Dis-moi tout - Leon (terminé)

19/02/1990

Je commençais doucement à me faire à ce monde. Je devais dire que je n'avais pas tellement le choix. J'étais quasiment persuadée de devoir rester ici, de ne jamais pouvoir repartir. Je devais alors m'installer, vraiment ici, avoir un vrai métier au lieu d'enchaîner les petits boulots par-ci par là. Je préférais faire des stages pour trouver ce qui pouvait me plaire réellement. Ce que j'avais dû faire cette semaine était très épuisante pour moi, surtout que j'avais détesté le lieu, ce que j'avais dû faire, les personnes avec qui je travaillais ... J'avais envie de me décontracter un peu en cette fin de semaine atroce. J'avais alors contacté Leon en milieu d'après-midi, pour que l'on puisse se retrouver au café dans la soirée pour manger quelque chose rapidement et pour pouvoir discuter un peu tous les deux et surtout pour assouvir ma curiosité. Effectivement, j'avais hâte de savoir ce que Leon pensait de sa relation avec Claire et de comment il se sentait maintenant. Je n'avais pas revu Claire, ni Leon depuis qu'ils s'étaient mis ensemble.

J'étais entrée dans le café, prenant une table, côté vitre, pour pouvoir observer l'arrivée de Leon. J'allais devoir patienter quelques instants avant de le voir arriver, une dizaine de minutes, certainement, sachant que je lui avais donné rendez-vous à vingt heures. Je bouquinais, sirotant un jus d'orange en attendant l'arrivée de mon ami, comme à mon habitude, levant les yeux à chaque fois qu'une personne entrée.

Le réveil avait été très dur pour Léon ce matin, autant dire qu’en présence de Claire, il avait plus envie de rester auprès d’elle, que de se lever pour aller travailler. Malheureusement, il n’avait pas trop le choix, et s’était forcé, sans réveiller Claire, qui dormait du sommeil du juste. Il fit un sourire en la voyant, il la trouvait tellement belle comme ça, il ne voulait rien gâcher de ce moment paisible et après s’être préparer, il était parti se prendre un café à emporter avant de commencer à bosser. Aujourd’hui il n’y avait pas grand-chose, les gens n’appelaient que pour quelques broutilles et Léon n’avait pas grand-chose à faire, il avait bouclé plusieurs affaires et depuis la grande affaire qu’il y avait eu sur Game City, tout s’était calmé. Autant il n’avait pas l’habitude, lui qui avait toujours été à courir partout et à trouver des solutions dans la seconde pour sauver sa vie et il s’était vite retrouver dans un train quotidien de la vie ou, même si c’était plus reposant que de combattre des monstres ou des zombies, il finissait par s’ennuyer assez vite. Et même les séances d’entraînement ne lui suffisaient pas du tout.

Dans l’après-midi, Léon fut contacté par Sherry qui avait envie de le voir, ce qui le ravie, cela faisait un bon moment qu’ils ne s’étaient pas vu tous les deux et il considérait Sherry comme une petite sœur. Il s’était très vite attaché à elle lorsqu’ils se sont rencontré, elle n’était encore qu’une petite fille à l’époque, entouré de zombie, elle avait eu de la chance d’avoir rencontré Claire, et lui avait fait le nécessaire pour qu’elle soit bien traité. Et elle avait bien grandis depuis, sauf qu’il ne la voyait pas beaucoup depuis qu’ils étaient dans cette ville.

Il était donc en route pour le café ou elle lui avait donné rendez-vous et observait les rues par la même occasion, tout le monde avait l’air si pressé que cela l’amusa, lui ne l’était pas, pour une fois qu’il pouvait faire les choses tranquillement. Il finit par arriver au café et y entra, il balaya la salle du regard et en voyant Sherry, il s’approcha d’elle, un grand sourire sur le visage. « Hey Sherry ! Tu ne m’attends pas depuis longtemps j’espère. »

19/02/1990

J'étais perdue dans mon livre. M'imaginant à la place de la narratrice. Me disant qu'elle avait peut-être une chance folle de vivre dans ce monde qui ressemblait tant à mon ancienne vie, plutôt que de vivre dans un monde comme celui-ci, où l'ennui était " l'activité " principale. Leon était arrivé après quelques pages de lecture, seulement, ne m'ayant pas fait patienter trop longtemps. « Leon ! Non, non ne t'inquiètes pas, de toute façon, j'avais de quoi patienter. » Je venais alors de refermer mon bouquin, le déposant dans mon sac avant de me lever pour saluer Leon. « Ça me fait super plaisir de te voir, ça faisait un moment déjà. Comment tu vas depuis la dernière fois ? » Nous ne nous étions pas vus depuis un très long moment, quelques semaines. Nous avions pourtant pour habitude de nous voir assez souvent, ou du moins, de prendre assez souvent des nouvelles de l'autre. Il fallait dire qu'il travaillait, même si je savais qu'il n'y avait pas grand chose en ce moment. J'étais moi en pleine recherche de stage, pour trouver ce qui pouvait bien me plaire, à part me battre. Je devais trouver quelque chose de plaisant, pouvant combler mes journées ici et permettre de me sentir un minimum utile. Je ne voulais plus enchaîner les petits boulots, me laissant de plus en plus détester la vie que j'avais ici. De toute façon, je devais m'y habituer, je n'avais pas le choix, je n'allais jamais rentrer chez moi, j'en étais certaine. D'ailleurs depuis que je m'étais mise à chercher un stage, je commençais à me sentir un peu mieux ici, c'était peut-être le début de mon adaptation dans ce monde. « Alors, des nouvelles intéressantes ? » Claire. Le boulot. Ou autre chose, mais ils avaient très certainement des choses à me raconter, il s'était certainement passé des trucs dans sa vie, pendant ces quelques semaines.

Léon serait bien resté au lit ce matin, mais quand le devoir l’appelle, il doit répondre présent. Mais la journée était passé plutôt rapidement, il n’y avait pas eu de grosses interventions, tout était plutôt calme ces derniers jours. Mais même si tout était normal, qu’il n’y avait aucun problème, il restait toujours sur ses gardes. Léon était toujours du genre à faire attention, l’entraînement qu’il avait eu avec le gouvernement restait ancré en lui, même si maintenant il en avait moins besoin puisqu’il n’y avait aucune menace bioterroriste. Lorsqu’il entra enfin dans le café, et qu’il vit Sherry, il ne put s’empêcher de retrouver le sourire et d’aller la voir directement. Un plaisir partager de la part de la jeune femme, il était rassurer de voir qu’elle ne l’avait pas attendu depuis longtemps, il n’aimait pas être en retard en règle général. « Qu’est-ce que tu lisais ? » Il l’embrassa sur la joue avant de s’assoir. Eh oui, cela faisait un bon moment qu’ils ne s’étaient pas vus du tout, et c’était totalement inadmissible alors qu’ils avaient toujours l’habitude de se voir au moins toutes les semaines. A la question de la jeune fille, il ne savait pas vraiment quoi y répondre, il n’y avait pas grand-chose à en dire depuis la dernière fois, il était passé par plusieurs sentiments à la fois, autant par l’incompréhension, le doute et effectivement la joie puisqu’il était enfin avec Claire. Le fait que cette dernière l’ignore pendant quelques temps lui avait fait comme un manque, il n’avait pas supporté et en voulant des explications, ils en étaient venus à se mettre ensemble. « Un trop long moment, j’ai eu pas mal de travail mais maintenant que tout est calmé, on pourra se voir toutes les semaines si tu veux. A part ça tout va bien, je crois que je commence à m’y faire à cette vie et toi ? Comment tu te sens ? » Il savait qu’elle avait du mal, tout comme lui au début, mais à force, on finissait par s’y habituer.

Il ne put se retenir de sourire à sa question s’il y avait des nouvelles intéressantes, il savait qu’elle était surement au courant, Claire avait déjà dû lui dire ce qu’ils s’étaient passé entre eux, elles se disaient tout. Les femmes, Léon aura toujours du mal à les comprendre, toujours à parler de tout et de rien, ça se voyait qu’il était un homme d’action, ce n’était pas vraiment son genre de discuter, il était plutôt du genre à réfléchir et à agir. « Je crois que tu es déjà au courant pour Claire et moi, je ne dois rien t’apprendre de nouveau. » De plus, à partir du moment qu’ils avaient officialisé les choses entre eux, ils avaient passé leur première nuit ensemble.

19/02/1990

" Oh ça, c'est un vieux bouquin que j'ai trouvé il y a quelques jours. Il raconte une histoire tellement ressemblante à celle que nous avions avant de nous retrouver ici. À chaque fois que je lis ce livre, j'ai envie d'être l'héroïne de ce livre. Elle, elle ne s'ennuie pas au moins. Ce livre me fait vraiment rêver." Je ne voulais pas m'attarder sur le sujet de ce livre. Je savais très bien que si l'on continuait à parler de celui-ci, nous finirions par parler de notre monde. Ce qui allait mettre une mauvaise ambiance et je n'avais pas envie de ça, pas aujourd'hui, j'avais juste envie de passer du temps tranquille avec un ami, que je n'avais pas vu depuis un bon moment maintenant. " J'espère bien. Parce que là franchement, je ne te félicite pas du tout. Ces derniers temps, tu joues extrêmement mal ton rôle de " grand frère ". J'aimerais donc un peu plus de visite, non mais. Puis l'excuse du boulot, ça ne marche pas avec moi, tu sais. Je suis vraiment contente de t'entendre dire ça Leon, tu peux me croire. Moi, on va dire que j'essaie de me faire à cette vie, nous n'avons vraiment plus le choix maintenant, nous devons recommencer une nouvelle vie, tourner la page, parce que de toute façon, nous ne pourrons jamais retourner chez nous, mais je vais bien. " Changer de monde, comme ça, du jour au lendemain, n'était pas facile. Il fallait un temps d'adaptation, il pouvait être long pour certain et beaucoup plus rapide pour d'autre. Pour moi, il était long, nous étions là depuis plus d'un an maintenant et pourtant, je ne m'y étais toujours pas faite totalement. Je devais pourtant m'y faire, car je savais très bien que je ne retournerais jamais chez moi. " Non effectivement, tu ne m'apprends rien. Je suis au courant pour vous deux, mais tu connais Claire. Elle attendait ce moment depuis tellement longtemps, elle m'en parlait tellement souvent qu'elle n'a pas pu résister, elle devait me le dire. Mais je suis tellement contente pour vous deux, vous allez tellement bien ensemble. Tu vois, finalement ce n'était pas si dur d'assumer ses sentiments. Tu ne te sens pas mieux maintenant ? Maintenant que tu as tout avoué, que tu es enfin prêt d'elle, que tu peux te comporter comme un homme amoureux. " Claire m'avait déjà avoué ses sentiments pour Leon, alors que pour Leon, c'était plus compliqué. Il ne m'avait jamais clairement dit qu'il était amoureux d'elle, mais c'était tellement visible. En tout cas, je savais bien qu'il allait être bien l'un pour l'autre, je n'avais pas à m'inquiéter pour ça.

Léon se mit à sourire lorsque Sherry lui parla de son livre, il n'était pas un habitué des livres, depuis qu'il avait quitté l'école de police, il s'était juré qu'il ne toucherait plus à un livre de sa vie avant un long moment. Au moins si cela pouvait permettre à sa petite sœur de se changer les idées ça lui allait. "Et si tu écrivais ta propre histoire, ça ne pourrait qu'être bien pour toi." Elle s'ennuyait dans ce monde, et Léon éprouva un peu de culpabilité de l'avoir laissé durant ces dernières semaines. Son travail lui avait prit du temps, puis maintenant qu'il était avec Claire, il avait aussi sa vie de couple à gérer, donc oui, en effet, Sherry avait de quoi de ne pas être fier de lui et il le savait, il n'avait pas été parfait. "Je le sais bien, je suis désolé Sherry, je te promet que je ferais des efforts, tiens pour la peine, je te paie ce que tu vas consommer ici, ce sera un premier pas dans le chemin du pardon. Mais je te comprends, ce n'est pas la même vie qu'on avait avant, il suffit juste de trouver ou est ta place, ça viendra petit à petit et puis nous sommes là avec Claire."

Léon regarde un peu la liste de ce qu'il servait dans le restaurant tout en écoutant la suite de ce que Sherry lui disait avant de lever les yeux et de la regarder. Il s'en doutait, Claire l'avait dit à Sherry, elles étaient tellement proche toutes les deux que plus rien ne l'étonnait. C'était comme notre petite sœur depuis qu'on lui avait sauvé la vie. "Beaucoup mieux oui, je crois que je ne me suis jamais senti aussi bien. Je n'ai jamais été doué avec les femmes comme tu le sais, en fait je n'ai pas eu une vraie relation depuis le lycée avec toute cette histoire de bio terrorisme alors forcément je n'ai pas agis comme il fallait avec elle. J'espère que je ne l'ai pas trop fait souffrir quand je l'ai rejeté la première fois."

19/02/1990

Je lisais beaucoup depuis mon arrivée à Game City. Au début, je ne lisais que pour trouver des réponses aux questions que je me posais. Je voulais savoir pourquoi nous étions ici, je voulais savoir quel était ce monde si différent du mien, je voulais savoir s'il était précisé combien de temps, nous allions devoir rester dans ce monde... Depuis, j'avais pris goût à la lecture, j'aimais me mettre à la place des personnages. « Tu as parfois de bonnes idées. Je pense qu'écrire tout ce qu'on vécut, peut vraiment me faire du bien, ça pourrait peut-être me libérer un peu. Et me permettre de ne jamais rien oublier. Je pense que je vais le faire, en plus, ça me permettra d'occuper mes journées. » Écrire mon propre livre n'étais vraiment pas une mauvaise idée. J'étais certaine de ne raconter que des choses vraies, sur les zombies et autres créatures que j'avais pu rencontrer et combattre durant mon ancienne vie. Pas comme tous ces livres qui ne faisaient qu'imaginer ce qu'était un monde ou régné la peur, l'angoisse la mort, les zombies... « Je rigole Leon, je sais que tu es occupé et que ce n'est pas de ta faute. Mais bon, si tu veux te faire pardonner pourquoi pas, je t'en prie. Tu es sur la bonne voie. Je sais, je vous remercie d'ailleurs, je ne sais pas ce que je serais aujourd'hui sans vous. Je sais que je finirais par me sentir mieux ici, surtout si vous êtes là. » Je considérais Leon et Claire comme ma famille. J'étais vraiment attachée à eux deux. Forcément, ne pas avoir vu Leon, pendant plusieurs semaines, avait été compliqué, il m'avait manqué, il était pour moi comme un frère. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, il avait lui aussi des obligations et ne pouvait pas toujours être là. « Elle était malheureuse, comme toutes les femmes qui voient l'homme qu'elles aiment partir. Mais au fond d'elle, elle savait que tu allais lui revenir. De toute façon, elle avait des stratégies bien déterminées pour t'avoir. Enfin, de toute façon, tu n'as pas à t'en faire pour ça, aujourd'hui, vous êtes ensemble, elle doit vraiment être heureuse. À mon avis, elle a déjà tout oublié, elle ne pense qu'au bonheur présent et futur. D'ailleurs, je vous souhaite tout le bonheur du monde, franchement. » Je voulais qu'ils puissent vivre heureux tous les deux, oubliant les anciens problèmes. Les voir heureux tous les deux, comme Claire avait pu le souhaiter si fort. Nous avions tous le droit d'être heureux aujourd'hui, surtout ceux qui venaient d'un monde comme le nôtre, ceux qui risquaient toujours leur vie, pour sauver celle des autres.

Dim 13 Sep 2015 - 17:55

"Qu'est ce que tu veux, je suis quelqu'un de très doué pour trouver des idées géniales." Il rigolait bien entendu, Léon n'était pas du tout du genre à se vanter mais il aimait bien lancer des petites plaisanteries par ci par là. Mais écrire tout ce qu'ils avaient vécu lui permettrait en effet de se libérer, et peut être de passer à autre chose, c'est vrai que tout était différent ici mais lui commençait à s'y habituer, il le fallait bien de toute façon. Le jeune flic s’inquiétait juste pour sa petite Sherry, comme toujours d'ailleurs, depuis qu'il l'avait rencontré à Raccoon City, il s'était donné pour mission de toujours veiller sur elle, quoiqu'il arrive, c'est lui qui avait inciter l'état d'Amérique de tout prendre en charge la concernant. En échange il avait suivit une formation spéciale et était devenu l'un de leur meilleur agent. "Ça te permettra surement de passer à autre chose et d'avancer, puis j'ai cru comprendre que les histoires d'action mêlé avec des zombies marchaient bien dans ce monde, ça fera surement un carton planétaire."

Oui Léon voulait se faire pardonner, il ne voulait pas du tout que Sherry lui en veuille de ne plus être là pour elle, mais c'est vrai que le boulot l'embêter énormément en ce moment, il avait pas mal de chose à gérer, en plus il tentait d'être un bon petit copain pour Claire, il n'avait pas l'habitude des relations intenses comme ça et il voulait tout faire ça bien. "On sera toujours là ne t'inquiète pas pour ça, on devrait peut être sortir plus souvent tous les trois d'ailleurs, voir du monde te ferait du bien. Et peut être que tu devrais emmener Jake aussi." Il savait qu'ils étaient proche avec Sherry, peut être que ça lui ferait beaucoup de bien.

Ils parlèrent ensuite de Claire et du fait que Léon l'ait rejeté la première fois, il n'avait pas agit comme il fallait mais elle l'avait surprise et lui n'avait agit que par impulsion. Il se mit ensuite à rire. "Des stratégies? Je ne l'imaginais pas si déterminé, peut être que j'aurais dû attendre un peu avant de venir la voir, j'aurais bien voulu voir le reste de ses tentatives pour me séduire. En tout cas je te remercie Sherry, ça compte énormément pour nous que tu sois là." Il n'avait besoin de rien de plus pour le moment. Il finit par prendre la carte du menu qui était posé sur la table. "On devrait peut être commander, je meurs de faim ! Mon ventre on dirait un loup affamé."

19/02/1990

« Oui, c'est l'impression que j'ai eue aussi. Il y a des tas de livres à ce sujet ici. Je peux comprendre les gens, c'est intriguant. Mais si je venais vraiment à écrire un livre sur notre monde, sur ce que j'ai vécu là-bas… Je le garderais pour moi, je pense. Je trouve que ça reste personnel. Je changerais peut-être d'avis un jour, mais bon. Enfin de toute façon, pour l'instant ce n'est qu'un projet. » Leon avait vraiment eu une bonne idée en me proposant d'écrire ce livre, mais j'allais très certainement y parler de choses personnelles pour me libérer enfin. J'allais certainement parler des sentiments que j'avais pour mes parents, de ce qu'ils ont pu faire, ... Je n'avais pas forcément envie que la terre entière soit au courant, même si la plupart d'entre eux ne s'imagineraient pas une seule seconde que cette histoire est réelle. « Tu n'as pas besoin de me le dire Leon, je sais comment vous êtes et je sais que vous n'allez pas me laisser. C'est pour ça que je vous aime comme ma famille. Ça pourrait être pas mal. Vous voir tous les deux en même temps, mais en couple cette fois-ci, je suis preneuse. Pour Jake, je ne suis pas certaine qu'il accepte, mais on peut toujours essayer. » Il était vrai que passer un peu de temps tous les trois, ne pouvait être que bénéfique, je les appréciais énormément. Leon me connaissait, il savait que je m'entendais bien avec Jake, mais je savais comment il était, mais en même temps, c'était une bonne occasion pour pouvoir discuter et passer du temps tous ensemble. Ils venaient tous les trois de mon monde et je les appréciais beaucoup tous les trois, ça pouvait être sympa. « Oui, si tu avais attendu un peu, ce serait peut-être devenu marrant. Mais en même temps, vous voir heureux tous les deux, c'est peut-être mieux. C'est que ça compte aussi pour moi d'être là pour vous. » Il était vrai que Claire avait prévu des tonnes de choses pour arriver à ses fins, même si elle me disait, qu'elle ne voulait pas le forcer et qu'elle ne voulait pas précipiter les choses, elle était tout de même bien déterminée. Claire n'avait peut-être pas encore parlé de tout ça à Leon, sachant qu'il avait l'air surpris en l’apprenant et que ça l'avait même fait rire, en même temps, c'était plutôt drôle à imaginer, surtout venant de Claire. « Oui, je suis bien d'accord avec toi, je commence à avoir faim aussi. » Je regardais les menus qu'ils proposaient ici, ils avaient l'air tous plutôt appétissant. « Tu as choisi ? »

Sam 10 Oct 2015 - 22:29

Léon se mit à sourire, même si ce n'était qu'un projet ce qu'elle voulait faire, il était sûr que ça l'aiderait énormément de mettre tout ça sur papier. "Le plus important c'est que tu te sentes déjà beaucoup mieux et si tu veux, je pourrais être ton premier lecteur. Je suis pas un as de la lecture mais pour toi je pourrais faire un petit effort." Il lui fit un petit clin d'oeil avant de sourire, depuis qu'il avait quitté les cours de la police, il n'avait pas ouvert un livre depuis un long moment, juste des rapports de mission, des notes informatives pour ses objectifs, il n'avait plus eu le temps avec tous les problèmes d'attaque biochimique. Il était heureux ce soir et avait envie de plaisanter. Puis Sherry c'était comme sa petite soeur, il pouvait être lui même avec elle, sans être sérieux ni quoi que ce soit. "On peut toujours tenter pour Jake, il t'aime bien, je pense qu'il dira oui. Sinon on s'amusera quand même tous les trois." Et passer du temps avec des gens de son monde pourrait être bénéfique, de plus cela faisait un bon moment que Léon n'avait pas passé du temps à s'amuser avec des gens proches de lui. Le travail lui mettait la pression, parfois les gens réelles étaient encore pire que les zombies et avec ses collègues il avait du mal parfois du mal à les attraper. Ils sont plus rapide, plus intelligent aussi et certains lui passaient au travers des mailles du filet. Léon prenait très au sérieux son rôle de policier, après les horreurs qu'il avait vu c'était tout à fait normal, il était qualifier et voulait quand même un monde meilleur pour les autres, surtout pour ceux qu'il aimait.

Notre jeune policier se demandait bien les idées farfelues qu'avaient pu avoir Claire pour l'attirer à elle. Elle ne changera jamais, dès qu'elle avait une idée derrière la tête c'était dur de l'en défaire mais Léon l'aimait pour ça, il n'avait pas aimé qu'elle l'ignore et c'était mieux comme ça maintenant, au moins ils étaient ensemble tous les deux, et heureux. Ça faisait même bizarre pour lui qui n'avait jamais eu le temps de se consacrer à une vie de couple avant cela. Bien évidemment, il y avait eu Ada pour qui ses sentiments avaient été fort, il l'avait toujours trouvé attirante mais c'était une femme bien compliqué. Léon n'avait jamais su comment danser avec elle. Au moins avec Claire tout était simple, de plus elle savait ce qu'elle voulait, la preuve avec les stratégies qu'elle aurait pu élaborer pour l'avoir. "Et merci d'être là en tout cas, nous avons beaucoup de chance de t'avoir avec Claire."

Par la suite, il fut quand même temps de commander. Léon était assez fatigué, vu sa journée il avait besoin d'un bon repas pour se requinquer. Il regardait le menu dans son intégralité puis posa son regard sur Sherry. "Je pense oui, je crois que je vais prendre un bon gros steak avec des frites, j'ai passé une journée de fou aujourd'hui. En ce moment c'est très dur. Et toi? C'est vrai qu'on a pas mal de choix là." Léon aimait beaucoup ce restaurant, il s'y arrêtait souvent après le boulot pour manger avant de revenir chez lui après sa dur journée de boulot.

19/02/1990

« Apparemment, écrire est une bonne thérapie, donc pourquoi pas se lancer dedans pour peut-être avoir de bons résultats en retour. Si je l'écris, alors tu seras le premier lecteur, promis. » Je pensais réellement écrire ce bouquin, je savais que ça ne pouvait pas me faire de mal. Même si aujourd'hui, je me sentais mieux qu'à mon arrivée, j'avais appris à vivre ici... Puis, c'était un bon moyen pour ne rien oublier de mon ancienne vie. Un bon moyen de pouvoir lire et repenser à ce que j'ai déjà vécu. Puis si Leon voulait lire mon écrit, je ne pouvais pas refuser, il avait vécu dans le même monde que moi, nous avions partagé des choses ensemble, ce livre le concerné autant que moi. « Je ne sais pas, je tenterais, après s'il refuse, ce sera comme tu le dis, rien que tous les trois et on passera un bon moment, on s'amusera ... » Effectivement, j'aimerais que Jake vienne avec nous. Après, je savais comment il était, je savais qu'il pouvait refuser, mais en même temps, je savais qu'il ne savait pas quoi faire ici. Enfin, une chose était certaine, s'il ne venait pas, je n'allais pas mal le prendre et je n'allais certainement pas m'empêcher de m'amuser, avec mes amis. De plus, nous n'avions pas passé de moment tous les trois depuis un long moment. Je ne pouvais alors qu'apprécier ce moment. « Et j'ai beaucoup de chance de vous avoir près de moi. » Je connaissais Claire et Leon depuis mon enfance. Je n'avais plus de famille, je n'avais plus mes parents, pour moi, ils étaient ma famille. Je les appréciais énormément, je ne supporterai pas de les perdre un jour. Je savais que Leon était sincère quand il me disait ça et j'espérais vraiment qu'il me croit également sincère, car je l'étais. « Je ne sais pas quoi choisir, je vais prendre un poulet curry. » Je n'avais pas envie de perdre un temps fou à choisir ce que j'allais manger, surtout que ça n'avait pas vraiment d'importance. Effectivement, ce qui était important, c'était de pouvoir passer du temps et pouvoir parler avec la personne que je considérais comme un grand frère. Alors, autant prendre quelque chose de simple et surtout la première chose où mes yeux s'étaient posés. « Tu as l'air épuisé. Tu penses à te reposer au moins ? » Je m'inquiétais pour lui, comme une sœur pouvait s'inquiéter pour son frère. En même temps, il avait vraiment l'air épuisé, c'était très certainement le travail. Je savais qu'il travaillait beaucoup en ce moment.

Sam 7 Nov 2015 - 22:56

"J'en serais honoré, sinon je risquerais d'être blessé d'être mis de côté." Il disait ça pour rire et prenait un temps assez sérieux, un ton qui ne risquerait pas bien longtemps à le rester puisqu'il n'arrivait jamais à rester sérieux plus d'une minute. Léon a toujours été le type de mec qui aime bien rire et lancer des vannes pour justement, détendre l'athmosphère, et ca lui avait permis également de garder son moral lorsqu'il faisait des missions dangereuse. La plus dur fut celle ou il devait aller en république Slave, non seulement on l'avait empêché de profiter de ses vacances à ce moment là, mais en plus de ça, ils avaient là bas des gros caïds, des créatures nommés Colosse, que Léon avait eu des difficulté à tuer. Heureusement pour lui qu'il gagnait toujours, mais sur le moment, on ne croirait pas mais il ne faisait pas vraiment le fier même s'il essayait de trouver un échapatoire. Mais heureusement tout ça était révolu, avant il restait sur le qui vive, sachant qu'un jour ou l'autre, quelqu'un s'amuserait à jouer les apprentis génies pour utiliser de nouveau le virus, à présent qu'ils étaient ici, à Game city, tout avait changé et même s'il n'y avait plus de monstre, il n'en restait pas moins qu'il y avait du boulot ici.

Léon regarda Sherry quand elle lui assura qu'elle tenterait d'inviter Jake. Il était sûr qu'il ne dirait pas non, après tout, il fallait bien qu'ils se voient de temps en temps, de plus, Léon appreciait bien ce gars. C'est vrai qu'au début rien n'avait été évident, il ne le connaissait pas, il voulait protéger Sherry et était donc méfiant mais voir Jake combattre à ses côtés, lui avait fait prendre conscience qu'il était quelqu'un de bien et qu'en plus de ça, il protégerait Sherry quoiqu'il arrive. Léon avait confiance en lui. "Sherry? Tout se passe bien avec Jake j'espère?" Elle lui paraissait un peu bizarre à parler de lui. Léon fut touché lorsque Sherry lui avoua qu'elle avait beaucoup de chance de les avoir, Claire et lui, c'est vrai que leur rencontre n'avait pas du tout était faite de manière normale. "Et on le restera toujours, tu es comme une petite soeur. Je t'ai déjà dit que j'avais toujours rêvé d'en avoir une?" Etant fils unique, il n'avait jamais eu l'occasion d'en avoir une, maintenant c'était fait même si elle n'était pas une sœur de sang, il la considérait en tant que telle.

Dès qu'il eut la réponse de Sherry sur ce qu'elle voulait manger, il fit signe à une serveuse pour q'elle vienne. Il tourna la tête à sa question quand elle parla de repos, ce qui le fit sourire. "Me reposer? Je ne connais pas ce mot, mais ne t'en fais pas pour moi ça va, j'aurais le temps de me reposer quand je serais à la retraite." La serveuse arriva et Léon lui indiqua leur commande avant qu'elle parte en cuisine.

19/02/1990

Je comptais suivre les conseils du jeune homme en face de moi. Ils étaient loin d'être mauvais, de plus, j'en avais envie. Léon savait jouer la comédie, mais ne savait peut-être pas, en revanche tenir son rôle bien longtemps. En effet, avec sa phrase, je l'avais pris au sérieux un millième de seconde environ, avant de voir son visage se détendre et reprendre un ai « normal ».« Bien sûr. Tout va bien. Il n'y a aucune raison pour que ça n'aille pas, ne t'inquiète pas pour moi. » Je savais que Léon me connaissait, il devait alors savoir quand mon comportement n'était pas habituel. De toute façon, je ne lui mentais pas en lui disant ça. Tout allez vraiment bien. Je n'avais pas de problème avec Jake. Seul mes sentiments pouvaient être un problème, mais ça, Léon n'en savait rien. Claire et Léon étaient ici, comme ailleurs ma seule famille, mes parents étant tous les deux décédés. Je ne ressentais pas la même chose en parlant d'eux ou en parlant de simple amis. Je n'étais, par exemple, pas prête à les perde. J'étais prête à tout pour les protéger et les garder proche de moi.
« Une bonne centaine de fois... je crois. Où c'est peut-être une des nombreuses déductions que j'ai faite. Enfin, maintenant je le sais. » Léon était pour moi comme un grand frère, mais ça il le savait déjà, je lui avais déjà fait savoir à de nombreuses reprises. En effet, je tenais particulièrement à Claire et Léon. Alors, pas besoin de lui dire, c'était pour moi une évidence. Sans eux, ma vie aurait été complètement différente et surtout très courte.« Je sais bien que ce mot ne fait pas partie de ton vocabulaire. Je t'ai toujours vu très actif, c'est très bien, mais il faut savoir lever le pied un peu. Parce que même si tu dis que tu auras le temps à la retraite, je sais que tu ne le feras pas, puis tu n'es pas si proche que ça d'elle. » Léon avait toujours été très actif, n'aimant pas tellement le repos apparemment. Il aimait être au service d'autrui, même si le voir si souvent fatiguer prouver parfois être inquiétant pour sa santé. Mais au fond de moi, je comprenais parfaitement cette envie de bouger, de devoir se dépenser à tout prix, cette envie de vouloir apporter son aide aux autres et pouvoir les protéger. « Alors, tu as des projets pour l'avenir ? Avec Claire je suppose. Comme de toutes façons, je pense qu'on ne rentrera plus à la maison. »

Voilà enfin ta réponse. Je suis désolée de te répondre après tant de temps, mais je dois bien avouer que je n'imaginais pas ne pas t'avoir répondu depuis aussi longtemps. En plus, je suis pas mal occupée ces derniers temps. Enfin, encore désolée. Supplie

Dis-moi tout - Leon (terminé) 3713450799

Dis-moi tout - Leon (terminé) 4230199471

Jeu 21 Jan 2016 - 22:06

Quand Léon était de bonne humeur c’était dur pour lui de rester sérieux, il savait que si Sherry venait à écrire un bouquin, il serait fier d’elle, fier qu’elle passe à autre chose et puisse s’occuper d’elle, de sa nouvelle vie pour de bon. Elle le méritait amplement, c’était une fille bien auquel Léon pouvait facilement donner sa vie pour la protéger. Il l’avait déjà fait par le passé, allant devenir un agent du gouvernement pour qu’elle ne manque de rien, et il avait plutôt bien réussi son rôle de nouveau grand frère puisqu’il avait réussi. « Je suis content de t’entendre dire ça, sinon je suis prêt à avoir une discussion avec lui si ça va pas. » Il n’irait pas à aller lui casser la figure, à part si c’est grave, mais comme Jake était aussi un de ses amis, ils pourraient surement avoir une discussion entre mec pour continuer de protéger sa petite sœur, on le refera pas. Il se mit à sourire en regardant la jeune femme, il avait dû lui dire surement plein de fois mais il était tellement content d’avoir une sœur. Bien évidemment, les circonstances de leur rencontre et du fait qu’ils se soient rapprocher n’étaient pas du tout idéal, ni normal, mais il ne voudrait pas changer leur relation pour rien au monde. « Je ne cesserais jamais de te le dire, je sais que je n’ai pas été toujours présent à cause de mes entrainements pour le gouvernement mais je suis content qu’ici on puisse rattraper le temps perdu. » Il n’avait jamais arrêté, et même maintenant il était toujours sur le qui-vive, mais moins qu’auparavant, il savait qu’ici les zombies ou les monstres dû au virus ne risquait pas de gâcher leur bon moment. Sherry avait quand même raison, il devait lever le pied mais c’était plus fort que lui, il pouvait toujours se dire de prendre un peu plus de repos, il fallait pour lui qu’il bouge. Quand il n’était pas occupé à bosser, il était en salle de sport, ou alors avec Claire, et on ne peut pas dire qu’il se reposait avec elle. Notre Léon était plutôt du genre à profiter de chaque instant avec elle. « J’ai encore du temps pour me reposer ne t’en fais pas pour moi, je ferais attention à ma santé si c’est ça qui t’inquiète. Je te promets de faire plus attention à moi, tu devrais d’ailleurs venir de temps en temps à la maison pour qu’on profite de se regarder un film, il n’y a que comme ça que tu me feras rester à un endroit sans bouger. En plus il y en a plein que je n’ai jamais pu regarder. » Quand on lui parlait de certains films au boulot, Léon se sentait toujours perdus, ne sachant pas de quoi il parlait, eh oui, il n’avait jamais eu l’occasion de regarder des films, la plupart du temps il était trop fatigué en rentrant qu’autre chose.

Il fut surpris par la question de Sherry, ne s’attendant pas à ça. C’est vrai qu’avec Claire ils étaient ensemble mais il n’avait jamais réfléchi à l’avenir, pour l’instant il se faisait à l’idée d’avoir une relation sérieuse avec elle, il s’y habituait même déjà. Il ne pouvait pas se passer d’elle la plupart du temps, c’était même bizarre pour lui alors qu’il était très indépendant en général. « Eh bien, je ne sais pas encore, je n’y ai pas vraiment réfléchis, mais si ça marche bien entre nous, on pourra surement envisager d’aller plus loin avec des enfants et une grande maison. Et ne plus rentrer chez nous ne me posera plus aucun problème, ce monde sans monstre me plait beaucoup, c’est assez frustrant comme on doit encore s’y habituer mais c’est mieux. » Il lui adressa un sourire. « Et toi ? Je sais que tu as du mal à t’habituer mais, je pense que ce monde pourrait te faire énormément de bien. »

HJ T’en fais pas y a pas de souci hihi, je savais que tu finirais par me répondre mais je t’en veux pas <3. J’espère juste que je ne te réponds pas trop vite du coup

19/02/1990

« Je n'en doute pas, mais je t'assure qu'il n'y a pas de problème, tout va bien. De toute façon, tu sais que je te dis tout, si ça n'allait pas, je me serais confiée à toi. » Je ne disais pas vraiment tout à Léon, je préférais garder certains trucs pour moi ou alors le raconter à d'autres personnes comme Claire. Mais Léon restait tout de même l'une des rares personnes pour qui j'avais une confiance totale. Je savais très bien que je pouvais tout lui confier, je savais qu'il me protègerait si j'en avais un jour besoin, comme il l'avait déjà fait dans le passé… Je trouvais pourtant que parler de Jake avec lui était assez étrange, sachant qu'ils se connaissaient bien tous les deux. « Je ne t'en veux pas pour ça, je comprends. Mais comme tu le dis, on va pouvoir rattraper le temps perdu, se voir un peu plus souvent. Après tout, dans ce monde rien ne nous en empêche. » Je tenais vraiment beaucoup à lui, il faisait partie de ma famille, c'était mon grand frère. J'aimais bien passer du temps avec lui, discuter de n'importe quel sujet… « Oui, en effet, c'est ce qui m'inquiète. Tu as plutôt intérêt à faire un peu plus attention, tu sais à quel point je peux devenir chiante, si tu ne le fais pas, tu m'auras sur le dos. En tout cas, tu commences bien, regarder des films étaler dans le canapé, ça c'est un bon début. Tu peux compter sur moi, je viendrais regarder les fameux films que tu n'as pas encore pu voir parce que tu ne prends pas assez de temps pour toi. » Je prenais soin de lui comme je pouvais. Je savais qu'il aimait son travail et qu'il si investissait énormément, mais peut-être un peu trop à mon goût, je le voyais souvent fatigué, même si elle demeurait souvent cachait derrière ses nombreux sourires et sa bonne humeur. « En effet, je ne me sens pas vraiment chez moi ici. Enfin, je m'y sens tout de même mieux qu'à mon arrivée. Je m'y fais doucement et je suis presque certaine que je finirais par y prendre goût. La vie ici à l'air tellement plus simple et tranquille. Ce monde a quand même ses avantages. Mais je dois avouer que tout comme toi, je n'ai pas encore pensé à mon avenir ici. J'ai envie de laisser faire les choses, je ne prévois rien. Je penserais peut-être au futur quand je me sentirais vraiment chez moi ici. »

Non, même si une fois de plus j'ai mis un peu de temps à te répondre Je tente de répondre un peu plus rapidement la prochaine fois

Léon avait confiance en Sherry, il savait qu’elle lui dirait tout si quelque chose n’allait pas mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir son côté protecteur qui ressortait. Il avait connu Sherry depuis qu’elle était petite fille et il n’avait pas envie de la voir si malheureuse, il avait sacrifié beaucoup de chose pour elle et il continuerait jusqu’à la fin de sa vie. « Désolé, c’est mon côté grand frère qui ressort, je ne supporterais pas de te voir malheureuse. » Notre Kennedy tenait beaucoup à elle, il voyait toujours en elle la petite fille qu’il avait sauvé avec Claire, et même si maintenant elle se débrouillait, qu’elle était une grande fille, il avait du mal à ne pas faire attention à elle. « Plus de zombies, plus de monstres à tuer… c’est vraiment génial oui, on va pouvoir sortir faire la fête tous les soirs si tu veux. Il lui fit un clin d’œil, bon après peut être pas tous les soirs puisqu’il devait aussi s’occuper de Claire, mais il était content de pouvoir parler et sortir avec Sherry, ça lui avait manqué. Il avait moins de boulot que s’il s’occupait des attaques bioterroristes mais les gens n’étaient pas mieux ici, il y avait vraiment des fous.
Je pourrais aussi avoir de vrais vacances, tu sais qu'ils ont osé venir me chercher une fois pendant que j'étais de repos pour m'envoyer en mission? » Une mission couronné de succès mais bien compliqué.

Il trouvait ça gentil de la part de Sherry de s’inquiéter de sa santé, mais lui il allait bien, il était en pleine forme et même s’il était fatigué, il arrivait quand même à tenir la cadence, il se sentait bien, heureux et la fatigue n’était rien à côté. « Et pourquoi on ne commencerait pas ce soir ? Si tu as des DVD chez toi on peut toujours se les regarder là, je n’ai rien de prévu à part tourner dans ma cage comme un lion en peine. » La serveuse arriva enfin avec les plats commandées en posant tout ça sur la table, miam, le ventre de Léon se réveilla, la journée qu’il avait eu dans les pattes lui faisaient bien comprendre maintenant en voyant toute cette nourriture qu’il avait vraiment une faim de loup. « Et je suis sûr que tu finiras par t’y faire, je ne savais pas vraiment ce que je voulais avant que Claire ne me fasse perdre la tête. Tu as pu te faire de nouveaux amis depuis ton arrivée ? » Avec ses nouveaux amis au poste de police, tout avait été si normal que maintenant Léon y avait pris goût, c'est comme si rien n'était arrivé, comme s'il était juste venu prendre son poste en tant que policier et qu'il n'y avait jamais eu d'attaque de zombie.

HJ : Ne t’en fais pas va, je sais que tu finis toujours par me répondre <3. Mais je me demandais du coup si ça t’intéresserait qu’on en fasse un autre une fois que celui-là sera fini pour parler du break entre Léon et Claire ?

19/02/1990

« Je sais bien. » Léon était protecteur et je savais que ce qu'il disait été vrai, il n'aimerait pas me voir malheureuse, c'était pareil pour moi, je n'aimais pas le savoir malheureux. « Non, je ne savais pas, c'est ça de trop bien bosser aussi. » Léon aimait son travail, c'était très certainement réciproque, mais légèrement exagéré également, puisqu'il y passait une bonne partie de son temps.« Oui, ce serait super. J'ai pas mal de film à la maison, tu auras l'embarras du choix. » C'était une bonne occasion pour pouvoir passer un peu de temps avec celui que je considérais comme mon grand frère, nous allions pouvoir parler un peu… « Je pense aussi. Oui, en un plus d'un an, j'ai pu connaître de belles personnes. » En effet, j'avais par exemple pu rencontrer Jodie, une fille plutôt sympathique qui m'avait paru légèrement folle au premier abord, avec ses histoires d'entité et de frère disparu. Léon m'avait proposé d'aller regarder un DVD à la maison, il était peut-être temps de partir maintenant, de toute façon, nous avions terminé de manger et rester là assis sur ces chaises à ne rien faire, ne servait pas à grand-chose. « On peut partir, maintenant, on n'arrivera pas trop tard comme ça. » Après la réponse de Léon, je m'étais levée de ma chaise, habillais et j'avais laissé de l'argent sur la table, il n'était pas question de laisser Léon payer mon repas, puis je ne lui avais même pas proposé de payer le siens, alors que j'avais pour habitude de le faire, avant de me diriger vers la porte du café.

... Terminé ...