[Terminé] Un jeu bien dangereux [pv Trish Carpenter]

25/09/1976

Un jeu bien dangereux

Faisant défiler sur mon ordinateur un document numérisé, je consultais le dernier rapport de recherche de nos laboratoires. Et le résultat ne fut pas très concluant. Bien que nous ayons beaucoup innové en technologie et que mes dons furent momentanément revenus, ce monde privé de magie n’arrangeait en rien. Recréer les artefacts atlantes de mon monde, frôlait trop du fantasme. Ce fut pour cela que je me rabattais sur d’autres domaines, notamment la génétique. Grâce à mes connaissances ancestrales et supérieurs, nous pourrions parvenir à créer la nouvelle génération d’humain qui dominera pour le septième âge. Cependant, cet univers manquait de beaucoup de ressources essentielles, et les « contrefaçons » que nous devions créer en termes de matière première et énergie, n’étaient pas aussi fiable. Mais ce n’était pas perdu pour autant, car nous pouvions voir que nous progressions. Lentement certes, mais cela avançait néanmoins.

Et à chaque progrès que nous réalisions, je voyais approcher mon nouvel empire. Une nouvelle Atlantide, du moins la première pour ce monde, naîtra ici. Et je n’aurais plus à partager le pouvoir avec qui que ce soit. Jadis, nous devions être trois pour maîtriser la puissance d’un artefact qui permettait la création d’un nouveau monde. Mais comme ce monde, fut dépourvue de toute magie, la puissance du nouveau scion pourra être maîtrisé par un seul individu. Il fallait bien que je trouve un point positif dans cet univers de dégénérés.

Toutefois, il existait une épine dans ce noble projet. Il me fallait avant tout des experts, de très bons cerveaux pouvant œuvrer à mes dessins. Et ce n’était pas chose aisé. Disons tout simplement que j’avais pour habitude, de voir chaque humain comme un primate, ne pouvant dépasser le QI des singes. Et puis, les personnes qui sembleraient être plus intéresser à rejoindre mon camp, étaient des mercenaires, des criminels ou des parias. Ils formaient une bonne main d’œuvre pour la sécurité et hommes à tous faire, mais c’était avant tout de cerveaux que j’avais besoin, plus que de gros bras. Et cela pouvait enfin changer.

"Mademoiselle Natla, votre rendez-vous pour l'entretien est arrivé." Me prévenait mon assistante à travers mon téléphone.

"Merci. Faite-là donc entrer."

Avant l’arrivée de la potentielle nouvelle recrue, je pris soins d’éteindre tous les écrans de mon bureau. Sur chacun, était affiché un rapport de recherche ou l’exposition d’une nouvelle idée. Il fallait que mes plans restent le plus secret possible. Même mes employés, ignoraient ce qu’il se préparait. Chacun travaillait sur une pièce du puzzle, mais personne ne pouvait voir l’image final sur la boîte. Ne se posaient-ils pas plus de question que cela ? Et bien, disons que je savais choisir mon équipe. Les gens travaillant ici, cherchaient avant tout le propre intérêt, comme la renommée, la découverte, la recherche personnel et… L’argent. La seule magie existant dans ce monde et qui fonctionnait, pouvant mettre le monde à vos pieds.

Mais il était toujours possible que quelqu’un, pour une raison ou une autre, venait à tomber sur quelque chose qu’il ne devait pas. Et dans ces cas-là, nous la remercions de son travail et la congédions sans indemnité, si vous voyez ce que je voulais dire. D’ailleurs, nous allions voir si cette candidate, sera parfaite. J’espérais qu’elle donnerait le petit coup de plus, qui nous fera avancer dans le projet « Septième âge » . Toutefois, je restais prudente, on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber, et son CV avait quelque chose de bizarre. Nous avions justement l’occasion d’en parler, car elle entrait.

Souriante, je me levais de mon siège et l’invita à prendre place, me montrant aussi charmante et chaleureuse.

"Mademoiselle Trish Carpenter, soyez la bienvenue. Je vous en prie, mettez-vous à l’aise."

Appuyant sur un bouton, une vite composant un des murs de mon bureau s’ouvrit, dévoilant un couloir, d’où sortait un employé qui apportait sur un plateau à boire et à manger. Rien d’alcoolisé. Posant le support entre Carpenter et moi, il nous salua et repartit de là où il venait, avec le miroir qui refermait le passage.

"Allez-y, servez-vous si vous le désirez. Il y a du thé et du café faite vous donc plaisir."

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10/05/1986

L'équipe de Devil May Cry avait entendu quelques petites rumeurs à propos de la Natla compagnie. En fait, cela était venu d'un constat comme quoi certain employés auraient tout simplement disparu. Ce n'était que des cas isolés, surement rien de bien alarmant. Des personnes qui partent du jour au lendemain sans rien dire à personne à cause d'un burn out, ça arrive partout dans le monde. Un cas c'est normal, deux cas ça peut toujours s'expliquer, trois ça devient limite, mais quand ça dépasse quatre ça devient étrange et c'est suffisant que pour piquer l’intérêt de notre bande de détective. Certes, il n'y avait rien d'officiel et comme l'avait si bien dit Dante, personne ne les a mandaté pour enquêter. Sauf que Trish n'est pas du genre à laisser tomber. C'est elle qui avait infiltré un ancien ordre pour en apprendre plus et ceci avait beaucoup aidé leur investigation. Comme s'était dans leur monde, c'était bien plus facile, surtout qu'elle pouvait se métamorphoser et prendre une autre apparence, chose qu'elle ne peut pas faire ici. Après discussion avec Dante et Lady, ils sont tombés d'accord, qu'elle devrait essayer de s'infiltrer et voir ce qu'elle pourra en tirer. Pour ça, rien de mieux que d'essayer de se faire recruter. Avant tout, il fallait effacer toutes ses traces au sein de "Devil May Cry", ce qui fut fait pour brouiller les pistes. Elle ne verra donc plus ses compagnons pendant un moment. Trish fera un rapport quand elle aura assez d’élément, pas avant.

La demoiselle arriva devant ce grand bâtiment qu'est la Natla Compagnie. L'argent ne doit pas manquer, c'est certain. Sans la moindre crainte, elle entra et se dirigea vers l'accueil ou une secrétaire l'accueillit avec le sourire. Il ne lui fallut que quelques secondes pour expliquer qu'elle avait un entretien avec Madame Natla aujourd'hui. Sur ces paroles, la secrétaire regarda sur son ordinateur et demander à la jeune femme de patienter sur l'un des sièges visiblement très confortable, se trouvant à quelques mètres, le temps qu'elle prévienne sa patronne. Trish en profita pour observer les lieux, ceci n'avait rien de suspect vu que c'était la première fois qu'elle venait, mais en fait, elle mémorisait les lieux, les issus de sorties, les caméras, tout ce qui pourrait lui servir si besoin.

La secrétaire l'appela et lui indiqua qu'elle pouvait suivre un employé qui venait juste d'arriver et qui allait la mener au bureau de la boss. Un sourire pour la remercier et elle suivit l'employé jusqu'à la porte. Elle frappa et entra quand on le lui autorisa. Le bureau de Miss Natla était de toute évidence très grand. Le genre démesuré, qui montre son pouvoir, sa supériorité et sa réussite. Le genre de chose qu'on voit chez la plupart des PDG. "Madame Natla, enchanté de vous rencontrer. Trish Carpenter," indique t-elle en lui serrant la main avant de prendre place. Là, un employé arriva pour servir de quoi boire et manger. On peut dire qu'elle sait recevoir les gens. "Je vais me contenter d'un café, merci. Elle prit donc l'une des tasses et y versa le liquide noir, le laissant un peu refroidir pour ne pas se brûler. "Je dois dire que vous avez un bâtiment impressionnant. Cela serait un honneur de travailler pour vous," dit-elle modestement. "On ne parle pas beaucoup des activités de votre entreprise, vous pourriez m'éclairer un peu plus, je n'aime pas être ignorante." Autant commencer quelques part et montrer qu'on s'intéresse à une entreprise c'est toujours bon. De toute manière, Trish vient pour postuler sur un poste qui concerne la sécurité. Elle peut ne pas connaitre toutes les activités précises de l'entreprise et la fiche de poste n'indique pas tout.

25/09/1976

Un jeu bien dangereux

Je dois avouer que j’aurais largement préféré quelqu’un postulant pour le domaine scientifique, et en particulier, la génétique. Ceci m’aurait largement servie. Après, embaucher pour la sécurité, c’était toujours bien, même si je possédais déjà assez de personnel pour ça, de quoi me créer ma propre milice, constituée de mercenaire et de psychopathe à qui, j’ai fait éviter la chaise électrique. Après, on pouvait toujours me dire que le recrutement, je pouvais la laisser au personnel des ressources humaines. Mais je préférais le faire moi-même. Y voyez-vous de la paranoïa si vous voulez, mais j’aimais savoir à qui j’avais à faire, et donc qui pouvait circuler dans mon royaume. Bien entendu, je ne pouvais le faire partout, je voulais bien laisser cette besogne à d’autres dans des structures de moindres importances, comme des plateformes. Mais au moins, ici, le saint des saints, c’était à la reine de veillait à la sécurité de ses terres.

"Allons, ne vous emballez pas trop vite. Car justement, vue la taille de juste ce bâtiment comme vous dites, vous vous doutez que votre tâche ne sera pas simple. C’est bien travailler dans la sécurité n’est-il pas ?"

Carpenter enchaîna avec une question. Une demande qui me surprenait quelque peu. Quand nous voulions rejoindre une enseigne ou une entreprise, n’était-il pas judicieux de se renseigner avant dessus ? Soit, nous ne laissions filtrer que des informations dites « Sommet de l’Iceberg. » Bien entendu, je n’allais pas venter les véritables activités de la Natla Compagnie au monde. Toutefois, nos activités parallèles, assuraient une parfaite couverture pour l’entreprise, et pour la personne curieuse, elle ne trouverait pas plus de renseignement que cela. Mais même si je n’aimais pas trop la curiosité, il fallait bien que je lui réponde non ? Tant que je ne savais pas à qui, j’avais à faire devant moi, il fallait jouer la prudence et rassasier sa curiosité avec quelques friandises et lui cacher le gâteau. J’aimais bien cette image. Petit sourire, jambes croisé et mains posées sur les genoux, je lui répondais :

"La Natla Compagnie est une entreprise qui touche différents domaines. Au départ, nous n’étions concentrés que sur la technologie, son développement et son innovation. Puis, nous nous sommes diversifiés. A présent, notre entreprise travail en plus sur la génétique, la pharmacologie, cela inclut aussi l’étude de la faune et de la flore. En somme, tout ce qui peut être étudier et servir le monde, nous nous y intéressons."

La Compagnie était aussi dans le commerce, la vente de ses produits bien entendu. Il fallait bien gagner de l’argent, même si cette chose ne représentait rien pour moi. Tout ce que j’y voyais, c’était la finalité. Alors, avec cette génération d’humains dégénérés, je fis comme le commerçant blanc européens lors de la traite des noirs, je leur vendais des babioles qui leur firent briller les yeux, mais qui n’avait aucune véritable valeur en réalité. Car mes plus beaux trésors, je les gardais bien au chaud près de moi. Et quand ces derniers sortiront de la salle des coffres, alors il sera trop tard pour ce monde. Le réveil de Cthulhu sera un conte pour enfant, en comparaisons de ce que je préparais.

"Mais s’il vous plait. Parlez-moi un peu de vous. Votre demande est plutôt intéressante. Toutefois, j’aimerais en savoir un peu plus sur vous. Où vivez-vous, que faites-vous comme activité, pourquoi nous… Je vous en prie."

Là, vous pouviez voir un peu la caricature de l’employeuse, qui cherchait le plus d’informations sur ses salariés, pour mieux les contrôler après. Voilà ce qui avait le plus de valeur que votre argent pour moi, le savoir. Le savoir, c’était le pouvoir. Avec lui, on pouvait plier, qui on le voulait. Mettre le monde à nos genoux, menacer, extorquer, manipuler même. Je n’étais pas arrivé au sommet, que grâce à mes connaissances avancées. Le monde des affaires était cruel, et il ne fallait pas hésiter à sortir les griffes et les crocs de temps en temps. Croyez vous que les plus grandes fortunes du monde y ont fait exception ? Du tout…

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10/05/1986

Face à Jacqueline Natla, Trish n'avait pas peur, ni mettre le moindre stress. Bien que ce soit une mission d'infiltration, ça restait une enquête ou elle devait en apprendre le maximum. Mais elle devait la jouer fine pour ne pas se faire repérer. Pour ça, l'ancienne démone est bien l'une des meilleurs. Elle avait postulé dans le domaine de la sécurité parce qu'elle n'y connait rien en génétique ou tout autre domaine technologique. La sécurité, sauver le monde, aider les humains, si on regarde son passé c'est un peu ce qu'elle faisait, non ? Alors, notre ex-méchante compte bien réussir à s'infiltrer dans les rangs de la compagnie pour fouiner. A savoir que la sécurité peut être un atout plus que nécessaire. Si elle doit se retrouver à gérer le bâtiment, les employés, elle peut rapidement se retrouver avec un accès à chaque endroit de cet immeuble. Ceci prendra surement du temps, mais quand il s'agit d'infiltration, c'est justement ça qui compte : savoir prendre son temps et gagner la confiance. "Oui, c'est bien dans la sécurité. Mais ne vous inquiétez pas, je n'ai pas peur de travailler pour un endroit aussi grand. Justement, c'est ça qui est intéressant, réussir à sécurisé et faire en sorte qu'il n'y ait jamais le moindre incident." Que ce soit un petit immeuble, un complexe militaire ou même la maison du président, Trish en aurait que faire. Elle réussira sa mission qu'importe le prix.

Avec sa question sur l'entreprise Natla, elle espérait en apprendre plus, mais ça restait toujours très vague, comme la description qu'on peut en trouver sur le site internet. Ceci montre qu'il y a des secrets enfouis, du moins c'est ce que pense notre blonde. Peut-être qu'elle se trompe, peut-être n'y a t-il rien de particulier, mais sa mission est justement de le découvrir et quelque chose lui dit qu'une entreprise de cette taille ne peut pas être totalement net. "Voilà qui est intéressant. J'aime l'idée que vous "aidiez le monde" avec vos recherches et vos actions." répond t-elle en souriant amicalement à Mme Natla.

Puis comme n'importe quel employeur, la femme lui demanda de parler d'elle. Le genre de question basique qui n'échappe à personne, même à Trish. Il va de soit que tout ce qu'elle dira sera en grande partie inventé pour les besoins de sa mission. Son faux passé a même été crée par Lady qui au besoin à même piraté certain site pour intégrer son dossier des fois que Miss Natla fouille. Notre ex démone ne peut décemment pas dire qu'elle vient d'un autre monde et qu'elle a été crée par un démon supérieur du nom de Mundus, à l'image de la mère de Dante pour berner ce dernier. Elle peut encore moins dire qu'elle s'est retournée contre son créateur pour aider celui qu'elle devait tuer. Non, elle ne dira rien de ça naturellement. "J'étais militaire, j'ai participé à de nombreux théâtre d'opération dont je ne peux pas vous parler pour cause de secret défense. Mais vous pouvez très facilement appeler mes supérieurs si vous avez besoin de référence. Mon ancien Colonel sera ravis de vous vanter mes mérites," indique t-elle toujours avec calme. Le faux "colonel" sera bien entendu Dante. "J'ai terminé au grade de Capitaine. Après plus de dix ans de bon et loyaux service, j'ai décidé qu'il serait temps pour moi d'avoir une vie un peu plus posée. J'ai travaillé pendant un an dans une Société Militaire Privée, mais ça ne me convenait pas, ça ressemblait beaucoup trop à des mercenaires qui ne bossent que pour l'argent. Personnellement, je veux un travail enrichissant ou je peux mettre mes compétences en avant, sans avoir l'air d'une mercenaire avide de fric. C'est pour ça que je me tourne vers vous et votre entreprise qui a surement besoin de chef de sécurité pour coordonner tout vos agents et faire en sorte que personne ne viennent voler vos brevets et autres. Je suis discrète comme vous pouvez le voir, je ne suis pas dû genre à divulguer les secrets." Elle fait référence au "secret défense" de ses années de militaire. "Mon ancien grade de Capitaine m'a donné l’opportunité de diriger des hommes et je sais parfaitement me faire respecter. Ce n'est pas parce que je suis une femme, que je suis plus douce ou plus faible." Elle préférait souligner ce genre de point, histoire de montrer sa détermination. "Je sais manipuler plusieurs types d'armes et me défendre contre. Je sais également gérer les systèmes de sécurité. Et s'il y a quelques choses que je ne sais pas faire, je suis tout à fait prête à l'apprendre," dit-elle pour en dire un peu plus. C'était déjà pas mal et elle ne doutait pas d'être convaincante.

25/09/1976

Un jeu bien dangereux

Si j’avais un super pouvoir qui ne me quittait jamais, même dans un monde privé de magie, c’était celui de détecter ceux qui me mentent. Après tout, n’étais-je pas la reine de la manipulation ? J’avais réussi à détourner des gens intègres, corrompre des puissants, mener des gens par le bout du nez, me collant une bonne image dans les médias etc. Seule Lara avait réussi à percer à jour ma véritable nature, bien plus perspicace que son père. Toutefois, je pouvais reconnaître les signes du mensonge quand je les voyais. Surtout, quand on vous proposez un curriculum aussi parfait. Une femme devant avoir à peine la trentaine, déjà une véritable machine de guerre, ce fut à peine croyable. De plus, contrairement aux autres employés que je devais embaucher, elle esquivait parfaitement mes pièges, évitant de répondre à mes interrogations. Du moins, comme je l’aurais voulu.

Allais-je donc la dénoncée ? Lui dire qu’elle me paraissait bien trop loucher et appeler la sécurité ? Non, je comptais la jouer plus finement. Nous pourrions dire que je pouvais faire fausse route, et que ces dernières années mon rendues paranoïaque, mais je sentais quelque chose clochait. Et puis, le domaine de la sécurité à la Natla Compagnie, était bien trop importante. Ceux qui y trouvaient furent ceux, ayant droit à un minimum de ma confiance, car ils avaient accès à des secteurs interdits à des chercheurs et donc, droit à quelques secrets des dieux. Je ne pouvais mettre à ce poste, n’importe qui.

"Et bien, nous pouvons dire que vous aimez beaucoup votre profession. L’armée et la sécurité… Cela semble être toute votre vie. Une bonne chose sans aucun doute." Disais-je à travers un sourire angélique.

En tout cas oui, je comptais bien contacter ses supérieurs. Une vérification approfondie devait être mener. J’aurais aimé qu’elle parlait un peu plus de sa vie personnelle. Les humains étaient constamment à la recherche de reconnaissance et d’affection, se confier etc. Cela aidait à se mettre en confiance et échanger plus facilement. Mais notre amie Carpenter évita cette partie, mettant bien en avant son expérience. Soit elle me cachait bien quelque chose, soit c’était bien une tentative de se faire mousser, maximiser ses chances d’avoir le poste. Voir les deux. En tout cas, je désirais la tester. Quelques bâtons dans les roues pour voir comment elle réagirait. En suite… Et bien j’avais une idée en tête. Rien de personnel, j’agissais ainsi avec tous mes collaborateurs.

"Votre CV est en tout cas, très impressionnant. Malgré cela, nous avons déjà plusieurs personnes travaillant dans la sécurité tout aussi compétente. Et même, nous allons avoir bientôt un nouveau chef de la sécurité. J’ai besoin de voir en quoi, vous vous démarquez vous comprenez ?"

Technique standard, dire que le poste était pris par des personnes aussi compétentes, voire plus. Et là, c’était la vérité. De plus, ceux embaucher dedans, furent sélectionner par mes soins. Des mercenaires, des repris de justices, de véritables psychopathes. Et pour aller plus loin, j’apportais comme nouveau « bâton », un élément pouvant déstabiliser Carpenter. Je voulais voir jusqu’où elle était prête à aller.

"De plus, ce pauvre homme à cruellement besoin de ce métier pour aider son fils unique. Je ne rentrerais pas dans les détails, mais la Natla Compagnie, s’intéresse aussi à la situation de chacun, pour apporter l’aide convenue à ses employés."

C’était une demi-vérité. Je me servais surtout de leur situation pour les mener comme je l’entendais. Quelques coups de pression, du chantage etc. Et ils gardaient le silence de peur de ces représailles. Au moins, je savais à quoi m’attendre avec eux et garder l’ascendance sur eux. Alors, voyons un peu ce qu’elle comptait me raconter. Voyons jusqu’à quel point, elle désirait travailler pour nous. Par contre, l’argument « J’aime ce que vous faites, le bien que vous portez au monde etc. » Un bon conseil, c’est à éviter. On aimait être flatter, mais cela se sentait qu’on vous baratinait pour vous amadouer. Un bel argument hypocrite qui selon moi, prouvait déjà que la personne en face de vous, n’était pas correcte. Au moins, je cherchais et donnais un métier à ceux qui avaient les qualifications. Je n’encourageais pas, ni même faisais des promotions canapé. La réalisation de mes dessins étaient bien trop importante, il fallait des gens fiables et compétents pour y arriver, et non des abrutis.

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10/05/1986

Un entretien ce n'est jamais facile ! Trish n'en a jamais passé de sa vie, mais elle en connait grandement la théorie. Il faut dire que dans son ancien monde, la démone n'avait pas besoin de travailler, du moins elle était une démone et faisait le mal au côté de Mundus, ça c'est la théorie, car elle a trahie ce dernier pour aider Dante. Finalement, elle a fini par travailler pour le fils de Sparda en tant que détective, ce qui est toujours la cas ici. En fait, d'après elle, un entretien ressemble quelque peu à un interrogatoire. Du coup, elle qui est habituée à en mener, elle ne se sent pas déstabilisé et puis, elle n'est pas le genre de personne à stresser ou autre. Pour l'heure, elle devait répondre aux questions de Miss Natla en étant la plus convaincante possible. Elle pense qu'elle y parvenait bien, mais il est toujours difficile de se mettre dans la tête d'un recruteur. Son interlocutrice trouvait son CV impressionnant, pour elle il était tout à fait normal et elle n'avait rien mit de trop extravagant pour éviter que ça puisse faire faux. Certes, ça reste peu commun, surtout pour une femme, mais pourquoi ne pourrait-elle pas travailler dans le domaine de la sécurité ? "Vous savez, je fais simplement ce qu'il me plait. Ce n'est pas un métier facile, mais c'est toujours plus intéressant quand il y a du challenge," assure t-elle simplement.

La patronne lui indiqua que l'entreprise aurait un nouveau chef de la sécurité, ce qui voudrait dire que Trish ne pourra pas viser ce poste. C'est bien dommage, mais elle n'a pas forcément besoin d'être tout de suite sur un poste de ce genre. En plus, comme pour la faire culpabiliser, Jacqueline indiqua que cet homme avait besoin de ce travail pour tout un tas de raison, comme si elle voulait l’apitoyer. C'était quoi ça ? Si elle tente de déstabiliser l'ancienne démone, c'est pas de cette manière qu'elle y arriver. "Je n'ai jamais dit que je voulais voler le poste de quelqu'un. Ma candidature est totalement spontanée et si vous me recevez aujourd'hui c'est que mon profil vous intéresse et que vous avez surement déjà une petite idée du poste que je pourrais occuper. Si vous avez déjà recruté un chef de la sécurité, c'est très bien, j'espère que c'est un homme très compétent et je n'en doute pas. Il a surement un CV différent du mien avec d'autres compétences. Moi ce que je peux vous apporter, ne sera que du plus pour votre entreprise. Je peux parfaitement faire partie d'une équipe, je sais obéir aux ordres aussi bien que je peux diriger. Qui sait, peut être que votre nouveau chef aura besoin d'un bras droit, je pourrais parfaitement assumer ce rôle. Je sais à quel point les tâches à faire dans le domaine de la sécurité peuvent parfois compliqué. Et puis... avec une seconde personne vous pourriez toujours voir un responsable présent, il suffit d'aménager les horaires de chacun." Franchement, que peut-elle dire de plus ? Pour le coup, elle a fait son possible pour être sincère en espérant que ça puisse convaincre Natla.

25/09/1976

Un jeu bien dangereux

Et moi qui aurais espéré qu’elle se vende un peu mieux. Même, j’aurais sans doute préférée qu’elle cherche à montrer qu’elle valait mieux que ce « père de famille » indigne. Une femme sans scrupule, prête à tout m’aurait bien servi au final pour exécuter de basses besognes qui n’avaient pas besoin d’être nommé. Au moins, cette entrevue aura eu le mérite de m’en apprendre un peu plus sur la personnalité de la jeune femme. Une personne avec une certaine humilité et altruisme. Beurk, c’était le genre de chose qui pouvait coûter fort chère à mon entreprise. Je ne voulais pas renouveler l’expérience avec Lara Croft. Une seule personne faisant exploser mon repaire suffisait. Là, je dirais de manière bien formuler qu’au final, elle ne m’intéressait pas, que ce ne sera pas possible et tchao ! Mais il restait un point à éclaircir, le pourquoi de sa venue ici. Car son histoire dont elle aimait notre belle enseigne, je n’y croyais pas une seule seconde.

Notre image auprès du publique était positive certes. L’entreprise apportait le progrès, le confort et l’aide au monde. Nous avions participé à beaucoup de campagnes humanitaires pour en y arriver. Mais avoir l’image d’un saint ne vous protégeait pas de tout. Au contraire, nous avions beaucoup d’ennemis. Souvent, des entreprises rivales, jalousent qui cherchaient à nous espionner pour nous faire tomber. Ou des gens sceptiques qui cherchaient le scandale. Comme par exemple les journalistes ou adeptes du complot. Et ces nombreuses attaques, poussaient à rester sur nos gardes, limite paranoïaque.

"Je ne vous cache pas en effet, que votre candidature est tout bonnement incroyable. Je n’avais vue autant d’expérience depuis fort longtemps. Et j’avais alors une grande envie d’en apprendre plus sur vous."

J’aurais aimé surtout en savoir plus sur le plan personnel. Mais jusque-là, Carpenter avait joué la carte de la prudence. Mettant bien en avant ses compétences et son CV avant tout. À croire qu’elle voulait cacher quelque chose, qu’aucun détail intime ne devait être dévoilé. Même pas si oui ou non, elle avait de la famille, des amis, quels étaient ses loisirs… Serait-elle au final, le fruit de recherche scientifique pour créer le super soldat et donc, comme Rambo, elle n’avait rien d’autre à la vie que son passif militaire ? Nous verrons cela.

"Ecoutez, nous allons étudier votre dossier et vous donner une réponse très prochainement. Nous devons avoir un poste qui vous conviendra peut-être. Il y a de quoi vous joindre."

Bien entendu, quand je disais nous, c’était pour sous-entendre, que toute une équipe était derrière. Que je prenais en compte l’avis de mes collaborateurs, que nous étions une forme de démocratie. Ha ! La bonne blague, chaque décision dans cette entreprise ne dépendait pas d’un comité, mais de moi. Le conseil de la Natla Comapgnie, n’était que factice. Pour tromper la réglementation des entreprises, mais aussi, pour contribuer à notre image de marque. Tous des pantins qui m’obéissaient au doigt et à l’œil. Car oui ! Chaque décision venait de moi. Mes ordres n’étaient jamais discutés, c’était grâce à cela que nous étions les meilleurs dans… Et bien un peu partout en réalité.

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10/05/1986

C'est difficile de jauger son interlocuteur. Trish n'est pas une experte capable de décrypter les moindres petits mouvements du visage ou les gestes que pourrait avoir le corps humain. Elle se contentait de jouer son rôle, le rôle qu'elle avait dessiné dans sa tête. C'était en grand partie improvisée, mais avec des lignes directrices pour ne pas faire de bêtise. C'est un peu comme jouer un personnage au cinéma, c'est plus facile quand on sait comment est ce dernier. Elle avait fait en sorte d'avoir un CV intéressant, personne pourra le nier, même pas Miss Natla. Après, est-ce qu'elle voudra l'engager, ça c'est une autre question. Au final, c'est elle qui choisit et non Trish.

La blonde apprit à la jeune femme que son CV lui avait en effet donné l'envie de la rencontrer, de part son expérience et ses qualifications. "Et encore, vous n'avez là qu'une partie de mon expérience. Il y a certaine chose dont je ne suis pas autorisé à parler. Mais je peux vous garantir que je n'ai pas peur de me salir les mains." Elle ne donna pas plus de détail, mais c'était assez clair. Vu son passé militaire, elle peut largement deviner qu'elle a participé à des opérations dangereuses et secrète que le gouvernement ne veut pas dévoiler, ce qu'on appel le secret défense ou confidentiel.

Natla avait l'air de conclure l'entretient, d'indiquer qu'elle allait en discuter avec d'autres personnes et qu'elle sera rappeler pour donner une réponse. C'est le genre de chose que Trish n'aime pas. Les "on vous recontactera" qui finalement n'arrive jamais. "Je n'imaginais pas que la grande patronne ait besoin de l'avis des autres pour engager quelqu'un. Je suis certaine que vous avez déjà votre petite idée derrière la tête et vous savez très bien que vous ne risquez pas de retrouver un CV identique ou mieux que le main sur votre bureau demain. Entre nous, vous n'allez pas me faire attendre pour donner une réponse. Vous êtes une femme d'affaire, le genre qui sait ce qu'elle veut et qui sait très bien diriger, sinon vous ne seriez pas à la tête de votre compagnie, n'est-ce pas. Je ne suis pas du genre gourmande, je ne vous demanderez pas un salaire mirobolant, mais je ne dis jamais non à du black bien payé pour des choses plus confidentiel !"
A un moment ou un autre, il vaut mieux jouer carte sur table et l'ex démone n'a pas vraiment envie d'attendre des semaines avant d'avoir une réponse probablement négative. Alors, autan forcer le jeu. Ça passe ou ça casse, mais elle aura tenté le tout pour le tout.

25/09/1976

Un jeu bien dangereux

Alors que je croyais conclure cet entretien, miss Carpenter nous dévoila une partie bien particulière de sa personnalité, qui, avouons-le, ne manqua pas de me surprendre. Je m’attendais à ce qu’elle acquiesce comme si de rien n’était et attendait sagement un appel de confirmation ou de refus, mais voilà que la belle petite blonde confirma d’un coup ce que je soupçonnais. Était-ce de la stratégie ou bien une erreur des plus stupide ? Sur le coup, j’aurais pu me dire « Pas peur de travailler au black, ni de se salir les mains ? Elle était parfaite de l’engage ! » Néanmoins en faisant cela, ce serait moi qui me rendrais bien idiote. L’image si parfaite de la Natla Compagnie fut un travail long et acharné dont j’étais la gardienne. Et voilà que Carpenter venait défoncer tout cela, à coup de bélier. Reposant les documents sur le bureau, je croisais mes mains dessus, coude sur la surface lisse du meuble de soutient, tout en dévisageant Trish, avec une expression soupçonneuse.

"Mademoiselle Trish Carpenter, à quel genre d’entreprise croyez-vous avoir à faire ? Ne trouvez-vous pas notre enseigne respectable ?"

Le soucie n’étant pas qu’elle puisse porter atteinte à l’image de la compagnie, enfin un peu, le problème venait surtout du fait qu’elle semblait en savoir plus qu’il n’y paraissait. Je la soupçonnais déjà au début, mais là, j’étais pratiquement convaincu de son cas. Déjà, un détail qui méritait d’être rappelé, les gens qui n’avaient pas peur de se salir les mains, j’allais les chercher directement. Ils ne venaient pas à moi, c’était moi qui me rendais à eux, ainsi garantissant une très grande discrétion à mes dessins. Mais voilà que cette femme, débarquait de n’importe où et semblait sous-entendre quelque chose. Aurait-il eu des fuites chez nous ? Si c’était le cas, je mènerais personnellement une enquête et celui ou celle ne sachant retenir sa langue, je veillerais à ce que plus jamais il ne puisse s’en servir. Mais avant d’en arriver-là, assurons-nous que Carpenter ne représentait aucun danger.

"Je suis la patronne en effet, mais je n’agis seule. Il y a des lois, des collaborateurs à qui on doit rendre des comptes. Et je me dois de respecter la procédure. J’ignore à quoi vous vous attendiez chez nous, car ici, nous ne faisons rien au noir. Et nous nous attendons à un comportement loyale, et respectable de nos employés." Dit sur un ton un peu glaciale.

Cela étant bien entendu qu’à moitié vrai. Mais nous n’allions pas lui dire ce qu’il se tramait en coulisse. Normalement, elle ne devrait le savoir que si elle bénéficiait d’un minimum de confiance l’accréditant à ce niveau. Malheureusement, elle était bien mal partie. Dommage, car au début, même si je me méfiais d’elle, je pensais lui offrir un petit poste. Rien de bien folichon, mais de quoi la gardait à l’œil et la surveillé. Maintenant, je me rendais compte que je risquais de mettre un loup dans une bergerie. Ce poste allait lui passer sous le nez, néanmoins, je ne manquerais pas de la faire surveiller, épiant ses faits et gestes pour découvrir ses secrets. Et là, nous aurions droit à un nouveau genre d’entretien, loin de toutes procédures.

Codage par Libella sur Graphiorum

10/05/1986

Visiblement, Natla sembla offusqué de ce qu'elle avait pu dire. Serais-ce du cinéma ? Sincèrement, Trish n'y croyait pas, mais elle jouait son rôle et si son rôle était de passer pour une dirigeante exemplaire, on pourrait très clairement lui déclarer la palme d'or. "Bien sûr, je trouve votre enseigne respectable. Mais je sais que ce genre d'entreprise peut attirer la foudre des autres. L'espionnage industriel est très répandu dans le milieu. Et il est parfois utile d'avoir des personnes pouvant agir en "sous-marin" pour savoir ce qu'il se trame et ainsi assurer et garder la belle image d'une entreprise." Pour le moment, Trish était cohérente, ce qu'elle disait n'était pas faux. Et vu le niveau de technologie de la Natla compagnie, il ne serait pas impossible que d'autres entreprises cherchent à savoir ce qu'elle trafic. C'est pour ça qu'elle veut mettre ce sujet sur le tapis. Miss Natla doit bien être au courant de ce genre de chose, ce ne doit pas être nouveau. "Rassurez vous, je n'ai rien d'une espionne. Il me semblait juste important de spécifier des lignes non écrites sur mon CV. Comme je vous l'ai dit, j'étais militaire. Je suis habituée au mission risqué ou à tout ce qui peut toucher la discrétion et le secret." C'est difficile d'écrire "espionnage" sur un CV ou des choses du genre "n'a pas peur de se salir les mains". Trish doit montrer qu'elle n'est pas commode et que son rôle de mercenaire ou de simple agent freelance ne fait pas d'elle une débutante, mais une personne compétente et prête à rendre service.

Natla indiqua qu'il y avait des lois, oui, c'est vrai. Sauf que la loi n'est pas toujours respecté et que si personne ne le sait qui en sera dérangé ? Et puis, dans cette entreprise, c'est bien elle la cheffe, dans le fond, elle est certaine que les autres n'ont pas un grand pouvoir de décision et quand bien même il pourrait être en accord ou désaccord, la personne à avoir le dernier mot, c'est Miss Natla, non ? "Je ne fais aucune critique sur votre manière de gérer. Si vous en êtes arrivé là, c'est que vous savez très bien vous occuper de vos affaires et pour cela, je dois dire que je vous admire. Rare sont les femmes qui deviennent aussi puissante que vous. Je suis là simplement pour vous proposer mes services. C'est vous qui avez les cartes entre les mains à présent. Soit dit en passant, vous ferrez attention, j'ai remarqué deux caméra hors services dans votre hall d'entrée, un garde qui préférait envoyer des SMS plutôt que de surveiller les caméras et visiblement une porte qui à l'air de s'ouvrir sans badge d’accès... Je pense que vous saurez y remédier très rapidement." Les détails, c'est ça qui peut tout faire changer. Elle a démontré son caractère, son savoir faire à présent elle montre un petit extrait de ses compétences. Car tout ce qu'elle avait dit été vrai et encore, elle avait passé sous silence deux ou trois autres détails. "Je vais donc vous laisser réfléchir. Vous avez toutes les informations sur mon CV pour me joindre. Je vous souhaite une bonne fin de journée Madame Natla." indique cordialement Trish tout en se levant de sa chaise.

25/09/1976

Un jeu bien dangereux

On pouvait dire qu’elle n’avait pas froid aux yeux. Une femme qui avait du cran, déterminée… Ceci pouvait être aussi bien un atout qu’un problème. Elle avait de la fougue, du mordant, mais malgré son passé militaire, avait-elle de la discipline ? Trish ressemblait à une bête sauvage, donnant envie de l’apprivoiser pour exploiter son potentiel et la lâcher sur nos ennemis. Sans aucun doute, elle pourrait être fort utile, cependant je restais méfiante vis-à-vis d’elle, et son ton ne me plaisait pas autant finalement. La raison étant surtout qu’elle était trop direct et donnait l’impression qu’elle m’accusait de quelque chose, et pour le prouver, il fallait lâcher un mot de travers. Serait-elle au final journaliste ? Sans me démonter, je gardais mon calme, faisant honneur à l’image professionnel que l’on me collait.

"L’espionnage industriel n’est pas un mythe, mais reste hors la loi. Et si jamais il y en a dans nos murs, nous avons déjà notre propre système qui nous protège."

Pur ceux me connaissant déjà un peu, vous vous doutiez déjà que j’avais aussi envoyer mon armée d’espion chez la concurrence, mais chut. On ne restait pas numéro un dans le monde tout en étant honnête. C’était la guerre et une armée pouvait anéantir un royaume grâce aux renseignements des espions. De l’autre côté du mur, nous possédions toute une organisation pour prévenir de ces assauts invisibles. Du moins, c’était ce qu’il me semblait, quand Carpenter apporta des accusations contre certaines machines et employés. Au départ sceptique, il demeurait possible que ce soit vrai. Travailler avec des humains apportaient tellement de problème. La qualité, l’efficacité n’étaient pas à demander quand cette vermine tout juste descendue de leur arbre, entrait en scène. Si j’avais pus lancer ma grande révolution, l’arrivée du septième âge, il y aurait eut des millénaire où ces misérables auraient été remplacer par une race bien plus puissante et efficace, ayant conduit notre monde vers un âge d’or et de gloire.

"Je vous remercie pour ces informations… Et les compliments. Nous allons vérifier tout cela et avisé." Par-là j’entendais remplacer les caméras et ce faignant de vigile. Aucun incapable n’était toléré chez nous. Et comment faire sans faire de vague ? Ce n’était pas la première fois que j’agissais ainsi.

Alors que Trish se leva pour me saluer et mettre fin à ce rendez-vous, je me sentais obliger de jouer carte sur table, en gardant quelques-unes dans ma manche, histoire de mettre les points sur les I et avoir encore le dessus de cet entretien.

"Je ne dis pas le contraire mademoiselle Carpenter, votre CV est parfait..." Trop parfait même. "Mais comme le poste demander est déjà promis, j’aimerais vous trouver autre chose si possible. Mais avant, je préférerais le faire une fois notre nouveau responsable de la sécurité arrivée officiellement. Il aura son mot à dire, vous comprenez j’espère."

Me levant à mon tour, mais pour raccompagner Trish vers la sorte, cette fois mon sourire était quelque peu crispé. Malgré toutes mes questions, cette femme restait un mystère pour moi, et non je n’appréciais pas cela. Car ceci voulait dire que je ne pouvais pas la manier à ma guise, ne connaissant aucun potentiel point faible. Elle avait esquiver mon interrogatoire, ce qui la rendait aussi bien suspecte que dangereuse à mes yeux.

Codage par Libella sur Graphiorum

10/05/1986

Trish avait fait ce qu'elle pouvait et sincèrement, cela risque d'être difficile de se montrer plus convaincante qu'elle ne l'était. Peut-être avait elle été un peu trop convaincante. Mais qu'importe, elle a démontré qu'elle a des capacités et qu'elle n'a pas froid aux yeux. Dans ce monde, il ne faut pas avoir peur d'aller droit au but et ceci fait tout simplement parti de son caractère et du caractère qu'elle veut donner à son personnage. Après, c'est toujours difficile de jouer cela en un entretien. Se faire une idée sur une personne juste avec un rendez-vous, c'est comme jouer au poker, on perd ou on gagne.

Trish n'avait plus grand chose à faire ici à présent et traîner davantage ne serait surement pas un point fort pour elle. Au contraire, elle veut montrer qu'elle sait quand elle doit se taire et se retirer. Vous savez, comme une sorte de respect, enfin si l'on veut. De plus, elle ne veut pas avoir l'air trop insistante ou quoi que ce soit d'autre. Sans oublier que Natla reste une femme d'affaire et qu'elle surement mieux à faire que s'occuper d'une jeune femme qui cherche un travail. C'est pour ça qu'elle s'était levée dans le but de prendre congé pour mettre un terme à cet entretien. La PDG ajouta que malgré son CV parfait, il n'y avait pour le moment pas de poste, mais qu'elle devrait voir avec son nouveau chef de la sécurité. En gros, elle risque de se coltiner un second entretien. C'est mieux que rien, mais elle a déjà réussi à cerner un peu plus la personne sur qui elle enquête, c'est toujours ça. "Vous avez mon numéro. N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin ou si vous désirez d'autres renseignements. Bonne fin de journée." Un sourire, un serrage de main et elle quitta la pièce pour quitter le bâtiment. Elle était prête pour un second round s'il le faut. En attendant, elle va continuer son enquête de son côté et qui sait, peut être qu'elle lui téléphonera.

[Fin pour Trish. Merci pour ce RP qui m'a beaucoup amusé Very Happy

]