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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne]

Chris Redfield
Chris Redfield

The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] 6900
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 12/03/1974
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 50
▌AVENTURES VÉCUES : 502
▌ARRIVÉ(E) LE : 02/02/2018
▌CRÉDITS : Tumblr - Google - praimfaya - Bazzart - Psychadelya - Schizophrenic
Ton âge : 26 ans
Profil Académie Waverly
The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyJeu 30 Aoû 2018 - 14:29





The Good Samaritan








E.Thara Fallonne  Chris Redfield



Rien de mieux qu’une bonne promenade au parc, pour se changer les idées noires. Depuis les retrouvailles avec Trish, je me sentais vraiment mal. Pourtant, le fait de retourner la voir et s’excuser, m’aurait fait croire que les choses iraient mieux pour moi, du moins, que je n’aurais plus ce poids sur la conscience et que je pourrais repartir plus sereinement. Mais finalement non, quelque chose me disait que je venais de me faire une ennemie. Et le plus curieux, fut qu’elle ne semblait pas m’en vouloir pour l’avoir abandonné, mais pour autre chose. Cette fille n’était pas claire, et une petite voix me dictait de rester sur mes gardes, car si cela se trouvait, je venais de me frotter à une petite sœur cachée de Wesker. Quoi qu’il en soit, il était temps que je me concentre sur autre chose, que ces souvenirs si lourds qui n’eurent plus raison d’être.

Et puis la journée était plutôt douce, le soleil chauffait bien, avec ce petit courant d’air frais qui évitait la canicule. La végétation était encore verte, demeurant ainsi rafraîchissante, et les passants étaient souriants et à l’aise. Certains me disaient bonjour, avec leur plus beau sourire, dont je ne pus m’empêcher de rendre la pareille. Un petit sourire timide, ou un simple hochement de tête, et je continuais ma route. Profitant de ce bon moment, je pris place sur un banc en bois non loin d’une fontaine. L’eau qui s’écoulait le long de la sculpture de pierre, finissant dans un bassin, le chant de quelques oiseaux au-dessus de ma tête, et ces gens joyeux eurent de bien meilleurs effets que tous les medocs que j’ai pu prendre.

Oui, ces maudites pilules qui ne m’apaisaient qu’en surface. Depuis Umbrella, je devrais me méfier de tous ces groupes pharmaceutiques, mais comme nous étions dans un autre monde, ma méfiance, c’était quelque peu émousser. Tant que je ne devenais pas une de ces horreurs, tout devrait bien se passer. Me laissant bercer par cette mélodie presque naturelle, je manquais de finir dans les songes, fermant les yeux et essayant de me plonger dans un monde imaginaire dans lequel, je me sentirais plus que bien. Je manquais presque d’y arriver, en m’efforçant de penser à ma famille, lorsque tout à coup, des cris se firent entendre. En alerte, je me redressais pour regarder vers la provenance de ce signal.

Mes yeux se braquèrent sur une femme qui criait au voleur. Chose pouvant se prouver par cette ombre qui s’éloignait à toute vitesse de sa victime, tirant quelques choses derrière lui. Oubliant le pourquoi j’étais là, même mes pensées récentes, mon cerveau avait lancer le programme suivant « Aider les civils ». J’étais entraîner pour cela, et je m’étais engagé pour la même raison. L’adrénaline, mais surtout, aider mon prochain. Donc, n’écoutant que mon instinct de soldat, je me mis à la poursuite du détrousseur de ces dames, lançant à l’intention de la dernière victime que je croisais dans la poursuite :

"Je suis sur le coup !"

J’ignorais si ce voleur était expérimenté dans ce genre de pratique ou non. Mais mon long entraînement m’avait accordé une endurance élevée. J’avais appris, non seulement à devenir une machine de guerre, à courir plus vite, à sauter plus loin, à mieux encaisser les coups, et tout cela avec un minimum d’effort. Donc, je me mis à rattraper ce vaurien en quelques secondes. La distance nous séparant se réduisant à vue d’œil, je sautais sur lui quand je ne fus plus qu’à un mètre ou deux. Ne m’ayant pas venu venir, ma cible fut emportée vers le sol avec moi. Écrasé sous mon poids, il ne pouvait que gémir et tenter de bouger, sans succès. Quant à moi, je le retenais fermement, lui interdisant toute manœuvre de contre-attaque.

"Soit tu rends ce sac, soit je te brise le bras pour que tu le lâches. Choisis !" Annonçais-je, en commençant à le lui retourner le membre jusqu’à ce qu’un début de craque se fit entendre.

Le voleur hurla tout en lâchant une injure et fini rapidement par la chère prise. Ainsi, j’en fis de même, le relâchant et allant récupérer le butin volé. Mais la confrontation ne s’arrêta point-là. Le voleur parvenait à se redresser, ne devant plus me supporter et dégaina un canif. Le voyant faire, je lui lançais un regard interrogateur pour lui demander « Tu es sérieux ? » Et visiblement oui, car il tenta de me couper avec.

Reculant d’un pas, je le laissais se faire emporter dans son élan, avant de le frapper par en-dessous, attrapant son bras armé pour le retourner à nouveau, mais faisant bien plus mal qu’avant. Le voleur lâcha donc sa lame que je récupérais, avant de bloquer ses bras et le menacer avec sa propre arme sous sa gorge. Il n’était ni fort, ni habile, c’était un adversaire facile. Ses attaques furent bien trop prévisibles et n’assurait même pas sa propre défense.

"Maintenant tu te calmes et tu va te casser ok ?! Et si je te retrouve à voler ou faire autre bêtise, je te casserais pour de bon quelque chose si ce n’est pire. Comprendo ?"

Le gars semblait avoir comprendo. Car dès que ses bras furent à nouveau libres, il prit ses jambes à son cou, disparaissant hors du parc, sans doute pour rejoindre une planque crasseuse. Quant à moi, je reprenais le sac voler et me dirigea vers sa propriétaire légitime afin de le restituer. Malgré cet événement, je parvenais à garder le sourire, restant calme et me voulant toujours rassurant. Voici une journée dont cette pauvre jeune femme et son enfant ne risquait pas d’oublier.

"Tenez c’est à vous je crois. Les parc ne sont plus sûr comme avant de nos jours."






© Méphi.


Thara F.Drake
Thara F.Drake

The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] N6zn
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/04/1987
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 36
▌AVENTURES VÉCUES : 465
▌ARRIVÉ(E) LE : 09/05/2017
▌CRÉDITS : Cramberry & Tumblr.
Ton âge : Vingt six ans.
localisation : Le nez plongé dans un bouquin.
emploi : Bibliothécaire passionnée d'aventures.
humeur : Curieuse.

Feuille de personnage
relations:
à faire:
Profil Académie Waverly
The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyMar 16 Oct 2018 - 22:15

Chris & Thara

the good samaritan.


Encore une belle journée ensoleillée chez les Drake. Un ciel d'un bleu éclatant, un soleil chaleureux et un petit courant d'air pour éviter que la plupart des habitants de la ville ne fondent sous la chaleur. Ce temps estival était idéal pour une petite balade au parc et quoi de mieux que d'apporter la petite Léonie avec histoire qu'elle aussi puisse profiter des derniers rayons de soleil de l'été avant que l'automne ne recouvre Game City. La pouponne était vêtue d'une superbe petite robe blanche et d'un bandeau de la même couleur entourant son crâne bien rond et sa masse capillaire déjà bien présente à son jeune âge. A ses pieds, elle n'avait qu'une petite paire de chaussettes pour être à son aise dans la poussette. Avant de se mettre en route, la jeune maman ne pouvait s'empêcher de lui tirer dix photos. Sa petite fille était vraiment ce qu'elle avait de plus cher dans ce monde, en plus de Nate et elle était tellement heureuse de pouvoir pouponner de la sortes. Certes, le changement avait été radical, elle n'aurait jamais crû avoir un enfant aussi vite et surtout avec un homme qu'elle ne connaissait pas plus que ça, mais l'arrivée de Léonie avait permit aux deux jeunes tourtereaux de se rapprocher un peu plus afin de devenir une petite famille presque parfaite.

Nate étant au travail, c'est entre filles que les deux demoiselles partirent au parc et autant dire que pour une simple balade, l'indienne était drôlement chargée. Entre son sac à main, le sac à langer de la petite, la poussette et les couvertures au cas ou le courant d'air serait trop frais, il y avait de quoi faire. D'abord, il y eu cette balade, adorable, entre nature et le chant des oiseaux qui semblait émerveillé la petite Léonie, puis il y eu la pause biberon ou la pouponne semblait un peu moins disposer à se concentrer sur autre chose qu'à sa faim pressante. Heureusement, entre toute cette verdure, il y avait des bancs, elle prit place sur l'un d'eux et déposa son sac à main sur le côté pour pouvoir attraper le sac de la petite Léonie ou se trouvait le biberon d'eau et le lait en poudre qu'elle mélangerait ensemble pour former le lait tant désiré par la petite.«Je suis sur le coup ma puce.» souffla tendrement la jeune maman en sortant de la poussette la pouponne pour lui offrir la tétine pleine de lait qu'elle s'amuserait à téter le temps que le biberon se vide entièrement.

Elle aimait particulièrement ses moments de partage avec sa fille qu'elle pouvait admirer et vice et versa. Les beaux yeux de Léonie venant se plonger dans les siens. Il n'y avait rien de plus magique qu'un échange de regards entre une mère et sa fille, malheureusement un événement vint chambouler ce moment quand un parfait inconnu de passage s'en était prit au sac à main de l'indienne qui par réflexe s'était mise à hurler au voleur. Elle ne pouvait pas se permettre de lui courir après, surtout avec Léonie dans les bras et ce en plein repas. Il ne lui restait plus qu'à espérer qu'une âme charitable entendes ses supplications et ne se décide à lui venir en aide. Par chance, il y avait un homme, un homme brave et courageux qui lui viendrait en aide, et qui ferait son maximum pour récupérer son sac. La peur au ventre, l'indienne ne fût rassurée que lorsque ce même homme revint à elle avec l'objet volé. Dans un premier temps, elle laissa un soupire rassuré glisser de ses lèvres avant de sourire doucement à l'homme qui aurait très bien pût continuer sa route et ne pas l'aider. «Milles merci..Je ne sais pas ce que j'aurais fais sans vôtre intervention. J'aurais bien pus lui courir après pour récupérer mon sac mais..» Elle fit un signe de la tête vers Léonie qui elle semblait complètement détendue dans les bras de sa mère avec sa tétine dans la bouche et ce lait coulant parfois le long de sa bouche. «Je vous suis redevable. Est-ce que je peux vous offrir un café pour vous remercier? Je vous dois bien ça après tout.» Si il est patient et poli il acceptera certainement, si il est pressé et n'a pas le temps d'attendre que Léonie digère et bien il s'en irait, mais cela embêterait grandement la bibliothécaire qui a pour habitude de remercier ceux dont la bienveillance est grande, une question de tradition ou de coutume ou simplement de respect et politesse.

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AVENGEDINCHAINS
Chris Redfield
Chris Redfield

The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] 6900
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 12/03/1974
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 50
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▌ARRIVÉ(E) LE : 02/02/2018
▌CRÉDITS : Tumblr - Google - praimfaya - Bazzart - Psychadelya - Schizophrenic
Ton âge : 26 ans
Profil Académie Waverly
The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyDim 21 Oct 2018 - 10:07





The Good Samaritan








E.Thara Fallonne  Chris Redfield


Je ne serais vous dire ce qui s’était vraiment passer aussi dans ma tête. Je ne cherchais pas à jouer les héros, j’agissais surtout par instincts. Ma nature me dictait de venir en aide, à tous ceux qui étaient dans le besoin. Même si je recevais un ordre contraire, j’accourais pour venir au secours d’autrui. Sans doute, n’avais-je pas plus réfléchis que cela en coursant ce voleur. Le cri d’appel de la femme retentissait comme une alarme dans notre QG. Le signal était donné, il fallait se dépêcher d'agir, le temps manquait. Et vue comment les choses se sont terminées, la directive prise presque sur un coup de tête, fut payante. Le voleur neutralisé, le bien récupérer et remit en main propre à son authentique propriétaire.

Je n’avais pas pour habitude de décrire une personne sur sa beauté. Très franchement, le physique n’était pas ce qui m’attirait le plus chez une personne. Car jusque-là, personne ne sut attirer mes faveurs par ses traits ou ses courbes. Je jugeais plus sur ses actes et les intentions de son cœur. Car après avoir survécus à tant de guerre et échapper à toutes ces choses immondes, on cherchait chez son ou sa partenaire, des qualités qui nous aideraient à rester en vie et à garder la morale. Toutefois, je devais avouer que la jeune femme se tenant à présent devant moi, semblait ravissante. Mais pas plus.

"Ne me remerciez pas, je n’ai fait que mon devoir. Vous n’avez pas à vous mettre en danger inutilement. Ça c’est mon job."

J’en profitais pour sourire et faire un petit coucou à son bébé. Marrant, au départ, je n’étais pas doué du tout avec les enfants. J’aimais ces petits bouts de choux, mais je ne savais pas mis prendre avec eux. Les enfants pour moi… Représentaient l’avenir. Chaque naissance était un triomphe sur la mort et la désolation. Ayant vue tant de monde mourir autour de moi, voir un si petit-être me réconfortait, et me donnait encore plus envie de me battre. Car je voulais à la fois les protégés de la cruauté de ce monde, et aussi leur garantir un avenir plus ensoleillé. Par contre, je ne savais pas si j’aurais aimé avoir un rejeton rien qu’à moi. Il vaudrait mieux que non, car je serais un très mauvais père. Peut-être que Claire serait plus à même d'en avoir. Elle était plus douce, plus sociale… Mais déjà, vue notre enfance, avoir des gosses n'étaient pas dans nos projets.

La jeune mère me proposa un café pour me remercier. Me grattant la tête, j’ignorais si je pouvais accepter ou non. Me sentant quelque peu gêner, je n’avais pas agi ainsi pour recevoir une quelconque récompense. Et j’aurais le sentiment de m’imposer plus que nécessaire. Et puis, cette femme devait sans doute avoir quelque chose de prévu déjà, inutile de s’embrasser de moi, en se mettant en retard.

"Je suis flatter par l’intention, mais je ne voudrais vous déranger plus que cela. Vous devez avoir mille choses sur le feu déjà."

Mon pauvre Chris, tu étais vraiment nul en termes de relation sociale. Sortir un flingue et donner des coups pour aider, ça j’étais expert. Mais échanger avec autrui pour bien s’entendre, alors là, j’étais presque un vrai nul. Je ne savais jamais interpréter les signes, ni quoi dire et encore moins, comment réagir face aux autres. J’étais comme dans une bulle. Je voyais le monde que je désirais sauver, mais je ne le connaissais pas. Du moins, je ne le connaissais plus. N’ayant vu que la violence et la mort, les belles choses que j’aimais, étaient devenue si complexes pour moi. J’étais devenu un étranger qui faisait des gaffes, à cause de la confrontation des cultures.

Allons, il fait beau, l’incident fut vite réglé, tu étais sortie uniquement pour te changer les idées… Et puis que risquais-je en fin de compte ? Sans doute que cette rencontre et l’échange qui allait en découler me ferait le plus grand bien. Sans doute mieux, que toutes ces choses que je devais avaler matin et soir, et même des fois, pendant la nuit. Cela me fait bien de partager un bon moment avec des humains pour changer. Même ceux de mon équipe n’étaient pas des plus sociables, on dirait parfois de vrais psychopathes. Alors, autant essayer de garder une porte ouverte.

"Mais si cela ne vous dérange pas, ce sera avec plaisir. Je peux vous aider à transporter vos affaires si vous voulez madame."






© Méphi.




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Thara F.Drake
Thara F.Drake

The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] N6zn
▌JE SUIS NÉ(E) LE : 10/04/1987
▌ÂGE DU PERSONNAGE : 36
▌AVENTURES VÉCUES : 465
▌ARRIVÉ(E) LE : 09/05/2017
▌CRÉDITS : Cramberry & Tumblr.
Ton âge : Vingt six ans.
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emploi : Bibliothécaire passionnée d'aventures.
humeur : Curieuse.

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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyMar 11 Déc 2018 - 16:24

Chris & Thara

the good samaritan.


On ne voit généralement ce genre de scènes que dans les films et jamais, o'jamais, elle n'aurait crût un jour être la victime d'un tel vol. voler une pauvre maman portant un nourrisson sur elle, il n'y a rien de plus scandaleux. Heureusement, dans ce monde en déclin, il existe des hommes et des femmes toujours partant pour secourir les autres. Des gens généreux et bons qui ont un cœur contrairement à d'autres. Ce fût le cas de cet homme qui n'avait pas réfléchi une seule seconde avant de s'élancer jusqu'au malfaiteur pour récupérer son sac et le rapporter à sa propriétaire. Un merci n'était pas suffisant pour lui montrer à quel point elle était heureuse de pouvoir récupérer son bien. Il faut dire que dans ce sac il y a plusieurs choses nécessaires comme les cartes bancaires, les papiers d'identités et même le nouveau livret de famille de la famille Drake ou la petite Léonie avait été ajoutée. Elle s'imaginait déjà devoir appeler Nathan en panique pour lui expliquer la situation, et fort heureusement elle n'aurait pas à le faire, grâce à cet homme. Un homme qui semblait habitué à ce genre de situations au vu de ses dires. Cela était son métier comme il venait de dire, travaillait-il pour les forces de l'ordre ou un truc du même genre? Un agent secret peut-être? Super héros? Peu importe, cet homme venait de lui sauver presque la vie et ça, ça n'avait pas de prix. Il lui souriait, elle lui souriait poliment, chaleureusement en lui proposant pourquoi pas un café pour le remercier encore plus pour son acte de bravoure.

Thara est simplement bien élevée et dans ses traditions, il est normal d'offrir, même une simple collation, à quelqu'un qui vous a aidé à vous sortir d'une situation délicate, de ce vol la en l'occurrence, mais l'homme semblait quelque peu gêné. Il ne voulait pas la déranger, sachant en plus de cela qu'elle se devait également de s'occuper de la petite Léonie qui n'était pas encore autonome malheureusement, mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit d'autre, elle ouvrit la bouche pour prendre la parole histoire de lui faire comprendre que sa présence n'était en rien dérangeante à ses yeux.«Oh non non! Vous ne me dérangez pas, ne vous inquiétez pas. Je penses même qu'elle a bientôt terminée.» Dit-elle en souriant d'avantage avant de jeter un oeil sur sa jolie pouponne qui avait en effet bientôt terminé son petit biberon de lait. Cette petite fille est une vraie petite gourmande et les biberons faisaient rarement long feu avec elle, ce qui parfois pouvait amener à des régurgitations plus ou moins importantes selon le débit de la tétine de lait et de la succion de la demoiselle. La, il restait un maigre fond dans le biberon, mais au vu des yeux clos de la petite fille, il était fort à parier qu'elle ne terminerait pas. C'était souvent aussi ce qui arrivait après un repas, soit elle s'endormait pendant, soit quelques minutes après, et cette fois ce serait pendant. Ses petites lèvres entre ouvertes, la jeune maman retira la tétine du biberon de sa bouche puis la redressa pour lui permettre de mieux digérer. Elle s'apprêtait à refermer le biberon et à le ranger dans le sac quand l'homme face à elle accepta finalement son invitation et finit ses mots par un "Madame" qui la fit grimacer.

Son nouveau statut de mère était déjà difficile à porter alors de se faire appeler "Madame" ne l'aiderait pas à se sentir jeune et fringante. Elle avait l'impression de faire désormais parti de la cour des grandes, des dames qui ont des enfants, qui ont leurs premiers cheveux blancs, qui attrapent les premières rides. HORREUR! Elle se voyait déjà courir dans toute la maison après Nathan pour lui montrer son premier cheveux blanc, quoi que, entre les deux, Nathan avait une sacrée marge d'avance. Dix ans d'écarts entre eux, il n'y aucune rivalité entre eux, Nathan l'emportait haut la main.«Thara. Appelez-moi Thara plutôt.. Non pas que je ne suis pas fan du "Madame" juste que je ne suis pas mariée et que j'ai l'impression que ça sonne très "Epouse et mère d'une quarantaine d'années qui risque de faire rapidement face aux premières crises d'adolescences de son enfant" Bon ok elle n'est pas non plus célibataire et son cœur ne bat que pour un joli aventurier qui est d'ailleurs le père de sa fille et Léonie n'a que quelques mois donc pas de quoi paniquer et imaginer déjà le pire. Les crises d'adolescences seront pour plus tard et à ce moment la, elle enverra certainement Nathan régler le soucis, rien de tel que l'autorité d'un homme pour remettre les choses dans l'ordre.«Et vous? Vous avez un nom je supposes.» Logique, comme n'importe quel habitant de cette ville oui et c'est par ce même nom qu'elle l’appellerait plutôt que "Monsieur", à moins qu'il préfère qu'elle l'appelle ainsi, ça ne la dérangerait pas même si pour boire un café en sa compagnie ça risquait d'être un peu embêtant. A bercer Léonie, cette dernière finit par offrir un petit rot de gloire à sa maman qui n'en fut que réjouie. Oui quand on est maman, un rot c'est la plus belle chose que vôtre enfant peut vous offrir parce que cela veut dire qu'il a bien digérer le lait et que vous allez enfin pouvoir le poser dans sa poussette ou dans son landau et c'est ce qu'elle fit d'ailleurs, délicatement. Elle posa la petite fille dans son cosy tout en tendant l'oreille derrière elle pour écouter l'homme qui se présenterait à elle et avec lequel elle prendrait la route jusqu'au café non loin du parc afin de boire une petite collation.

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Chris Redfield
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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptySam 15 Déc 2018 - 18:52





The Good Samaritan








E.Thara Fallonne  Chris Redfield


Voir un enfant baver ou gazouiller me fit toujours une drôle d’impression. Ils étaient si attachant, marrant même. Pourtant, j'avais toujours une sorte de blocage avec les rejetons. Déjà, je n’arrivais jamais à avoir l’habitude des gosses. Un ado ou un jeune enfant, je ne serais jamais comment lui parler ni quoi faire pour l’occuper. Alors un bambin, j’aurais même peur de lui faire mal. Un geste brusque, une mauvaise prise et BIM ! Il finissait au sol. Pourtant, voir cette petite fille s’agitait, bien heureuse de recevoir l’attention de sa mère et obtenir son biberon bien mérité, me fit un pincement au cœur. Oui, j’avais dit que je n’avais pas l’habitude avec les rejetons, mais cela me rappelait pourquoi je me battais. Pour un monde en paix, un monde où ses habitants n’auraient plus à craindre de finir dévorer ou tout simplement tuer. Un monde qui pourrait renaître, et cela passerait par nos enfants. Des bébés et des mômes, qui joueraient dehors, et apprendraient un métier épanouissant, et non celui de devenir soldat ou finir six pieds sous terre.

Ma réflexion fut momentanément interrompue par la mère de l’enfant.

"Très bien mad… Euh Thara. C’est un plaisir."

Nous voici au moment des présentations. Il était vrai qu’avec toute cette agitation, nous n’avions pas trouvé le bon moment pour ça. D’ailleurs, c’était ironique, car à l’entraînement, une des premières choses qu’on nous enseignait, était de se présenter devant un inconnu, avant de tirer. Par exemple avec votre escouade, vous entrez dans une pièce, et là, quand vous trouvez quelqu’un, vous deviez à la fois, exiger son identité, question de sécurité, et présenter la vôtre. L’idée bien sûr étant de minimiser les bavures, et que sur un plan juridique, on ne puisse rien nous reprocher. Même si cela n’empêchait pas, quelques dérives… Mais n’entrons pas dans ces détails. Ce serait à la fois trop long et exaspérant. Je risquerais de m’y perdre aussi.

"Chris Redfield, pour vous servir."

Je voulais cette présentation, la plus naturelle au possible. Malencontreusement, on ne perdait pas ces petites habitudes du travail. D’un ton presque neutre, me tenant droit comme un lampadaire, il ne manquerait plus que le salut militaire. En tout cas, cela pourrait lui apporter un très bon indice sur ma profession. Et comme à chaque cas, je m’attendais aux questions habituelles sur ce que je faisais, comment était la vie de soldat dans les forces spéciales, etc. Une curiosité que je pouvais comprendre, même si parler de cette vie pouvait bien être quelque peu dérangeant.

N'étant pas encore arrivé à cette situation, j’en profitais pour me pencher vers la gamine. Elle n’avait que quelques mois seulement. Elle avait bien sûr, comme tous les autres bébés, le visage bouffi, les grimaces la déformaient aussi. Et ses gestes, brusques, désordonner, brassant le vent comme si elle cherchait à s’envoler ou à nager. C’était à la fois bizarre, mais aussi adorable. J’ignorais si je pouvais m’occuper d’un enfant, en tout cas, voir ceux des autres était déjà une très grande joie. Toutefois, j’évitais de trop grimacer devant elle, me contentant de sourire. Car j’avais peur en fait… Et bien de lui faire peur. Mes propres grimaces n’étaient en rien enfantins et amusants, on disait même que je ressemblais à un détraquer.

"Comment s’appelle-t-elle ?" Demandais-je à la fois par courtoisie, mais aussi pas réel intérêt.

Elle était aussi mignonne qu'un petit bébé chien. Avec ces yeux mouillés, la petite truffe qui donnait envie de caresser. Mais ce qui semblait ressembler à un sourire la rendait complétement irrésistible. Quand j’y pense, si ce satané voleur, était parvenu à voler ce sac et s’enfuir, la journée de cette mère serait gâchée. Et toute la famille en serait troublée. Encore, la gamine n’était pas encore consciente de ce qui se passait, mais aller savoir si ceci aurait eu des répercussions sur son avenir. Comment pouvait-on nuire autant à une personne ? Surtout à quelqu’un en charge d’un enfant ? Il fallait être soit désespérer, ou bien être un véritable monstre. En tout cas, si je recroiser cette pourriture, je lui casserais le bras pour de bon.

"Sinon, où voulez-vous vous rendre Thara ?"

Elle n’avait pas parler d’un endroit où manger pour me remercier ? Bien que l’idée au départ me m’était un rien mal à l’aise, je ne dirais pas non finalement à un café et à quelque chose de grignotable.







© Méphi.


Thara F.Drake
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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyMer 24 Avr 2019 - 14:30

Chris & Thara

the good samaritan.


Une jeune mère de famille voilà ce qu'elle était devenue, voilà ce que Nathan Drake avait fait d'elle. Ensemble, ils avaient conçus leur premier enfant, un peu maladroitement, sans jamais s'imaginer qu'un petit être verrait le jour lors de leur première coucherie. A croire que le destin peut parfois jouer des tours et que les deux amoureux étaient fait l'un pour l'autre. Deux âmes sœurs unis par un enfant qui serait le leur. Le destin fait bien les choses, car depuis sa rencontre avec Nathan, sa vie avait complètement changée. Bien sûr, comme dans toute les vies, il y avait du pour et du contre, sa famille notamment n'était pas spécialement contente de cette union qui liait le jeune couple, surtout qu'ils n'étaient même pas mariés. Imaginer un seul instant qu'un couple, pas même fiancé ont un enfant est inconcevable en Inde ou le mariage est la chose la plus importante qui soit. Thara avait fait les choses à l'envers et n'avait pas demandé l'accord et la bénédiction de sa bien chère mère pour pouvoir copuler avec l'aventurier, les choses s'étaient faîtes naturellement, et neuf mois plus tard, Léonie avait vu le jour. Rien n'était désormais plus important pour Nathan et elle que leur petite fille chérie, au point même que ses derniers seraient prêts à tout pour son bonheur, ils avaient quand même prit l'initiative de vivre ensemble sans même se connaître plus que ça, et au fil du temps, une relation s'était formée, des sentiments amoureux s'étaient développés, et l'arrivée de Léonie n'avait fait qu'accroître l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre.

Aujourd'hui, Thara était maman mais se considérait toujours comme quelqu'un de jeune, de femme indépendante. Il fallait qu'elle assume son rôle de mère tout en restant la femme qu'elle avait toujours été jusqu'à présent. Une femme libre de ses choix et qui se présentait aujourd'hui à cet homme qui venait de lui sauver la mise. A son tour, il se présenta, une présentation militaire. Il s'appelait Chris Redfield, et semblait appartenir à un régiment ou plusieurs soldats se trouvaient pour protéger le peuple. Avoir ce genre d'homme près de soi était presque une bénédiction en soit.«Et bien enchanté Chris.» Elle venait de déposer Léonie qui avec le temps avait finit par s'endormir après son repas copieux. Ses gestes restaient désordonnés, incontrôlés, comme ceux d'un petit nourrisson ayant vu le jour il y a peu, et en la fixant dormir ainsi dans sa poussette, la jeune maman sentit son cœur battre de plus belle. Un enfant est la plus belle chose qu'un être humain souhaite avoir dans sa vie, pouvoir contempler sa chair, son sang est quelque chose de merveilleux. Elle aurait pût passer des heures entières à le faire, à tenter de savoir qu'elle partie de son visage appartenait à Nathan et à elle. Elle pouvait détailler la moindre petite mèche de cheveux, le moindre battement de cil qu'elle s’ennuierait pas. Léonie était véritablement la chose la plus belle qu'elle avait pût faire dans sa vie. Alors, quand l'homme lui demanda son prénom, elle releva la tête et lui sourit. «Léonie..» Elle lui épargnerait le "Drake Fallonne", Léonie suffisait et puis en quoi le nom de famille de la petite lui serait important, tant qu'il connaissait son doux prénom.

Son regard resta figé sur le sien car très vite il reprit la parole, souhaitant connaître leur destination future. Par chance, il y avait un petit café sympathique juste en face de la ou ils se trouvaient, de quoi pouvoir discuter tranquillement en buvant un bon café chaud et en mangeant une délicieuse pâtisserie par la même occasion. «Je pensais qu'ont pourraient aller à ce café la. Ce n'est pas la première fois que j'y vais, leurs pâtisseries sont délicieuses et leur café est à tomber, vraiment.» Elle s'y connaissait drôlement bien pour la simple et bonne raison qu'elle se rendait régulièrement la bas après ses heures travaillées à la bibliothèque elle avait même déjà eu la chance de discuter avec le propriétaire des lieux. Un homme d'une cinquantaine d'années, fort sympathique, souriant et chaleureux. Le cadre était tout aussi sympa et moderne, avec une petite musique de jazz en fond sonore, histoire de détendre la clientèle et de leur faire oublier une potentielle journée de calvaire passée. «Vous me suivez?» Et elle entreprit de premiers pas en faisant rouler les roues de sa poussette jusqu'au dit café qu'elle finit par regagner en à peine deux minutes. Elle avait oublié à quel point ce n'était pas évident d'ouvrir une porte en gardant une poussette en main mais après quelques manipulations elle pût pénétrer dans l'enceinte de l'établissement en compagnie du charmant Chris. Heureusement et à cette heure ci, les lieux n'étaient pas plein à craquer et des tables, ce n'est pas ça qui manquaient. Elle prit place confortablement sur une banquette, gardant sa précieuse Léonie non loin d'elle et attendit que le jeune homme en face de même pour commencer à observer la carte et découvrir les milles et unes merveilles que ce lieu pouvait proposer.

AVENGEDINCHAINS
Chris Redfield
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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptySam 27 Avr 2019 - 12:08





The Good Samaritan








E.Thara Fallonne  Chris Redfield


Je tentais de grimacer devant la petite Léonie. Bien que je ne fusse pas connu comme étant le gars le plus sociable qui soit, et encore moins paternel. On disait que cela, venait naturellement quand on avait ses gosses. Mouais, vue ce que certains parents faisaient… Claire elle, avait le contact. Quand elle aidait un enfant dans le besoin, on aurait di une vraie mère, ou une super tata comme avec Sherry. Alors que moi, je bousculerait l'enfant, la pousserait pour lui sauver la vie. Bref, la grosse brute un peu maladroite, vous aurez compris. Pour revenir à l'enfant de Thara, c'était une toute petite créature, née de la nature, sans expérience génétique, la chose la plus naturelle qui soit, montrait que nous ne nous bâtions pas pour rien dans la vie. Donc, je livrais bataille sur bataille pour que le monde soit rempli d’enfant comme cette dernière, une jeune enfant, qui ne subira pas les traumatismes de mon monde, ni celui de l’Histoire où sa mère se fit agresser.

"Avec plaisir. Je vous suis Thara."

Ainsi, nous nous dirigions vers le lieu où la jeune mère, désirait se rendre. Ma gêne récente, s’était quelque peu calmer, laissant place à une confiance dans la situation. Je ne savais pas si on pouvait que j'étais misanthrope. Isolé du monde et n’aimant pas le contact. C’était tout le contraire en réalité, j’avais un besoin du contact, un besoin de parler avec le vivant. Mais après des années à être sur les champs de bataille, pour combattre des monstres aussi hideux les uns que les autres, votre sociabilité s’en retrouvait mal. Surtout quand vous voyez tous ces morts, ses proches qui tombaient tout autour de vous et dont vous ne pouviez rien y faire. Pire, quand vous vous sentiez responsable de tous ces malheurs…

Ceci, pouvait expliquer et justifier un peu mon caractère d’ermite, de mal luné. Mais pas cette fois-ci, pas maintenant. Là, je cédais pleinement à la tentation de passer un bon moment, en compagnie des vivants. Plus d’excuse, plus de peur d’exploser. Même ! Je ne pensais plus du tout à mes crises. Alors que cette « maladie » était importante, je ne redoutais pas de perdre la tête, et avoir une crise me faisant passer pour un dément. En réalité, je me sentais bien, confiant, et plus détendu qu’avant.

Bon, d’accord j’exagérais sans doute un peu. Quand nous prenions place à une table, moi me mettant en face de Thara, j’eus quand même quelques doutes. Est-ce que je faisais les bons choix ? Non, en réalité, je n’étais plus du tout habitué à tant de sociabilité. Les meilleures sorties que je pouvais faire, étaient d’aller dans un bar, le truc classique.  Allez là, où l’alcool pouvait faire oublier vos malheurs, vous couper du monde que vous cherchiez justement à vous connecter. Et les résultats furent… Bref, une activité qui conduisait bien à du regret.

N’ayant vraiment plus trop l’habitude d’échanger avec qui que ce soit, je ne savais pas trop quoi dire, ni demander. Même les conversations de mon équipe n’aidaient pas du tout. C’était souvent puéril, et nous n’étions pas forcément potes. Enfin si, pendant les missions où nous ne pouvions compter sur personne d’autre en territoire hostile, mais une fois rentrée… Le BSAA me manquait, c’était une autre mentalité, une vraie solidarité. Un passé devenant de plus en plus flou… Tentons donc quand même quelque chose. Et pour éviter tout malaise, je lâchais ceux qui me venait à la tête, des questions paraissant simple et innocente.

"Alors Thara, que faites-vous dans la vie ?"

J’étais tenté de poser des questions aussi sur sa vie de famille. Toutefois, je savais que ce genre de curiosité pouvait mettre mal à l’aise. Allez savoir, était-elle mariée ? Son compagnon l’avait-il largué ou était-il mort ? J’eus déjà rencontré de nombreuses familles détruites, que le fais de le mentionner pouvait faire fondre en larme leurs membres. D’ailleurs, moi-même parler de la mienne n’était pas facile. Mes parents étaient morts quand j’étais encore jeune, je devais élever seul ma sœur, alors que notre tueur et parent, ne se souciait pas plus que cela de nous. Je ne regrettais pas cette époque, et j’étais fière de voir, comment nous deux, nous nous en sommes sorties. Aucun regret ! Cependant, quand vous le racontiez, vous voyez que cela pouvait choquer certains, car vous n’étiez pas dans un cadre dit normal, et donc, que vous pouviez ne pas l’être non plus. Chose que je n’avais jamais revendiquer.






© Méphi.


Thara F.Drake
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emploi : Bibliothécaire passionnée d'aventures.
humeur : Curieuse.

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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyLun 13 Mai 2019 - 11:31

Chris & Thara

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La petite Léonie endormie, les deux jeunes gens purent en profiter pour apprendre à faire connaissance. En bonne demoiselle courtoise et polie, l'indienne avait souhaité remercier son sauveur comme il se doit, en l'invitant à prendre un café en sa compagnie et par chance l'un des meilleurs cafés en ville se trouvait non loin d'eux. Elle y invita le jeune homme à la suivre, si ce dernier lui faisait confiance sur leur futur lieu de prédilection, et c'est ensemble qu'ils purent regagner le café ou ils prirent place. C'était l'un des rares endroits ou les poussettes et enfants étaient acceptés, dans le sens ou généralement, les cafés sont bien trop étroits pour qu'une maman débarque avec son attirail. Ici, tout le monde avait sa place sans que ça ne dérange autrui. A la table ou elle s'installa, elle pût installer Léonie juste à côté d'eux, la ou elle pourrait avoir un oeil sur sa pouponne endormie. Elle retira sa veste, prit la carte des lieux et commença à la balayer des yeux pour chercher un petit délice qui lui ferait du bien à elle et son estomac grognon. C'est finalement sur un donut et un café au lait qu'elle s'arrêta.  «N'hésitez pas à prendre tout ce qui vous fait plaisir.» C'est elle qui invite et comme à ses habitudes, la jeune maman est généreuse et aime particulièrement faire plaisir à son prochain, et puis, elle peut bien faire ça après son acte héroïque. Il venait tout de même d'empêcher une vilaine crapule de lui voler toutes ses affaires dont plusieurs papiers importants se trouvant dans son sac à main. La carte refermée, elle leva les yeux, souriante, sur le jeune homme face à elle, attendant qu'il se met d'accord également sur un choix, ou bien même qu'il aborde la discussion le premier.

Il vint le faire, lui demandant ce qu'elle faisait dans la vie.«En temps normal, je suis bibliothécaire.. bien qu'aujourd'hui j'essaye d'allier ma vie de maman avec ma vie professionnelle, ce qui n'est pas chose facile.» Il ne faut pas oublier que cette grossesse n'était pas prévue à la base. Qui aurait crût qu'en couchant une seule et unique fois avec Nathan Drake, elle aurait donné naissance à une petite fille neuf mois plus tard. Certainement pas elle, et encore moins le concerné qui, contrairement à d'autres hommes, avait assumé sa paternité et s'était assuré que Thara et l'enfant ne manque de rien. A vrai dire, elle était devenue tellement plus pour lui que "la mère qui porte son enfant". Cette femme la, il l'avait dans la peau, comme elle l'avait dans la sienne. Un coup de foudre, une évidence, pour elle ça l'est, ils sont fait l'un pour l'autre. «Heureusement, je ne suis pas seule. Son père m'aide beaucoup, même si lui même à un métier très prenant. Enfin, le principal est que l'ont arrives à s'en sortir et que Léonie ne manque de rien, et certainement pas d'amour.» avoua t-elle en gardant ce petit sourire sur son visage. Il est sûr que ça n'a pas toujours été facile depuis la naissance de la petite fille. Les heures de sommeil en moins s'est fait ressentir sur le moral des deux amoureux, sur leur patience également. Les nuits sont courtes, agitées, entre les demandes de la petite fille et les réveils qui annoncent le commencement d'une nouvelle journée, mais heureusement, soudés comme jamais, Thara et Nathan arrivent toujours à n'en garder que le positif de cette expérience de parents. Le visage innocent de la petite Léonie suffit parfois pour faire taire toute la colère et la fatigue qu'ils ressentent en eux à certains moments.

«Et toi?» Demanda t-elle bêtement avant de se rendre compte qu'elle venait maladroitement de le tutoyer. «Vous? Désolé, j'ai étais maladroite.» Spontanée surtout. C'est ce qui arrive quand ont se sent un peu trop en confiance. Il faut dire que le jeune homme semble sympathique au premier abord, et surtout de la même tranche d'âge que la sienne. Difficile de vouvoyer quelqu'un du même âge que soi. Si Thara n'a pas pour habitude de vouvoyer certaines personnes , d'autres tiennent à cette petite note de respect et cela peut-être mal venue, voir malpoli de sa part que de le tutoyer sans qu'il ne lui ait donné l'autorisation de le faire. Patiemment, elle attendit qu'il lui répondes, mais juste avant le serveur se présenta à leur table pour prendre leurs commandes. Elle prit son donut et son café au lait comme convenu et attendit que Chris fasse la sienne pour laisser le serveur prendre congé afin qu'ils puissent reprendre leur discussion la ou elle s'était arrêtée.


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Chris Redfield
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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyJeu 16 Mai 2019 - 8:51





The Good Samaritan








E.Thara Fallonne  Chris Redfield


Il fallait croire que la conversation démarrait plutôt bien. Je n’étais pas si rouillé que ça en communication avec les êtres humains, c’était un réel plaisir. Oubliant ce léger handicap, j’écoutais donc Thara me parlait d’elle. Sa vie pouvait paraître banale, mais pour moi, elle était merveilleuse. Même, elle fut inspirante. Quelle chance qu’avait Thara d’avoir une famille aimante et un métier calme. Bien que je désirais sauver des vies en combattant les méchants, mes nombreux questionnements me poussaient à voir la vie autrement. Est-ce que j’étais toujours sur la bonne voie ? Devais-je m’arrêter un jour ? Dure d’y répondre, surtout sachant que la seule fois où je voulais prendre ma retraite, passer le flambeau, mon successeur mourut le jour même. Ce n’était pas pour rien que je le considérais comme une âme damnée, emmenant avec elle, la mort et la souffrance. Sans doute qu’une vie paisible, même à Game City m’était interdite.

"Tu réunis de nombreuses qualité. Femme de lettre, intelligente, belle et ayant une famille aimante… Tu as une sacrée chance."

Mon regard se porta sur la fameuse petite Léonie. Oui, elle aussi était une sacrée petite veinarde. C’était pour des êtres comme elles, que je me battais. Cela pourrait paraître fou, mais en réalité, elle me fit penser à ma sœur Claire. Ayant garder quelques photos de nous bambins, il y en avait une où justement la ressemblance était frappante. Chaque enfant, était une victoire de la vie et de l’espoir sur la mort et la folie humaine. Tant qu’il y aura des enfants, je me battrais jusqu’au bout. Est-ce que j’en voulais ? La question me paraissait quelque peu idiote. Déjà, que je me voyais rendre malheureux un animal, alors un gosse… Il risquait gros avec moi. Il devrait supporter un paternel autoritaire et colérique. Sans oublier ses crises qui pouvaient devenir violentes. Et tous ces malheurs que je traînais derrière moi, ce serait le condamné.

"Pareil pour ton enfant. Elle est adorable et a de la chance d’avoir une si bonne mère. J’imagine qu’en effet cela ne doit pas être facile tous les jours, mais ca doit valoir le coup. Attendez-vous à un autre gosse haha !"

Ma tentative d’humour devait être grotesque. Toutefois la conversation se poursuivit sur l’identification de mon activité. C’était de bonne guerre, j’avais demandé, elle en faisait autant. Cependant, parler de mon job n’étais pas facile. Je ne faisais pas n’importe quoi et certaines informations devaient restés secrètes. Et dire qu’avant, on pouvait parler du BSAA sans retenu, avec fierté, mais là… Le secret était de mise.

"Je travaille pour l’armée. Je suis soldat. Mais tu comprendras qu’il y a certaines choses dont je ne peux pas mentionné sur le sujet."

Être dans les forces spéciales avait une responsabilité très lourde à porter. Un peu comme les supers héros dans les films ou bandes dessinés, on ne pouvait pas trop mentionner ce poste au risque de voir débarquer pas mal de cinglés voulant votre peau. Je me souvenais d’un cas récent, où un de mes collègues s’était venter d’être dans l’élite. Il était devenu la cible d’une cellule terroriste, qui à massacré par la suite, la moitié de sa famille. Un autre cas, c’était un chef de guerre qui cherchait vengeance. Donc, il valait mieux se montrer prudent. Peut-être pourrais-je mentionner plus en détail ma fonction, mais pas de suite.

On nous apportait enfin nos petites douceurs. Madame avait son donut et un café, quant à moi, ne sachant pas trop quoi prendre, je pris la même commande. Niveau repas, je n’étais pas compliqué non plus. Un gros steak, des frites, haricots ou du riz… Enfin des choses simples qui se cuisinaient rapidement. Pas se prendre la tête quoi. Suivit bien entendu, de toute une série d’exercice physique pour me dépenser et rester en forme et prêt au combat.

"Bonne appétit alors."

Attrapant la pâtisserie, j’en gouffrais déjà une première bouchée qui était un vrai délice dans la bouche. Le goût du sucre et de la crème donnait la sensation de flottait au milieu de nuage. Des petits plaisirs de la vie, qui pouvaient vous faire oublier vos malheurs.

"En tout cas, j’admire ton train de vie. Cela doit être plaisant de se poser, ne pas craindre qu’une grenade ou une balle te tombe dessus. Et être entourer de ceux qu’on aime. Et ton mari il fait quoi ? Dans les affaires ?"






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Thara F.Drake
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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyJeu 13 Juin 2019 - 15:06

Chris & Thara

the good samaritan.


Parler d'elle n'était pas une chose spécialement évidente, parce que sa vie ne l'était pas. Elle avait quitté Londres pour venir s'installer ici, dans une petite ville à l'abri des regards, une petite ville qui se faisait oublier des autres et c'est dans cette même ville qu'elle avait eu la chance de trouver l'amour, à travers une expédition des plus dangereuses. Jouer les aventurières, ce n'était pas pour elle, bien qu'elle aimait par dessus tout l'aventure qu'elle dévorait à travers les livres et le carnet transmis par son père. elle n'avait jamais à proprement parlé, vécu d'aventures, et celle qu'elle avait partagée avec Nathan avait changée sa vie à tout jamais. De cette intrusion était né un amour, sa petite fille a était conçue durant cette aventure folle. Elle s'était perdue dans les bras de ce beau brun sans jamais comprendre le pourquoi du comment. Le coup de foudre, sans doute. Il y a des personnes qui sont faîtes l'une pour l'autre, et dans le cas de Thara et Nathan, il n'y a aucun doute, ses deux la sont faits pour être ensemble, pour être parents et peut-être même, finir leurs vieux jours ensemble. Son histoire semblait plaire au garçon face à elle qui vit en elle plusieurs belles qualités qui pourrait la ranger dans la catégorie des "femmes parfaites", sauf qu'encore une fois, elle ne l'était pas, parfaite. Un sourire gêné vint se présenter à ses lèvres, elle n'avait pas pour habitude d'être complimenté de la sortes et c'était toujours plaisant de l'être, notamment par des inconnus qui ne vous connaissent ni d'Adam ni d'Eve. «Merci, c'est gentil.» Et un petit rire tout aussi gêné s'échappa de sa bouche cette fois lorsqu'il se mit à parler de Léonie et d'autres enfants. Pour le moment ce n'est pas envisageable, Nate et elle ont assez de soucis avec Léonie et Peter pour vouloir un nouvel enfant, mais qui sait, peut-être à l'avenir. Il faut un temps pour tout, et pour eux, dont les neuf mois de grossesse ont défilés à grande vitesse, il était temps de profiter de leur petite fille, d'apprécier de la voir grandir, donner son maximum pour qu'elle ne manque de rien et surtout d'amour tout en répondant au maximum aux questions existentielles ou non de leur grand Peter. Ce garçon n'était pas le leur à proprement parler, juste un orphelin qu'ils avaient décidés de garder sous leurs ailes protectrices. Un garçon qu'ils aimaient tout deux énormément, et qui, les aidaient parfois plutôt bien avec Léonie. C'était plaisant de l'avoir à leurs côtés de temps en temps, même si niveau intimité, ils étaient passés de 10 à 0 en quelques semaines, voir mois.

Chris prit de nouveau la parole pour cette fois parler de sa vie à lui. Une vie de militaire car il travaillait pour l'armée. Ca devait être une bien drôle de vie qu'il devait mener. L'image des militaires changent d'années en années, mais une chose est sure: Heureusement qu'ils sont la pour aider les autres. Maintenant qu'il venait de le dire, ça n'étonnait plus Thara de l'avoir vu courir après son ravisseur pour lui restituer son sac à main, Chris était né pour aider les autres, pour porter secours à la population et sa carrure et sa façon de parler était la pour le prouver. Des hommes comme Chris, il en fallait. Des hommes courageux, indépendants, forts, capables de tout pour sauver l'humanité. «Wow.. C'est un métier honorable que tu as l'as. J'admire beaucoup nos soldats, sans vous, qui sait ce que serait l'humanité.» Et elle était sincère dans ce qu'elle disait. «Pour ce qui est des secrets confidentiels, ne t'inquiète pas, je ne compte pas te poser la question dessus, je n'ais pas trop envie d'avoir des ennuis avec l'armée.» Et de nouveau elle se mit à rire doucement avant que le serveur ne leurs apportes finalement leurs commandes respectives. Comme d'habitude, ce qu'il présenta semblait divinement bon et l'odeur divine. Elle n'était jamais déçue de passer par ce petit café et elle espérait sincèrement que ça soit également le cas pour Chris. Qui sait, peut-être qu'il reviendra ici un jour, si l'endroit lui plait.

«Bon appétit.» lui répondit-elle à son tour en commençant par piocher un morceau de son donut pour le porter à ses lèvres. Ce dernier vint fondre dans sa bouche pour y libérer toutes ses arômes. Un pur délice et merveille pour ses papilles gustatives indiennes, habituées aux épices et aux choses corsées. Chris en fit de même de son côté, et il ne semblait pas déçu lui aussi de cette petite pause gourmande au sein de ce café. Entre deux bouchées, il prit de nouveau la parole, cette fois pour parler de Nathan. Ce qu'il lui demanda manqua de la faire recracher la goutte de café qu'elle était venue chercher suite à sa bouchée. C'était presque marrant d'imaginer Nathan dans les affaires. Un homme qui frappe de porte en porte pour vendre des produits miraculeux ou non. Non, Nathan n'avait rien à voir avec ses charlatans, bien au contraire. Lui aussi était un homme d'action et à défaut de Chris, qui avait le devoir de sauver la population, Nathan, lui, cherchait à connaître l'histoire du monde à travers des anciennes reliques valant son pesant d'or. «Disons que c'est .. compliqué à expliquer. Il est historien.» Historien? Ne serait-ce pas plutôt explorateur? archéologue? En fait, il a tellement de rôles que dire avec exactitude sa profession serait mentir à Chris et vu les récents événements auquel elle avait participé, il était préférable pour elle de ne pas en rajouter plus, on ne sait jamais. Chris travaille pour l'armée, il peut très bien avoir des connaissances dans la police, et suite à leur intrusion dans la maison de cette Yuuri, il est fort à parier que leurs têtes sont mises à prix à tout les deux, alors autant ne pas en rajouter. «Il travaille pour le musée.. Rien d'extraordinaire.» Et de nouveau elle riait, cette fois un peu nerveusement. C'est ça Thara, enfonce toi bien dans ta bêtise surtout que Nathan est autant sujet aux balles et aux grenades que lui en tant que soldat. Deux métiers différents mais avec un taux de dangerosité presque similaire. On ne peut pas dire que l'indienne parvient à dormir sur ses deux oreilles quand Nathan est de sorti, toujours à craindre qu'il se soit prit une balle, qu'il ait péri dans l'une de ses aventures, comme son père plus tôt. Elle avait accepté cette situation au moment ou elle l'avait embrassée, ou elle avait décidé de vivre avec pour élever leur petite fille et elle continuait de vivre avec, quoi qu'il arrive. «Mais, nous ne sommes pas encore mariés.. Enfin,pas pour le moment. Nôtre priorité est d'élever Léonie, nous n'avons pas encore eu le temps de se pencher réellement sur le mariage.» Changer de sujet lui fit du bien, parce qu'il fallait à tout prix qu'elle préserve Nathan, sa situation, leurs méfaits, et leur petite fille. Il fallait qu'elle parle d'autre chose, et avait du coup, sauté sur l'occasion lorsqu'il avait qualifié l'homme "d'époux" pour le faire. A espérer que cela ne se remarque pas, ou que Chris ne revient pas sur la situation professionnelle de ce dernier.


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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptySam 15 Juin 2019 - 9:58





The Good Samaritan








E.Thara Fallonne Chris Redfield


Les paroles de Thara sur les soldats me touchaient. Notre image était souvent mitigée, et quand certains découvraient ce que nous faisions vraiment, alors là, c’était le scandale. Notre équipe elle, s’occupait je vous le rappel, des missions délicates. Le soldat classique, lui était visible. C’était lui que les journalistes montraient dans les reportages, il servait aussi d’appât pour l’ennemi… Alors que nous, c’était la discrétion absolue. Même, à part « Agent ou force spéciale » fut notre seule appellation. Nous n’avions pas de nom particulier pour notre corps d’armée. Et si une mission devait être exécutée sans faire de vague, sans que les médias et les autres politiques le découvrent, on passait par nous. On ressemblait même presque à un groupe privé. Mais l’Etat était notre principal employeur. Après, niveau détails, nos actions étaient très variées et pouvant être classique. Éliminations d’une cible, sauvetage, récupération, escorte, destruction… Et parfois, quand j’y repense, je me rendais bien compte que cela, n’avait rien à voir avec le BSAA. Bien que des fois, on sauver bien des vies, on le voyait bien, par d’autres moments, je doutais de la légitimité de nos missions.

Des fois justement, il m’arrivait, faisant honneur à ma réputation, de contester certains ordres. Des fois, cela n’avait aucun sens, et pire, mettaient des vies innocentes en jeu. Alors, je venais confronter aussi bien notre capitaine que notre hiérarchie pour éviter de causer des drames qui pouvaient avoir des conséquences monstrueuses. Fort heureusement, cela restait occasionnel, sinon je me serais barré depuis un moment. Mais le pire, restait l’équipe. Vous vous rappelez quand je disais que certains étaient de vrais psychopathes ? Rien à voir avec d’anciens mercenaires, ces gars-là, trouvaient de plaisirs de faire souffrir, tuer et détruire. Ils étaient bons, doués et efficaces dans les missions. Mais leur comportement laissait à désirer. Et plus d’une fois, je dépassais mon grade pour recadrer tout le monde, me mettant notre bon capitaine à dos à chaque fois. Alors, si Thara savait le minimum de tout cela, aurait-elle toujours le même respect pour nous ?

La conversation se poursuivit, et Thara répondit à ma question concernant son conjoint. Historien et bossant au musée, voilà qui me fit sourire et me ramena quelques souvenirs. Amuser, je me pressai de lui annoncer et de lui demander aussi :

"Ah oui ? Je connais aussi une jeune Historienne. Une archéologue plutôt. Lara Croft. Vous connaissez ?"

La deuxième expédition de ma vie. La première étant en Afrique avec Sheva, le second avec Croft e plein cœur de montagnes enneigées. N’étant pas expert dans le domaine, je me contentais de suivre le chemin devant moi, hochant la tête sans comprendre grand-chose et sans réellement m’y intéresser. Chacun son domaine, on n’accrochait pas tous pour le même chose. Même si voir des ruines et découvrir des faits historiques pouvaient être intéressants, je ne consacrais jamais de temps pour ça. Cela venait donc occasionnellement, par ennui ou curiosité du moment. Après, je n’étais pas un inculte. Je connaissais les grandes lignes, les très grandes surtout. Surtout sur l’Histoire américaine, mais cela restait scolaire. Car de toute façon, ma vie ne me permettait pas vraiment d’étudier, toujours en mouvement. Bref.

"Après, ce n’est pas trop mon dada si me permes cette expression. Je n’y connais que l’essentiel, sinon, je respecte ceux qui s’y intéresse. C’est toujours bien de connaître nos racines. Cela doit être gratifiant."

C’était avant tout une famille de penseurs. Entre une mère bibliothécaire et un professeur d’Histoire, la petite avait de beaux jours devant elle. Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer Léonie embrasser une carrière semblable à la leur. Toujours mieux selon moi, que ce que je faisais actuellement. Concernant le mariage, je n’avais rien à dire en réalité. Etant un célibataire quelque peu refroidis, une simple union officielle ou officieuse m’était inconnu. Je n’avais ni bons conseils, ni expérience à raconter. N’étant pas hypocrite, je n’allais pas dire ce qui était bon à faire. Car je ne le savais pas vraiment.

"C’est déjà bien que vous soyez ensemble. Une famille stable et aimante, c’est ce qui compte il me semble avant tout. Alors vous n’êtes que trois ? Pas de famille dans le coin ?"

Ne connaissant pas vraiment ce qu’était une vie de couple, je ne pouvais qu’imaginer ce que cela représentait pour le bien d’un enfant. Par observation, voyant comment certains se comportaient et ceux que je défendais, je vis ce qui paraissait le mieux pour tous. Être présent, protégé les siens, ne jamais abandonner. Sans doute serais-je plus fixer sur la question si… Si nos parents ne nous avaient pas quitté si vite.






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Thara F.Drake
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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyMer 31 Juil 2019 - 13:27

Chris & Thara

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Nathan Drake. Un historien. En voilà une belle. Bon, elle n'avait pas totalement tord dans ce qu'elle disait, car l'homme appartenait à la catégorie de celui qui cherche à connaître le monde à travers d'anciennes reliques, d'anciens parchemins et de babioles toutes aussi précieuses les unes que les autres, mais pour cela, il n'était pas rare qu'il mettait sa vie en danger. Il avait même déjà faillit mettre la sienne en danger un jour, alors qu'ils s'infiltraient tout les deux dans le domaine d'une dénommée Yuuri, une femme qui lui avait subtilisée un de ses biens. Autant dire que ce jour la, l'indienne en avait eu des suées tant elle craignait de finir sous les verrous à cause du fameux Drake. C'est aussi ce soir la qu'ils avaient créés Léonie, sans cette soirée, ils ne seraient peut-être même pas ensemble à l'heure d'aujourd'hui. La jeune femme préféra chasser cette idée de son esprit car l'idée d'être séparée de Nathan lui est impossible aujourd'hui. De cet homme fougueux elle s'était éprise, tombant sous le charme de ses traits, de son caractère, de ce qu'il faisait de lui l'homme qu'il était, alors elle se doutait qu'elle aurait certainement dû être l'une des nombreuses conquêtes qu'il avait eu, mais les choses avaient changées depuis et c'était bien de l'amour qui avait vu le jour entre les deux jeunes gens.

Lorsque Chris lui parla d'une certaine Lara Croft, la brûne secoua la tête, son nom ne lui disait vraiment rien et il ne semblait pas inscrit dans sa mémoire, du moins pour le moment, peut-être que Nathan, lui, connaissait la jeune femme.«Son nom ne me dit rien. Peut-être que lui la connait, et qui sait, peut ont-ils déjà travaillés même ensemble.» se contenta t-elle de répondre en haussant les épaules, se concentrant sur sa commande pour essayer du mieux qu'elle pouvait de contourner le sujet. Elle n'aime pas s'attarder sur des choses de peur de gaffer et elle ne doute pas un seul instant que Chris fait parti de cette catégorie d'homme qui ont le don de vous analyser dès le premier regard. Si ça se trouve, il doit déjà savoir quand elle lui ment ou pas, son regard profond trahissant ses paroles. Elle espérait qu'il ne pose plus d'autres questions dérangeantes sur la profession de Nathan, ni même qu'il ne se met à chercher à connaître l'homme qui faisait parti de sa vie, ou elle couperait rapidement court à la discussion entre eux, chose qu'elle n'avait pas spécialement envie. Chris était plutôt sympathique et cela lui faisait du bien de voir d'autres personnes dans sa vie, de parler de tout et de rien, voir même de la pluie et du beau temps, et il serait donc regrettable de devoir partir juste pour une question de métier à haut risque, celui de Nathan qui puis est.

Heureusement, la discussion changea, bien que cela la concernait toujours autant et cette fois, sur la relation qu'elle entretenait avec l'archéologue. Ils s'aimaient c'était évident, mais la question du mariage n'avait pas encore été posée, c'est à peine si ils en ont discutés tout les deux, eux qui semblaient prit dans leur nouveau rôle de parents et puis, il ne fallait pas non plus oublier Peter dans tout cela. C'était déjà pas évident de passer un moment rien que tout les deux, alors parler mariage encore plus. Lorsqu'il parla de famille, les yeux de l'indienne se levaient aussitôt sur les siens. Elle resta quelques minutes silencieuse, pensant à cette famille qu'elle avait laissée à Londres, et toute celle qui habitait en Inde, sa terre natale. Elle avait tout abandonnée pour venir à Game City, et depuis la naissance de Léonie, elle avait comme l'impression que son monde lui tournait le dos, mère et frère comprit. D'ailleurs, c'était étonnant que son frère n'ait pas cherché à venir à game City pour "discuter" avec Nathan sur le fait qu'il avait enfanter sa sœur sans même passer par les traditions, leurs traditions qui leurs tenaient tant à cœur. «Non. Une partie de ma famille réside à Londres, l'autre en Inde. Je suis la seule ici à Game City. Pour ce qui est du père de Léonie..je n'en sais strictement rien, c'est très rare que l'ont parles de tels sujets ensemble.» Un sujet sensible surtout car sa mère n'a jamais acceptée la relation qu'elle entretenait avec Nathan, pourquoi? Parce qu'elle est égoïste. L'idée que Nathan occupe la même profession que son défunt époux est un prétexte suffisant pour le détester. Elle imagine sa fille veuve, seule, à devoir se débrouiller pour survivre et subvenir aux besoins de ses enfants et même si Thara avait vanter les mérites de Nathan bien des fois à sa génitrice, cette dernière campait sur ses positions: Nathan n'était pas fait pour sa fille, ou plutôt sa fille n'était pas faîtes pour Nathan. Il lui fallait un homme capable de la mettre à l'abri du besoin, qui ne soit pas constamment absent, qui ne risque pas sa vie, et qui donne son maximum pour sa famille. Un peu comme cet homme en Inde qui avait des vues sur Thara depuis un moment et qui semblait, assez aisé pour lui apporter tout ce que sa mère désire pour elle. Un homme que Thara n'apprécie pas spécialement et elle le sait pourtant très bien. Alors, si un jour, Nathan éprouve le besoin d'épouser la mère de sa fille, elle n'imagine même pas le scandale que cela pourrait faire dans sa famille, mais peu importe, elle deviendrait Madame Drake quoi qu'il en coûte, quitte même à couper les ponts avec tout le monde. «Et te concernant.. Tu as de la famille ici? Je supposes que pour un soldat comme toi, ça doit être compliqué de voir sa famille, et généralement, je me doute qu'elle doit être loin, non?» Et de nouveau elle contournait la discussion, posant à son tour la question "Famille" à cet homme à qui elle se confiait depuis maintenant de longues minutes, un homme qui deviendrait certainement un bon ami à elle, de cela elle n'avait aucun doute.

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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyLun 5 Aoû 2019 - 8:49





The Good Samaritan








E.Thara Fallonne Chris Redfield


Ceci aurait été intéressant si Croft et Drake se connaissaient déjà. On aurait pu dire « Que le monde était petit » ou « Quelle coïncidence ! » Car rencontrer des archéologues et historiens, cela n’arrivait pas tous les jours, et entendre quelqu’un dire « J’en suis un ! » Pouvait surprendre sur le coup. Surtout quand l’expérience avec ces gens-là, pouvait être faible voir marquante. Comme ce fut le cas justement avec Lara Croft, qui sans réserve, m’avoua ne pas venir de ce monde tout comme moi, ce qui permis une forte complicité dans l’aventure qui nous attendait. Combien d’autres comme nous, se trouvaient dans ce même cas ? Combien de mondes, se sont rencontrés ici ? C’était peine croyable d’y penser. Une ville, pouvait-elle abriter autant de monde ? Pouvait-elle héberger toute cette famille des plus étrange ?

Parlant de famille, Thara me raconta au sujet de la sienne. Plus disperser, plus compliqué. Comme toutes les autres familles. Non seulement en parlant de la mienne, mais celle des Wesker aussi, des Bakers je me souvenais, des Birkins… En réalité, plus j’y réfléchissais et plus je me rendais compte que rencontrer une famille stable de par chez moi, était quasi impossible, et donc, celle de Thara respirait presque la perfection. Alors, quand elle vint à son tour me poser la question, savoir si j’en avais dans le coin également, me fit bien prendre conscience de la situation dans la quelle j’étais, en comparaison avec elle.

"Il y a juste ma sœur ici. Sinon personne d’autre, ni en ville, ni ailleurs sur la planète."

Il n’était pas facile de dire qu’on était un orphelin, que ses parents vous ont quitté si vite, vous laissant vous débrouiller seul à vous occuper de votre sœur. Moment pénible, difficile et sombre. Mais de ce qui en a résultat, valait la peine. Le lien entre Claire et moi c’était vue renforcer, on était un peu comme la caricature de deux jumeaux. Inséparable, accordant une foi aveugle en l’autre. Toujours présent pour son double. Sans doute que la perte de nos géniteurs m’eut marqué, provoqué une sorte de traumatisme. Mais je me reposais sur ma jeune sœur, dans le sens où elle était un vrai pilier émotionnel m’encourageant par sa seule présence à me battre et tenir le coup jusqu’au bout et voir même plus. Et ça, ça me suffisait largement en terme relationnel familial.

Et pourquoi pas avoir une femme et des gosses ? Fondée une famille ? Alors que personne ne prenne à mal ce que je vais dire, mais la raison étant la même du pourquoi je ne voulais pas adopter un animal. Car j’aurais trop peur de lui causer du tort, faire du mal sans le vouloir. Mes crises ne se sont jamais calmées, toujours là à me persécuter. Imaginez pendant une nuit, je devenais violent à cause d’un cauchemar et que je venais à me battre, tenter de tuer celle partageant ma couche la prenant pour une ABO ou une terroriste imaginaire ? C’était le principal argument, mais ils y en avaient d’autres. Notamment que cette crainte, et cette vie flirtant avec le danger m’empêchaient d’éprouver le moindre sentiment amoureux. Une personne me paraissait séduisante ? Tout désir disparaissait, chasser par cette idée de risque et par l’importance de la mission. Au final, je ne cherchais même plus le moindre romantisme, la moindre vie sentimentale et c’était sans doute mieux ainsi.

Fort heureusement, je n’étais pas un antisocial. J’avais des potes avec qui je pouvais parfois sortir boire une bière ou deux. Même si j’avais peur de tout gâcher, laissant cette partie sombre en moi reprendre le dessus, quelques moments de détentes étaient toujours agréables. Au moins ici, je risquais moins de voir mon réseau d’amis fondre comme neige au soleil à cause d’une attaque terroriste. Enfin bon, beaucoup de chose à dire pour au final faire comprendre que ma vie sociale n’avait rien d’extraordinaire.

"Après, j’avoue que le boulot de mon côté m’empêche en effet, de profiter des miens comme j’aimerais. Mais le devoir avant tout."

Je ne savais pas quoi ajouter d’autre. Ce fut la bien triste vérité, mais en même temps, j’aimais mon métier, il me permettait de me sentir à la fois utile et apporter un monde plus sûr pour ma sœur et nos amis. En gros, pour le bien de tous, j’eus sacrifié ma vie et mon bien être, voilà tout.

"Et au fait, tu te promenais alors au moment où nous nous sommes rencontrée ?"






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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyMer 21 Aoû 2019 - 11:14

Chris & Thara

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Parler de sa famille, de tout ce qu'elle traversait depuis la naissance de Léonie était quelque peu complexe pour elle. On ne peut pas dire que sa mère ait apprit joyeusement la nouvelle de la naissance de sa petite fille, ni même de la grossesse de sa fille, voyant un autre avenir pour elle que de la voir s'enticher d'un homme comme Nathan Drake, mais Thara était convaincue et personne ne pouvait lui enlever l'idée de la tête: Nathan et elle étaient faits l'un pour l'autre et rien ni personne ne pourrait les séparer. La naissance de Léonie a d'ailleurs sacrément bien renforcer ce début d'amour naissant entre eux, et aujourd'hui, ils pouvaient se vanter d'être une vraie famille, unie, soudée. Elle n'en avait pas besoin de plus Thara pour être heureuse, mais bien entendu, elle s'abstiendrait d'en parler directement à Chris, car ses soucis personnels se devaient de rester "personnels".

A son tour, elle vint le questionner au sujet d'une potentielle famille qui pourrait se trouver ou non dans les parages, ce à quoi le soldat répondit qu'il n'avait que sa sœur que cela soit à Game City comme dans le monde. Il n'en fallait pas plus pour conclure que Chris était orphelin et que la seule attache, le seul lien de sang qu'il avait été cette soeur dont il venait de parler. C'était tellement triste.«Oh.. je vois.» Ce serait certainement malpolie et mal venu de sa part de lui demander les circonstances de la mort de ses parents, à moins que ses derniers ne sont pas morts et qu'ils ont simplement reniés ou abandonnés leurs deux enfants, chose possible en soit. Elle ne se permettrait pas de pénétrer d'avantage dans cette intimité qui lui est propre, cela ne la regarde certainement pas et elle n'aimerait pas que Chris pense qu'elle soit une femme sans gêne ou quelque peu intrusive. Non, la commère du quartier, celle qui reste perchée à sa fenêtre des journées entières à la recherche de potins à raconter à ses copines, ce n'était pas elle. «Enfin, il y a toujours vôtre sœur, j'aimerais beaucoup que mon frère soit dans les parages.. » mais encore une fois les choses sont compliquées. Ce frère, elle avait toujours eu de très bonnes relations avec, il était quelque peu protecteur, un peu trop même et n'avait pas non plus accepté que sa soeur papillonne avec un homme comme Nathan. Si il serait la, à cet instant, il aurait certainement été frappé chez Drake pour lui mettre son poing au visage, et entre nous, Thara n'aimerait jamais assister à un tel événement, préférant le savoir à Londres, auprès de leur mère adorée.

Chris ajouta que sa profession l'empêchait de profiter de simples petits plaisirs de la vie comme par exemple partager un café avec sa sœur comme il le faisait pourtant avec cette inconnue qu'il avait rencontré au parc. «Tu es vraiment très courageux. Je sais bien que le fait d'être soldat et un choix de vie, mais de ne pas profiter des siens et savoir qu'en plus vous risquez vôtre vie jour après jour et que de ce fait vous ne risquez de ne plus jamais revoir les vôtres.. Je crois qu'il n'y a rien de pire en fait. C'est comme ci j'étais privé de ma fille et de l'homme que j'aime du jour au lendemain, je ne sais pas si je le supporterais honnêtement.» Et oui, il faut faire des choix dans la vie, Chris avait fait le choix de sacrifier sa vie personnelle, privée pour pouvoir sauver le monde, les gens qui l'entoure, et Thara ne pouvait que admirer ce genre de choix qu'elle même n'aurait jamais pus faire.

Très vite, le sujet changea pour se focaliser sur les faits est gestes de la belle au moment ou son sac lui fut dérobé. Elle était en balade, voulant simplement profiter d'un beau temps pour se promener avec sa petite fille, avant que ce voleur ne lui subtilise son sac et ses papiers, profitant du fait qu'elle était occupée avec sa pouponne pour le faire. La vie n'est malheureusement pas faîtes qu'avec des gens honnêtes et sincères comme Chris, il y a des gens malhonnêtes presque partout, et Thara en avait malheureusement fait les frais aujourd'hui, avant que Chris ne vole à son secours. «Oui. Je voulais profiter d'un peu de soleil pour balader un peu avec Léonie et je ne m'attendais vraiment pas à ce que quelqu'un s'en prenne à moi de façon aussi lâche et sans scrupule. A croire que le monde n'est pas fait que de bons soldats honnêtes et généreux.» lança t-elle avec un sourire aux lèvres en lui lançant un petit clin d’œil complice. Oui, heureusement que Chris avait été dans les parages. Elle ne se voyait pas appeler Nathan pour lui dire ce qui venait de lui arriver, ce dernier aurait certainement accouru tel une furie pour chercher ce malotru afin de lui faire passer un sale quart d'heure. «Enfin, n'en parlons plus. Ça nous aura au moins permit de nous rencontrer. En tout cas, je suis bien contente d'avoir fais ta connaissance, tu es vraiment quelqu'un de bien Chris. »  Et elle ne tarderait pas à le laisser après ce sympathique moment partagé mutuellement. D'avoir bu ce petit café et d'avoir mangé cette pâtisserie lui aura permit d'oublier les événements plus tôt, et le fait de voir ce sac contenant ses papiers à ses côtés la rassurait beaucoup. Elle ne tarderait pas à rentrer chez elle pour coucher Léonie au cas ou Mademoiselle la marmotte voudrait continuer sa sieste, et puis après Nathan finirait bien par rentrer lui aussi, Peter aussi, et il fallait qu'elle soit la, pour les recevoir tous, sa précieuse famille.  

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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyVen 23 Aoû 2019 - 8:26





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E.Thara Fallonne Chris Redfield


Il fallait croire que parler famille n’était pas facile pour tout le monde. Je sentais bien que mes questions embarrassaient plus que tout Thara. Ceci-dit, difficile d’expliquer pourquoi. N’étant ni psychologue et encore moins un Patrick Jane, je ne percevais que ce qui était visible, non doué pour sonder les gens. Ce qui d’ailleurs m’avait attiré un beau paquet d’ennuis. Bon, je ne soupçonnais pas la jeune mère d’être impliquée dans un quelconque complot. Juste qu’il paraissait évident que le sujet « famille » n’était plaisant. Une erreur sans doute de l’aborder, alors il vaudrait mieux dans ce cas, passer à autre chose. De mon côté, j’étais heureux d’avoir Claire. Mais dire aux gens que vous n’aviez qu’elle, ils vous regardaient encore avec pitié, voyant juste le côté négatif de l’histoire.

"Et si nous oublions la famille pour l’instant ?" Voilà donc la proposition sensé qui me venait à l’idée.

Thara voulut tout autant ce montré compatissante. Oui, le boulot prenait un temps monstre. Des fois, je restais des semaines en mission dans un autre pays. Encore, nous n’étions envoyés qu’en intervention directe. Cela voulait dire que souvent, on débarquait quelque part, on devait repartir aussi vite une fois l’objectif atteint. Mais il arrivait qu’après quelques complications, la mission puisse venir s’éternisait. Prit dans le feu de l’action en plus, il était difficile de prendre contact avec nos proches et avoir des nouvelles. J’entendais certains de mes coéquipiers qui justement, râlaient qu’à leur retour, compagnes et compagnons venaient les disputer pour leurs longes absences. Tenus à l’écart du secret des dieux, ils ignoraient tous de ceux qu’ils faisaient et alors, pouvaient imaginaient n’importe quoi. Finalement, ce fut une bonne chose que je ne partageais pas ma vie avec qui que ce soit. Devoir lui cacher une grande partie de mon existence, passé et présent, revenir avec toujours plus de colère en moi et toutes ces saletés que je traînais… Claire connaissait au moins les grandes lignes, donc la seule à partager mon cercle d’intimité pouvait me comprendre et ne pas me prendre la tête.

Déjà qu’en rentrant chez moi, je faisais une sale tête. Traits tirés, marqué par une lourde journée, je n’avais qu’une envie, vider une bouteille, cogner contre des murs et me remplir de ces fichues pilules pour ne plus me relever de mon lit ! Alors imaginez que quelqu’un partageait ma vie. Elle devrait supporter ce manège jour après jour voir même, une terrible descente aux enfers. Etais-je sérieux ? Un peu oui. Le roc qu’on observait là, était fatigué, abimer par des flots constamment déchainer, menaçant de le faire céder à chaque instant. Et chaque personne qui aurait la bonté de venir m’aider à me consolider, risquait de finir écraser. Oui je voyais un psy, un mec étrange mais bon. Quoi que pro, je restais méfiant vis-à-vis de lui, juste un minimum. Et ne pouvant parler de ce qui me torturait, à savoir mon monde d’origine, je disais juste ce qu’il fallait pour qu’on me laisser bosser à la fin.

Ne cherchait pas à me comprendre, je suis compliqué je le sais. Ma tête fut brouillée, tout l’intérieur de mon corps était agité comme si jamais la guerre n’avait cessé en moi. Telle était mon fardeau, une punition incompréhensible. Au moins, il était possible de trouver un peu de quiétude dans cet échange avec Thara. Et pour preuve, pas une seule fois mon corps ne s’était mise à trembler, qu’une vision de cauchemar me fut projetée me poussant à me lever d’un bond et gueuler à frapper n’importe quoi autour de moi. Non, j’étais tranquille depuis un moment, ne me faisant pas passer pour un gars en manque.

La suite de la conversation devenait plus joyeuse, parlant des raisons de sa venue ici. Une simple promenade, prendre l’air, profiter du paysage du parc. C’était beau, enfin cela aurait put l’être encore s’il n’eut l’incident. Toutefois Thara exprima sa joie que cela est put nous pousser à nous rencontrer, ce qui me fit lâcher un léger sourire.

"Oui moi aussi." Etais-je vraiment quelqu’un de bien ? Jeune, je m’imaginais parfois jouer aux héros. Mais depuis j’eus des doutes sur un tas de chose. Oui je sauvais des vies, c’était ma principale mission. Mais, et encore des mais ! J’eus bien trop de sang et de destruction sur les mains. Des vies non sauvées, d’autres qu’il fallait détruire… Une vraie machine de guerre ne pouvait imaginer vivre en paix. Etait-ce être quelqu’un de bien ?

"Je fais ce que je peux en tout cas. Mon devoir. En tout cas, la vie est toujours faite de surprise, à se demander si elle est chaotique ou bien une force nous guide pour accomplir quelque chose à la fin."

Il ne m’arrivait presque jamais d’être aussi philosophique. En principe mon raisonnement était ce qu’on pouvait appeler, « Simple ». Pas stupide, mais se contentant de ce qu’il y avait. Mais ça, nous pouvions en parler une prochaine fois…






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The Good Samaritan [pv E. Thara Fallonne] EmptyJeu 10 Oct 2019 - 8:55

Chris & Thara

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Et si nous oublions la famille pour l'instant? Sujet tabou ou non, Chris ne semblait pas spécialement à l'aise avec le dit sujet et ce n'était pas Thara qui souhaitait le mettre mal à l'aise avec cela. Elle se contenta de sourire brièvement à sa proposition. Elle aussi avait du mal ses derniers temps avec les membres de sa famille. Les histoires de famille ne sont jamais les meilleures, et même si on aime démesurément ses personnes qui font partis de nôtre vie, on ne peut pas être toujours d'accord sur tout avec elles. Thara n'a jamais compris pourquoi sa mère était aussi protectrice avec elle et son frère, jusqu'à ce qu'elle met au monde la petite Léonie. Pour nous enfants, nous sommes capable de tout, même de tuer. On rêve de les voir réussir, qu'ils aient un bel avenir, qu'ils soit préservés du malheur, du danger, du monde hostile dans lequel ont vit, mais parfois, ils se retrouvent obligés d'être confronter à la dure réalité de la vie, pour se forger un caractère ils en ont besoin de ses épreuves pour avancer. Sa mère n'acceptait pas sa relation avec Nathan et encore moins le fait qu'ils aient un enfant ensemble, tout cela était bien trop rapide pour elle. Le pire était de savoir que Nathan était en réalité un explorateur, le genre d'explorateur que son défunt père avait été à l'époque. L'idée que sa fille se retrouve du jour au lendemain  seule, à devoir élever un enfant qui n'aurait aucun modèle paternel lui était inconcevable, mais Nathan était prudent, il n'oserait jamais rien pouvant mettre ses jours en danger. Il avait promit à l'indienne qu'il ferait toujours en sortes de veiller sur Léonie, et sur elle, qu'ensemble ils formeraient une belle famille unie, et pour l'instant, Nathan avait respecté sa promesse.

Mais soit. Si le désir de Chris était de ne pas parler famille, alors ils ne parleraient pas de la famille mais plutôt des circonstances qui les avaient tout deux amenés à se parler aujourd'hui. De ce voleur, ce malotru qui lui avait subtilisé son sac alors qu'elle était en simple balade avec sa petite fille. Tout comme elle, Chris semblait plutôt content d'avoir fait sa connaissance. Game city n'était pas une très grande ville, et c'était toujours un plaisir, un agréable plaisir de connaître ses habitants. Qui sait, peut-être qu'elle aurait la chance de recroiser l'homme dans d'autres circonstances, ou simplement que ce dernier deviendrait un bon ami, le genre d'amis qu'ont apprécies avoir dans son entourage et qu'ont aimeraient côtoyer plus souvent. En attendant, Chris avait un devoir à accomplir, comme un brave soldat, il venait en aide au monde, dans l'espoir qui sait que le monde lui rend l'appareil. Thara venait de le faire en l'écoutant simplement, en lui parlant, en le complimentant. Il fallait que ses hommes la sachent que les citoyens étaient reconnaissants envers eux, c'était la moindre des choses face au danger qu'ils côtoyaient tout les jours.«La vie est bien faîtes. Que certains jours soient bons comme mauvais il faut toujours en tirer du positif. Le mal nous fait avancer, nous fait réfléchir et le bien nous rend heureux. Dans n'importe quel circonstance, ont s'en sort toujours au final. Aujourd'hui par exemple, j'ai appris que les gens ne sont pas toujours honnêtes, et j'ai même pus récupérer mon sac grâce à un courageux soldat.» Avait-elle répondu avec un sourire au bord des lèvres. Son regard brillant dans celui du dénommé Chris, elle poursuivit dans l'espoir de lui apporter d'avantage de quiétude et qu'il repart de ce café l'esprit apaisé et serein par l'échange qu'il venait de faire avec la jeune indienne. «Enfin, ne nous prenons pas la tête avec des futilités, l'important est simplement de vivre, de respirer et d'apprécier les moments simples que la vie nous offres comme ce café que je partages avec toi par exemple. Ce n'est pas grand chose, mais il me permet de me changer les idées et ça, ça n'a pas de prix.» Et pourtant le temps file, et bientôt elle allait devoir partir, reprendre sa vie de jeune maman, retrouver Nathan, le serrer fermement contre elle pour réaliser la chance qu'elle avait de l'avoir bien en vie à ses côtés. On ne réalise pas à quel point la vie est belle avant que le malheur nous tombe dessus. L'être humain est borné, ne fait que se plaindre de ses malheureux jours de pluie, mais avant que l'orage ne tombe, il faut toujours chercher la lueur du soleil entre les nuages, et même si cette dernière semble inexistante, elle l'est malgré tout, au plus profond de nôtre âme, de nôtre cœur même, à nous de la trouver, de la préserver, de la choyer et de la vénérer jusqu'à la fin de nos jours.

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The Good Samaritan








E.Thara Fallonne Chris Redfield


Le café était bien vivant. À travers les senteurs de différends arômes qui flottaient dans l’air, les conversations alentours allèrent de bon train, nous rappelant que nous étions en ville. Impossible de distinguer le moindre mot de ceux, échangeant juste à côté à cause de cette chorale chaotique et de ces véhicules brisant la quiétude rechercher. D’un coup, je me rendais compte que je nageais au milieu du monde. Non plus que l’univers que je pensais voire s’arrêtait juste à Thara, mais à présent me fit prendre conscience qu’en réalité, je voyageais dans cette foule qui avant m’angoissait. Terme peut-être un peu trop fort, car je n’étais pas agoraphobe, plutôt que j’avais peur de ce que je pourrais faire, de ce qui pouvait sortir de moi.

Toute cette vie qui grouillait tout autour, pouvait appâter la bête qui sommeillait au plus profond de mes tripes. Les cris, les rires, le bruit en général, perturbait le sommeil de cette chose que je maintenais calme jusque-là. Alors, prenant bien conscience du risque que je courrais maintenant, je tâchais de rester concentrer sur la jeune mère et notre conversation. Elle continuait dans des propos fort flatteurs, comme « Courageux soldat ». Oui, c’était facile de me désigner comme tel, mais l’étais-je vraiment ? Bondissant dans les rangs ennemis, ce fut plus souvent mes émotions qui dictaient chacun de mes faits et geste. La colère, la peur, la compassion, la tristesse… En poursuivant ce voleur, était-ce bien mon courage légendaire qui se manifestait ? Ou bien un désir refouler comme l’amour du danger ? Difficile à répondre. Tout ce que je trouvais à répondre fut un "Merci." Avec un sourire timide.

Reprenant ma tasse, je pris une nouvelle gorgée de café. La boisson toujours aussi chaude, semblait chassé toutes mauvaises pensées pendant un bref instant. Je sentais bien le liquide coulait le long de ma gorge, réchauffait ma trachée et dégourdir chaque muscle de mon corps. Ses derniers mots eurent un plus grand impact sur moi, qu’on pourrait le croire, me laissant dans une profonde méditation.

"Respirer oui… C’est une bonne chose. Il faut trouver le temps pour."

Quand je réfléchissais à mon parcours, j’avais l’impression de mettre battue non-stop. Que ce soit pour élever ma sœur seul, ou sur le terrain, je ne me voyais qu’en mission. Toujours courir, toujours tiré, toujours sur le qui-vive, une arme à la main. Toujours à regarder derrière soit si un malade aux visages de mouche mutante n’allait pas me tomber dessus. Le moindre bruit pouvait devenir suspect, un ennemi en approche, une attaque en cours… Quand n’avais-je pas vraiment respirer ? Profiter du soleil, du grand air, penser seulement à la nature, à la vie qui m’entourait ? On ne dirait bien jamais.

C’est alors que je le remarquais. Ma main, dissimulée derrière la tasse, tremblait légèrement. Il ne faisait pas froid, le geste était incontrôlable, comme si elle était impatiente. Impatiente de sortir de sa cachette un flingue et tiré sur le premier terroriste à proximité. Les conversations autour de nous, furent accompagnés par des sons bien étranges. Je crus entendre des coups de feu, des cris, quelques explosions, des hurlements inhumains qui grondaient. Tout ceci n’était que dans ma tête, je le savais bien. Un souvenir qui n’était plus qu’un rêve, plus rien n’était réel, tout était fini. Et pourtant, j’en étais traqué, persécuter, on ne voulait plus me lâcher.

Me sentant quelque peu à bout, je serrais le poing afin de maîtriser cette rage qui remontait rapidement en moi. Mes doigts qui s’enfonçaient dans ma paume, les jointures devenant blanches, alors que le reste de ma main était bien rouge. Je n’avais plus qu’une seule chose en tête, mes pilules. Oui, je ressentais le besoin de prendre mon traitement, mon salut pour échapper à cet enfer qui revenait subitement, menaçant de gâcher ce moment. Ne sachant trop comment me comporter, j’arrivais par miracle à garder mon sang-froid, et à demander à Thara :

"Cela ne te déranges pas que nous allions marcher ailleurs ? J’ai l’impression d’étouffer un peu ici. Sauf si tu préfères rentrée, ce que je comprendrais."

Au fond de moi, je préférais la seconde solution. Mais je ne pouvais pas mettre fin à notre moment. Je risquais de paraitre bien plus grossier que je ne le suis. En tout cas, il fallait que je bouge, que je me dépense, que je compensais cette envie d’action dans une activité physique. Marcher, courir, m’entrainer, quelque chose quoi. Damn ! J’avais vraiment l’impression d’être un accro, un toxico. Le gars qui voulait arrêter de fumer mais ne pouvait plus. Mais qu’est-ce que j’étais devenu à la fin ?






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