fièrement, jouant de ses pseudos talents d'actrice pour détruire à feu doux la personne face à elle. Aujourd'hui, l'actrice perdait de son éclat, de son talent, devenant plus fragile, plus naïve qu'autrefois. C'était peut-être pour cela qu'elle refuserait certainement un deuxième rendez-vous avec lui, si deuxième rencard il devrait y avoir, bien que ça ne serait pas le cas. Sa simple présence suffisait amplement à couvrir les dégâts du t-shirt taché. D'ailleurs, il serait peut-être temps d'oublier cette maladresse non?

Qu'est-ce qui vous dit que je serais du genre à proposer un second rendez-vous ? Vous imaginez que je suis un homme facile ? Elle ne manqua pas d'hausser un sourcil en plongeant son regard dans le sien, un bref sourire aux lèvres. « Loin de moi cette pensée.. » Non. Il n'était pas le genre d'homme à proposer un rendez-vous. Lui, il était le genre d'homme à se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment et ce tout le temps. Instinctivement, elle se souvint de ses quelques heures plus tôt ou son équilibre avait faillit et que son malheureux café encore chaud était venu se renverser sur ce mystérieux inconnu. Elle se souvint également de ce chantage qui l'avait directement conduite ici, dans ce restaurant ou elle dînerait sagement en compagnie de cet homme, dont elle ne connaissait d'ailleurs pas encore le nom, à croire que ce n'est pas une priorité pour elle. La priorité était de ce débarrasser rapidement de lui afin de retrouver un certain self-control et d'éviter ainsi qu'il ne s'introduise dans cette petite faille qui était venue percer sa carapace de femme forte. Monsieur ne souhaite pas de deuxième rendez-vous et bien tant mieux, du moins pour elle. Sans détacher son regard du sien, elle l'écoutait sagement parler du fait que ce restaurant n'était pas un de ses choix propre mais bien d'une recommandation faîtes par l'une de ses connaissances et l'idée d'avoir à remercier ses mêmes connaissances la fit doucement rire. Elle le ferait certainement en renversant encore malencontreusement un de ses cafés sur ses dits "amis". Bref. Elle n'aurait pas le temps de lui faire part de sa soudaine boutade mentale que le serveur vint se joindre à eux pour prendre leur commande concernant d'abord les boissons. Elle n'eut pas vraiment le temps de choisir quoi que ce soit que l'homme face à elle se prononça. Ce sera une bouteille de vin rouge qui sera servie à table, mais pas n'importe laquelle, "La meilleure". Encore une agréable surprise, monsieur joue dans la cour des grands et use des grands moyens pour charmer son invitée, bien qu'une simple bouteille ne suffit pas pour pouvoir la mettre dans sa poche, et de toute manière, il n'a pas l'air d'utiliser ce prétexte pour quoi que ce soit au vu de son expression quasiment inexpressive. La blondine adressa un bref sourire au serveur avant que ce dernier ne leur donne la carte des menus avant de s'éclipser silencieusement pour les laisser à nouveau reprendre leur conversation la ou elle s'était arrêtée, ou d'en commencer une autre, à leur convenance.

Son regard se porta sur les différents plats proposés et finalement il s'arrêta sur un espèce de pavé de poissons avec ses petits légumes et une sauce à côté, le plat totalement diététique que n'importe qu'elle fille prendrait sans hésitation pour prendre soin de sa ligne. Ce ne serait pas plus mal dans un sens, et ça lui permettrait entre autre d'éviter les innombrables séances de sport imposées par Joel. Une fois son choix en tête, la petite tête blonde reposa la carte sagement à ses côtés, relevant vivement les yeux vers la nouvelle question de son interlocuteur qui n'avait pas encore prit ses jambes à son cou. Je peux vous demander ce que vous faîtes dans la vie? C'est compliqué. Elle aurait très bien pût lui dire cela, mais elle ne le fit pas, elle réfléchissait durant plusieurs secondes à ce qu'aurait été sa vie si elle serait restée la mercenaire d'autrefois. Elle lui aurait simplement dit que sa vie se résumait uniquement à la mort, aux innombrables vies qu'elle tenait parfois entre ses doigts, de tout ses destins qu'elle pouvait chambouler rien qu'en une balle. Elle aurait pût lui dire qu'elle genre de femme se cachait sous ses sourires, sous ses regards séduisants et ce petit air candide qu'elle pouvait avoir parfois. Cette femme perverse et sournoise, malsaine et sadique qui encore aujourd'hui sommeille en elle, enfermée dans une cage de gentillesse et de pardon qu'elle cherche à tout prix à conserver. « Je suis médecin.. » Son regard se portait aussitôt sur la table, cherchant à fuir le sien qui pouvait soit être insistant, soit intrigué, désireux d'en savoir plus. Elle ne lui laisserait pas le temps et préféra enchaîner tout aussi vite suite à sa réponse, histoire de ne pas trop laisser d'instants de silence entre eux. « Je tient un petit cabinet en ville qui marche plutôt bien.. Les gens d'ici me font confiance et ne pas les décevoir fait parti de mes principes. » Les médecins ne sont pas que des âmes charitables, ils arrivent parfois qu'ils doivent faire face à l'impensable: Annonce douloureuse d'une maladie incurable, grossesse non désiré, perte d'un être cher.. Ils font face à tellement de situations qu'ils sont parfois vus comme les "méchants" de service, ce qui ne change pas tellement de ce qu'elle a pût être par le passé. Enfin, quoi qu'il en soit, évitons de remuer le couteau dans la plaie, c'est le seul moyen de perdre son radieux sourire, sa douceur et peut-être même sa patience. « Et vous? Dîtes moi tout je veux tout savoir.. » Imprudemment elle cherchait à en apprendre plus sur lui, sur ce petit démon qui cachait son jeu tout aussi bien qu'elle. Peut-être finira t-elle par le regretter à l'avenir.. Peut-être le regretta t-elle déjà d'ailleurs. Sa curiosité mima ses gestes, et juste après avoir prononcé sa question, la blondine vint rapprocher sa tête du centre de la table, ses deux avant bras posés contre la table tout aussi proche du centre que de sa place à table. Son regard malicieux se portait sur lui et avant qu'il ne puisse répondre à sa question, elle rajoutait furtivement une autre interrogation. « En commençant par vôtre prénom.. » La bombe était lancée. Le prénom ou l'identité d'une personne, une fois en la possession de cette information il est possible de tant de choses, dans son cas, cela pourrait lui servir au cas ou cet individu lui chercherait des quelconques noises, n'oublions pas que la blondine traite actuellement les dossiers des patients Redfield Kennedy, soit de la jolie Claire, de sa petite princesse et de monsieur le policier. Un policier dans son entourage que demander de plus pour avoir la paix..    

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Isaak P. Korneïev
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▌JE SUIS NÉ(E) LE : 31/10/1984
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyLun 6 Juin 2016 - 0:40

Isaak avait réussi à retrouver celle qui l'obsédait. Et dire qu'il avait faillit l'oublier, qu'avec le temps son obsession c'était amoindri. Jusqu'à ce moment, ce matin même, ou elle lui a renversé son café sur son t-shirt. C'est comme si d'un coup, le destin voulait qu'il se souvienne d'elle. Qu'il n'efface pas les souvenirs de cette brève fois ou elle était passé à côté de lui en l'envoûtant pour toujours. Sans la chercher, leur route s'était de nouveau croisé, après des mois et des mois de recherche. Est-ce un simple hasard ? Un vil coup du destin ? Quoi qu'il en soit, à présent, elle ne pourra plus lui échapper. Si jamais, elle vient à disparaître de nouveau, il la cherchera. Une fois qu'il l'aura trouvé, il la kidnappera et l'enferma quelque par, faisant d'elle sa prisonnière. Vous trouvez ça horrible ? Mais l'esprit torturé d'Isaak ne voit que ça comme solution. De toute évidence, il ne peut pas perdre son temps à la chercher tout le temps. Enfin... ceci n'arrivera pas si elle ne se volatilise pas de nouveau. Pour l'heure, elle a eus le bon sens de venir au dîner, malgré le fait que le jeune homme ne soit qu'un inconnu pour elle. Ça montre qu'elle a du cran, que ce n'est pas le genre de femme à avoir peur pour un rien. Justement, c'est ce qu'il avait vu en elle, la première fois ou il a croisé son regard. Elle est loin d'être faible, il peut sentir une sorte de douleur dans son regard, un passé aussi trouble que le sien, c'est certainement ça qui l'attire.

Assise devant lui, elle était en quelque sorte tout à lui, prise dans ses griffes sans même le savoir. Jamais elle ne lui échappera à présent. C'est dans la gueule du loup qu'elle se trouve et c'est n'est plus possible de faire machine arrière. La conversation commençait doucement, timidement, même. Isaak jouait les hommes mystérieux, mais n'est-ce pas ce qu'il est ? Un personnage étrange qui ne dévoile pas tout. Il préfère jouer derrière ses sourires et ses allusions parfois étrange. La manipulation est l'art qu'il maîtrise le mieux et il compte bien en jouer. Pour l'occasion, il mettait même les petits plats dans les grands en prenant ce qu'il y a de meilleur. Peut-être ressent-il le besoin de l'impressionner, de la charmer, de faire en sorte qu'elle n'ait pas envie de le fuir, de partir et de l'abandonner de nouveau. Non, il ne le supporterait pas. Si elle part, il risque de devenir fou, plus fou qu'il ne l'est déjà. Alors, il doit tout faire pour la garder près de lui, pour se l'accaparer. La jeune femme est à présent sa chose, son objet, son jouet, sa passion...

Il la laisse silencieusement regarder la carte en détail. Il fait de même, mais finalement, les plats lui paraissent bien fade à côté de sa beauté. Rien ne saura le rassasier ce soir. Sa faim continuera de grandir tant qu'elle ne sera pas définitivement à lui. A mesure qu'il la regarde, son obsession devient plus vicieuse et dévorante. Cela fait si longtemps qu'il l'attendait. Pour ne pas devenir complètement fou, il lui parle, lui demanda ce qu'elle fait dans la vie. La réponse est simple, elle exerce dans la médecine, un peu comme lui. Voilà un point commun qu'il voit un peu comme un signe. Un signe qui dit qu'ils sont fais pour s'entendre. Elle lui raconte sans plus tarder qu'elle a un cabinet, tout comme Mantis. Un sourire étire le coin de ses lèvres, le hasard peut-il aussi bien faire les choses ?

La curiosité devait la piquer, car elle lui posa enfin une question. Elle voulait savoir qui il est, tout savoir. Ceci le fit une nouvelle fois sourire. C'est bien qu'elle s'intéresse à lui, c'est justement le but, n'est-ce pas. Par ailleurs, elle voulait connaître son prénom. Le jeune homme n'était pas sûr de vouloir dévoiler son identité tout de suite, ceci ferait perdre tout le mystère qui tourne autour de sa personne. Il ne voulait pas encore devenir quelqu'un de réel à ses yeux. Oui, il voulait rester énigmatique pour attiser davantage son attention. Sa main droite passa dans ses cheveux bruns pour les ébouriffer un peu. "Mon nom est-il si important que ça ?" demanda-t-il. "Il est encore trop tôt pour que je puisse le révéler. Pour le moment, vous n'avez qu'à me surnommer... Mantis !" Finalement Mantis est sûrement le nom qu'il préfère, c'est celui qui reflète sa personnalité, qui il est vraiment. Mais dans un monde comme celui-ci, son ancien nom de code n'est pas vraiment adapté. Qui irait voir "Psycho Mantis" pour une consultation psy ? Personne. "Vous savez... nous travaillons plus ou moins dans le mec secteur. Il se trouve que je tiens également un cabinet en ville. Je suis psy. J'imagine que je dois sûrement recevoir des personnes que vous avez déjà soignées." Par là, il ne veut pas dire qu'elle soigne mal les gens. Mais, il n'est pas rare qu'un médecin envoie un patient voir un psy, car il en a besoin. "Je travaille également au côté de la police quand ceux-ci on besoin de mes compétences de profiler." Au moins, elle sait le stricte minimum, du moins sur son boulot. Ça lui montre aussi que c'est quelqu'un qui n'est pas facilement manipulable et qui connaît bien l'être humain et sa manière de se comporter et d'agir. C'est peut-être un détail qu'il n'aurait pas du dire... quoi que c'est justement plus amusant qu'elle le sache, histoire de voir si son comportement est différent ou pas. "C'est assez marrant qu'on ne se soit jamais croisé en ville !" Le jeune homme avait envie de voir si elle l'avait aussi remarqué ce fameux jour, ou si elle était passée sans vraiment faire plus attention que ça.
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyDim 12 Juin 2016 - 23:09


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ft. Isaak'.


Mantis. Comme ses maudits insectes, ses fameuses "mantes religieuses". Certains prétendent que la femelle dévorerait son partenaire durant l'accouplement, que ça soit vrai ou faux, elle n'a jamais aimé ses bestioles et l'idée de faire usage de ce surnom auprès d'un être humain la révulse complètement, voir même l'effraye. Les insectes ne sont pas ses amis et ne l'ont jamais été, pas même dans cette cellule poisseuse ou elle fût internée alors qu'elle n'était qu'une pauvre fille en quête de bonheur. Elle avait peur d'eux, bien plus que des nombreux abus de son propre père sur elle. « Un surnom ma foi.. original. » Elle détournait les yeux, simplement parce qu'elle ne souhaitait pas lui transférer la peur qu'elle pouvait ressentir à l'idée de l'appeler par ce même surnom. Cet homme en plus d'être mystérieux était bien plus étrange qu'elle ne l'aurait pensé, la craignait-il à ce point pour ne pas oser lui offrir une identité propre qui était sienne? A moins que cette dîtes identité ne lui convient pas dans ce bas monde qu'est Game City. Peu importe. Elle ne chercherait pas à comprendre la raison qui le pousse à ne pas décliner son identité, elle ne le reverrait certainement plus de toute façon alors à quoi bon.

Je suis psy. Sa pauvre carapace semblant solide à vue d’œil se fissurait rien qu'en écoutant ses mots et le sourire radieux qu'elle abordait quelques secondes plus tôt s'effaça d'un seul coup pour laisser place à un semblant de colère renforcé par la peur. Le tonnerre ne tarderait pas à gronder dans sa pauvre petite tête et de nouveaux odieux souvenirs lui parvint. Si il y a bien des gens qu'elle déteste ce sont bien les psychologues. Du temps ou elle fût abusée, elle avait bien eu le droit d'en fréquenter deux trois, mais aucun d'eux n'était parvenu à l'aider, à la sortir de son choc psychique. Elle se souvenait avoir rit au nez de l'un d'entre eux, avant de lancer un regard noir à son collègue pour finir par ne plus se présenter aux rendez-vous du dernier. Non. Elle n'a jamais eu besoin de psychologue parce que tout allait bien pour elle. La vie continue avec ou sans son paternel, avec ou sans famille, elle se sentait bien, Bertha et ne comprenait pas l'entêtement de ses derniers pour qu'elle se confie. Elle n'avait rien à confier, tout simplement parce que ce qu'elle risquait de leur raconter dépasserait toutes leurs espérances. Les psychologues ne sont bons qu'à faire ressortir le mal des gens. Ils ne sont la que pour les manipuler, les tester comme des rats de laboratoire. Elle ne fera jamais partie de ses patients devenus encore plus fous en consultation qu'auparavant, elle resterait telle qu'elle est, et ce n'est pas cet homme qui y changera quelque chose. Sois forte. Elle souriait à nouveau après s'être tût durant quelques secondes, relevant même la tête pour l'affronter du regard, tenter de faire passer ses phobies psychiques par dessus son épaule, oubliant presque qu'il venait de s'enfoncer un peu plus en lui parlant du fait qu'il œuvrait parfois pour la police. « Ma médecine est différente de la vôtre, Mantis. Je m'occupe du physique et vous du psychique et je doute être déjà tombé sur un patient complètement déconnecté de la réalité.. A moins que.. » A moins qu'elle ne leurs aient annoncé une terrible nouvelle qu'ils n'ont pas sût supporter. Dans ces cas la, les choses changent. « Non. Laissez tomber ce que je viens de dire. Vous avez certainement raison, je ne doute pas que certains de mes patients aient pût rejoindre vôtre cabinet après leur consultation chez moi.. » Parce que je les aient fait souffrir et le pire dans tout ça, c'est que ça ne me fait strictement rien. Pensa t-elle en conservant son sourire. Non elle n'était nullement triste pour toutes ses pauvres vies qu'elle brisait à nouveau, la douleur elle avait l'habitude de la côtoyer, elle avait même apprit à l'apprivoiser, mais ce n'était pas le cas de tout le monde malheureusement. Au final, Mantis était le genre d'homme à réparer les dégâts mentaux causés par la doctoresse. Elle les brisés, il les soignés, à sa manière. Elle était le démon, il était l'ange dans ce genre de situation et ce statut ne lui déplaisait nullement enfin bref. L'homme énonça le fait qu'il était plus qu'étrange qu'ils ne se soient pas croisés en ville, encore plus étrange qu'ils suivent tout deux les mêmes patients et qui n'ont jamais eu à se transférer des quelconques informations. « Je ne fais pas trop attention aux gens que je croises autour de moi..Il se peut que nous nous sommes déjà croisés quelque part mais que je ne vous ait pas remarqué.. »

Elle croisait plusieurs visages , tellement qu'elle ne parvenait pas à tous les mémoriser mais peut-être que cette fois elle le mémoriserait le sien. Le fuira t-elle ou au contraire, chercherait-elle à se rapprocher de lui, voilà une bonne question dont elle n'avait la réponse malheureusement. Enfin, il suffisait de voir sa façon d'être, sa façon de parler et surtout sa profession pour conclure clairement qu'elle ne chercherait pas à le revoir bien que malheureusement pour elle la volonté ne faisait pas tout dans la vie. Il était psychologue, elle médecin, ils finiraient par se recroiser, de ça elle en était persuadée, bien que l'envie n'y était pas, pas tant qu'il ne lui offrirait pas sa réelle identité, qu'elle découvre un autre homme que celui qui a insisté pour qu'elle dîne avec lui alors qu'il ne l'a connaissait même pas. « Dîtes moi réellement..Pourquoi m'avez-vous invitée? Je doutes que ce ne soit pour un quelconque dédommagement. » Elle sortait les mots qui fâche sans crainte, quitte à se prendre une bourrasque en plein visage mais elle avait besoin de le savoir, parce que de part son attitude plus qu'effrayante se cachait certainement quelques desseins aux teintes particulières, des teintes sombres, loin de ses peintures lumineuses mettant en valeur un paradis presque parfait.

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Isaak P. Korneïev
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▌JE SUIS NÉ(E) LE : 31/10/1984
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 39
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Ton âge : 26 ans
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyDim 19 Juin 2016 - 23:33

Cacher son identité l'amusait beaucoup. Pour l'heure, il voulait rester mystérieux. Et encore, Mantis est une part de lui, c'est qui il est vraiment au fond de lui. Ici, pour les autres, il n'est que ce bon docteur Isaak Korneïev. Ça ne le dérange pas, mais ça ne lui plaît pas non plus. Car au fond, il est, il a toujours été et il sera toujours Psycho Mantis. C'est cet être malsain, déjanté, dérangé, manipulateur, pervers, sadique, masochiste, violent... qu'il est vraiment. Isaak n'est qu'une facette, un faux visage pour pouvoir passer inaperçu dans cette société presque parfaite. Game City n'a rien à voir avec son monde, il n'y a pas de guerre aussi violente que dans son monde. C'est différent et tellement moins intéressant. Alors, il est obligé de se faire passer pour quelqu'un de bien, mais il est loin de faire le bien. A-t-il seulement envie d'aider les autres ? Au plus profond de lui ce n'est pas son souhait. Il n'est que violence et destruction, c'est ainsi qu'on l'a fait, c'est pour la guerre qu'on l'a formé. La jeune femme trouva le surnom du jeune homme étrange et encore elle ne l'avait pas au complet. Mieux vaut qu'elle se contente de la partie douce de ce surnom, ça vaut mieux pour elle et il ne passera pas tout de suite pour un psychopathe dérangé, même si c'est ce qu'il est en grande partie.

Le fait qu'il soit psy n'avait pas l'air de lui plaire. De manière général, les gens n'aiment pas ce type de personne. Ceux-ci ont toujours peur de ce faire psychanalyser en leur présence alors que ce n'est pas tout le temps le cas. Quoi que pour Isaak, c'est un peu ça, il aime savoir à qui il a affaire. Toutefois, il ne montra pas qu'il avait remarqué son petit changement sur son visage. Pour l'heure, il ne doit pas la mettre mal à l'aise, ceci pourrait bien faire interrompre leur rendez-vous. La jeune femme ne manqua pas de lui dire ce qu'elle pense de son boulot. Très bien, ça se tient, mais il percevait comme une sorte de mépris de sa part. Il se contenta de sourire pour essayer d'adoucir l'instant et de la rassurer. "Vous savez le physique ne peut pas aller sans le psychique. Quand quelqu'un n'est pas bien dans sa tête, à des choses enfouis en lui, ce n'est que en parlant qu'il peut se libérer et commencer la guérison. Mais j'imagine que vous le savez !" Si la tête ne suis pas, le corps peut abandonner. Le mental est plus important qu'on ne l'imagine pour un corps humain. Lui-même le sait très bien pour avoir pénétré dans tout un tas d'esprit. L'âme humaine cache des choses que les gens n'imaginent même pas. Mais lui, il connaît tout, c'est pour ça qu'il est devenu fou, à force de lire les pires pensées, les vices les plus fous de ses victimes.

La jolie docteur continuait d'être distante, elle n'avait pas l'air des plus ravis d'être là, même si elle le cachait très bien. Au fond, ses sourires n'étaient pas assez crédible pour duper un expert comme Psycho Mantis. Elle ignorait que leur route s'était déjà croisé par le passé et que c'est à cause de ça, qu'il la cherchait depuis tout ce temps. C'est triste, il aurait tellement aimé marquer son esprit. Hélas, ce n'est pas le cas. Pourtant, ceci n'entama pas sa bonne humeur. La demoiselle finit par poser une question intéressante. Mantis s'adossa au fond de sa chaise. Il avait deux options : dire la vérité ou mentir. Le mensonge est une option intéressante, il est expert en la matière, mais avait-il envie de jouer ce joker là ? Être honnête pouvait en quelque sorte apporter une confiance dans cette relation étrange qui commence. Alors, au risque de paraître étrange, dangereux et fou, il décida de jouer la carte de l'honnêté. Quoi qu'il arrive, le mensonge ne lui apportera rien de plus. "J'avais envie de vous revoir... de vous voir longtemps ! En fait, ça fait longtemps que j'attends ce moment," commença-t-il à dire. "Il y a de ça plusieurs mois, nous nous sommes furtivement croisés. Depuis ce jour, vous êtes devenue une obsession ! Je vous ais cherché partout à travers la ville sans jamais vous trouver. Et là... enfin je vous trouve par un pur hasard." Avec ce qu'il vient de dire, elle risque de le prendre pour un véritable psychopathe... oh mais c'est justement ce qu'il est. "J'aurai pu devenir fou à l'idée de ne pas vous retrouver. J'avais presque perdu espoir et voilà que le hasard vous met sur ma route !" Après ça, il se peut qu'elle ne tarde pas à se lever de sa chaise pour fuir. Si c'est qui arrive, il la poursuivra, il n'hésitera pas à courir derrière elle, pour la rattraper et lui faire comprendre à quel point il l'a toujours désiré, qu'à présent elle lui appartient, qu'elle n'a plus d'échappatoire, qu'on ne peut pas échapper à Psycho Mantis. "J'espère ne pas vous faire peur ! Vous savez, parfois quand on croise quelqu'un on a une drôle d'impression qui arrive. Et avec vous... j'ai toujours eu le sentiment que je devais vous retrouver et vous connaître."
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyLun 27 Juin 2016 - 16:35


“That's your creepy mind.”
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Quand quelqu'un n'est pas bien dans sa tête, à des choses enfouis en lui, ce n'est que en parlant qu'il peut se libérer et commencer la guérison. C'est faux. Elle, elle allait mal et personne n'a jamais cherché à la faire parler pour la guérir, parce qu'elle n'en a pas eu besoin. Elle refusait de s'adresser à quiconque, de parler des sévices qu'elle avait pût vivre, de ses nuits cauchemardesques qu'elle passait en attendant que son père la retrouve au petit matin pour la narguer, lui qui se trouvait à l'extérieur, lui qui avait la chance de pouvoir voir la lumière quand il le voulait. Ses souvenirs malsains, elle avait apprit à vivre avec. Elle avait peur que les gens la prenne pour une folle qui racontait des mensonges parce que c'était évident qu'un père ne pourrait jamais faire subir pareilles horreurs à sa petite fille chérie. Elle en avait marre qu'il avait le beau rôle à longueur de temps, alors plutôt que guérir, elle avait voulu tout oublier, du début jusqu'à la fin, reprenant une vie normale dès l'instant ou elle devenait membre de la célèbre "Wolfpack". C'était encore ses mêmes souffrances qui animaient ses pas aujourd'hui, qui ont fait d'elle la femme qu'elle est aujourd'hui. Cette même femme qui s'était retrouvée par hasard à dîner avec un inconnu dont au final elle ne connaissait rien sur lui. Folle? Oui elle l'était en fin de compte. « Bien sûr que je le sais. » Elle mentait et n'avait aucun scrupule à le faire d'ailleurs. Autant continuer de jouer les bons docteurs samaritains qui sourit bêtement plutôt que la diablesse terrifiante qui utilise des scalpels pour faire dessiner de beaux sourires désespérés à ses victimes. Elle restait digne et humble quoi qu'il en soit, gardant un dos bien droit et un faux air de fille de bonne famille qui n'a aucun secret pour personne, pas même pour elle. Ce rôle lui plaisait quelque part, la réconfortait de toutes ses années de douleurs psychiques. Enfin quoi qu'il en soit, la soirée continuait sur de nouvelles questions, notamment celle qui lui brûlait les lèvres depuis un petit moment. Celle qu'elle craignait de poser juste à l'idée d'en obtenir la réponse. Cette réponse qui pourrait la faire trembler, l'inquiéter même et qui l'avait fait quand il avait ouvert la bouche pour se prononcer.

Dîtes moi réellement..Pourquoi m'avez-vous invitée? Je doutes que ce ne soit pour un quelconque dédommagement. Une obsession. Voilà ce qu'elle était réellement pour lui. Ses pupilles s'agrandissaient face à cette nouvelle et son cœur eut bien du mal à dissimuler son effroi, palpitant à tout rompre. Jamais personne n'avait eu le culot de faire d'elle une obsession, c'était à peine croyable. Ce mot changerait le cours de sa vie, désormais elle n'irait pas bien loin sans craindre d'être épiée, surveillée comme un cobaye dont on test les capacités mentales. Elle avait peur oui de cette réponse et manquerait même de prendre ses jambes à son cou et de partir précipitamment, mais fuir devant l'ennemi était digne d'un lâche, tout son contraire. Furtivement, elle toussotait en tentant de dessiner un petit sourire sur sa bouche rouge sang, prenant presque ses mots comme des pensées plutôt saines et mignonnes. N'importe qu'elle pimbêche aurait adorée l'être: Ce genre d'obsession, surtout pour un homme aussi séduisant, mais pas elle. Elle aimait la solitude, elle aimait que son petit monde lui fout la paix et la laisse dans son coin, quitte à pourrir dans ce monde, autant le faire seule. Pour le coup, elle eut bien du mal à tenir son rôle, son corps entier frissonnait à l'idée d'être vue de cette façon par quelqu'un. Elle en était presque dégoûtée même mais il fallait qu'elle ouvre la bouche, qu'elle lui réponde, juste pour ne pas éveiller la peur qui tordait ses intestins. « Je n'ais pas peur.. Je suis juste, surprise. Agréablement surprise.. » Ou pas. Son regard se figeait sur un point neutre à l'horizon, son corps tremblait à nouveau, et ses intestins tordus au maximum commençaient à la faire souffrir. Vivement, elle secouait la tête de droite à gauche, elle avait besoin de prendre l'air et vite pour éviter d'hurler ou de le menacer que si il continuait à la traquer de la sorte, elle n'hésiterait certainement pas à le planter. Alors, maladroitement elle s'était levée de table pour jeter à peine son regard sur lui. « Excusez moi un instant, je reviens. » C'est ce qu'elles disent toutes avant de filer à toute hâte et de se faire oublier. Elle aurait également pût lui sortir l'idée d'aller se repoudrer la tronche à coup de pinceau mais ce n'était pas la vérité. La vérité c'était qu'elle avait besoin d'encaisser ce qu'elle venait d'entendre.

Ce mec est complètement malade. Le pire dans tout ça c'est qu'il n'a aucune honte de lui dire qu'il l'avait cherché dans toute la ville comme un traqueur à la recherche de sa proie. C'était flippant, déraisonnable, détestable et ça la mettait dans un tel état qu'elle s'était même mise à repenser au passé, du temps ou elle avait été une obsession aussi, pour lui, qui s'en foutait du même sang qui coulaient dans leurs veines, qui s'en foutait de la logique et de la bienveillance, qui s'en foutait des règles et des lois. Non. Elle ne voulait plus revivre ça, elle en avait pas besoin, pas maintenant qu'elle commençait à se reconstruire petit à petit. Sans attendre une réponse de sa part, la blondine se dirigeait vers la sortie du bâtiment pour prendre l'air qui lui était nécessaire pour pouvoir supporter de nouvelles paroles et surprises prononcées par le dit "Mantis. Ses deux mains vinrent se poser instinctivement sur son abdomen douloureux tandis que son dos, lui, vint s'abattre contre la façade extérieur des lieux. « Calme toi Bertha.. » Bertha. Elle venait de dire Bertha, cette identité indomptable qu'elle souhaitait oublier plus que tout, cette personnalité qu'il éveillait petit à petit par ses propos complètement déplacés. Elle avait fait des efforts pour guérir, ce n'était pas pour finir épié par une saloperie de psychologue. Oh mais non, il n'allait pas  jouer longtemps au petit spécialiste qui s'y connait sur le bout des doigts en psychologie, c'est lui principalement qu'il devait soigner avant de s'occuper des autres, car jamais elle n'avait entendu un jour dans sa triste vie qu'un psychologue avait prit pour obsession une pauvre passante qui n'avait rien demandé à personne. Ne pas la voir l'aurait rendu fou? Et maintenant qu'il l'avait trouvé, qu'adviendrait-il d'elle si elle mettrait fin à son petit manège? Et si un jour, elle venait à lui dire non, qu'elle cherchait à le fuir, viendrait-il encore la traquer? Tant de questions sans aucune réponses, des questions laissées en suspend exprès pour ne pas savoir la vérité, les réponses qui l'effrayeraient bien plus qu'elle ne l'était aujourd'hui.  

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Isaak P. Korneïev
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyLun 4 Juil 2016 - 0:51

Parler de médecine était-il vraiment nécessaire ? Il faut croire que quand deux docteurs se rencontrent, ce sujet vient toujours à un moment ou un autre sur la table. Là, ça avait commencé par ça, car l'un et l'autre avait appris qu'ils exerçaient dans un domaine similaire. Après tout, il ne pouvait pas deviner qu'elle était médecin, autrefois, en lisant dans sa tête, il aurait tout de suite trouvé ce qu'elle est. Mais, n'ayant plus son pouvoir, c'est le genre de choses qu'il ne pouvait apprendre quand discutant avec elle. La demoiselle devait certainement être compétente dans son boulot, il ne pouvait pas en douter. C'est le genre de femme qui a l'air sur d'elle et de savoir ce qu'elle fait. Il ne va pas jusqu'à dire que c'est une maniaque du contrôle, mais elle doit aimer quand les choses se passent à sa manière et comme il faut. C'est une impression qu'elle dégage et qu'il interprète de par son coté psy.

Par la suite, il lui dévoila tout, du moins le fait qu'il l'avait cherché pendant longtemps qu'elle l'avait hanté après l'avoir vu une seule fois. Vous pensez qu'il aurait dû taire ce détail ? Quelqu'un de censé n'aurait sûrement pas dit qu'elle était une obsession et le mensonge est un don chez lui. Mais, il n'avait pas envie de mentir, à quoi bon ? C'est ce qu'elle est pour lui, une véritable obsession qui le rend dingue. Le jeune homme se fichait pas mal de passer pour un fou. En fait, ce n'est pas nouveau, c'est un dingue et il en est clairement conscient. D'ailleurs, il n'a pas envie de se cacher aux yeux de la jolie blonde. Il veut qu'elle sache qui il est. Il veut qu'elle apprenne à le connaître. C'est le vrai Psycho Mantis qu'elle doit rencontrer pas cet escroc de Isaak Korneïev. Qu'importe si elle a peur, ce n'est pas pour autant qu'il la laissera tranquille. Même si elle lui demande de ne plus l'approcher, il le fera quand même. Il est prêt à rester nuit et jour devant sa porte ou mieux encore à s'infiltrer chez elle. Vous n'imaginez pas jusqu'où son obsession malsaine peut le mener. Elle est à lui ! C'est sa chose, sa possession, il veut la posséder plus que tout au monde. Rien, ni personne ne pourra l'en empêcher. Qu'elle appelle la police, qu'elle demande de l'aide, qu'elle quitte la ville, il la retrouvera. Notre fou est tellement obsédé qu'il pourrait la séquestrer si besoin. Le comportement de la jeune femme lui sembla étrange bien qu'elle faisait visiblement mine de garder les apparences comme elles étaient. Surprise, c'est tout ce qu'elle trouva à dire ? Agréablement surprise ? C'est fou, il n'y croyait pas. Ça sentait le mensonge, la duperie à plein nez. Le corps trahi si facilement l'humain. Par la suite, elle s'excusa, prétextant devoir prendre l'air. Que se passe-t-il ? Tient-elle à lui fausser compagnie ?

Le jeune homme observa la jeune femme se diriger vers la sortie. Il attendit quelques petites minutes avant de se lever et de la suivre. Quoi ? Il n'aurait pas dû le faire ? En même temps, il commence à se demander si elle n'est pas partie. Non, la blondinette était là, adossé au mur et visiblement dans un état différent. Ceci aurait pu le décevoir, mais au contraire, ça l'amusait, au moins il a un certain effet sur elle. "Tout va bien ?" demanda-t-il simplement à la demoiselle sans lui faire peur. "Seriez vous effrayée ? Où est-ce l'effet que je vous fais qui vous mets dans tous vos états ?" Isaak avait besoin de demander, par curiosité ou juste pour voir sa réaction qui pourrait en dire long. Lentement il se plaça devant elle, lui bloquant plus ou moins le passage, quoi qu'elle pouvait toujours fuir par les cotés. "Vous savez, je tiens beaucoup à ce dîner, je serais vraiment très déçu de l'annuler !" confia-t-il alors que sa main droite vint prendre une mèche de la chevelure blonde. Oui, il se faisant entreprenant, intimidant et ça lui va très bien comme ça. Ce n'est pas son genre de jouer les timides, son style a toujours été plutôt grandi loquant.
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyLun 1 Aoû 2016 - 19:28


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Son souffle court. Sa poitrine ardente, douloureuse. Ses horribles papillons dans le ventre et cette sensation de mal être, comme ci le passé resurgissait de nulle part pour lui enfoncer un énième couteau en plein ventre. La vie était pourtant si belle sans ce démon. Elle l'avait été, et tout lui souriait aujourd'hui. Une vie confortable à l'abri du besoin, ou elle n'était pas vu comme un monstre sanguinaire mais bien une petite blonde sympathique que tout le monde adorait voir, que ça soit pour des conseils médicaux ou simplement pour parler. Elle pensait notamment à Zack Fair, un patient qui s'était prit d'affection pour elle et qui aurait tout donné pour que la blondine sourit éternellement. Il était adorable avec elle, bien trop même à son goût. Elle n'avait pas l'habitude d'autant d'attention, elle qui n'avait vécue jusqu'à présent que pour faire souffrir les autres, en commençant par son odieux paternel qui a porté au dessus d'elle l'épée de Damoclès. Elle était condamnée dès la naissance, enfant du diable, enfant de putain ouais. Une fille qu'on attrape, qu'on utilise, qu'on jette et qu'on oublie de préférence, mais la petite poupée usagée s'était rebellée, son pauvre petit cœur auparavant fragile s'était noircie grâce aux plus sombres ténèbres existantes, la tristesse se transformait en haine et la haine pouvait tout détruire sur son passage.  Elle n'eut de pitié pour personne,et c'était bien comme ça jusqu'à ce jour ou le destin lui avait permit d'avoir une deuxième chance, de devenir une fille raisonnable, quelqu'un de bien.

Mais voilà qu'il était apparu, avec ses sourires et ses faux semblants, ses pensées malsaines et perverses, son obsession. Qu'est-ce qu'elle aurait aimé lui cracher au visage, lui planter son couteau et sa fourchette en plein cœur pour qu'il disparaisse de son champ de vision. Mais non, Michaela se la jouait courtoise et polie, douce et délicate comme une pétale de rose qui commençait à faner. Les épines commençaient pourtant à ressortir alors que la fleur perdait de son éclat et elles ne tarderaient pas à piquer leur proie. Lentement, la blondine posa sa main sur sa poitrine affolée, tentant de calmer du mieux qu'elle le pût cette dernière pour repartir en salle et poursuivre la soirée, cette dernière soirée en compagnie de ce démon mais contre toute attente, il fit son apparition sous ses yeux. De nouveau surprise, elle laissait un petit gémissement sortir de ses lèvres alors qu'elle plaquait encore plus fort son dos contre le mur histoire qu'il ne la touche pas. Odieux personnage. Il l'observait semblant s'inquiéter de son état de santé. Le petit jeu était terminé, il comprenait qu'elle le craignait quelque part, et ce ça se voyait au travers de ses mots, de ses faits et gestes. Michaela a peur, Bertha l'aurait déjà tué.  « Je ne me sens pas très bien.. » Il poursuivit de son côté, jouant sur le fait que son soudain malaise était bel et bien dût à sa présence à ses côtés. C'était le cas oui, à croire qu'il pouvait lire dans ses pensées, sentir sa peur, jouer avec elle comme pouvait le faire un marionnettiste avec sa poupée de chiffon. Il ne s'en sortira pas comme ça non, elle ne lui permettrait pas de faire ça. Il voulait voir Bertha, alors il la verrait, qu'il en parle aux autres ou non, elle ne comptait pas se laisser faire par cet imbécile. « Je devrais peut-être m'en aller pour me reposer. » Elle entreprit de faire un pas en avant quand elle le vit se placer face à elle, bloquant presque l'accès vers la liberté, alors qu'elle aurait pût courir à toute enjambée en ville pour se mettre à l'abri. Il approchait ses doigts, elle tentait de reculer la tête mais il était trop tard, il tenait déjà en otage l'une de ses mèches de cheveux.

Vous savez, je tiens beaucoup à ce dîner, je serais vraiment très déçu de l'annuler. Non mais pour qui il la prenait? Il lui ferait presque penser son odieux père à l'époque ou il réclamait ses petits services comme un enfant. C'était au delà du pathétique et pourtant, elle s'exécutait à chaque fois, peut-être pour qu'il soit fier d'elle ou peut-être simplement car elle n'en avait pas le choix. En le voyant lui bloquer le chemin de cette façon elle se serait presque sentie comme enfermée, dans la même prison que son enfance. Les nerfs finirent par lâcher et sans explication potable elle s'était mise à rire face au jeune homme. Comme une claustrophobe perdu dans le noir, elle ressentait de nouveau ses intestins se compresser alors qu'elle se sentait prise au piège dans la petite prison qui séparait ses deux bras. Elle fuirait, il la rattraperait, elle était son obsession, il le lui avait dit plus tôt. « Au pire des cas, vous ne serez que déçu.Que feriez vous d'autre à part cela? Me gronder comme une petite fille?  Je doute que j'apprécierais cela.. » Son ton changeait et la jeune femme douce et clémente qu'il avait pût avoir à table quelques minutes plus tôt s'était envolée dans son petit paradis blanc pour laisser la place à cette gamine abusée. Son regard se figeait sur le sien alors que d'un geste de la main elle dégageait la sienne, celle qui tenait sa pauvre mèche de cheveux. « Je n'ai pas dis que je m'en irais mais même comme ça vous êtes obligé de vérifier si je ne disparais pas sans vous en avoir dit un trait mot.. C'est moi qui devrait être déçue. » Son visage fit ressortir une petite moue à peine boudeuse et à peine forcée, comme ci elle aussi cherchait à se jouer de lui, à se moquer même de lui. C'était de sa faute de toute façon, c'est lui qui l'avait cherché et personne d'autre. Qu'attendait-il sérieusement en disant à une femme qu'elle était son obsession? Il s'attendait que cette dernière réagisse bien? Non. Ce n'était pas le cas de Bertha, et si d'autres femmes se sentiraient valorisées face à ce genre de "compliment", Bertha elle ne supportait pas l'idée qu'un homme pouvait l'observer, la désirer ou pire encore l'attraper pour mieux la retenir en cage. C'était fini l'époque de l’insouciance. Elle avait vécue captive pendant un moment et s'en était sortie et ce serait la même chose ici.

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Isaak P. Korneïev
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMar 9 Aoû 2016 - 1:11

Si sa belle commence déjà à le fuir, alors qu'il vient à peine de la retrouver, comment va t-il le prendre ? Sûrement pas très bien. Cela faisait si longtemps qu'il la cherchait... D'ailleurs, il ne serait pas exprimé le bonheur qu'il a pu éprouver en la retrouvant et toutes les idées sordides qu'elle a pu faire naître en lui. Alors non, c'est hors de question qu'elle lui échappe. Elle est à lui, c'est sa chose, sa possession, hors de question la laisser s'échapper. C'est pour ça, qu'il la poursuivit dehors, premièrement pour voir ce qu'il se passait et comment elle allait et deuxièmement pour avoir un œil sur elle. Sa mine était étrange, visiblement troublé, ceci n'a rien d'étonnant, c'est typiquement le genre d'effet que peut faire le vrai Psycho Mantis. La demoiselle disait ne pas se sentir très bien. Doit-il la croire ou penser qu'elle essaie de se jouer de lui pour mieux prendre la fuite ? Cherche t'elle la corde de la pitié ? Comme s'il était capable de ressentir une telle émotion... même pour la femme qui lui fait tourner la tête. Avec ce soudain petit malaise, elle disait vouloir peut-être rentrer. Partir ? Déjà ? Non ! Hors de question ! Ce n'est pas possible et il n'a pas l'intention que ça se passe ainsi. "Je suis sûr que ce n'est pas grand-chose, peut-être un peu d'hypoglycémie, dès que vous aurez mangé un peu, ça ira mieux, j'en suis sûr !" confia-t-il en voulant être sympa bien qu'il avait plus l'air du tortionnaire prêt à retenir sa prisonnière pour lui faire subir les pires sévices.

Par la même occasion, il l'informa qu'il voulait vraiment que se dîner se déroule ce soir. Cela fait bien trop longtemps qu'il attend ce moment et jusque là, il s'est montré plutôt bon gentleman. Alors, pourquoi vouloir le fuir ? La demoiselle resta perplexe face à ce qu'il avait dit. Est-ce qu'il pouvait la retenir et l'empêcher de partir ? Est-ce si grave qu'elle annule ce repas ? Oh, elle n'a pas l'air de comprendre. Si elle tente de s'échapper, elle pourrait bien le mettre en colère. La gronder serait une option vraiment trop légère à côté de sa déception. Sauf qu'elle l'ignore pour le moment. "Vous n'imaginez pas de quoi je pourrais être capable Mademoiselle ! Je pourrais bien faire pire que vous "gronder", alors peut-être serait-il plus sûr d'éviter de me décevoir ! Ou alors, proposé une alternative plus convenable !" Isaak se fichait pas mal que ses paroles puissent faire peur. Ça toujours été son genre de parler ainsi, de montrer sa vrai nature à la plupart des gens, surtout à ceux qu'il veut contrôler. L'attirance qu'il a pour elle ne l'aide pas à se contrôler et être plus "sage".

D'un geste, elle repoussa la main du jeune homme qui avait capturé une mèche de ses jolies cheveux blond. Elle pense vraiment réussir à gagner ainsi. Pour autant, il ne bougea pas plus, se contentant de toujours lui boucher le passage. Elle tenta de jouer la carte de la psychologie avec lui, en montrant qu'elle pourrait être elle même déçue, mais il ne l'a croyait pas, elle le testait, c'est tout ! Et son rire ne lui fit ni chaud, ni froid. En fait, il trouva ça curieux, finalement, sans le vouloir, il est peut-être en train de la rendre folle. Après tout c'est bien ce qu'il sait faire de mieux, rendre les gens totalement marteaux. "Vous m'avez fuit trop longtemps ! Je vous ne laisserez pas m'échapper de nouveau. Si ça arrivez... autant vous dire qu'un bain de sang se produirait dans cette ville !" Son grain folie faisait son apparition, il était légèrement menaçant, mais il devait lui faire comprendre qu'elle ne devait pas le prendre à la légère. Mantis est redoutable, ce n'est pas son genre de dire des paroles en l'air. Malgré ses mots, il se recula, ça pourrait signifier qu'elle était libre, mais c'est faux. Si elle tente de partir, il l'attrapera, il veut juste voir si elle a comprit que fuir ne servirait à rien contre lui.
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 10:24


“That's your creepy mind.”
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Laisse la. Fou lui la paix. Laisse la tranquille. Elle a pas besoin de toi pour vivre. Elle est bien comme ça, elle commençait à l'aimer petit à petit cette foutue nouvelle vie au sein de Game City. Elle appréciait chaque petit instant qui la valorisait, qui faisait d'elle quelqu'un de bien, presque généreuse et gentille. Elle en oubliait les mauvais côtés et les cauchemars pour laisser place à cette réalité, celle dans laquelle elle est Michaela Schneider, docteur réputé et rien d'autre. Elle voulait oublier Bertha et chaque balle qu'elle a pût flanquer dans le crâne de ses victimes dans le passé. Elle voulait oublier quel monstre elle avait pût être durant toutes ses années. Ce petit grain de folie qui l'animait par le passé. Derrière son masque elle n'était plus rien, la blondine perdait son identité, son histoire pour ne laisser place qu'à la boucherie et au sang froid. C'était presque jouissif à l'époque de paraître si puissante, d'être si crainte par les autres, d'être à son tour un monstre et de faire payer aux autres le calvaire qu'elle avait pût vivre depuis sa plus tendre enfance. Elle s'était sentie presque invincible, un de ses grands méchants qui ne meurt jamais. Accompagnée de sa meute de loups tout aussi enragés qu'elle, la blonde s'y sentait plutôt bien, jusqu'à aujourd'hui. Elle en avait oublié l'odeur des petits pains et croissants du matin, le café amer couler le long de sa gorge, la chaleur d'un plaid et l'attention de quelques personnes qui tenait à elle, à Michaela du moins. Elle avait oublié à quel point c'était plaisant d'être comme les autres de temps en temps, bien qu'elle ne le serait jamais. Il était grand temps pour elle de se réveiller et de voir les choses en face: Tu es un monstre Bertha.et cet homme était la pour le lui rappeler.

Face à son insistance, elle tentait de lui tenir tête tout en restant la plus courtoise possible et éviter ainsi un scandale regrettable pour elle et sa réputation comme pour lui. C'est que le couteau disposé à la droite de son assiette était devenu bien trop tentant pour qu'elle ne reste une seconde de plus à l'intérieur. Son impulsivité et sa rage lui aurait certainement fait commettre un geste mal venu qui aurait pût lui coûter cher. Un petit séjour en prison, en cage, derrière les barreaux. Et alors, que ce serait-il passé? Il aurait joué le rôle du bon papa qui l'observe, un sourire narquois aux lèvres avant d'attendre qu'un policier l'autorise à lui rendre visite pour abuser d'elle. Non. Intérieurement, elle luttait pour ne pas succomber à cette tentation qui était bien trop forte à ses yeux, les fermant de temps à autre pour mieux résister et éviter ainsi de le regarder droit dans les yeux. C'était dur, trop dur pour un esprit aussi faible, aussi tourmenté que le sien. Fou lui la paix bordel. Ses poing se serraient, elle voulait frapper, le frapper si fort qu'il en tomberait au sol en sang mais la bête face à elle était bien plus coriace qu'elle, plus robuste et plus maligne et alors qu'elle s'apprêtait à jouer les fortes têtes avec lui, il rétorquait d'une façon qu'elle ne pût s'empêcher de le craindre encore plus.

Sait-il seulement qu'elle n'en a réellement que faire des pauvres habitants de cette ville? Qu'il met la ville sans dessus dessous, elle trouvera toujours un moyen de le fuir. Au fond, elle ne comprenait pas comment une personne comme lui, censé être sage et plein de bonnes volontés en tant que psychologue pouvait être aussi dérangé. C'était contre nature. C'est comme ci elle, en temps que docteur offrait à ses patients des médicaments et soins capable de les tuer. Un manque de raisonnement et des contradictions pareilles n'appartenaient qu'aux fous d'après elle. Elle aussi avait été folle un jour, mais elle s'était soignée depuis, enfin depuis son arrivée à Game City. Contrairement à ce qu'il pensait, elle ne sera jamais sa prisonnière mais il était plus sage pour elle, à l'heure actuelle de prendre les bonnes décisions. Fuir et risquer gros ou rester quelques heures de plus et lui échapper les jours suivants. De toute façon, c'était un cercle vicieux et elle l'avait bel et bien comprit, qui dit qu'en sortant du restaurant il ne cherche pas à lui courir après ou pire encore la raccompagner jusqu'à chez elle pour mieux savoir ou elle habite. Encore une fois elle refuserait, encore une fois il se fâcherait et le même scénario se produirait. En y réfléchissant, la meilleure chose à faire était de courir et ce même en ayant cette paire de talons à ses pieds. La raison ne fonctionnait pas avec un individu pareil et même si elle était désavantagé avec cette robe qui comprimait son corps et ses chaussures elle avait envie de tenter sa dernière et ultime chance de fuir. Au pire des cas, que pouvait-il arriver? Il la rattraperait, elle perdrait patience et se contenterait de le ruer de coups pour qu'il la lâche, elle montrerait les dents comme la louve qu'elle fût autrefois. Abandonner ne faisait pas parti de son vocabulaire, mais pour une fois, la demoiselle préféra jouer la prudence, juste pour lui éviter un sort fatal. Sa mâchoire se crispait, ses dents se serraient, compressaient les unes aux autres et dans un soupire dérangé elle avança d'un pas vers lui alors qu'il venait de réduire la distance entre eux. « Vous êtes méprisable ! Foutez les ou je pense vos menaces Mantis ! » lui avait-elle craché au visage. Finalement, elle avait choisi la raison après un choix à faire difficile. Elle terminerait ce repas en sa compagnie comme convenu, dans le plus grand des mutismes. La petite bombe à retardement nichée dans sa tête n'attendait qu'une chose: L'explosion, mais elle la retint de le faire, même si sa poitrine rugissait de l'intérieur et l'implorait de ne pas se laisser faire. La blonde lui jeta un dernier regard méprisant, foudroyant même avant d'entreprendre un pas puis un deuxième jusqu'à la porte de la bâtisse qui n'attendait que d'être poussée pour regagner leur table ou le repas les attendaient tout les deux.

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Isaak P. Korneïev
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▌JE SUIS NÉ(E) LE : 31/10/1984
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 39
▌AVENTURES VÉCUES : 260
▌ARRIVÉ(E) LE : 01/04/2015
▌CRÉDITS : Nono
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMar 23 Aoû 2016 - 1:50

Comme toujours Isaak ne se laissait pas faire, il s'imposait sans avoir le moindre gène. La politesse n'est pas forcément son credo. Il sait jouer avec les gens et là, il sait parfaitement qu'il doit jouer la carte de l'intimidation pour avoir une réaction plus convenable. Qu’importe qu'il fasse peur, de toute manière ça a toujours été sa manière d'agir, de montrer sa puissance, de lire dans les esprits afin de mieux manipuler les gens. Sans se pouvoir, il est bien forcé de se montrer bien plus entreprenant, de passer à l'action plus vite et même de se montrer plus dangereux. Après tout, il n'a aucun contrôle sur le corps de ses victimes, il ne peut pas les manipuler à distance comme il le faisait autrefois. C'est bien dommage, mais c'est une autre manière de jouer. Son charisme lui semble bien assez important pour écraser les autres quand il en a envie. Tout ceci n'est qu'une histoire de dosage, savoir quand on peut y aller fort pour effrayer sa victime et quand il faut y aller plus doucement pour se montrer plus gentil. En fait, ça ne change pas énormément d'avant, tout n'est qu'une question de psychologie !

Mantis pouvait clairement voir que la demoiselle semblait perdu ou du moins, elle avait l'air d'hésiter sur la décision à prendre. Bien qu'il ne puisse sonder son esprit, il pouvait facilement deviner ce qui la tiraillait. Rester et l'affronter et partir pour se retrouver tranquille. Alors, quel choix sera le sien ? Que ce soit l'un ou l'autre, elle ne pourra pas lui échapper. Isaak est tenace, il ne lâchera pas tant qu'il n'aura pas eu ce qu'il veut. Mais que lui peut-il vraiment ? Là, il ne pourrait le dire. Ce qu'il veut, c'est elle, l'avoir pour lui, la posséder, faire d'elle sa marionnette, sa petite chose adorée, son jouet, la torturer, l'aimer, la détester, la haïr... Tout ceci peut paraître tellement contradictoire, mais il s'en fiche. N'oublions pas qu'il est fou, que la folie fait partie de lui, alors comment comprendre un homme comme lui ? Ceci semble impossible. Lui seul peut se comprendre et il n'a pas la moindre envie de dépeindre son portrait au premier venu. Le jeune homme était presque sûr qu'elle allait tenter de le fuir, mais finalement, son choix final le surpris. Oui, elle avait choisi l'option de rester avec lui, de le supporter et de passer la plus mauvaise soirée de sa vie. Sa haine s'entendait dans ses paroles, mais ça ne le vexa pas. Au contraire, ce genre de mots sonnaient comme une douce poésie à ses oreilles. Un sourire sadique élargie ses lèvres, si elle comptait l'atteindre avec ça c'est perdu. Sans attendre, il se recula légèrement et la laissa passer devant.

De retour dans le restaurant, le serveur eu l'air ravi de les voir revenir, il avait dû avoir peur qu'ils soient partis. Les plats furent apportés tout de suite pour ne pas les faire attendre et surtout afin que ça ne refroidissent pas. Cela serait tellement dommage de gâcher un si bon repas avec des assiettes totalement froides. Entre lui et la jeune femme, ça semblait être électrique, mais ça ne lui déplaisait pas. Sa fourchette se planta dans ce qu'il avait commandé pour en prendre une première bouchée. "Effacez moi cet air méprisant que vous avez sur le visage, ça ne vous va pas. Profitez plutôt de votre repas !" C'était un conseil avisé et si elle ne voulait pas le voir devenir vraiment méchant, elle ferait mieux de suivre son conseil. Histoire de la faire réagir un peu et aussi de la faire parler, il piqua sans la moindre gène dans son assiette afin de goûter ce qu'elle est en train de manger. Ce n'était pas mauvais, on peut dire qu'elle a du goût ! "Je dois admettre que c'est un très bon choix que vous avez fait là !" Comme si de rien n'était, il lui fit un charmant sourire avant de revenir à sa propre assiette qui avait également besoin d'être mangé. "Après le repas, mieux vaut éviter de me fuir tout de suite ! Plus vous allez m'éviter et plus je serais présent !" indiqua t-il non pas pour lui faire peur, mais pour la prévenir.
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMer 24 Aoû 2016 - 11:43


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Méprisant personnage. Comment a t-elle pût tomber aussi facilement dans le panneau et que pensait-elle réellement? Que tout serait aussi facile qu'à l'époque ou elle était Bertha? Ou simplement que cet homme ressemblait à n'importe quel autre qu'elle pouvait croiser dans une rue. Cet homme est loin d'être monsieur tout le monde, bien au contraire. Cet homme est fourbe, sournois, machiavélique, pervers et dépourvu de raison. Malheureusement pour elle, elle l'a comprit un peu trop tard et la voilà devenue prisonnière de ce pseudo traquenard dans lequel il était en train de la mettre impunément.  Comment pourrait-elle s'en sortir si ce n'est en jouant elle aussi les femmes menaçantes? Ne pas le laisser s'approcher de trop, tel était devenu son but finalement alors qu'elle pénétrait d'un pas lourd dans le restaurant ou elle reprit place. Son visage stoïque, livide et inexpressif fixa un point neutre à l'horizon, alors que comme une bonne bourgeoise des temps anciens elle relevait la tête et le menton pour ne rien laisser transparaître. Une poupée, une marionnette à sa merci, du moins, pour l'instant. Ils n'eurent à peine le temps de s'asseoir que le serveur leur apporta leurs assiettes fumantes, leur souhaitant par la même occasion un bon appétit avant de disparaître aussitôt. L'odeur du poisson dans son assiette lui donnait envie de vomir, et mélangée à celle des légumes encore plus. La faim lui fût ôté dès l'instant ou il avait ouvert à nouveau la bouche pour lui ordonner presque de retirer cet air de son visage. C'est qu'elle ressentait d'avantage l'envie de lui planter fourchette et couteau dans la peau plutôt que de les utiliser pour déguster ce pauvre poisson venu décorer son assiette. Les mains posées sur les genoux, la jeune femme demeura silencieuse, préférant se plonger dans divers plans pour échapper à cet odieux personnage face à elle. Il fallait qu'elle trouve un plan coûte que coûte, quitte à utiliser les grands moyens et à briser sa réputation joliment présentée en ville. C'est que Madame Schneider est un très bon médecin, réputé qui puis est, et apprécié de tous. Elle pensait notamment à Zack Fair qui lui avait fait confiance, qui pensait à elle et à son avenir, à ce qu'elle deviendrait. Il était persuadé qu'il pouvait sécher ses pleurs et sa peine d'une caresse sur le visage ou d'un café offert mais c'était bien plus qu'elle avait besoin pour faire taire tout ses vieux démons passés. Tellement plus..

Rien ne pouvait sécher ses pleurs d'enfants face aux sévices qu'elle avait pût endurer durant son enfance. Rien ne pourrait faire taire ses cris et hurlements de détresse internes, ses blessures qu'il était impossible de panser. Elle fait partie de ses créatures des bas fonds, ceux qui sont et qui resteront des pourritures et ce toute leur vie, alors à quoi bon jouer sur un tableau de femme modèle et souriante quand derrière ont a brisé plusieurs centaines de vies. Peut-être une de plus, ce soir..Finalement, ses deux mains vinrent attraper fourchette et couteau, son appétit retrouvé, la blondine s'apprêta à dévorer son plat, quand ses yeux se posèrent sur cette nouvelle fourchette intrusive dans son assiette. Ses yeux noirs et haineux se levaient jusqu'aux siens. Quel manque de tact. C'était pathétique et en plus de ça, il s'était même permit de sourire. De quoi amplifier cette rage en elle. « C'est tellement petit.. » Souffla t-elle en allant par la suite s'attaquer à ce pauvre poisson déjà entamé. Elle ne jouerait pas la carte de l'ignorance bien longtemps, il ne lui laissera pas faire. L'homme était joueur, entreprenant, dangereux et moqueur, un peu comme elle au masculin, sauf que ce soir, elle n'avait pas envie de jouer, elle voulait rentrer chez elle, tout oublier de cette odieuse soirée, se replonger dans ses devoirs et ses obligations et ne plus jamais croiser son chemin. Elle terminerait rapidement ce poisson et ses légumes sans prendre le temps de songer à un éventuel dessert, elle partirait quitte à courir à toute enjambée, elle partirait pour mieux l'esquiver.

Après le repas, mieux vaut éviter de me fuir tout de suite ! Plus vous allez m'éviter et plus je serais présent ! Elle ne lui jetait pas même un regard face à ses nouvelles menaces. Elle préféra les garder dans un coin de sa tête, pour mieux élaborer une éventuelle tactique à utiliser contre lui. Si le fuir le rapprocherait d'elle, alors peut-être que l'approcher le fera fuir. Peut-être pas. C'était difficile à imaginer, à prévoir. Les hommes en général aimaient par dessus tout foncer tête baissée sans se douter un seul instant des conséquences de leurs actes, lui, il était imprévisible et fourbe. User d'un éventuel rapprochement pourrait peut-être l'aider à s'en sortir au fond, mais pour ça, elle aurait besoin de l'aide de Bertha, de cette petite voix interne qu'elle cherche désespérément à faire taire au fil des jours passés à Game City. « Je ne compte pas fuir.. Je ne vous ferez pas ce privilège. » Finit-elle par répondre d'une voix un peu moins tremblante et colérique que précédemment avant d'attraper la bouteille de vin rouge qui lui fut présentée à table pour se servir un verre. « Ce vin a la couleur du sang que vous souhaiteriez voir sur vos victimes.. Profitez bien de ce dernier, car ce vin est la seule chose que vous verrait couler ce soir Mantis. » Un nouveau sourire s'offrit sur les lèvres de la demoiselle; Innocent, presque joueur lui aussi. Croyait-il sérieusement qu'il allait pouvoir gagner face à elle? Certes, il était parvenu à l'effrayer par ses paroles démesurées mais elle finirait tôt ou tard par reprendre du poil de la bête et la louve qu'elle avait attachée solidement à sa raison à l'aide d'une chaîne finirait par se détacher et attaquer à nouveau. Ses intestins se tordaient les uns aux autres tout autant que précédemment, désagréablement mais elle ne laisserait plus la peur s'emparait d'elle cette fois. Cette fois elle terrasserait son ennemi et il aurait beau lui dire ce qui lui ferait plaisir qu'elle trouverait un moyen de rétorquer à ses paroles, de les détourner, d'en rire même pourquoi pas. Il effrayait Michaela pour mieux libérer Bertha et il y arriverait, sauf qu'une fois la bête réveillée, rien ne pourra l'arrêter, elle , ses envies et ses pulsions meurtrières et qui sait, peut-être que le jeu en vaut la chandelle après tout. « En attendant, veuillez ne plus remettre vos sales pattes dans mon assiette comme vous venez si bien de le faire, je trouve ça malpoli et disgracieux. J'aimerais comme vous me l'avait suggéré plus tôt, profiter de mon repas, merci. » Elle reposait son verre de vin vide sur la table, après l'avoir bu quasiment d'une trait pour se réengager dans la dégustation du plat qui refroidirait aussi vite que l'éclair. Elle usait exactement du même genre de termes qu'il pourrait lui dire ou même prononcer en général, c'était s'imprégner de lui qu'elle souhaitait désormais, le copier, devenir qui sait un doublon tout aussi maléfique que lui, un doublon féminin qui serait capable de lui tenir tête, de contourner ses menaces et qui sait peut-être même le faire changer lui aussi.

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Isaak P. Korneïev
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▌JE SUIS NÉ(E) LE : 31/10/1984
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 39
▌AVENTURES VÉCUES : 260
▌ARRIVÉ(E) LE : 01/04/2015
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyMar 6 Sep 2016 - 0:17

Le jeune homme avait pris le pouvoir, du moins pour le moment, il le savait, car elle avait tenté de le fuir. Hélas pour elle, il n'était pas prêt à la laisser faire. C'est sa proie, il est l'animal qui va la capturer, jouer avec elle jusqu'à ce qu'il se lasse. Quoi que Mantis n'est pas du genre à se lasser facilement. La torture est de loin son activitée favorite, pénétrer dans la tête des gens, savoir ce qu'ils pensent, leur intégré des idées noires... il fait ça à la perfection depuis bien trop longtemps. Ce n'est pas parce qu'il n'a plus de pouvoir, qu'il ne peut plus contrôler psychiquement quelqu'un qu'il ne peut plus le faire. La persuasion est un art délicat qu'il a acquis. Le simple fait qu'elle soit encore là, montre qu'il a réussi la première étape de son plan. Juste avant, elle aurait pu prendre ses jambes à son cou et s'en aller en le plantant là. Ses paroles l'avaient empêché de partir, l'obligeant à revenir s'asseoir à table pour terminer ce repas, même si elle n'en avait pas envie. Oui, elle va dîner avec lui, qu'elle le veuille ou non.

Les plats avaient été servis et encore une fois, il s'était montré intrusif en piquant dans l'assiette de la jolie blondinette. Ou est le mal ? En plus de ça, juste avant qu'il ne le fasse, elle n'avait pas l'air d'avoir faim. Cela serait dommage de gâcher un si bon plat ! A sa gestuelle et ce qu'elle souffla entre ses lèvres maquillées, il comprit qu'elle n'aimait pas cette attitude, ce qui fit sourire davantage notre homme. C'est qu'il aime être dérangeant notre Mantis, c'est sûrement là l'un de ses passe temps favoris. Après son intrusion dans l'assiette de la jeune femme, il se concentra sur sa propre assiette de lasagne pour la dévorer. Ce repas à l'air plutôt tendu, du moins pour la jeune femme qui n'apprécie pas vraiment la présence de l'homme qui l'a invité. C'est dommage pour elle, si elle se comporterait d'une autre façon, peut-être qu'elle pourrait apprécier ce moment. En y réfléchissant bien, Isaak préfère largement qu'elle se montre combative, au moins ça met un peu de piquant.  

Le psy lança un petit avertissement, pour voir sa réaction et s'amuser un peu. Elle n'avait plus l'intention de fuir à présent, on dirait bien qu'elle a mit de l'eau dans son vin pour répondre immédiatement cela. Aurait-elle cessé d'avoir peur ? Ou fait-elle exprès de montrer qu'elle a reprit confiance en elle ? L'un ou l'autre, il n'est pas dupe, elle joue cette carte uniquement dans le but de l'ennuyer, d'espérer de faire baisser l'attrait qu'il peut avoir pour elle en ce moment. Dommage, ça ne marche pas. On ne se débarrasse pas de lui comme ça, pas quand on est une obsession pour lui. Tout en mangeant, il l'observa boire son vin et son petit commentaire le fit doucement rire. On dirait bien qu'elle le prend pour une sorte de psychopathe tueur en série. Ce qui n'est pas totalement faux... sauf qu'il n'est pas un tueur en série. Certes, il aime torturer et tuer, mais le plus souvent il a fait ça pour la guerre. On lui a donné des ordres, il défendait une certaine idée même si ça semble difficile à imaginer. Quoi que l'idéaux derrière les combats n'étaient sûrement pas le principal attrait... Torturer les esprits étaient assez convainquant pour qu'il rejoigne une cause. Faire couler le sang n'est pas son truc. Lui, il détruit les gens de manière psychologique, détruisant leur émotion, faisant surgir leur plus profondes peurs et craintes pour les anéantir. "Vous vous trompez de personne, faire couler le sang n'a jamais été une passion... Je pense que vous vous trompez de personne. Ne reportez pas sur moi, vos vices !" lança-t-il tout simplement d'une manière presque sadique. Oui, il l'accusait clairement d'aimer le sang. Et pourquoi pas ? C'est peut être son truc à elle de faire couler le sang. Mantis observa le verre vide, elle avait une bonne descente et il se demandait s'il n'avait pas vu juste pour qu'elle cherche à se "saouler". Elle cherche le réconfort de quelque chose, ici de l'alcool espérant sûrement que cette boisson puisse lui donner la force de continuer ce long repas. Quand elle lui demanda de ne plus piquer dans son assiette et de la laisser finir son repas, il avait presque envie de recommencer, juste pour voir sa réaction pour la piquer au vif et voir jusqu'ou ses nerfs peuvent tenir. En venant, ici, il n'avait pas pensé que ça se passerait ainsi, mais finalement, ce repas était plus intéressant que prévu. "Je peux savoir ce que j'ai fait de mal pour mériter un tel traitement de votre part ?" demanda Isaak histoire d'en savoir plus. C'est vrai, il ne s'était pas montré méchant, il avait même été sympathique au début, c'est elle qui a pété les plombs !
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The nightmare dress in daydream. (Isaak)  EmptyJeu 15 Sep 2016 - 10:35


“That's your creepy mind.”
ft. Isaak'.


L'alcool est le plus brave des alliés face à la réalité.Il la déforme, la rend moins difficile à accepter. L'alcool peut faire des miracles et dans son cas, elle en avait terriblement besoin pour passer à autre chose et oublier cette misérable soirée passée en compagnie de cet individu. Elle avait besoin de s'enivrer totalement, de perdre la raison, d'être incontrôlable et de rire bêtement à des mots qui n'ont rien d'hilarant. Elle avait besoin de le sentir couler dans ses veines, s'imprégner d'elle jusqu'à la rendre comateuse au petit matin. Au final, elle voulait juste oublier cette pauvre conne qu'elle était en train de devenir à cause de lui. Parce que Michaela, elle a du caractère. Michaela elle ne se laisse pas faire, en temps normal, et la, c'était bien la première fois qu'elle se sentait piégée, prise dans un guet apens. Ses lèvres se confondaient avec la rougeur du liquide, elle buvait sans s'arrêter, d'une trait, fermant les yeux pour oublier la connerie qu'elle était en train de faire. Au fond, ça lui faisait un bien fou. Ses yeux de pauvre biche blessée se levaient sur les siens. Elle le foudroyait, le toisait de tout son long, cherchant à lui montrer toute l'amertume, toute la haine qu'elle éprouvait à son égard alors que cupidement il lui demandait ce qu'il avait pût faire pour s'attirer les foudres de la belle tout en la pointant du doigt pour ses vices cachés envers le sang. Cet homme était tout simplement fou.Fou à lier. Un parfait schizophrène dérangé qui sur le coup la fit bien rire. Sans attendre une seconde de plus, sa main tremblante se levait à hauteur de la bouteille non loin pour se resservir à nouveau. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres alors que son regard n'avait pas quitté le sien un seul instant. « Vous m'avez menacée. N'est-ce pas suffisant? » Sa voix s'éclaircissait sous cette infâme réalité. C'était bien ce qu'il venait de faire quelques minutes plus tôt avant de jouer la carte de la parfaite victime incomprise. C'était elle la victime pour le coup, une victime qui chercherait pourtant à ne rien laisser transparaître, histoire de le priver de cette victoire qu'il pourrait fêter avec plaisir.« D'ailleurs, vous me devez des excuses.. » Fine bouche. Elle haussait les épaules en dévorant un nouveau morceau de son poisson, puis de ses petits légumes qui laisseraient place bientôt à une assiette complètement vide. Pour quelqu'un qui manquait d'appétit..

En fin de compte, aussi fou pouvait-il être, jamais un homme ne s'était adressé à elle de cette façon. Jamais un homme n'était parvenu à la faire tourner autant en bourrique et quelque part, sans se l'avouer réellement, c'était plaisant. Victime abusée ou simple victime consentante, la jeune femme fût totalement perdue, prise par ce flot de ressentis à son propos.  Peut-être que l'alcool commençait aussi à faire son petit effet sur sa personne, elle qui comptait bien ressortir d'ici en titubant à moins qu'il ne l'en empêche comme il l'avait fait précédemment en l'empêchant de fuir. Lentement, elle ricanait face à ses précédents propos, attrapant ce verre de vin pour le boire aussi vite que le premier. « J'attends.. Et ne croyez pas que je laisserais passer ça. Vous avez était odieux avec moi, indigne d'un gentleman. Je n'ais pas l'habitude que l'on s'adresse à moi de la sortes et ça ne me plais pas. » Une assurance. C'est ça qu'elle cherchait au final. Garder une certaine assurance. Garder la tête haute jusqu'à la ligne d'arrivée, la franchir en étant indemne. Rien que de pouvoir se dire qu'elle avait survécu à cette soirée était déjà une sacrée victoire pour elle. Ses lèvres s'étiraient à nouveau alors que sa tête s'avançait vers le centre de la table pour lui murmurer des mots que seul lui était digne d'entendre.« Prouvez moi que je me trompes sur vous. Prouvez moi que vous pouvez être un parfait gentleman. » La maligne. Jouer de ses charmes n'a jamais fait de mal à personne, et ce n'est pas un regard de biche et une belle bouche souriante qui pourrait dire le contraire. Le jeu en valait terriblement la chandelle, après tout, l'homme face à elle était loin d'être déplaisant, au contraire. Il aurait presque pût être son genre si seulement il n'était pas dépourvu de raison, mais au fond, qu'est-ce que la raison réellement? Devoir suivre les codes et les lois ou simplement se laisser vivre en appréciant chaque chose faîtes? Curieux dilemme dont elle n'avait pas la réponse. « Et si l'ont oubliés tout ça pour trinquer ensemble, qu'en dites-vous? » Elle penchait la tête sur le côté, avant de se replacer comme une parfaite petite bourgeoise sur sa chaise pour attraper son verre et attendre que le psychologue en fasse de même une fois ce dernier rempli pour trinquer avec elle, si trinquer il voulait. Couteau et fourchette déposés, plat terminé, ses entrailles s'entortillaient à nouveau alors qu'elle imaginait la fin de cette soirée.

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