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Un tableau ne vit que par celui qui le regarde (PV James)

Kara Collins
Kara Collins

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▌JE SUIS NÉ(E) LE : 24/04/1990
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Un tableau ne vit que par celui qui le regarde (PV James) EmptyJeu 16 Aoû 2018 - 17:07
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Son carnet à croquis et sa farde de protection précieusement placés dans son sac, Kara se dirigea vers un restaurant où elle avait rendez-vous. Heureusement, aujourd'hui, Alice et Eve-Leen étaient à l'école et elle avait donc toute la journée pour accomplir ses diverses commandes, rendez-vous... Kara se dirigea donc vers son rendez-vous principal de la journée pour lui montrer quelques unes de ses nouveautés.

Heureusement, elle trouva assez rapidement de la place pour garer sa voiture et, après avoir réajusté son col, elle sorti en remettant sa robe en place. D'un bon pas, elle se dirigea vers sa destination et repéra son client.
Bonjour Mr. Quatermain dit-elle d'une voix enjouée.
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Un tableau ne vit que par celui qui le regarde (PV James) EmptyVen 17 Aoû 2018 - 9:35
Un tableau ne vit que par celui qui le regarde
Comme dirait le lapin blanc dans Alice au pays des merveilles, « Vite vite ! Je suis en retard ! » Allons James, cela ne se fait pas d’arriver ainsi à un rendez-vous, surtout auprès d’une dame. Et bien que j’aimais me faire un minimum désirer, je comptais bien arriver à l’heure et pour y arriver, je mettais bien organiser. Enfin, cela n’aura pas était simple. Car mon éditeur m’avait proposé un nouveau projet de livre. Il voulait que lors de mon prochain voyage, je retrace le parcours de mon glorieux ancêtre. Déjà, ce monde compte un Allan Quatermain dans sa littérature. Mais celui de mon propre univers était un chouilla différent, et je n’eus aucun mal à convaincre qu’il était l’homme ayant inspiré Henry Rider Haggard. Alors, on voulait que je présente mon aïeul en faisant ce petit coup de pub. Et ce projet était sans doute le plus long et compliqué à mettre en place.

Mais en pleine préparation, j’eus un coup de file de la fameuse Kara Collins qui me proposa la vente d’un de ses tableaux. Alors, sautant sur l’occasion, je disais à mon éditeur :

"Je prends une pause !"
"Que... Quoi ?!"

Oui, j’aimais l’art, enfin en partie. D’ordinaire, je n’étais pas très porté sur ce genre de chose, mais les peintures de Lady Collins me firent un drôle d’effet. C’était comme si ses formes et ses couleurs m’évoquaient quelques choses, me parlaient mieux que ces croûtes dans les musées. J’avais l’esprit ouvert, et savais reconnaître la beauté, donc je ne crachais pas dessus, et les exposés dans mon modeste chez-moi, me procuraient une immense joie. De plus, cela me changeait un peu de tous ces bustes de Néfertiti, statuettes incas, fresque mésopotamienne et poterie asiatiques. J’avais tout un petit musée chez moi, mais je ne comptais pas vous en faire la présentation dans le détail. Peut-être une autre fois, quand j’aurais l’occasion de venter mes exploits. Mais la vedette de cette histoire était pour une fois, quelqu’un d’autre que moi.

Le lieu du rendez-vous se passait dans un restaurant. Classique et un peu romantique. Ayant un peu pris l’habitude, j’avais tronqué ma tenue « D’Indiana Jones » pour quelque chose de plus simple, comme un jean et une veste à carreaux. Je n’avais rien contre le fait de me faire remarquer, cependant, je tenais à rester discret et ne pas être importuné lors de la transaction. Et puis une tenue plus décontracte m’aiderait à mettre à l’aise tout le monde pendant l’échange.

Arrivé au lieu-dit, je m’adressais au premier serveur que je croisais pour m’aider à me retrouver. Ce restaurant avait son charme, mais ce n’était pas la décoration qui m’intéressait en ce moment, mon cœur et mon esprit furent tous deux occupés par autre chose, vous l’aurez compris. Ce dernier m’indiqua une place, mais m’expliqua que personne de ce nom, n’était encore arrivé. « Ouff ! » Je n’étais pas si en retard que cela. Bien heureux de n’avoir rien rater, je m’installais à la table désignée. On m’apporta une carte pour choisir afin de me faire patienter, mais je tenais à ne pas louper l'entrée de Collins, laissant cette planche plastifier sur la table, et y reposant dessus mes avant-bras. Quelques minutes s’écoulèrent, et je finis enfin par retrouver celle que j’attendais. Sourire charmeur sur les lèvres, je la saluais.

"Hello miss Lady Collins ! C’est un plaisir de vous revoir. Je vous en prie, j’ai préféré attendre votre arrivée avant de commander."

Prenant place, je fis signe au serveur de revenir pour apporter quelques apéritifs. Mais jointe, je contemplais mon invitée et ce qu’elle était censée avoir apporté. J’étais pressé de voir sa dernière création, sentir les effets de ses couleurs et forme sur moi. Mais bien que les affaires étaient importantes, nous pouvions bien profiter de ce moment ensemble en nous accommodant de quelques mondanités. Reculant mon buste, je me mis enfin à consulter la carte que l’on m’avait donné tout à l’heure.

"Comment allez-vous miss Collins ? J’espère que tout va bien de votre côté, tant professionnel que personnel."

J’avais toujours vue notre relation comme quelque chose de professionnel justement. Elle était certes jolie, et pas mal du tout dans son genre. Mais jamais il m’est venue de flirter avec elle. C’était de son art dont j’étais tombé amoureux. Pourtant, cela ne m’empêcha pas d’agir à la fois en parfait gentleman et tenter une approche amicale. Mais si je continuais ainsi à vous en parler, vous me prendriez pour un rustre horrible, ce que je n’étais pas. Car comme dit, je venais surtout voir ce qu’elle avait à me proposer, rien de plus.


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Un tableau ne vit que par celui qui le regarde (PV James) EmptyVen 17 Aoû 2018 - 10:46
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James Quatermain était un de ses meilleurs clients. Et pourtant, au début, elle n'aurait jamais cru qu'il puisse s'intéresser à des œuvres aussi récentes - et, ce, même si elle cultivait les styles et les adaptaient - quand elle l'avait vu franchir les portes de sa galerie. Evidemment, elle avait fait bonne figure... Les lieux étaient ouverts au public toute la journée! Mais Kara n'avait pas grand espoir quand elle avait remarqué James débarquer dans ses vêtements du parfait aventurier à l'Indiana Jones!

L'habit ne faisait pas le moine! Aujourd'hui, elle savait qu'elle n'avait qu'à l'appeler pour le voir rappliquer en vitesse. Kara lui avait cependant demandé, aujourd'hui, de se voir ailleurs qu'à Collins's Art en lui disant qu'elle installait sa nouvelle exposition et que c'était un poil le bordel! Donc pas très recommandé pour un rendez-vous d'affaire dans les règles de l'art!
Elle lui avait donc proposé de dîner ensemble pour lui montrer ses nouvelles créations bien avant qu'elles ne soient exposées et donc pouvoir acheter - si il le voulait - à tête reposée.


Arrivant au restaurant, elle vit que James était là pile à l'heure du rendez-vous. S'armant d'un sourire professionnel, elle le salua. "Hello miss Lady Collins ! C’est un plaisir de vous revoir. Je vous en prie, j’ai préféré attendre votre arrivée avant de commander." Elle s'assit en déposant son sac sur une chaise vide à leur table et dit: Merci beaucoup! tandis qu'il appelait le serveur pour les apéritifs. Elle préféra prendre quelque chose de léger et de pas trop alcoolisé.

Leurs verres arrivèrent bien vite et ils commandèrent les plats. "Comment allez-vous miss Collins ? J’espère que tout va bien de votre côté, tant professionnel que personnel." Elle sourit et décida de profiter que leur repas soit préparé pour lui montrer ses œuvres. Avant cela, elle répondit: Tout va très bien. Mes œuvres se vendent bien et m'offrent de quoi vivre avec ce qu'il faut. Ma fille va également très bien... Elle me demande même quand on va revoir "l'aventurier" L'aventurier en question étant James!

La relation qu'ils entretenaient été purement professionnelle. Bien sur, il y avait un léger flirt mais comme dans toutes relations d'affaires et, de toute façon, Kara était humaine depuis pas assez longtemps à son goût pour se permettre d'avoir une relation amoureuse durable... Ainsi se mettait-elle à distance des hommes quand leurs désirs n'étaient plus à deviner. Mais James...C'était spécial, il y avait beau avoir une légère "attirance"; ce n'était pas réellement entre eux mais envers l'art. Chose qui convenait parfaitement à la jeune femme.
Et si on parlait affaire? Dit-elle en sortant sa farde de protection. Il s'agit de petits tableaux cette fois-ci Elle l'ouvra et étala ses œuvres dans leurs protections.

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Un tableau ne vit que par celui qui le regarde (PV James) EmptySam 18 Aoû 2018 - 19:36
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Petit sourire à l’écoute de ses nouvelles, je répondais :

"Dites-lui que ma fan favorite me manque aussi, que la prochaine fois, je lui rapporterais un beau cadeau."

Il m’était arrivé de voir l’enfant de Kara qu’une un deux fois, mais c’était une enfant charmante, pleine de vie qui savait donner le sourire. Et pour ce visage si angélique, je pouvais toujours me débrouiller pour lui faire parvenir quelques souvenirs de voyage. Généralement, j’essayais de dégoter quelque chose ayant trait à une princesse, ou bien un artefact avec une pierre précieuse dessus, quand il n’était pas couvert d’argent. Il suffisait de dire que cela venait d’une vraie princesse antique ou moyenâgeuse pour que celles des Disney et compagnie se retrouvent remplacés dans l’esprit et les rêve de l’enfant. Espérons que le prochain présent fasse tant plaisir à cette jeune enfant.

Kara enchaîna par la suite sur ses œuvres. Parfait ! Je me mis à me frotter les mains, pendant que l’artiste dévoilait ses œuvres, de dimension plus réduite sur la table, protégés. Poussant les couverts déjà présents sur la table, ustensiles et verre, je fis donc place aux nouveaux tableaux. Les alignant les uns à la suite des autres, je ne tardais pas à les examiner. Je pouvais trouver son talent incroyable et aimais ses œuvres, mais juste entre un à cinq pour cent de ses créations n’arriva point à toucher mon cœur. Cela dit, ce que j’avais devant les yeux me plaisaient beaucoup. Je profitais du fait qu’ils étaient sous protection, pour caresser les formes et les couleurs, suivant de ma main, les formes colorés sous mes yeux. Chacune de ces toiles m’évoquait quelques choses qui, je le sentais, firent rougir mon visage.

"Splendide ! Vous ne vous essoufflez pas, c’est magnifique. J’aime tout particulièrement la façon dont vous donnez vie aux formes avec ces couleurs à la fois vive et naturel. On sait que ce sont des peintures, mais on a l’impression qu’il s’agit de photos retouchées pour embellir encore plus. Bravo."

Alors que je défilais les quelques portraits devant moi à la manière d’un diaporama, la dernière me troubla sans raison. Le vert qui dominait, me rappelait une forêt dense, l’orange au milieu, un feu, et les formes autours, des structures isolés. C’était curieux, mais cela me rappela le crash de mon avion au Guatemala, alors qu’avec… Qu’avec Goodwin, nous cherchions Xibalba, le royaume des morts pour sauver le monde. Tant de si lourds souvenirs qui refirent surface, alors que sa peinture représentait autre chose. L’art était un bien curieux concept, possédant une magie chaotique sur les gens. Ne voulant laisser ce trouble gâcher quoi que ce soit, je reposais délicatement sur le côté, cette peinture, cherchant à rappeler le serveur ainsi qu’à me faire changer les idées.

"Vraiment superbes. Mais avant de conclure quoi que ce soit, profitons du repas. C’est moi qui invite."

Je n’avais peut-être pas la notoriété de celle ayant écrit les Harry Potter, ou l’argent de Maxim Chattam, mais j’avais mon propre niveau de vie qui me permettait largement de vivre à mon aise et accomplir certains de mes petits caprices. Et ce soir, je me faisais plaisir, je payais à la fois le restaurant et les tableaux. D’ailleurs, c’était une situation plutôt ironique. Dans mon ancien monde, j’étais un gars fauché, ayant toujours besoin d’argent car j’étais un amoureux des jeux. À présent, je ne jouais plus, et j’avais du fric à ne plus savoir quoi en faire. Toutefois, il était bon de faire attention, car tout dilapider, on se retrouverait rapidement dans le trou, ça, j’en étais bien conscient.

"J’ignore d’où vous tirez votre inspiration, mais j’applaudis, on dirait que vous cherchez à représenter un tout nouveau monde. Au fait, que prenez-vous pour ce soir ?"

Entre ces univers parallèles, on pouvait bien ajouter ceux du rêve. De toute manière, on ne pouvait pas renter chez nous, et si on voulait changer de monde, seuls ceux de l’imaginaires restaient joignable, ça je l’avais bien compris, comparé à certains et certaines. Le serveur étant arrivé, je donnais la commande. Pour moi, ce sera un saumon dans sa sauce, avec une salade printemps en entré. Ah des œufs mayonnaises avec le poisson, ce sera parfait. Je sentais qu’on allait passer une bonne soirée.


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Un tableau ne vit que par celui qui le regarde (PV James) EmptyVen 1 Mar 2019 - 9:45
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Etalant ses œuvres protégées par des chemises plastiques, Kara observait - un sourire en coin - les œuvres qu'elle avait sélectionnées comme pouvant plaire à James. "Splendide ! Vous ne vous essoufflez pas, c’est magnifique. J’aime tout particulièrement la façon dont vous donnez vie aux formes avec ces couleurs à la fois vive et naturel. On sait que ce sont des peintures, mais on a l’impression qu’il s’agit de photos retouchées pour embellir encore plus. Bravo." Elle sourit plus franchement au compliment, touchée que son talent artistique soit reconnu.
Kara avait, bien sur, plusieurs clients - Game City était une grande ville - mais James...C'était quelque chose d'autres. Il s'investissait dans son rôle et lui apparaissait comme un mécène.
Et, en plus, il lui apparaissait comme un ami. Elle l'avait déjà surpris à s'inquiéter pour elle et Alice. Après tout, et quelle que soit l'époque, être une mère célibataire n'avait rien de facile. Surtout que, maintenant, elle comptait sur la présence de la petite Eve-Leen qui était apparue dans leur vie comme un boulet de canon. D'ailleurs, James ne l'avait pas encore rencontrée... Kara lui faisait confiance mais elle craignait le moment où elle devrait lui dire d'où venait cette petite. Devrait-elle lui dire la vérité? Qu'elle avait trouvé Evie un soir complètement perdue et qu'elle l'avait accueillie tout en omettant de prévenir les forces de l'ordre parce que ni elle ni la petite ne les portaient dans leurs cœurs? Ou inventer un mensonge en faisant croire que l'enfant était la fille d'une amie qui lui avait demandé de l'héberger parce qu'elle partait en voyage d'affaires?
En général, c'est comme ça qu'elle présentait l'enfant. Cette dernière fuyait elle ne savait trop quoi.

Sortant de ses pensées, elle le remercia. Pour cette série, Kara avait fait des mélanges de couleurs et de motifs grâce à différentes techniques de gravure. Une, en particulier, semblant attirer l'attention de son client. Celle où elle avait peint et graver des nuances de vert et d'orange. Tout était sujet à la propre interprétation du spectateur et, là, l'oeuvre sembla raviver des souvenirs de son client. Ce tableau vous rappelle quelque chose?

C'était indiscret mais, en voyant l'éclat dans ses yeux, sa curiosité en avait été titillée. James rappela le serveur pour passer commande en lâchant: "Vraiment superbes. Mais avant de conclure quoi que ce soit, profitons du repas. C’est moi qui invite." Merci beaucoup! "J’ignore d’où vous tirez votre inspiration, mais j’applaudis, on dirait que vous cherchez à représenter un tout nouveau monde. Au fait, que prenez-vous pour ce soir ?"
Kara n'essaya même pas de le convaincre de la laisser payer sa part - au moins - parce qu'elle savait qu'il refuserait tout net. Kara commanda un des plats du jour, un wok de nouilles au poulet à la thaïlandaise. Depuis sa transformation en humaine, l'ancienne androïde s'était prise d'affection pour la nourriture asiatique. D'où je tire mon inspiration? Je l'ignore, ça me vient comme ça!
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Un tableau ne vit que par celui qui le regarde (PV James) EmptySam 2 Mar 2019 - 11:52
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Mon absence se fit hélas remarquée et Kara ne manqua pas de le remarquer. Son interrogation me ramena quelque peu sur terre, me rappelant où je me trouvais et avec qui. Comme si je sortais d’un rêve, les gens et l’endroit me redevinrent familier et le temps semblait reprendre son court. Ne voulant trop mentionner mon sentiment de l’instant, je chassais l’air l’aire devant moi, avec ma main. Tout en forçant un rire, je tâchais de me montrer convainquant et taire la curiosité de l’artiste.

"Juste de vieux fantômes du passé. Mort depuis bien longtemps, rien d’important."

Jadis, j’aurais noyé mon ancienne vie dans l’alcool. Un bon Whisky, une jolie fille dans les bras, me bagarrer pour finir à terre… Vraiment, jouer la grosse épave. Mais à présent, seule la célébrité était ma drogue. La nouvelle vie que je connaissais en ce jour, suffisait à faire oublier l’homme que je fus, du moins en partie. Alors, à quoi bon mentionner une histoire, qui n’aurait le mérite que de me faire passer pour fou et fini dans un sanatorium ? Tous ces souvenirs n’étaient que l’écho d’un rêve. Les ondulations qui se mourraient pour finir par disparaître. Voulais-je vraiment oublier toute mon existence passée ? Tirer un trait et tout recommencer à zéro serait fort tentant. Cependant mon souhait n’était pas de devenir quelqu’un d’autre. Non, ce que je faisais n’était pas de renier mon identité, ce n’était que de l’adaptation.

Collins m’expliqua que son inspiration venait comme ça. Une réponse qui me fit faire de grands yeux d’étonnement. Les peintres, je les avais toujours vus dans les forêts, près des cours d’eau ou sur les toits, à peindre ceux qu’ils voyaient. Car nos créations ne dépendaient-elles pas de ceux que nous connaissons et voyons de la nature et de l’homme ? Je n’étais pas un artiste, si ce n’était avec quelques pétards, mais on m’avait toujours expliqué l’art ainsi. Alors, j’eus un peu de mal à croire que ses idées venaient ainsi. Enfin, c’était possible, juste que ce fut surprenant quoi.

"J’ai un peu de mal à vous croire. Tout vous vient donc comme ça ? Vous ne vous inspiriez jamais de quoi que ce soit ?"

Prenons mon exemple justement. Combien de fois des critiques disaient qu’en réalité, je n’étais qu’un petit rigolo, qui s’amusait à calquer Indiana Jones et Cie. Il fut vrai que nombreuses de mes aventures et celles de mon aïeul ressemblaient à celle du célèbre aventurier. Mais si on faisait attention aux faits, c’est cette Indiana du cinéma qui a copié Allan Quartermain. Moi, je n’étais qu’une prolongation de son histoire. Et concernant les romans que j’écrivais, ce n’était que le reflet de ceux que je vivais. Avec quelques passages retouchés pour le bien du livre. Enfin bref, ne nous attardons pas là-dessus trop longtemps. Posant la toile sur le côté et attendant qu’on nous serve enfin un apéritif, je poursuivais mes questions sur Kara Collins

"Sinon, j’aimerais beaucoup mieux vous connaitre. Dite moi, depuis combien de temps déjà payez-vous ? Et comment est né votre passion ?"

Je m’attendais à une jolie petite histoire du style « La passion m’est venue depuis toute petite, j’aime l’art, les formes et la nature etc. Ma mère était une artiste aussi… » Ce qui serait largement mieux que les raisons m’ayant poussées dans la voix de l’aventure. A savoir profiter du nom célèbre de mon ancêtre, pour jouer les grands aventuriers mercenaires.


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Un tableau ne vit que par celui qui le regarde (PV James) EmptySam 9 Mar 2019 - 10:43
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James n'eu pas l'air d'apprécier qu'elle aie remarqué son absence. Tout aussi bien, Kara n'en demanda pas plus quand il lui répondit - douloureusement? "Juste de vieux fantômes du passé. Mort depuis bien longtemps, rien d’important." Aussi bien parce qu'elle ne voulait pas se montrer indiscrète mais également parce que, par politesse, ça l'aurait obligée de répondre à ses questions si James voulait un juste retour d'ascenseur.

"J’ai un peu de mal à vous croire. Tout vous vient donc comme ça ? Vous ne vous inspiriez jamais de quoi que ce soit ?"
Elle s'apprêtait à répondre quand il poursuivit "Sinon, j’aimerais beaucoup mieux vous connaitre. Dite moi, depuis combien de temps déjà payez-vous ? Et comment est né votre passion ?" Eeet meeerde! Kara se retint de soupirer. Elle n'aimait pas parler d'elle ni de sa fille. Pourquoi? Et bien cela lui rappelait des souvenirs douloureux dont cet horrible mois de novembre où, pendant quelques jours, elle fut traquée comme une criminelle seulement parce qu'elle était différente?
Mais tout était-il si négatif? Non, car, en devenant déviante, elle avait découvert l'amour. L'amour maternel. Elle aimait Alice plus que tout au monde et si elle se sentait en vie, c'est grâce à cette petite. Aujourd'hui, elle était heureuse.
Même si elle ne savait comment, elle vivait dans une ville sympathique, avait un métier, pouvait subvenir à ses besoins et ceux de sa fille. Que demander d'autres? Alors certes, elle avait encore du mal avec son humanité corporelle tout nouvellement acquise mais Kara commençait à comprendre comme son corps d'humain fonctionnait.
Disons que j'ai eu... Je suis passée par quelques difficultés. J'ai trouvé en la peinture une manière extérioriser mes émotions et, en quelques sortes, de leur donner une forme... Une thérapie en somme. Son regard valsa vers une de ses œuvres. Une bien spéciale. Elle représentait une rue urbaine sous la pluie, éclairée par quelques lampadaires mais aussi très assombrie dans des touches de noirs et des nuances de bleu mais mis en valeur par du blanc et du jaune clair. Kara avait représenté Dowtown, le bas-quartier de Detroit où elle et Alice avaient trouvé refuge après avoir fuit Todd et sa violence.
Une autre peinture, de nuit de nouveau; représentait la rivière-frontière entre les Etats-Unis et le Canada en partie gelée. Puis, elle senti un sourire quand elle vit une de ses dernières créations. De jour, le matin que l'on pouvait remarquer grâce à un lever de soleil tardif, dans ce qui semblait être la campagne...Une maison typiquement américaine, une petite éolienne, une large serre... Kara avait représenté la maison de Rose. Le premier endroit où elle s'était réellement sentie en sécurité l'espace de quelques heures. L'espoir. Le fait que la race humaine n'était pas entièrement pourrie...Qu'il y avait des personnes qui acceptaient la différence.
Bref, rien ne très intéressant. Mais non, ce n'est pas le classique "j'aimais dessiner depuis que je suis toute petite!"
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La réponse de Kara Collins ne semblait pas réellement en être une. Je ne serais pas trop comment vous l’expliquer, mais on aurait dit qu’elle restait exprès vague, cachant quelque chose. Bah ! Nous n’étions pas chez les flics, ceci n’était pas un interrogatoire. Chacun donc était libre de garder un jardin secret. Sauf si la jeune femme venait à m’avouer qu’elle gardait enfermer dans sa cave des gens kidnapper, et que ses peintures étaient faites avec leur sang. Houlà James, comment tu déviais facilement. En tout cas, si une personne pouvait comprendre l’idée de jardin secret, c’était bien moi.

Et encore, mon passé fut déjà connu de beaucoup et pourtant, sans l’être. Oui, à travers des interviews et des livres, je parlais de mes origines, mais de façon déguisée, passant sous silence certains détails et travestissant d’autres. Le plus étonnant fut que cela marchait parfaitement, et que même étant une personne connue, personne ne semblait avoir repéré la supercherie. J’ignorais toujours ce qui nous avait amener dans cette ville futuriste, mais cela nous avait bien mit en place une nouvelle vie comme si de rien était.

"Monsieur, madame, voici la salade printemps. Le Wok et le poisson arrive de suite."
"Je vous remercie."

Les premiers plats arrivèrent bien vite, et c’était agréable. Attrapant mes couverts, je souhaitais un "Bon appétit." Mais je ne fis même pas une première bouchée que je me sentais mal à l’aise en regardant l’espace vide devant Kara. Ce serait impoli de manger alors que notre convive n’avait rien.

"Vous désirez y gouter ? Vous pouvez picorer si vous voulez."

Cela ne me dérangeait pas de partager mon assiette avec autrui. Durant mes aventures, il fallait souvent manger dans le même bol avec ceux qui nous accompagnaient. Croyez-moi, quand vous étiez perdu dans la jungle, le désert, la banquise ou dans une grotte, vous ne faisiez pas de chichi pour vous nourrir. Sinon, dans le cas contraire, je ne garantissais pas que vous finiriez votre histoire dans un très bon état. Et oui, j’avais appris pas mal de règle de survie, valorisant des conditions spartiates au confort et au luxe. Ces derniers, c’étaient quand je ne travaillais pas, mais sinon, je dormais sans problème dans un hamac, ou une couche improvisée, et chassais bêtes, fruits, champignons et racines pour survivre.

Pour revenir à notre histoire, ce que je proposais à Kara n’était en rien extraordinaire, en comparaison avec ceux que je venais de vous citer. Mais allait-elle décliner par politesse ou par dégout ? Il n’y avait aucune raison, étant celui qui payait la soirée, Miss Collins pouvait bien jouer les princesses gâtées, c’était moi qui lui proposais. Et soyez-en sûr aussi, que ma proposition fut formulée par un gentleman. En gros, il n’y avait que de l’innocence dans mes propos. Je disais cela, car je voyais venir certains d’entre vous. Soit, je pouvais être un vrai Casanova, mais je ne pensais pas qu’à cela constamment. Là, nous étions réunis pour du business et rien d’autres.


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