Marian Hawke [Terminer]

I - Origine

Pour comprendre qui je suis, ce que je suis devenue, le mieux est de vous dire qui j'étais. Je m'appelle Hawke, Marian Hawke. Je suis une mage née dans un petit village nommé Lothering en Férelden. Férelden est l'un des pays qui compose mon monde Thédas. Ma mère s’appelait Léandra Amell, née dans une famille noble dans une ville nommée Kirkwall située au sein des Marches Libres, une parcelle de terre située au nord de Férelden. Ces deux pays étant séparés par la Mer d’Écume. Mon père, quant à lui, s'appelait Malcolm Hawke. Un mage né en Férelden. Selon la Chantrie qui est un ordre religieux qui sert le Créateur, tous les mages doivent être contrôlés et surveillés dans un Cercle de Mage. Cercle surveillé par des Templiers, seul ordre pouvant contenir les mages. Certains mages avaient peur de leur propre puissance et le Cercle était pour eux une bénédiction. Mais pour d’autres mages, le Cercle n’était rien plus qu’une prison. C'est durant son enfance et la période où on découvrit qu'il était mage, que mon père fut emmené de force dans le Cercle des Mages de Kirkwall. A savoir qu'un mage entrant dans un cercle coupe tout lien avec sa famille et son entourage. C'est dans cette même ville, des années après que mes parents se rencontrèrent. Tombant amoureux l'un de l'autre, ils décidèrent de fuir Kirkwall et de se réfugier en Férelden. Mais avant de fuir, mon père a dû faire en sorte de détruire son phylactère. Oui une petite fiole contenant le sang du mage. Ainsi, lorsqu'un mage s'enfuyait (devenant un apostat), les Templiers se servaient de son Phylactère pour le traquer et le tuer. Mon père réussit à détruire son phylactère grâce à l'aide inattendu d'un jeune Templier, Templier qui fut exécuté quelques jours après pour haute-trahison. Voici comment mes parents sont arrivés dans le petit village de Lothering et que j'y suis née.



II - Lien du sang

Je suis donc née à Lothering, j'étais la petite fierté de mes parents. Mais deux ans plus tard, j'eus un rôle important à assumer, celui du rôle de la grande sœur. Ma mère accoucha de jumeaux, j'étais donc devenue la grande sœur d'un petit frère et d'une petite sœur. Mes parents nommèrent ma sœur Bethany et mon frère Carver. Nous formions alors une famille heureuse. Bien que mère avait abandonné son titre de noblesse, nous n'étions donc pas très riche, mais cela nous suffisait amplement. Plusieurs années passèrent. Mon frère et moi-même nous entendions très bien ensemble. En revanche, ce n'était pas vraiment le cas avec ma sœur. Autant que j'avais une grande complicité avec Carver, mais concernant Bethany, elle semblait me voir comme une rivale. Ce n'était pas de la haine qu'elle ressentait envers moi mais plus une sorte de jalousie. Pourquoi ? Je n'en savais rien. Je pense qu'elle essayait au plus au point de me ressembler et qu'elle n'y arrivait pas. Enfin, c'était ce que je ressentais vis à vis d'elle. Bien sûr cela ne nous empêchait pas de nous serrer les coudes dans diverses situations difficiles. Après tout, nous étions avant tout une famille. Et puis, j'étais l'ainée, je me devais avant tout de montrer l'exemple et de protéger mon petit frère ainsi que ma petite sœur, même si nous n'étions toutes les deux pas aussi proches que je l'étais avec Carver. Se protéger mutuellement, veiller les uns sur les autres, c'est l'une des premières leçons que nous a enseigné notre père. L'honneur de la famille, peu importe les différents obstacles qui devraient se mettre sur notre route, jamais au grand jamais nous ne devions laisser un seul d'entre nous derrière. La confiance, l'amour, la fidélité entre nous trois seraient notre lien le plus solide. Voilà le crédo que nous a enseigné notre père.



III - Nouvelle génération

Lorsque j'atteignis mes 11 ans, mon frère et ma sœur leur 8 ans, un évènement inattendu se produisit. En effet, c'est à cette période de notre vie que Bethany et moi-même découvrîmes notre lien à la magie, tout comme l'avait découvert notre père à notre âge. Nos parents étaient surpris, enfin pas tout à fait. Ma mère l'était, elle ne s'était pas attendue à ce que nous pratiquions la magie. Mon père quant à lui semblait redouter cet instant, comme s'il craignait que nous ayons tôt ou tard un lien avec la magie. En ce qui concerne Carver, cela semblait l'effrayer plus qu'autre chose. Bien qu'il eût 9 ans, il savait ce qu'il se passait pour les jeunes mages. En sommes si nous devions être découvert, Bethany et moi-même serions enlevées de notre famille par les Templiers et confiées à un Cercle des Mages. Mais cette simple pensée était inenvisageable pour mon père. Lorsqu'il était enfant et qu'il découvrit son appartenance à la magie, il fut enlevé de sa famille de force. Les Templiers et la Chantrie l'avait privé d'une vie normale avec sa famille. Et de cela, mon père se refusait de voir à nouveau sa famille brisée à cause des lois de la Chantrie. Concernant Carver, il ne développa aucun lien avec la magie. Mon père savait que ce n'était qu'une question de temps avant que les Templiers de Lothering ne s'aperçoivent de notre appartenance à la magie. Rapidement, il prit une décision, celle de nous entrainer moi et ma sœur, ainsi que Carver à l'égard de tous. Il voulait que Bethany et moi apprenions à contrôler notre magie, et força Carver à prendre la voie du guerrier afin de pouvoir nous protéger toutes les deux.



IV - L'apprentissage d'un mentor et l'amour d'un père

Commença alors notre entrainement à la magie et Carver la voix du guerrier, dans une zone montagneuse à plusieurs jours de marches de Lothering. Un endroit où nul âme ne vivait à des kilomètres, ou il n'y avait aucune routes commerciales, bref un endroit désertique, parfais pour s'entrainer. Mon père avait demandé l'aide d'un vieil ami à lui, un ancien soldat de l'armée royale pour entrainer mon frère. C'est à ce moment de ma vie que je vis une nouvelle facette de mon père. Lors de notre apprentissage, il était très stricte, il ne nous considérait plus comme ses enfants, mais comme ses élèves. Nous en bavions chaque jours, mais s'était çà ou voir notre famille se déchirer à cause des Templiers. Après des années d'apprentissage, mon père et son ami nous faisait faire des scènes, nous mettant dans des contextes réels. Chaque jours, un nouveau contexte, et avec mon frère et ma sœur nous devions rester unis à chacun de leur exercice. Pour ma part, j'apprenais à une vitesse fulgurante, ma compréhension d'apprentissage ainsi que ma vision à anticiper les évènements, étonna grandement mon père et son ami. De plus, j'avais cette persuasion en moi, cette manière à mener mon frère et ma sœur, à les diriger comme il le fallait. D'après mon père et son ami, j'avais ce charisme et cette confiance en moi pour être un bon leader. Ma sœur, quant à elle était moins puissante que moi et n’apprenait pas aussi vite que moi. Concernant mon frère, il avait de bonnes aptitudes de guerriers. Un certain temps passa, et depuis que nous avions commencé notre entrainement, sept années passèrent et un malheur se produisit au sein de notre famille. En effet, notre père quitta ce monde. Avant de mourir, il nous avoua qu'il était atteint d'une maladie incurable depuis nombres d'années, et que s'il s'était reposé, il aurait eut encore quelques années devant lui. A ce moment, nous nous sentîmes tous les trois responsable de son trépas mais mon père prit la parole.

- "Écoutez-moi mes enfants, si je ne l'avais pas fait, seul le Créateur sait ce qu'il vous serait arrivé. J'ai accompli mon devoir de père en vous protégeant, en vous ayant apprit à vous défendre, à prendre soin les uns des autres. Je n'ai aucun regret et je suis fier de vous trois. Je vous aime mes filles, mon fils, que le Créateur veille sur vous."

C'est sur ces dernières paroles que s'éteignit mon père. Il savait ce qu'endurait un mage dans un Cercle des Mages, il l'avait vécu cet enfer dans sa jeunesse. Il avait fait en sorte de nous transmettre son savoir, comment éviter la surveillance des Templiers, comment nous défendre et nous entraider. C'est avec le sourire aux lèvres qu'il quitta donc ce monde.



V - L'aube d'un nouvel Enclin

Trois ans s'était écoulés depuis la mort de mon père. Mon frère, ma sœur et moi-même avions jusqu'à maintenant fait en sorte de veiller sur notre mère, qu'elle ne manque de rien tout en échappant à la surveillance des Templiers comme nous l'avait apprit notre père. Bien que je fusse l'ainée, ma sœur fut celle qui fut la plus proche envers notre mère. Carver et moi souhaitions au fond de nous-mêmes quitter Lothering pour mener notre propre vie. Bref jusqu'à maintenant nous avions fait en sorte de vivre en paix. Mais comme toutes les paix, elle fut de courte durée. En effet, un émissaire du Roi Cailan, le roi de Férelden arriva au village pour annoncer une nouvelle des plus inquiétantes et troublantes. Notre monde était à l'aube d'un nouvel Enclin. L'Enclin : lorsque les engeances, vivant au plus profond des Tréfonds, trouvent un ancien dieu, ces dernières le change en un Archidémon, une espèce de gigantesque dragon que seul un Garde des Ombres peut tuer. Une fois fait, elles sortent des Tréfonds et envahissent la surface tuant et massacrant tout sur leur passage, tel est un Enclin. Cette nouvelle nous avait tous bouleversés et inquiétés, apeurés comme la plupart des citoyens. Je me rappel voir le visage apeuré et horrifié de ma mère. D'après la missive de l'émissaire, le roi faisait appel à tout homme et femme sachant se battre afin de combattre ces monstres et protéger Férelden. Regardant les deux cadets, je savais que Carver et Bethany n'étaient pas encore prêt pour s'engager dans un tel combat. Je me mis à fermer les yeux, inspirant calmement un grand coup afin de réfléchir à cette situation plus que critique. Je savais qu'en y allant mon masque tombera aux yeux de tous, que tout le monde verrait que je suis une mage mais libre. Mais je doute risquer le moindre danger concernant ce petit détail. Serrant mes points je pris ma décision et regardais alors ma famille en souriant. Ma mère savait déjà ce que mon regard signifiait et émit un non. Les deux cadets comprirent eux aussi. M'approchant de Carver, je mis ma main sur son épaule.

- "Carver ! Au fond de toi tu sais qu'il doit en être ainsi. Toi et Bethany n'êtes pas encore prêts pour un tel combat. Promet-moi de veiller sur notre sœur et notre mère ! Je vous promet de vous revenir."

Bien sûr, je n'avais jamais non plus participé à une quelconque guerre et je n'avais donc aucune expérience dans ce domaine. Mais je me rappel  les dires de mon père. Que j'étais avant tout un leader, que j'avais une grande capacité de magie. De cela, au fond de moi je savais que je ferais la différence une fois là-bas. Rentrant à la maison, je me vêtis de ma tenue de mage et de mon bâton et sortis rejoindre l'émissaire du roi. Ce dernier me dit alors de rejoindre l'armée à Ostagar, une ville en ruine située dans le sud de Férelden. Sans me retourner, je me mis en route.



VI - Discorde et Trahison

Il me fallut plusieurs jours de marche pour atteindre les ruines d'Ostagar, là où le roi Cailan et son armée avaient dressé leur camp. Là où le roi comptait stopper l'Enclin et y mettre un terme. Arrivée aux portes des ruines, je fis stoppée par deux gardes qui avaient vite compris que j'étais une mage mais qui n'appartenait à aucun Cercle. A peine arrivée et déjà dans les emmerdes. Mais je fis vite secourue dira-t-on par un homme proche de la cinquantaine d'année, vêtu d'une armure blanche grisâtre. Il s'agissait de Duncan, le patriarche de la Garde des Ombres de Férelden. J'avoue qu'à ce moment, j'étais surprise de voir la présence de ces gardes ici. Mais en réfléchissant plus sainement, c'était normal. Après tout, il y aurait probablement la présence de cet Archidémon et seul un Garde des Ombres pouvait le tuer. Duncan leur répéta que sur ordre du roi Cailan, tout homme et femme étaient les bienvenus. Peu importe leurs origines, leur passé, ou bien qui ils sont. J'étais étonnée que le Roi partageait de tels idéaux. Duncan me fit signe de le suivre, m'expliquant en chemin qui il était et me demandant comment une mage comme moi avait pu réussir à échapper au Cercle. Le vieil homme eut sa réponse, je ne voyais aucune raison de cacher cette raison. Au file de nos pas, nous arrivions devant le Roi de Férelden et de son chef des armées, le Tiern Loghain étant aussi son beau-père. Oui, sa fille étant l'épouse du roi. Le roi était un homme bien bâti à l'allure chevaleresque. Il semblait être énormément aimé de son peuple. Loghain, quant à lui semblait être tout le contraire, froid ; glacial et très endurci. Ces deux là semblaient être en désaccord pour le combat. Le roi estimait que leur force actuelle suffirait amplement à contrer ces monstres. Loghain lui assurait que ce n'était que pur folie d'engager ce combat. De plus, le chef des armées ne semblait pas apprécier la présence des Gardes des Ombres. Mais le roi eut le dernier mot et la discussion prit fin. Duncan me présenta au roi ainsi qu'aux dernières recrues des Gardes des Ombres, dont Elissa Cousland, fille d'une famille noble très respectée qui venait d'être assassinée dernièrement. Le roi m'ordonna alors d'aller me reposer, me préparer. Après tout le combat pouvait commencer à tout moment.

Mais ce moment arriva rapidement, le lendemain plus exactement. En effet, un éclaireur arriva annonçant que l'armée des engeances était en route, qu'elle devrait arrivée en fin de journée. De suite, le Roi et le chef des armées discutèrent d'une stratégie à adapter. Après maintes heures de discussion, une stratégie fut trouvée : une attaque en tenaille et cela en plusieurs étapes. L'étape numéro 1 : l'armée du roi devra affronter de front ces monstres et les contenir aux portes d’Ostagar, ce qui déclenchera la deuxième étape. A ce moment un groupe de Gardes des Ombres devra se rendre dans la tour d'Ishal afin d'allumer le fanal. Cela fera office de signal pour l'armée de Loghain d'entamer la dernière étape et prendre ces monstres en tenaille. Le soir venu, tout le monde était en position. Les soldats étaient à leur poste, à leur rang. La pluie et un début d'orage venaient de commencer. Les soldats guerriers étaient concentrés au cœur de la formation. Devant eux se trouvaient les lignées d'archers. Devant les archers se trouvaient les chiens de guerres. Quant à nous autres mages, nous étions basés sur les côtés de la formation. Nous étions placés à des places bien précises. Certains mages étaient offensifs, usant des sorts d'attaques. D'autres étaient des mages défensifs, usant des sorts curatifs et de soutiens afin de soutenir au mieux les soldats. Bien d'autres archers étaient positionnés dans différentes tours, accompagnés de catapultes et de lances piques. Puis vint le moment où l'armée ennemie se montra, ils étaient là devant nous à plusieurs centaines de mètres. Je visualisais la scène, ces monstres étaient bien là mais nul signe d'Archidémon. Ces créatures étaient-elles dotées d'intelligences ? Pas au dernières nouvelles, mais j'avais un sale pressentiment pour la suite.

Une engeances leva son bras et émit un cri de guerre. A la suite de ce cri, les hordes d'ennemis se ruèrent vers nous. Le roi ordonna alors plusieurs volées de flèches enflammées. Le ciel fut soudainement succombé de flèches enflammées qui vinrent se planter sur les engeances. Les premières rangées de ces monstres tombèrent tel un château de carte. Cette attaque aérienne fut dans la même occasion le signal pour le petit groupe de la Garde des Ombres pour aller allumer le fanal. Une fois que les archers avaient tirés leurs flèches, le Roi ordonna aux Mabaris, les chiens de guerres de se ruer vers les hordes ennemis. Une ruée de molosse défila devant l’entrée d'Ostagar attaquant avec rage l'ennemi.

- "Pour Férelden !"

Le Roi leva son bras, sa main tenant fermement son épée et ordonna aux forces de son armée d'engager le combat. Émettant tous et toutes un cri de guerre, nous nous ruâmes vers l'ennemi. Les corps des deux camps valsèrent dans les airs, tombèrent à terre, les bruits stridents des armes qui s’entremêlèrent s'entendirent. Le combat au corps à corps étant ma faiblesse, je faisais en sorte de rester à distance de ses monstres tout en leur lançant mes sorts offensifs. Puis une flèche ennemie vint se planter dans ma jambe gauche. Le combat était plus qu'éprouvant, mais je devais tenir bon, nous devions tous tenir bon, tenir aussi longtemps que possible pour permettre aux Gardes des Ombres d'allumer le fanal  afin que le chef des armées puisse faire l'attaque en tenaille. Et pour ma part, je refusais de tomber, je me devais de continuer le combat. Combattre ces monstres était pour moi la seule solution de protéger ma famille. Les minutes passèrent et semblèrent interminables quand soudain le fanal fut allumé. Enfin, la situation allait être inversée. Les soldats de l'armée Féreldienne continuèrent à tomber, aucune attaque en tenaille, aucune aide de nos alliés. Mon regard se tourna vers le haut de la colline et je vis l'armée de Loghain se replier. Un repli ? Nous venions de nous faire trahir par le chef des armées. Non impossible ! Et pourtant si, je vis alors une espèce d'ogre prendre le Roi dans sa main et le broyer de sa puissance main, pour ensuite le jeter tel un détritus. Le Roi de Férelden venait de tomber, les Gardes des Ombres étaient eux aussi tombés. Toute victoire était maintenant impossible. A cet instant seule ma famille me vint à l'esprit et la fuite, la désertion était maintenant ma seule option.



VII - Exil et trépas

La bataille était perdue d'avance, il n'y avait plus aucun moyen de l'emporter, et encore l'Archidémon ne s'était pas encore pointé. Les forces féreldienne, ou du moins de ce qui en restait, avaient perdu toute volonté et se faisaient laminer. J'avais donc décidé de fuir le combat. Cela pourrait peut-être être considéré comme une désertion, mais au final il n'y aurait pas eut grand monde pour le répéter. Pour l'instant ma seule pensée était de retrouver ma famille. J'avais mis plusieurs jours pour regagner le village de Lothering, peut-être même un peu plus longtemps. Il faut dire que je n'étais pas au mieux de ma forme. Concernant la flèche que j'avais reçu, je l'avais retiré et fis un pansement ou du moins un petit quelque chose n'allant pas plus loin que mes connaissances curatives. Je devais devancer de peu ces monstres. Oui, car de Ostagar il n'y avait qu'une seule route et cette route menait tout droit au village de Lothering. De retour chez moi, les miens accoururent vers moi, prenant soin de moi. Je leur avais tout expliqué. La trahison du chef des armées, la défaite cuisante de l'armée féreldienne, la mort du roi. Et le plus important, la venue de ces monstres vers le village. Ma mère avait de bonnes connaissances curatives et m'avait remit sur pied rapidement. Par chance, l'Enclin n'était pas encore arrivé à nos portes. Rapidement je pris la décision que nous devions fuir Lothering, fuir Férelden. Mon frère fut d'accord, et ma mère savait aussi que s'était la seule solution. Elle émit l'idée d'aller à Kirkwall dans les Marches Libres. Après tout sa famille était noble et les Amell possédaient une demeure dans cette ville. Prenant les choses en mains nous quittions aussitôt le village. Je savais que les habitants allaient y passer, que je les abandonnais à leur sort. Mais dans cette situation valait mieux que se soit eux que nous. Et puis, le village était situé près du château Golefalois. Un château réputé comme imprenable. Au pire les villageois pourraient aller s’y réfugier.

Nous devions aller vers le Nord de Férelden, afin de traverser la Mer d’Écume et nous rendre à Kirkwall. La route la plus rapide était de passer par la route principale. Mais c'était trop risqué, Soldats féreldiens, Templiers, engeances, le taux de rencontrer ces individus était élevé. Non, le chemin le plus sûr était de contourner par les montagnes des Dorsales de givres. Le chemin le plus sûr, oui, mais aussi le plus long. Bref, ma décision était prise. Nous croisâmes néanmoins quelques engeances. Ces monstres étaient donc dotés d'un minimum d'intelligence. Ils s'étaient donc éparpillés aux quatre coins de Férelden. Par chance, elles étaient peu nombreuses. Bethany, Carver et moi-même avions réussit à en venir à bout. Les deux cadets furent un moment mal à l'aise à l'idée que j'avais fait face à toute une horde de ces monstres à Ostagar. Bref continuant notre chemin, nous croisâmes la route d'un homme et d'une femme qui étaient aux prises des engeances. Décidant de leur porter secours, nous les aidâmes à les éliminer. Il s'agissait d'une guerrière nommée Aveline Vallen et de son époux, un Templiers prénommé Ser Wesley. Haussant un sourcil, je les avais reconnus. Tout comme moi, ils étaient à la bataille d'Ostagar, et tout comme moi, ils semblaient avoir réussit à fuir ce combat à mort. Je regardais cette guerrière et ce Templier qui m'avait reconnu en tant que Mage n'appartenant à aucun Cercle. Léger sourire, je pris la parole.

- "Le Créateur a vraiment le sens le l'humour ... j'ai assisté à la défaite de notre armée, j'ai réussi par miracle à fuir Ostagar, je m’exile de Férelden avec ma famille et le Créateur met un Templier sur mon chemin ..."

Je tenais fermement mon bâton. Mon frère, arme à la main se mit devant moi, faisant face au Templier et mentionnant le fait qu'il ne toucherait pas à ses sœurs. La guerrière semblait avoir fait entendre raison à son mari, lui disant que cela ne servait à rien, que la seule chose qui importait était de fuir et de rester en vie. Analysant la situation, je venais de proposer une trêve avec le Templier. D'unir nos forces pour rester en vie et fuir Férelden. Je leur proposais donc de se joindre à nous pour nous rendre dans les Marches Libres. Alliance temporaire acceptée. Reprenant notre chemin, nos pas s'arrêtèrent de nouveau, ayant devant nous un petit bataillon d'engeances. Une embuscade. Elles étaient capables d'anticiper, c'est là que je me rendis compte qu'au final le Roi Cailan était un poil trop naïf et orgueilleux. C'est surement cela qui a valut notre défaite et çà, le Tiern Loghain l'avait surement comprit. Je me préparais donc au combat, comme mes compagnons d'ailleurs. Après quelques instants, un ogre apparut, se dirigeant vers ma mère. Bethany se dressa sur son passage pour protéger notre mère et lui lança quelques sorts qui furent inefficaces. C'est alors que l'ogre prit ma sœur dans sa main et la frappa violemment à terre deux fois de suite avant la jeter au loin. Je vis alors ma sœur sans vie à terre.



VIII - Une légende inattendue

Ma sœur venait de mourir devant mes yeux. Malgré le fait que je m'entendais moins bien avec elle qu'avec mon frère Carver, nous étions avant tout sœurs, nous étions du même sang. La colère m'envahit accompagnée d'une haine envers ce monstre. Concentrant toute ma magie, j'attaquais cet ogre avec un puissant sort de glace. Puissant au fait que je venais donc de concentrer toute ma magie. Mon attaque glaça cette abomination dans son entièreté. A la suite de quoi, je m'étais ruée vers lui, bâton aux mains pour le frapper. Cette frappe a eut pour effet de briser ce monstre en morceau. Mes autres compagnons avaient réussit tant bien que mal à vaincre les autres engeances. Je vis ma mère à genou devant le corps de Bethany, en sanglot. Avançant vers ma mère, je mis ma main sur son épaule. Une main qu'elle rejeta, me lançant un regard colérique, m'accusant de la mort de Bethany, en me demandant pourquoi je n'étais pas intervenue pour protéger ma cadette. Aucun mot ne sortis de ma bouche et mon regard baissa. Carver tenta de calmer notre mère. Mais nous n'étions pas à l’abri pour autant. Me retournant, je vis au loin une nouvelle troupe d'engeances arriver, un peu plus nombreuse que la précédente. Je n'étais plus vraiment apte à combattre. Ma dernière attaque m'avait entièrement vidé. Si seulement j'avais eus du lyrium sur moi. Nous nous remîmes tous en position de combat. Mais je ne voyais pas comment nous pourrions gagner. Les engeances nous encerclèrent rapidement. Je me mis à lancer quelques sorts, mais étant épuisée, mes sorts n'avaient que peu d'effet sur eux. C'est alors qu'un cri effroyable retentit, un cri qui m'avait presque paralysé sur place. Me retournant, j'aperçus en haut de la colline un dragon. Les dires de Duncan avant la bataille d'Ostagar me revinrent en tête. L'Archidémon était une espèce de dragon.

Mes yeux s'écarquillèrent, je m'attendais à tout sauf à voir l'Archidémon ici. C'était une certitude, seule la mort nous attendait. Et aucun d'entre nous n'était un Garde des Ombres.  Pris au piège, aucune issue possible. D'un côté cette horde d'engeances et de l'autre côté, l'Archidémon. Le leader de l'Enclin s'élança de la falaise. J'étais paralysée par la peur, mon corps refusant de bouger comme s'il me disant de toute façon on y passe alors laisse toi faire. Et là l'inattendu se produisit de nouveau, l'Archidémon vint attaquer les engeances, semblant nous protéger. Non ! Ce n'était pas un Archidémon, mais bel et bien un dragon, l'une de ces créatures sorties tout droit des mythes et des légendes. Jamais je n'aurais cru un jour voir un vrai dragon. La créature plus que puissante acheva avec rapidité toutes les engeances, ne leur laissant aucun répit. A la suite de quoi, le dragon prit forme humaine et avança vers nous. Sans savoir pourquoi, je semblais plus détendue, la présence de cette vieille femme semblait m'apaiser. Si c'était une ennemie, nous aurions déjà été tués. La peur en moi s'était dissipée. Notre sauveuse prit alors la parole.

- "Eh bien, qu'avons nous là ? Nous n'avions jamais de visiteurs dans les terres sauvages, et voilà qu'ils débarquent en hordes."

- "Impressionnant. Où avez-vous appris à vous changer en dragon ?"

- "Peut-être que je suis un dragon. Si c'est le cas, la chance vous sourit car l'odeur de l'engeance brûlée n'ouvre pas vraiment l’appétit."

- "Apprenez-moi votre petit tour, se transformer en dragon. Çà semble utile."

- (rire) "J'imagine oui ! Quelle vivacité pour une mage."

Lui demandant alors qui elle était, la vieille femme se mit à sourire. J'entendis alors Aveline mentionner le fait qu'il s'agissait d'une sorcière des terres sauvages. Haussant les sourcils, un seul nom me vint à l'esprit, un nom qui faisait aussi partit des légendes, la sorcière Flemeth. Reconnue comme étant une sorcière très puissante, un être quasi-immortel vivant depuis plusieurs siècles. Et il s'agissait bien de cette Flemeth. La vieille femme annonça qu'elle avait vue une vision, une vision d'une humaine venant à bout d'un ogre toute seule. Elle fut alors curieuse de me rencontrer. La sorcière me proposa son aide, son aide de nous amener au nord de Férelden, en échange d'apporter un médaillon à un clan dalatien (elfe) dans les Marches Libres. Rien ne disait que je pouvais lui faire confiance, mais comme à mon habitude j'écoutais donc mon instinct et accepta son offre. Mais avant de partir, il fallait s'occuper d'un détail. Le mari d'Aveline avait été touché par la souillure de l'engeance et était petit à petit entrain de se transformer en l'un de ces monstres. Deux options possibles : le tuer afin d'abréger ses souffrances ou faire l'union de la Garde des Ombres. Mais comme il n'y avait pas ou plus de Garde des Ombres il ne restait donc qu'une solution. Aveline ne voulant pas faire cet acte, je pris le poignard que me tendit son mari afin de le tuer. Cela fait, comme convenu, Flemeth, transformée en Dragon, nous transporta jusqu'au nord de Férelden. De là, nous prîmes un navire pour aller à Kirkwall. Il fallut deux bonnes semaines pour traverser la Mer d’Écume, pour finalement arriver à destination.



IX - Contre toute attente ! Reforger la réputation des Hawke

Enfin, après toutes ces épreuves, ma famille et moi étions enfin arrivés chez nous. Ou pas ...  Dès notre arrivée, la garde civile de Kirkwall ne laissait plus rentrer personne au sein de la ville. Depuis le début de l'Enclin, trop de féreldiens étaient venus ici pour demander asile. Ma mère demanda alors au capitaine de la garde en charge de l'entrée de la ville d'aller chercher son frère Gamlen Amell, dont la famille avait une demeure ici. Après des heures d'attentes, ce dernier pointa le bout de son nez, peu enjoué de nous voir. Il nous informa qu'il n'y avait plus de demeure, plus de noblesse, plus de fortune plus rien. Durant ces dernières années, les Amell aurait été touchés par les dettes pour enfin finir avec plus rien. Indirectement, Gamlen nous avait vendu. Il mentionna qu'un groupe de mercenaires et de contrebandiers, se trouvaient sur les docks. Qu'ils étaient les seuls à pouvoir nous faire entrer à Kirkwall. En sommes l'un de ces deux groupes pourrait payer notre entrée et en contre partie, nous devrions travailler pour eux gratuitement pendant un an afin de rembourser cette dette, et cela peu importe le travail demander. Une proposition dégradante et humiliante pour moi. Mais j'étais déterminée à mettre ma famille à l'abri. De cela, j'acceptais l'offre et décidai d'aider ce groupe de mercenaire. Carver et Aveline décidèrent de se joindre à moi. Le chef de ce groupe nous paya notre entrée, j'étais maintenant à son service et nous logions chez le frère de ma mère.

Finalement, l'année en question passa assez vite. Mais beaucoup de choses s'étaient produites. Tout d'abord, nous étions enfin libres, notre dette était remboursée. Meeran, le chef des mercenaires me salua, disant qu'il serait ravi de bosser de nouveau avec moi. Une dure année mais assez prometteuse. En effet, avec toutes les missions que j'avais effectué, je m'étais forgée un début de réputation. Le nom des Hawke commençait à résonner de nouveau un peu partout en ville. Ensuite, j'avais appris que la jeune recrue de la Garde des Ombres Elissa Cousland avait survécu avec Alistair, un autre Garde des Ombres, et qu'elle avait réussi à tuer L'archidémon au sein d'un combat titanesque au cœur de la capitale féreldienne, Dénérim. Concernant la ville de Kirkwall, deux évènements se produisirent : une tension commença à immerger entre les Templiers et les mages de la ville. Et ensuite, un bataillon de qunari débarqua en ville. Les Qunaris étant une race vivant sur île au nord de Thédas. Ces derniers s'étaient échoués, leur navire ayant coulé à cause d'une tempête. Un quartier de la ville leur a été temporairement attribué, ce qui provoqua certaines tensions majeures chez les habitants de Kirkwall. Quant à moi, avec l'aide de mon frère, j'avais réussi à trouver le testament des Amell. Mon grand-père avait mentionné que notre ancienne demeure appartenait aussi à ma mère. J'avais maintenant la possibilité de restaurer l'honneur de ma famille, l'honneur des Hawke. Mais pour revendiquer notre droit, il nous manquait l'argent.



X - Expédition dans les Tréfonds

Cette vipère qu'était mon oncle avait perdu la fortune de ma famille à cause de jeux de dette. Et retrouver une telle fortune pour regagner notre bien n'allait pas du tout être chose aisée. C'est dans cette période que je fis la connaissance de certains de mes nouveaux compagnons. Je fis la rencontre d'un nain nommé Varric Tethras. Il devint par la suite l'un de mes plus fidèles compagnons, mais surtout mon meilleur ami. Le jour de notre rencontre, c'est lui qui vint à moi. Il m'annonça qu'avec son frère, ils organiseraient prochainement une expédition dans les Tréfonds. Les engeances ayant été affaiblies, leur présence serait donc au minimum. Cette expédition permettrait d'y découvrir et d'y accumuler mainte et mainte de trésor. Et qu'à  notre retour à Kirkwall, tout le monde aurait sa grosse part. Tout le monde y trouvera sa richesse, m'avait-il dit avec persuasion. Ma réputation de mage lui étant venu aux oreilles, telle était avant tout sa raison de cette demande. Consultant mon frère Carver, nous acceptâmes la proposition du  nain. Varric nous emmena devant son frère qui au début refusa ma venue. Tout partenaire à l’expédition devait y mettre de son argent. Oui l'expédition n'était pas gratuite, les vivres, les armes, le matériel pour explorer etc. Le projet ne se faisant pas avant quelques mois, Varric me conseilla de trouver de quoi financer ma part avant la fin de ce délai.

Durant les mois qui suivirent, j'effectuais missions sur missions avec Carver. Ma réputation elle aussi avait grandi, de sorte que le Vicomte (comparable à un maire) de Kirkwall fit appel à mes services pour des missions d'ordres privées et personnelles. Je fis aussi la rencontre d'une mage elfe dalatienne nommée Merrill. Il y eut aussi cet homme, Sebastian Vael un prince, ou plutôt un ex-prince, sa famille toute entière ayant été assassinée. Au final, j'eus de quoi financer ma partie pour l'expédition, j'avais même réussit à obtenir une carte des Tréfonds. Une carte qui appartenait à un mage nommé Anders, un ancien Garde des Ombres qui devint aussi l'un de mes compagnons. Via cette aventure, je fus accompagnée de mon frère Carver et d'Anders. Nous trouvâmes au cours de cette expédition bon nombre de trésors. Après un certains temps, nous étions arrivés dans une salle où on s'attendait à tout sauf à çà. Nous faisions face à du lyrium. Jusqu'à là rien d'inquiétant sauf qu'en principe le lyrium est de nature bleuté, là il était de nature rougeâtre. Sans le savoir nous avions trouvé un véritable fléau. De plus une certaine relique était là et c'est à ce moment que le frère de Varric nous trahit. Prenant la relique, il m'avait enfermé moi, Varric, mon Frère et Anders dans cette fameuse salle. Se lamenter sur notre sort était la dernière chose à faire. Prenant le commandement, j'ordonnais de partir, de trouver une issue. Et nous réussîmes à sortir et à regagner Kirkwall. Cependant, Carver fut atteint de la souillure des engeances, il subit le même mal qui avait tué le mari d'Aveline. Mais Anders senti la présence de Gardes des Ombres. Ces derniers lui fit faire l’Union et Carver survécut mais devint un Garde des Ombres, qui fut sa nouvelle famille. Le point positif, c'est que durant notre échappatoire des Tréfonds, nous étions tombés sur un gigantesque trésor. Cela fit ma fortune et j'ai pus récupérer à la fois notre demeure mais aussi notre titre de noblesse.



XI - Héraut de Kirkwall

Presque dix années passèrent, neuf pour être exact. Durant cette période passée, beaucoup de chose se sont passées. Je me suis faite d'autres compagnons de voyage. Isabella Naishe, une pirate anciennement capitaine. Fenris Leto, un ancien esclave elfe devenu mercenaire. J'ai également repris contact avec Sebastian. L'ayant aidé à retrouver les véritables responsables de l'assassinat de sa famille et l'ayant aidé à venger les siens, l'ex-prince exilé est devenu l'un de mes compagnons et peut-être plus. Un certain lien s'est créé entre nous deux. Concernant les évènements, çà n'a pas été de tout repos. Tout d'abord concernant les qunaris. Leur chef nommé Arishak, tua le Vicomte de Kirkwall, dévoilant ainsi leur véritable dessein. Je me suis évidement mesurée à cet adversaire lors d'un duel à mort. A vrai dire il me surpassait, sa force brute était vraiment exceptionnelle. J'eus alors recours à une chose que je m'étais refusée de faire, l'emploi d'une magie interdite, la magie du sang. Dès ma naissance, j'avais ce tatouage à mon avant-bras gauche, un tatouage lié à la magie du sang, une magie considérée comme abominable d'où interdite. Étant blessée, et donc étant en train de saignée, je fis apparaitre une source de chaleur instance à mon doigt et retraça les contours de mon tatouage. Cela a eut pour effet de l'activer, et comme je saignais, c'était parfait. Mes yeux devinrent rouges lumineux, mes deux mains passèrent une sorte de faille parallèle. De cela et à cet instant, deux mains démoniaques et géantes apparurent de chaque côté de l'Arishak, le tenant fermement. D'un geste de bras comme si je déchirais violemment une feuille, les deux mains firent le même mouvement et mon ennemi se retrouva déchiqueté en deux trouvant ainsi une mort imminente. Ceci était certes une magie interdite et impardonnable mais cela était aussi ma magie absolue. Les autres qunaris  n'ayant plus de chef et donc plus de raisons de combattre, quittèrent Kirkwall. Reprenant mes esprits, et voyant ce que j'avais fait, je m'étais alors juré de ne plus pratiquer cette magie.

Le deuxième évènement eut lieu les dernières années de cette décennie. Le commandant Meredith Stannard, chef des Templiers de Kirkwall était devenue folle. En effet, elle avait réussit à récupérer une idole de lyrium rouge et le forgea en épée, lyrium qui l’avait corrompu.  Voyant le mal partout, elle avait décidé d'exterminer tous les mages de la ville. Certains Templiers furent contre, elle les accusa de trahison et s'attaqua aussi aux siens. Une fois de plus je devais agir et sauver la ville de cette folie. J'avais donc engagé le combat contre elle, mais ce lyrium l'a rendu plus forte mais aussi plus instable. Je ne voyais pas de quelle manière je pouvais gagner, mais je me refusais de réutiliser cette magie en moi. Non, je l'aurai pas la ruse. Persévérant contre ses attaques, j'avais réussi à la faire douter. Mais elle se refusait aussi à perdre. L'épée devint instable et fini par exploser. Cette explosion de lyrium rouge se mit à pétrifier entièrement Mérédith. Ne voulant prendre aucun risque qu'elle soit libre un jour, j'effectuais une attaque magique afin de briser la statue qu'elle était devenue. Ayant donc sauvé Kirkwall à deux reprises, je fus attribuée au titre de Héraut de Kirkwall, la plus haute distinction après le Vicomte.

XIII - Une engeance intelligente

La paix était enfin là, et plusieurs mois passèrent. Pour ma part, j'avais écouté les conseils de mes amis, notamment ceux de Varric, commencer à vivre pour moi, ouvrir mon cœur à cet homme, une chose qui était évidente pour tout le monde depuis bien longtemps. Sebastian Vael. Enfin, nous nous étions plus rapprochés l'un de l'autre, et pour la première fois, je ressentais un sentiment qui m’était inconnue, ce qui me faisait sentir heureuse. Mais comme on le dit, la paix est de courte durée. Lors d'une après midi, mes compagnons avaient décidé de fêter les sentiments que moi et Sebastian éprouvions l'un pour l'autre. Pour deux trois d'entre eux s'étaient avant tout une excuse pour picoler. Un garde vint me voir, mentionnant le fait qu'un danger était imminent. La présence d'une engeance qui parlait, une engeance qui était dotée d'une grande intelligence. Une engeance prénommée Corypheus. Des rapports qui nous étaient parvenus, l'héroïne de férelden aurait combattue ce monstre des années auparavant, et au lieu de le tuer, elle lui aurait laissé la vie sauve pour une raison totalement inconnue. Des villages brûlés, des civils innocents de la campagne morts, hommes ; femmes ou enfants, ce monstre n'épargnait personne. Pour moi, inutile de perdre du temps à attendre des explications d'Elissa Cousland, il fallait agir maintenant. Tous mes compagnons décidèrent aussitôt de m'accompagner. Au final, je m'étais retrouvée en face de Corypheus. Juste en le regardant je savais déjà qu'il serait un adversaire difficile à vaincre. Au bout du compte, l'engeance était genou à terre, vaincu. Mais je n'avais pas commis la même erreur que l'héroïne de Férelden. Non, j'avais achevé cette entité. Ce monstre défait, nous retournâmes à Kirkwall.



XIV - Donner sa vie pour ceux qu'on aime

Deux nouvelles années passèrent. Mes compagnons menèrent leur vie chacun de leur côté. Sebastian avait emménagé chez moi, formant ainsi un véritable couple. Je pouvais le dire, je menais les années les plus heureuses de ma vie. Mais une fois encore, le monde de Thédas fut au bord d'une nouvelle menace, une menace qui serait peut-être notre fléau à tous. Il y avait toujours cette tension entre les mages et les Templiers. C'est pourquoi, la Divine Justina, le chef numéro 1 de toute la Chantrie, avait organisé un Conclave. Son but, instaurer définitivement la paix entre Templiers et mages. Le Conclave avait eut lieu au Saint Temple Funéraire, là où repose les cendres d'Andrasté, l'épouse du Créateur. Temple se situant dans les Dorsales de givres à l'Ouest de Férelden. Le Conclave avait réuni un grand nombre de mages et de Templiers, ainsi qu'un grand nombre de leur chef. Mais voilà, une énorme et importante explosion se produisit tuant tout le monde ainsi que la Divine Justina. Deux conséquences eurent lieu : la guerre entre Templiers et mages fut déclarée dans tout Thédas et l'explosion provoqua l'apparition d'une immense faille de couleur verdâtre dans le ciel. Une sorte de passage du monde des démons au notre. Tous les royaumes possédaient leurs armées, Ils existaient encore bon nombre de Gardes des Ombres éparpillés dans tout Thédas et j'en passe. Pour moi, cette affaire pouvait quand même se passer de moi. Je lutais depuis des décennies et j'en avais marre. Je voulais mener ma vie auprès de l'homme que j'aimais. Bien sûr, il y avait toujours ce petit hic. Le fait que les Gardes des Ombres disparaissaient les uns après les autres. Et çà ce n'était pas une coïncidence à mes yeux. A cet instant, j'avais un grand et mauvais pressentiment. Mes compagnons, l'homme qui partageait ma vie, je ne voulais pas les emmener dans un autre combat, je voulais maintenant les protéger, je voulais le protéger. Il m'en voudra certainement, mais je pris la décision de partir sans rien ne dire à personne.

Durant le début de mon voyage, j'appris l'existence de cet inquisiteur. Un qunari qui était sorti de la faille même où s'était produite l'explosion du Conclave. Ce qunari qui fut vite surnommé le Messager d'Andrasté. J'appris également que mon ami Varric était devenu l'un de ses compagnons de voyages. Les jours passèrent et se succédèrent. Je n'avais encore trouvé aucune piste sur la Garde des Ombres, et j'aimais cette histoire de moins en moins. J’eus de nouveau des nouvelles de cet inquisiteur. Il aurait formé l'armée de l'inquisition et aurait fait d'un fort, nommé Fort Céleste, le quartier général de son armée. Et rapidement, je reçu une invitation de Varric, me demandant de le retrouver lui et l'Inquisiteur à Fort Céleste, qu'ils auraient trouvé des renseignements sur les Gardes des Ombres portés disparus. Me rendant là-bas, j'eus le plaisir de revoir Varric et de rencontrer ce qunari devenu le Messager d'Andrasté. Je m'étais préparée à tout entendre sauf çà.  Les Gardes des Ombres seraient sous l'influence, le contrôle mental d'une engeance nommée Corypheus. Oui ce Corypheus.

- "C'est impossible ! Contrairement à l'héroïne de Férelden, nous avons tué cet abomination !"

- "Je le sais bien, et crois moi que j'ai été le premier à être surpris et à pas y croire. Mais je ne sais comment, ce fouteur d'emmerde est bien de retour .."

La raison en était inconnue, mais ce monstre était revenu à la vie. Et cette fois-ci, j'étais déterminée à veiller personnellement qu'il reste six pieds sous terre. De cela, je décidais à m'allier aux forces de l'inquisition. Entre deux, une bonne nouvelle se fit, j'avais retrouvé un ami de la Garde, Jean-Marc Strouge. Ce même garde qui avait sauvé mon frère Carver lors de l'expédition dans les Tréfonds. Ce dernier confirma les rumeurs sur Copypheus. Très vite, nous apprîmes que Corypheus, les Gardes des Ombres sous son contrôle étaient basés dans la Forteresse Inébranlable à l'Est du pays d'Orlaïs. Une forteresse qui il y a des siècles de cela appartenait à la Garde des Ombres. L'Inquisition y avait envoyé toute sa force. Moi, Strouge, l'Inquisiteur et trois de ses compagnons étions arrivés au sommet de la forteresse pour un final contre Corypheus. Une fois encore, j'en sortis victorieuse, grâce à l'aide de mes nouveaux alliés. Mais étrangement, Corypheus se désintégra. C'était sûr, maintenant il était bel et bien enterré. Les Gardes des Ombres étaient maintenant libérés. Mais une partie du sommet de la forteresse céda et nous étions tombés dans le vide. Une pomme qui tombe de si haut devient une compote, ... nous étions en ce moment même la pomme. A savoir que lorsque le qunari était sorti de la faille après l'explosion du Conclave, il fut doté d'un pouvoir à sa main gauche appelé la marque. Un pouvoir qui lui permettait de refermer les petites failles, et aussi depuis peu de les ouvrir. L'Inquisiteur durant notre chute libre ouvrit l'une de ses failles, nous faisant passer dans l'immatériel le monde des rêves et des démons, nous sauvant ainsi la vie.

Rapidement, je fis face à l'esprit de la Divine Justina qui nous apprit la vérité. Les Gardes des Ombres sous le contrôle de Corypheus, étaient responsables de l'explosion. Si cela devait se savoir, çà serait la fin des Gardes des Ombres dans tout Thédas. Mais avant de se soucier de ce problème, on devait sortir de l'immatériel. Finalement, nous trouvâmes la sortie, mais qui était gardée par un monstre araignée, version géant. Tout le monde comprit qu'un d'entre nous devait rester pour s'occuper de ce démon, et que cette personne devrait aussi se sacrifier. Je pris un court instant pour réfléchir. Les trois compagnons du qunari ne tiendraient pas assez contre ce monstre. L'inquisiteur quant à lui avait encore beaucoup à faire. Il ne restait plus que Strouge et moi. Mais le monde aurait toujours besoin de la Garde, pour lutter contre les futurs Enclins. Je me mis à penser à Sebastian. A ce moment je ne voulais qu'une chose, le savoir en sécurité et dans un monde de paix. Pour la première fois de ma vie, des larmes coulèrent le long de mes joues. Tenant fermement mon bâton je me ruais vers ce monstre lui lançant des sorts, afin d'attirer son attention. J'entendis mes compagnons crier mon nom. Mon regard se tourna vers eux.

- "Allez-y !Fuyez !! Strouge ! ... Le monde aura toujours besoin de la Garde des Ombres, ne serait-ce pour lutter contre les Enclins. Le monde ne devra jamais savoir la vérité ! Corypheus a été le seul et l'unique responsable de tout notre malheur. Courrez maintenant ! Varric ... Sebastian ... Pardonnez-moi .."

J'enchainais donc mes sorts les plus puissants afin de permettre à mes amis de fuir l'immatériel. Quand se fut le cas, la faille disparue aussitôt. S'en était fini de moi, ainsi allais-je disparaitre de ce monde. Mais pour être sûr de tuer ce démon, je pris la décision de pratiquer une dernière fois ma magie absolue et interdite. Faisant apparaitre une source de chaleur à mon doigt, je retraçais les contours de mon tatouage. Mes yeux s'illuminèrent de nouveau rouge, mes mains passèrent de nouveau cette petite faille parallèle, deux mains géantes démoniaques apparurent et attrapèrent cette araignée et au moment de l'achever, tout devint néant et blanc.



XV - Ayant tout perdu ... un nouveau monde

Tout était devenu blanc et néant, plus aucun bruit, plus de souffrances, plus de sensation. Tout était si calme et apaisant. Étais-je morte ? Que dire. J'entendis un bruit sourd et léger qui devint de plus en plus audible. Mes yeux s’ouvrirent. Me relevant en sursaut, j'étais dans un parc. Des bruits que je ne connaissais pas me firent me retourner. Quelques pas en arrière, je semblais déboussolée. Je voyais des bâtiments immenses que je n'avais jamais vu, des structures qui m'étaient inconnues. Le plus choquant, je voyais des gens dans des boîtes (voitures) avançant toutes seules. J'ignorais totalement où j'étais, mais je n'allais pas tarder à comprendre.

Congratulations ! Tu as vaincu l'équivalent d'un big boss en achevant ta fiche de présentation

Mais ce n'était que le début de l'aventure ! Désormais, tu vas pouvoir emprunter les routes sinueuses de Game City. Pour t'y amuser un maximum, tu auras besoin de te tisser ton réseau d'amis ! Pour ceci, rendez-vous ici. Et souviens-toi, sois proche de tes amis et encore plus de tes ennemis ! Très bien, tu as désormais des amis reste à concrétiser cette amitié en vous organisant une sortie. Pour ceci, rendez-vous ici.

Bien évidemment, si tu ne connais encore personne ou si tes liens principaux sont occupés, n'aie pas peur ! Game City regorge de vie et d'adorables petites brebis qui se feront un plaisir de partager tes aventures. Pour faire une rencontre surprise, rendez-vous ici et pour lancer un appel au jeu, rendez-vous ici.

Voilà, tu as désormais toutes les informations nécessaires à ton voyage à Game City. Have fun !